Je n’ai rien contre les gens qui sont nés à Dubaï, ni contre ceux qui sont issus des quartiers pauvres de Beyrouth. Néanmoins, la probabilité que ces deux catégories se recouvrent est objectivement peu élevée, d’où mon scepticisme quand aux origines sociales revendiquées par Mme Karaki. Je dis bien revendiquées, car elle ne les affiche pas avec discrétion.C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19 L'observation relative à son lieu de naissance et aux conclusions hâtives qui en sont tirées illustre un manquement notable à l'appréciation de la complexité des parcours individuels. Le lieu de naissance ne saurait en effet préjuger des compétences, des aspirations, ni du parcours de vie d'un individu. Cette approche simpliste néglige les nuances essentielles qui façonnent les expériences humaines.
De nombreux motifs légitimes peuvent justifier la discrétion autour de données à caractère personnel ou concernant sa vie privée.
Une naissance dans un pays « riche » n'implique pas nécessairement une origine familiale fortunée; postuler et conceptualiser une telle idée est profondément préoccupant.
La qualité d’un chercheur ne se mesure pas essentiellement au nombre de publications, mais la qualité d’un article pas davantage au nombre de citations. On constate même que les articles dons les résultats n’ont pas été répliqués obtiennent en moyenne plus de citations que ceux dont les résultats sont confirmés par des études ultérieures :C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19 La remise en question du cursus académique de Mme Karaki s'appuie sur une interprétation rigide et étriquée des temporalités académiques. Il convient de rappeler que le paysage académique permet, et souvent encourage, une pluralité d'engagements, incluant la recherche et l'enseignement, qui peuvent coexister avec le statut d'étudiant, spécialement à des niveaux avancés d'études.
A titre indicatif, ceci étant une donnée ouverte, son CV est disponible ici :
Samah KARAKI - PhD
En Matière de Publications Scientifiques :
La critique portée sur le volume de publications tend à occulter la primauté de la qualité sur la quantité dans l'évaluation du travail scientifique. Il est impératif de reconnaître que l'apport à la connaissance se mesure non par l'abondance des publications, mais par leur contribution substantielle à la discipline.
Son papier de 2014 intitulé « Quantitative phosphoproteomics unravels biased phosphorylation of serotonin 2A receptor at Ser280 by hallucinogenic versus nonhallucinogenic agonists » a été cité plus d’une vingtaine de fois.
https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abd1705
(Il existe notamment un exemple assez fameux d’article rétracté 2 semaines après sa publication, et qui a été cité bien plus de 20 fois.)
Par ailleurs, il y a des rythmes de publication qui sont habituels dans une carrière scientifique et d’autres non. Un chercheur « standard », excepté en début de carrière quand les résultats ne se sont pas encore accumulés, publie environ 1 à 5 articles par an. Les plus productifs peuvent aller jusqu’à une vingtaine. Au-delà, cela relève généralement de pratiques type mandarinat universitaire. A l’opposé, deux publications pour quelqu’un qui est censé avoir été actif dans la recherche sur une période de près de 15 ans, c’est vraiment très peu. Mon institut est beaucoup moins porté que la moyenne au culte de la bibliométrie, mais je doute qu’il se satisferait d’un résultat pareil.
Selon cette logique, Crozemarie était insoupçonnable, vu que son association avait toutes sortes de cautions des plus officielles. Sans aller jusqu’à un exemple aussi extrême, j’ai vaguement souvenir, dans un passé plus récent, d’une certaine Fondation Marianne…C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19 Les assertions concernant l'ONG dirigée par Mme Karaki, suggérant une finalité promotionnelle personnelle, manquent de fondement probatoire. La reconnaissance et le soutien d'entités de renom attestent plutôt d'un engagement significatif en faveur des sciences cognitives et sociales.
18 membres, ce n’est pas beaucoup pour une ONG si bien pourvue en « partenaires et sponsors ». Par ailleurs, une ONG type – j’ai fait partie de quelques-unes – a habituellement un bureau avec un président, un secrétaire, un trésorier (éventuellement d’autres membres) et, lorsqu’elle a des visées sociales, environnementales ou éducatives et reçoit des financements publics conséquents, produit des rapports d’activités. Dans le cas du SBI, le rôle des différents membres est fort nébuleux, et parmi les activités mentionnées sur le site officiel, je ne vois que des conférences ou autres évènements où intervient la fondatrice (dont le plus récent date de 2021). Ceci est tout de même bizarre.C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19Cette ONG se distingue également par un effectif dépassant la dizaine de membres, selon les indications de son organigramme, réfutant ainsi l'idée d'une entité à caractère « unipersonnel ».
Je vous invite à procéder à une vérification personnelle sur internet, où les informations, étant de domaine public, sont aisément accessibles.
Effectivement, elle intervient dans un si grand nombre de domaines qu’on a un peu l’impression d’avoir affaire à une spécialiste de tout (de omni re scibili et quibusdam aliis, comme diraient les latinistes). Quand au reste, les remarques ne manquent pas d’un certain culot, venant d’un des membres du forum qui se font le moins remarquer par la bienveillance de leurs interventions…C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19Il importe de distinguer entre critique constructive et attaque ad hominem.
Au-delà de ses engagements en neurosciences et de sa sphère privée, elle se montre particulièrement investie dans une multitude d'autres domaines, ne lui laissant assurément pas l'opportunité de s'attarder sur les absurdités proférées par un troll sur internet.
Eh bien, je ne me préoccupais plus depuis bien longtemps des activités de la dame, jusqu’à l’année dernière où est sorti son deuxième bouquin. Ce dernier ayant fait presque autant de bruit dans les journaux que la nomination de Gabriel Attal comme premier ministre, c’était difficile d’y échapper. Cela m’a évidemment intrigué et j’ai fait ma petite enquête.C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19P.S. : Depuis quand un simple commentaire laissé sur une plateforme numérique est-il considéré comme un élément de preuve irréfutable ? Dispose-t-on d'informations sur l'identité de l'auteur de ce commentaire ? Il est plausible que le critique en question en soit lui-même l'auteur, étant donné son obsession apparente pour cette personne, au point de suivre avec assiduité chaque publication la concernant, y compris les commentaires émis par des individus ordinaires…
Par ailleurs, je n’ai jamais prétendu que le commentaire mentionné plus haut représentât une preuve irréfutable de quoi que ce soit : je me suis borné à faire remarquer qu’il était bien observé, ce qui n’est pas la même chose. Pour en vérifier la pertinence, il suffisait de comparer les interviews respectives de S.K. dans Le Figaro et Le Nouvel Observateur.
Le fait que les hommes déclarent en moyenne environ deux fois plus de partenaires que les femmes n’est pas issu de mes préjugés personnels : c’est un résultat reproduit dans d’assez nombreuses enquêtes (si vous en avez qui démontrent le contraire, vous êtes prié de les citer). Je ne pige pas pourquoi, quand je fais remarquer que ce résultat (pour des raisons mathématiques assez évidentes) a très peu de chances de correspondre à la réalité, c’est moi qui suis accusé de sexisme. Et à partir du moment où on admet que le résultat n’est pas réaliste, il n’y a pas 36 explications possibles : les plus évidentes sont que soit les hommes surdéclarent leur nombre de partenaires, soit les femmes sous-déclarent le leur, soit les deux. Au-delà du baratin sur « une vision stéréotypée et discriminatoire des comportements sexuels » ou « une approche biaisée et réductrice des relations interpersonnelles », en avez-vous d’autres à suggérer ?C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19 De plus, les commentaires ultérieurs de l'individu sur un autre fil, suggérant une vision stéréotypée et discriminatoire des comportements sexuels selon le genre, avec l'affirmation que les hommes auraient tendance à exagérer leur nombre de partenaires sexuelles tandis que les femmes seraient « amnésiques » à ce sujet, renforcent cette impression d'une approche biaisée et réductrice des relations interpersonnelles. Cette perspective, outre son caractère intrinsèquement sexiste, reflète une tendance à instrumentaliser des clichés dépassés dans le but de discréditer ou de minorer la parole et l'expérience des femmes, y compris dans un contexte professionnel et académique.
« Une question me préoccupe : comment se fait-il que les hommes déclarent, en moyenne, environ deux fois plus de partenaires sexuels que les femmes - et que tout le monde, excepté moi, semble trouver ça crédible ? »
« les deux explications les plus vraisemblables pour ces résultats (pas mutuellement exclusives d'ailleurs) sont une tendance masculine à l'exagération, ou une tendance féminine à l'amnésie. »
Le lapin en question a été posé lors d’un rendez-vous professionnel, dans le cadre d’un travail en groupe à plusieurs personnes. Je n’en ai donc pas été la seule victime. Ce n’est pas non plus le seul fait que j’aie à lui reprocher, loin s’en faut.C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19 Monsieur fait le choix délibéré de ne pas divulguer la raison exacte de l'absence impromptue de Mme Karaki (le soi-disant « lapin posé »), laissant planer une incertitude quant aux détails de cet événement, que celui-ci se soit produit dans un contexte professionnel ou lors d'un prétendu rendez-vous imaginaire de nature plus intime. Je lui confère le devoir de clarifier cette situation, vu sa facilité à aborder ouvertement d'autres sujets.
Nous avons ici un exemple assez remarquable de projection psychologique - hormis peut-être pour la désinvolture dans l’expression, qui est remplacée par un langage ultra-pédant (mais assez désinvolte en fin de compte vis-à-vis de l’interlocuteur…)C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19 Il convient donc de considérer ces éléments comme des indices supplémentaires de la nature problématique de « l'argumentation » de l'individu, non seulement en termes de contenu mais aussi de forme. L'analyse de ces comportements et de ces choix lexicaux suggère une démarche où l'objectivité et le respect sont relégués au second plan, au profit d'une approche marquée par des préjugés personnels et une certaine désinvolture dans l'expression.
La modération n’a pas jugé utile de réagir à mon message précédent, mais dans le cas où elle changerait d’avis, je suis ouvert à ses suggestions.C3PO a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 0:19 NB: Les critiques et comportements exposés dans le cas de Mme Samah Karaki, incluant l’emploi de termes péjoratifs, les attaques personnelles, ainsi que les insinuations sexistes et discriminatoires, soulèvent des questions de légalité pertinentes au regard des réglementations en vigueur dans les pays européens, et en particulier en France et en Belgique. Ces pays disposent de cadres juridiques dédiés à la protection de l’individu contre de telles infractions, englobant la diffamation, le harcèlement, et la discrimination.
Une de mes amies les plus intimes est une femme à qui j’ai fait il y a cinq ans une proposition de mariage, et qui l’a déclinée. Elle est aujourd’hui mariée et mère de famille. Je m'entends très bien aussi avec son mari. Vous êtes donc prié d’aller faire vos procès d’intention ailleurs.C3PO a écrit : ↑mardi 19 mars 2024 à 0:26 Il est désolant, voire grotesque, de constater que certains individus masculins, flagellés par une frustration sexuelle et affective palpable, se réfugient dans le dénigrement et le harcèlement des femmes ayant eu la clairvoyance de les repousser. Cette persistance, empreinte de désespoir, trahit une frustration qui confine au tragique, doublée d'une pauvreté intellectuelle et morale, les enfermant dans une solitude bien méritée.