[Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
Carapa
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Carapa »

Notre Dupond-Moretti de pacotille ayant terminé sa plaidoirie, je vais répondre sur les points suivants :
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19 L'observation relative à son lieu de naissance et aux conclusions hâtives qui en sont tirées illustre un manquement notable à l'appréciation de la complexité des parcours individuels. Le lieu de naissance ne saurait en effet préjuger des compétences, des aspirations, ni du parcours de vie d'un individu. Cette approche simpliste néglige les nuances essentielles qui façonnent les expériences humaines.
De nombreux motifs légitimes peuvent justifier la discrétion autour de données à caractère personnel ou concernant sa vie privée.
Une naissance dans un pays « riche » n'implique pas nécessairement une origine familiale fortunée; postuler et conceptualiser une telle idée est profondément préoccupant.
Je n’ai rien contre les gens qui sont nés à Dubaï, ni contre ceux qui sont issus des quartiers pauvres de Beyrouth. Néanmoins, la probabilité que ces deux catégories se recouvrent est objectivement peu élevée, d’où mon scepticisme quand aux origines sociales revendiquées par Mme Karaki. Je dis bien revendiquées, car elle ne les affiche pas avec discrétion.
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19 La remise en question du cursus académique de Mme Karaki s'appuie sur une interprétation rigide et étriquée des temporalités académiques. Il convient de rappeler que le paysage académique permet, et souvent encourage, une pluralité d'engagements, incluant la recherche et l'enseignement, qui peuvent coexister avec le statut d'étudiant, spécialement à des niveaux avancés d'études.

A titre indicatif, ceci étant une donnée ouverte, son CV est disponible ici :

Samah KARAKI - PhD

En Matière de Publications Scientifiques :

La critique portée sur le volume de publications tend à occulter la primauté de la qualité sur la quantité dans l'évaluation du travail scientifique. Il est impératif de reconnaître que l'apport à la connaissance se mesure non par l'abondance des publications, mais par leur contribution substantielle à la discipline.
Son papier de 2014 intitulé « Quantitative phosphoproteomics unravels biased phosphorylation of serotonin 2A receptor at Ser280 by hallucinogenic versus nonhallucinogenic agonists » a été cité plus d’une vingtaine de fois.
La qualité d’un chercheur ne se mesure pas essentiellement au nombre de publications, mais la qualité d’un article pas davantage au nombre de citations. On constate même que les articles dons les résultats n’ont pas été répliqués obtiennent en moyenne plus de citations que ceux dont les résultats sont confirmés par des études ultérieures :
https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abd1705
(Il existe notamment un exemple assez fameux d’article rétracté 2 semaines après sa publication, et qui a été cité bien plus de 20 fois.)

Par ailleurs, il y a des rythmes de publication qui sont habituels dans une carrière scientifique et d’autres non. Un chercheur « standard », excepté en début de carrière quand les résultats ne se sont pas encore accumulés, publie environ 1 à 5 articles par an. Les plus productifs peuvent aller jusqu’à une vingtaine. Au-delà, cela relève généralement de pratiques type mandarinat universitaire. A l’opposé, deux publications pour quelqu’un qui est censé avoir été actif dans la recherche sur une période de près de 15 ans, c’est vraiment très peu. Mon institut est beaucoup moins porté que la moyenne au culte de la bibliométrie, mais je doute qu’il se satisferait d’un résultat pareil.
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19 Les assertions concernant l'ONG dirigée par Mme Karaki, suggérant une finalité promotionnelle personnelle, manquent de fondement probatoire. La reconnaissance et le soutien d'entités de renom attestent plutôt d'un engagement significatif en faveur des sciences cognitives et sociales.
Selon cette logique, Crozemarie était insoupçonnable, vu que son association avait toutes sortes de cautions des plus officielles. Sans aller jusqu’à un exemple aussi extrême, j’ai vaguement souvenir, dans un passé plus récent, d’une certaine Fondation Marianne…
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19Cette ONG se distingue également par un effectif dépassant la dizaine de membres, selon les indications de son organigramme, réfutant ainsi l'idée d'une entité à caractère « unipersonnel ».
Je vous invite à procéder à une vérification personnelle sur internet, où les informations, étant de domaine public, sont aisément accessibles.
18 membres, ce n’est pas beaucoup pour une ONG si bien pourvue en « partenaires et sponsors ». Par ailleurs, une ONG type – j’ai fait partie de quelques-unes – a habituellement un bureau avec un président, un secrétaire, un trésorier (éventuellement d’autres membres) et, lorsqu’elle a des visées sociales, environnementales ou éducatives et reçoit des financements publics conséquents, produit des rapports d’activités. Dans le cas du SBI, le rôle des différents membres est fort nébuleux, et parmi les activités mentionnées sur le site officiel, je ne vois que des conférences ou autres évènements où intervient la fondatrice (dont le plus récent date de 2021). Ceci est tout de même bizarre.
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19Il importe de distinguer entre critique constructive et attaque ad hominem.
Au-delà de ses engagements en neurosciences et de sa sphère privée, elle se montre particulièrement investie dans une multitude d'autres domaines, ne lui laissant assurément pas l'opportunité de s'attarder sur les absurdités proférées par un troll sur internet.
Effectivement, elle intervient dans un si grand nombre de domaines qu’on a un peu l’impression d’avoir affaire à une spécialiste de tout (de omni re scibili et quibusdam aliis, comme diraient les latinistes). Quand au reste, les remarques ne manquent pas d’un certain culot, venant d’un des membres du forum qui se font le moins remarquer par la bienveillance de leurs interventions…
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19P.S. : Depuis quand un simple commentaire laissé sur une plateforme numérique est-il considéré comme un élément de preuve irréfutable ? Dispose-t-on d'informations sur l'identité de l'auteur de ce commentaire ? Il est plausible que le critique en question en soit lui-même l'auteur, étant donné son obsession apparente pour cette personne, au point de suivre avec assiduité chaque publication la concernant, y compris les commentaires émis par des individus ordinaires…
Eh bien, je ne me préoccupais plus depuis bien longtemps des activités de la dame, jusqu’à l’année dernière où est sorti son deuxième bouquin. Ce dernier ayant fait presque autant de bruit dans les journaux que la nomination de Gabriel Attal comme premier ministre, c’était difficile d’y échapper. Cela m’a évidemment intrigué et j’ai fait ma petite enquête.
Par ailleurs, je n’ai jamais prétendu que le commentaire mentionné plus haut représentât une preuve irréfutable de quoi que ce soit : je me suis borné à faire remarquer qu’il était bien observé, ce qui n’est pas la même chose. Pour en vérifier la pertinence, il suffisait de comparer les interviews respectives de S.K. dans Le Figaro et Le Nouvel Observateur.
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19 De plus, les commentaires ultérieurs de l'individu sur un autre fil, suggérant une vision stéréotypée et discriminatoire des comportements sexuels selon le genre, avec l'affirmation que les hommes auraient tendance à exagérer leur nombre de partenaires sexuelles tandis que les femmes seraient « amnésiques » à ce sujet, renforcent cette impression d'une approche biaisée et réductrice des relations interpersonnelles. Cette perspective, outre son caractère intrinsèquement sexiste, reflète une tendance à instrumentaliser des clichés dépassés dans le but de discréditer ou de minorer la parole et l'expérience des femmes, y compris dans un contexte professionnel et académique.
« Une question me préoccupe : comment se fait-il que les hommes déclarent, en moyenne, environ deux fois plus de partenaires sexuels que les femmes - et que tout le monde, excepté moi, semble trouver ça crédible ? »
« les deux explications les plus vraisemblables pour ces résultats (pas mutuellement exclusives d'ailleurs) sont une tendance masculine à l'exagération, ou une tendance féminine à l'amnésie. »
Le fait que les hommes déclarent en moyenne environ deux fois plus de partenaires que les femmes n’est pas issu de mes préjugés personnels : c’est un résultat reproduit dans d’assez nombreuses enquêtes (si vous en avez qui démontrent le contraire, vous êtes prié de les citer). Je ne pige pas pourquoi, quand je fais remarquer que ce résultat (pour des raisons mathématiques assez évidentes) a très peu de chances de correspondre à la réalité, c’est moi qui suis accusé de sexisme. Et à partir du moment où on admet que le résultat n’est pas réaliste, il n’y a pas 36 explications possibles : les plus évidentes sont que soit les hommes surdéclarent leur nombre de partenaires, soit les femmes sous-déclarent le leur, soit les deux. Au-delà du baratin sur « une vision stéréotypée et discriminatoire des comportements sexuels » ou « une approche biaisée et réductrice des relations interpersonnelles », en avez-vous d’autres à suggérer ?
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19 Monsieur fait le choix délibéré de ne pas divulguer la raison exacte de l'absence impromptue de Mme Karaki (le soi-disant « lapin posé »), laissant planer une incertitude quant aux détails de cet événement, que celui-ci se soit produit dans un contexte professionnel ou lors d'un prétendu rendez-vous imaginaire de nature plus intime. Je lui confère le devoir de clarifier cette situation, vu sa facilité à aborder ouvertement d'autres sujets.
Le lapin en question a été posé lors d’un rendez-vous professionnel, dans le cadre d’un travail en groupe à plusieurs personnes. Je n’en ai donc pas été la seule victime. Ce n’est pas non plus le seul fait que j’aie à lui reprocher, loin s’en faut.
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19 Il convient donc de considérer ces éléments comme des indices supplémentaires de la nature problématique de « l'argumentation » de l'individu, non seulement en termes de contenu mais aussi de forme. L'analyse de ces comportements et de ces choix lexicaux suggère une démarche où l'objectivité et le respect sont relégués au second plan, au profit d'une approche marquée par des préjugés personnels et une certaine désinvolture dans l'expression.
Nous avons ici un exemple assez remarquable de projection psychologique - hormis peut-être pour la désinvolture dans l’expression, qui est remplacée par un langage ultra-pédant (mais assez désinvolte en fin de compte vis-à-vis de l’interlocuteur…)
C3PO a écrit : jeudi 21 mars 2024 à 0:19 NB: Les critiques et comportements exposés dans le cas de Mme Samah Karaki, incluant l’emploi de termes péjoratifs, les attaques personnelles, ainsi que les insinuations sexistes et discriminatoires, soulèvent des questions de légalité pertinentes au regard des réglementations en vigueur dans les pays européens, et en particulier en France et en Belgique. Ces pays disposent de cadres juridiques dédiés à la protection de l’individu contre de telles infractions, englobant la diffamation, le harcèlement, et la discrimination.
La modération n’a pas jugé utile de réagir à mon message précédent, mais dans le cas où elle changerait d’avis, je suis ouvert à ses suggestions.
C3PO a écrit : mardi 19 mars 2024 à 0:26 Il est désolant, voire grotesque, de constater que certains individus masculins, flagellés par une frustration sexuelle et affective palpable, se réfugient dans le dénigrement et le harcèlement des femmes ayant eu la clairvoyance de les repousser. Cette persistance, empreinte de désespoir, trahit une frustration qui confine au tragique, doublée d'une pauvreté intellectuelle et morale, les enfermant dans une solitude bien méritée.
Une de mes amies les plus intimes est une femme à qui j’ai fait il y a cinq ans une proposition de mariage, et qui l’a déclinée. Elle est aujourd’hui mariée et mère de famille. Je m'entends très bien aussi avec son mari. Vous êtes donc prié d’aller faire vos procès d’intention ailleurs.
Diagnostiqué SA (septembre 2016).
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user6539
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par user6539 »

Carapa a écrit : dimanche 24 mars 2024 à 22:26 Notre Dupond-Moretti de pacotille ayant terminé sa plaidoirie
Il m'est profondément gratifiant et je ressens une vive émotion d'honneur à l'égard de la comparaison que vous avez établie entre ma modeste personne et un ténor du barreau.
Je n’ai rien contre les gens qui sont nés à Dubaï, ni contre ceux qui sont issus des quartiers pauvres de Beyrouth. Néanmoins, la probabilité que ces deux catégories se recouvrent est objectivement peu élevée, d’où mon scepticisme quand aux origines sociales revendiquées par Mme Karaki. Je dis bien revendiquées, car elle ne les affiche pas avec discrétion.
Permettez-moi de relever, avec la rigueur qui s’impose, les nombreuses incohérences et la superficialité des prémisses sur lesquelles se fonde votre argumentation. D'abord, il convient de noter que l'assertion selon laquelle il existe une faible probabilité de recouvrement entre les individus nés à Dubaï et ceux issus des quartiers défavorisés de Beyrouth repose sur une généralisation hâtive et une méconnaissance profonde des dynamiques sociales et économiques propres à ces régions. Dubaï, bien qu'associé à la richesse et au luxe, abrite également des individus de diverses couches sociales, y compris des travailleurs issus de milieux modestes, tandis que Beyrouth, malgré ses zones défavorisées, est le berceau de diverses success stories individuelles transcendant les clivages socio-économiques.

En outre, votre scepticisme quant aux origines sociales revendiquées par Mme Karaki, fondé uniquement sur une prétendue incongruité entre son lieu de naissance et son milieu social d'origine, traduit une approche réductrice et essentialiste de l'identité individuelle. Il ne faut pas oublier que l'identité d'une personne ne se résume pas à son lieu de naissance ou à son statut socio-économique initial, mais est le fruit d'une multitude de facteurs, expériences, et choix personnels qui, ensemble, façonnent son parcours et son être.

Votre insistance à qualifier les origines de Mme Karaki de 'revendiquées', comme si elles étaient sujettes à caution, simplement parce qu'elle ne les affiche pas selon vos critères de discrétion, révèle non seulement un biais de confirmation, mais également une tendance à juger et à catégoriser les individus selon des normes arbitraires et personnelles. Il est impératif de reconnaître la complexité des trajectoires individuelles et d'adopter une approche plus nuancée et inclusive lors de l'évaluation des récits personnels.

En conclusion, votre argument, loin d'être un modèle d'objectivité, s'avère être truffé de préjugés et d'approximations. Il conviendrait, par conséquent, de réexaminer vos positions avec un esprit plus ouvert et critique, plutôt que de se fier à des généralisations simplistes et des stéréotypes réducteurs.

Par ailleurs, il y a des rythmes de publication qui sont habituels dans une carrière scientifique et d’autres non. Un chercheur « standard », excepté en début de carrière quand les résultats ne se sont pas encore accumulés, publie environ 1 à 5 articles par an. Les plus productifs peuvent aller jusqu’à une vingtaine. Au-delà, cela relève généralement de pratiques type mandarinat universitaire. A l’opposé, deux publications pour quelqu’un qui est censé avoir été actif dans la recherche sur une période de près de 15 ans, c’est vraiment très peu. Mon institut est beaucoup moins porté que la moyenne au culte de la bibliométrie, mais je doute qu’il se satisferait d’un résultat pareil.
Votre critique, bien qu'articulée autour de préoccupations valides quant à l'évaluation de la recherche académique, semble omettre plusieurs éléments cruciaux qui contribuent à une appréciation holistique de la contribution scientifique d'un chercheur. Premièrement, le lien entre le nombre de publications et la qualité de la recherche est, comme vous le suggérez vous-même, loin d'être linéaire. Cependant, votre argumentation semble osciller entre la reconnaissance de cette complexité et l'adhésion à une vision quantitativement orientée de la productivité académique. En outre, votre référence à des études montrant que les articles non répliqués reçoivent davantage de citations illustre parfaitement les failles du système actuel de valorisation de la recherche, mais ne justifie pas un jugement hâtif sur les contributions individuelles.

Deuxièmement, l'assertion selon laquelle un rythme de publication en dehors de la norme de 1 à 5 articles par an est indicatif de pratiques douteuses, telles que le mandarinat, néglige la diversité des contextes disciplinaires, des phases de recherche, et surtout des circonstances personnelles, telles que la parentalité, qui peuvent influencer la productivité d'un chercheur. Mme Karaki, ayant élargi sa famille, peut avoir rencontré des défis qui l'ont amenée à privilégier la qualité de ses recherches et le bien-être de sa famille sur la quantité de publications.

Enfin, le jugement porté sur la carrière de Mme Karaki en se basant sur le nombre de publications sur une période de près de 15 ans ignore non seulement les contributions possibles en dehors des publications traditionnelles, telles que le mentorat, les contributions à la communauté scientifique, ou encore le développement de projets innovants, mais aussi les obstacles systémiques qui peuvent affecter la productivité. Votre institut, bien qu'il ne soit pas excessivement attaché au culte de la bibliométrie, gagnerait à reconnaître l'importance d'une évaluation plus nuancée et inclusive des contributions académiques, qui prenne en compte la variété des parcours individuels et les défis rencontrés par les chercheurs, particulièrement ceux jonglant entre responsabilités familiales et exigences professionnelles.

Je ne peux masquer ma déception face à votre retour, qui, à mon sens, s'attarde trop sur les apparences au détriment de l'essence. J'aurais grandement préféré que vous portiez votre acuité critique non pas sur les modalités de la publication, mais bien sur le cœur même de ses oeuvres ou de la publication spécifique évoquée. Il me semble primordial de transcender la forme pour véritablement engager une réflexion sur le fond, là où réside l'authentique valeur scientifique et intellectuelle.

Selon cette logique, Crozemarie était insoupçonnable, vu que son association avait toutes sortes de cautions des plus officielles. Sans aller jusqu’à un exemple aussi extrême, j’ai vaguement souvenir, dans un passé plus récent, d’une certaine Fondation Marianne…
L'invocation de cas notoires tels que celui de Crozemarie, dans le but de discréditer par association d'autres entités ou individus bénéficiant de reconnaissances officielles, relève d'une démarche intellectuellement malhonnête et logiquement fallacieuse. La confiance accordée à une organisation en raison de ses validations officielles ne devrait pas être perçue comme un sceau d'invulnérabilité contre toute faute ou critique. Cependant, l'erreur consisterait à généraliser abusivement, assimilant toute reconnaissance officielle à un voile d'insoupçonnabilité.

L'histoire, y compris celle que vous évoquez avec la Fondation Marianne, est peuplée d'exemples où des institutions ont été mises en cause, remettant ainsi en question les systèmes de validation et de contrôle en place. Toutefois, il est essentiel de distinguer entre la mise en évidence de cas spécifiques de malversations et la condamnation systématique de toute institution bénéficiant de cautions officielles. Un tel amalgame ne fait qu'entretenir une méfiance généralisée et infondée, susceptible d'entraver plus qu'elle ne protège.

En outre, souligner ces exemples sans reconnaître la pluralité et la complexité des contextes dans lesquels ces organisations opèrent revient à ignorer les nombreuses instances où la reconnaissance officielle est le fruit d'un travail rigoureux, transparent et bénéfique pour la communauté. Il est donc crucial, dans un esprit de justice et de discernement, de procéder à une évaluation nuancée des faits avant de tirer des conclusions hâtives.

Ce recours à de tels exemples pour discréditer par analogie révèle non seulement une inclination à la généralisation abusive mais aussi un manque de rigueur dans l'analyse des situations individuelles. Plutôt que de s'appuyer sur des cas isolés pour remettre en question la légitimité de toutes entités similaires, une démarche plus constructive aurait consiste à encourager des mécanismes de transparence, de contrôle et de reddition de comptes plus robustes, permettant ainsi d'identifier et de prévenir les abus tout en préservant la confiance légitime placée dans les institutions méritantes.

Pour finir, tout en prenant en considération les points que vous avez soulevés, je me permets d'insister sur l'importance de l'appui empirique dans l'étayage de toute affirmation. Dans cette optique, serait-il possible que vous disposiez, par hasard, de documents, relevés de comptes, ou de toute autre forme de preuves tangibles venant appuyer vos avancées ?
L'exigence de preuves concrètes est fondamentale dans la démarche de validation d'une critique, surtout lorsqu'elle s'engage dans des terrains aussi délicats que ceux que vous avez évoqués. L'apport de telles preuves ne saurait être considéré comme un simple détail procédural, mais bien comme une pierre angulaire de la rigueur intellectuelle et de l'intégrité académique. Sans cette démarche de vérification, nous risquons de nous engager dans le domaine des conjectures non fondées, voire des accusations infondées, ce qui nuirait gravement à la crédibilité de tout argument avancé…
Dans le cas du SBI, le rôle des différents membres est fort nébuleux, et parmi les activités mentionnées sur le site officiel, je ne vois que des conférences ou autres évènements où intervient la fondatrice (dont le plus récent date de 2021). Ceci est tout de même bizarre.
L'absence d'informations détaillées sur le rôle spécifique de chaque membre sur le site officiel ne traduit pas nécessairement un manque de clarté ou de structure au sein de l'organisation. Dans de nombreuses ONG, les rôles et responsabilités évoluent en fonction des projets en cours, des besoins de l'organisation, et des compétences individuelles des membres. Cette flexibilité peut être un atout, permettant une réponse adaptative aux défis et opportunités émergents, plutôt qu'un signe de nébulosité.

De plus, le fait que les activités publiques du SBI semblent se concentrer sur des interventions de la fondatrice jusqu'en 2021 ne devrait pas être interprété hâtivement comme une anomalie. Les conférences et autres événements publics sont des moyens efficaces de sensibilisation et de plaidoyer qui peuvent avoir un impact significatif sur le public cible et les décideurs. La visibilité de la fondatrice dans ces contextes peut également refléter une stratégie de communication délibérée, visant à tirer parti de sa notoriété pour amplifier le message de l'organisation.

Effectivement, elle intervient dans un si grand nombre de domaines qu’on a un peu l’impression d’avoir affaire à une spécialiste de tout (de omni re scibili et quibusdam aliis, comme diraient les latinistes). Quand au reste, les remarques ne manquent pas d’un certain culot, venant d’un des membres du forum qui se font le moins remarquer par la bienveillance de leurs interventions…
Concernant votre première observation, l'éventail étendu des domaines d'expertise revendiqués par cette personne ne doit pas, a priori, être interprété comme un manque de spécialisation ou de profondeur. Il existe des intellectuels dont les intérêts et compétences couvrent un large spectre de disciplines, facilitant ainsi une approche interdisciplinaire qui est souvent source d'innovations significatives. L'érudition dans divers domaines peut enrichir la perspective d'une personne et lui permettre de tisser des liens entre des champs de connaissance apparemment disparates, ce qui est précieux dans la résolution de problèmes complexes. Par conséquent, l'expression latine "de omni re scibili et quibusdam aliis" utilisée pour souligner une prétendue dispersion pourrait plutôt témoigner d'une remarquable capacité d'apprentissage et de synthèse…
Le fait que les hommes déclarent en moyenne environ deux fois plus de partenaires que les femmes n’est pas issu de mes préjugés personnels : c’est un résultat reproduit dans d’assez nombreuses enquêtes (si vous en avez qui démontrent le contraire, vous êtes prié de les citer). Je ne pige pas pourquoi, quand je fais remarquer que ce résultat (pour des raisons mathématiques assez évidentes) a très peu de chances de correspondre à la réalité, c’est moi qui suis accusé de sexisme. Et à partir du moment où on admet que le résultat n’est pas réaliste, il n’y a pas 36 explications possibles : les plus évidentes sont que soit les hommes surdéclarent leur nombre de partenaires, soit les femmes sous-déclarent le leur, soit les deux. Au-delà du baratin sur « une vision stéréotypée et discriminatoire des comportements sexuels » ou « une approche biaisée et réductrice des relations interpersonnelles », en avez-vous d’autres à suggérer ?
Votre assertion selon laquelle les hommes déclarent en moyenne environ deux fois plus de partenaires que les femmes et que cela se résume à une dichotomie simpliste entre la tendance masculine à "l'exagération" et la tendance féminine à "l'amnésie" illustre une incompréhension profonde des dynamiques complexes à l'œuvre dans la communication des comportements sexuels. Prétendre s'appuyer sur des "raisons mathématiques assez évidentes" pour invalider ces résultats sans prendre en compte le contexte socioculturel plus large est non seulement réducteur mais également révélateur d'un grand manque de rigueur intellectuelle.

Votre demande de preuves contraires, tout en vous arc-boutant sur une interprétation des données qui perpétue des stéréotypes de genre, dénote une approche fermée et défensive, peu propice à une analyse critique véritable. Les disparités dans les déclarations de nombre de partenaires entre hommes et femmes ne peuvent être réduites à des tendances individuelles sans examiner les influences des normes sociales, des attentes de genre, et des biais méthodologiques inhérents aux enquêtes sur les comportements sexuels.

En outre, votre caractérisation des critiques comme étant du "baratin" sur "une vision stéréotypée et discriminatoire des comportements sexuels" ou "une approche biaisée et réductrice des relations interpersonnelles" est un stratagème rhétorique destiné à dévaluer et à écarter toute objection fondée sur une compréhension plus nuancée et inclusive des dynamiques de genre et de sexualité.

Si votre intention est réellement de comprendre les mécanismes sous-jacents à ces disparités rapportées, je vous incite à adopter une démarche plus ouverte et critique, reconnaissant la complexité des interactions humaines au lieu de vous retrancher derrière des explications simplistes et dépassées. La véritable rigueur intellectuelle exige de remettre en question nos propres présupposés et de considérer un éventail plus large de facteurs sociaux, culturels et méthodologiques dans l'interprétation des données.

Ce n’est pas non plus le seul fait que j’aie à lui reprocher, loin s’en faut.
Soyez convaincu que ma connaissance de ces enjeux est entière et incontestable et je saisis pleinement sa réaction face à cette obstination de votre part.
Nous avons ici un exemple assez remarquable de projection psychologique - hormis peut-être pour la désinvolture dans l’expression, qui est remplacée par un langage ultra-pédant (mais assez désinvolte en fin de compte vis-à-vis de l’interlocuteur…)
Préférer la clarté, même jugée pédante, à une nébulosité propice aux interprétations fallacieuses est un choix de précision contre l’ambiguïté destructrice. Votre inclinaison à critiquer la précision terminologique tout en flirtant avec des idées frôlant le complotisme témoigne d’un manque de sérieux analytique. En effet, mieux vaut un discours précis, même perçu comme pédant, qu’une argumentation laxiste ouvrant la porte à l’obscurantisme.
La modération n’a pas jugé utile de réagir à mon message précédent, mais dans le cas où elle changerait d’avis, je suis ouvert à ses suggestions.
CQFD, à titre posthume, au-delà des préceptes de la modération se dresse un édifice bien plus solennel, connu sous le nom auguste de la loi.
Une de mes amies les plus intimes est une femme à qui j’ai fait il y a cinq ans une proposition de mariage, et qui l’a déclinée. Elle est aujourd’hui mariée et mère de famille. Je m'entends très bien aussi avec son mari. Vous êtes donc prié d’aller faire vos procès d’intention ailleurs.
Votre recours à une anecdote personnelle pour contester une critique systémique est non seulement hors de propos, mais révèle une incompréhension fondamentale de la question soulevée. Prétendre que des relations amicales avec une femme réfutent une critique des comportements sexistes est une échappatoire intellectuellement paresseuse. C'est une tentative grotesque de dévier le débat, sans substance ni pertinence face à l'argument initial. Votre exemple ne neutralise en rien la validité de la critique exprimée ; il démontre plutôt une réticence à affronter la problématique de manière honnête.
En bref, votre réponse esquive le sujet et, ce faisant, confirme plutôt qu'elle ne conteste l'analyse présentée.

En dernier ressort, je me dois de confesser une déception profonde, un sentiment hélas récurrent à l'égard des individus de votre nature. Une telle constance dans l'insatisfaction s'inscrit dans une tradition de désenchantement face à ce que je perçois comme une inéluctable déficience de compréhension ou d'élévation, propre à votre catégorie.

Il est devenu manifeste que l'étincelle d'intérêt à l'égard de votre personne s'est éteinte, laissant place à une indifférence glaciale. Votre capacité à éveiller en moi curiosité s'est dissoute dans le néant de vos propos et vos actes, révélant une vacuité que je trouve désormais trop accablante pour mériter la moindre parcelle d'attention. En vérité, l'investissement de mon temps ou de mes pensées en votre direction me semble à présent une démarche futile, une dilapidation de ressources intellectuelles que je préfère allouer à des sujets et à des interlocuteurs d'une substance nettement plus enrichissante.
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Tugdual
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

Sur le blog de Richard Monvoisin :
Extrait :
Je relaie une étude qui a besoin d’un coup de main, une enquête (non rému­né­rée, qui prend 10mn) sur les sou­ve­nirs de rêve et de la vie éveillée (et qui manque de répon­dants mas­cu­lins).
Il s’a­git de com­prendre les méca­nismes des sou­ve­nirs en com­plé­tant le ques­tion­naire (ano­nyme) ci-des­sous.
Vous pou­vez le rem­plir de suite si vous vous sou­ve­nez de votre rêve de cette nuit. Si pas, gar­dez-le pour le jour où vous vous sou­vien­drez d’un rêve au réveil.
-> https://form.crnl.fr/index.php/survey/i ... /Y/lang/fr
Per­rine Ruby, de l’é­quipe Per­cep­tion, Atten­tion, Mémoire du Centre de Recherche en Neu­ros­ciences de Lyon vous dit mer­ci.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
user8110
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par user8110 »

Dehlynah
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Dehlynah »

https://www.radiofrance.fr/francecultur ... -pelissolo
Ici sur l'anxiété ...
pour apprivoiser la bête autant bien la connaître
tout un cycle sur le fonctionnement cérébral
excellente série sur la manipulation par R.Monvoisin (j'ai vu circuler une vidéo de lui sur le forum), "effet barnum", "escalade de l'engagement "etc.
Merci Liladrielle, ça a l'air super intéressant !
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
user8110
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par user8110 »

edit :
Spoiler : 
Je pars, bomme continuation.
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Escherischieuse
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Escherischieuse »

user8110 a écrit : jeudi 28 mars 2024 à 18:22
Alors déjà, ce gars, il me gêne à parler de cerveau avec son crâne rasé, à me demander s'il l'a rasé pour insister sur le cerveau, et montrer qu'il a un gros crâne ou?

Et puis, comme je pense que l'âme ne s'arrête pas à la mort alors que le cerveau, ben, comme il est matière, il meurt et disparait, là aussi, j'avoue bloquer. Car je pense que la médecine et la science actuellement, sont trop limités. Que, certes, on ne peut prouver, mais le fait de ne pouvoir prouver ne veut pas dire qu'il n'y a pas. (Tout comme les forces de l'ordre ne prennent pas tjrs en flag, n'y parviennent pas tjrs, mais ça n'empêche pas, parfois, que le crime ou le délit ait eu lieu. Juste que difficile d'arriver à prouver qui, quoi, quand, comment...)
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

Dans cette discussion, on parle de science, donc des connaissances, pas des croyances.


Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

Le cerveau dévoilé comme jamais :
Extrait :
Le CEA dévoile pour la première fois au monde, une série d’images de cerveau obtenue avec le scanner IRM Iseult, doté d’un champ magnétique inégalé de 11,7 teslas. Ce succès marque la concrétisation de plus de 20 années de R&D autour du projet Iseult dont l’objectif était de construire le scanner IRM le plus puissant au monde pour pouvoir imager à un niveau de résolution jamais atteint le cerveau humain, sain ou pathologique, et découvrir de nouveaux détails sur son anatomie, ses connexions et son activité.

​Seulement quatre minutes ! C’est le temps qu’il a fallu pour acquérir certaines des plus belles images anatomiques de cerveau sur les volontaires qui ont participé au premier protocole mené sur l’IRM Iseult installé au CEA. Cet appareil, qui utilise l’imagerie par résonnance magnétique, est le plus puissant au monde avec son champ magnétique de 11,7 teslas. La résolution des images impressionne déjà pour un temps d’acquisition si court : 0,2 mm dans le plan et 1 mm en profondeur, ce qui représente un volume équivalent à quelques milliers de neurones seulement. A titre de comparaison, pour un même résultat d’image, il faudrait théoriquement plusieurs heures sur un IRM implanté à l’hôpital (1,5 ou 3 teslas), irréaliste pour le confort du patient et parce que ses mouvements « brouilleraient » l’image.
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

Comment les neurosciences :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

Votre sens de l'orientation :
Extrait :
Les chercheurs ont notamment pu mettre en lumière des liens entre certaines compétences d'orientation et des facteurs culturels. Ainsi, les habitants des pays nordiques ont démontré qu'ils étaient de meilleurs navigateurs, probablement parce que la course d'orientation est une discipline très prisée dans le pays.

De même, les personnes vivant à la campagne s'en tiraient mieux que les citadins, ces derniers n'étant d'ailleurs pas tous égaux devant les difficultés rencontrées. Les habitants de villes dotées de réseaux complexes voire tarabiscotés s'en sortaient mieux que ceux de localités plus balisées, comme par exemple Chicago, véritable damier sans complication, qui ne nécessite guère de compétence spéciale pour y naviguer.

Les différentes recherches menées ont aussi permis de lutter contre l'idée reçue selon laquelle les hommes seraient meilleurs que les femmes lorsqu'il s'agit de s'orienter –misogynie, j'écris ton nom. On apprend que dans les pays nordiques, plus avancés que d'autres en matière d'égalité entre les genres, quasiment aucune différence n'a été constatée en matière de navigation. En revanche, dans certains pays du Moyen-Orient où les femmes sont confrontées à de fortes restrictions, celles-ci sont surpassées –et de loin– par leurs compatriotes masculins. CQFD.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Hydrean »

Partie d'article intéressant si quelqu'un essaye de mettre au même niveau la sexualité humaine et celle des autres animaux et/ou parle de darwinisme sociale.

https://ibb.co/yNr4G01
TSA confirmé le 01/05/24.
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

Le « cerveau humoral » :
Extrait :
En vigueur pendant des siècles, la théorie des humeurs, qui postulait que notre tempérament dépend des liquides circulant dans notre corps, est désormais abandonnée. On sait aujourd’hui que le siège de notre caractère et de notre conscience est le cerveau. Mais un cerveau sous influence, dont le fonctionnement se modifie radicalement sous les effets… du sang et du liquide céphalorachidien !
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

Comment le cerveau :
Extrait :
Entre les super-reconnaisseurs et les personnes incapables de reconnaître un visage, nous ne sommes pas égaux quant à la reconnaissance des visages. Plongeons dans le cerveau pour comprendre ce mécanisme essentiel à notre vie sociale.

[...]

Deux systèmes cérébraux sont responsables de cette fonction. L’un est impliqué dans la perception rapide de l’image d’un visage, et l’autre dans son interprétation permettant de retrouver le nom de la personne reconnue. Le premier système permet la détection immédiate d’un visage et met en jeu le gyrus occipital inférieur, capable de distinguer un visage d’un objet en un dixième de seconde. Pour cela, des signaux essentiels tels le triangle formé par les yeux et la bouche constituent le premier indice. Puis, s’y ajoutent la détection d’autres éléments : le front au-dessus et les oreilles sur les côtés.

[...]

La prosopagnosie est un trouble de reconnaissance des visages, rendant impossible l’identification de visages familiers. Les sujets présentant ce trouble sont capables de voir, mais pas de reconnaître.

Le sujet atteint doit alors utiliser des subterfuges cognitifs pour reconnaître la personne rencontrée : démarche, corpulence, coiffure, détails vestimentaires. La proportion mondiale de personnes présentant ce trouble reste encore mal connue, même si on l’estime à environ 2 %.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Neurosciences, neurologie, cerveau...

Message par Tugdual »

« La Lobotomie - prix Nobel ou mutilation ? », par Asclépios :
Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).