Il m'est venu une autre idée ce matin, après m'être renseigné sur l'origine du poème hier. Le sable, si on le traduit en anglais, ne ferait-il pas référence à George Sand ? J'aimerais bien avoir ton avis.Nicolas83 a écrit : ↑dimanche 22 septembre 2019 à 13:47Nous ne faisons effectivement pas la même lecture du poème. Quant à savoir qui lit de travers, cela me semble être une question d’angle de vue . Le « mais » exprime pour moi une opposition entre l’exaltation du poète et la souffrance de l’être humain. Je comprends que Musset veut dire que la première n’est pas possible sans la seconde.Carapa a écrit : ↑samedi 21 septembre 2019 à 23:00 Pour le coup, c'est toi qui lis de travers...
L’homme n’écrit rien sur le sable
À l’heure où passe l’aquilon.
signifie que les moments de tristesse et d'épreuve ne sont pas les plus propices à la création, et la suite:
J’ai vu le temps où ma jeunesse
Sur mes lèvres était sans cesse
Prête à chanter comme un oiseau ;
Mais j’ai souffert un dur martyre,
Et le moins que j’en pourrais dire,
Si je l’essayais sur ma lyre,
La briserait comme un roseau.
ne fait pas un lien, mais une opposition (que le "mais" indique clairement) entre ces deux périodes de la vie de l'auteur: sa jeunesse joyeuse et productive, et la tristesse asséchante qui lui a fait suite...
Les deux premiers vers que tu cites m’ont intrigué. Après y avoir re-réfléchi, mon interprétation serait que le poète, dans la conception qu’en a Musset, n’écrit précisément pas sur le sable. Car ce qui est écrit sur le sable est léger et est vite oublié (surtout quand l'aquilon passe par là). Le sous-entendu après ces deux vers pourrait être « mais écrit plutôt avec son sang », pour faire écho aux derniers vers de la muse.
L'amour, toujours l'amour...
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Père de 3 enfants, dont l'aîné a possiblement un léger TSA de haut niveau. Me posant parfois des questions sur moi également.
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Bon, dans ce cas, notre désaccord porte en fait surtout sur la définition de l'attachement. La mienne est, à vrai dire, celle du Petit Robert: "sentiment qui nous unit aux personnes ou aux choses que nous affectionnons", et de ce point de vue il semble difficile de concevoir un amour, ou même une amitié sans attachement...
Effectivement, les mouvements romantiques français, anglais et allemand sont assez différents entre eux, et c'est là une des choses que je reproche à l'auteur de la conférence: de tout mélanger. Sa manière de procéder ressemble un peu à celle d'un historien qui écrirait un livre sur la révolution russe en présentant Lénine, Kerensky et Makhno comme les représentants d'un même courant de pensée...
Non, je ne pense pas - il ne me semble d'ailleurs pas que Musset connaissait l'anglais, qui était très peu usité en France à l'époque. Je verrais plutôt, dans le fait d'écrire sur le sable, une réminiscence biblique.
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relation amoureuse
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Bonjour,
Je souhaiterais avoir votre avis sur un sujet.
Voilà j'aime un homme et je pense qu'il m'aime aussi.
Je pense qu'on a tous les deux le syndrome d'asperger.
Par contre, moi je lui exprime mes sentiments, et lui non, il va même jusqu'à m'affirmer qu'il ne m'aime pas… alors que dans la globalité de la relation qu'on a, ça ne colle pas, les choses ne sont pas cohérentes. Je crois qu'il y a quelque chose qui m'échappe.
Il veut un enfant avec moi…
Merci d'avance pour les éclaircissements que vous seriez susceptibles de m'apporter.
Bonjour,
Je souhaiterais avoir votre avis sur un sujet.
Voilà j'aime un homme et je pense qu'il m'aime aussi.
Je pense qu'on a tous les deux le syndrome d'asperger.
Par contre, moi je lui exprime mes sentiments, et lui non, il va même jusqu'à m'affirmer qu'il ne m'aime pas… alors que dans la globalité de la relation qu'on a, ça ne colle pas, les choses ne sont pas cohérentes. Je crois qu'il y a quelque chose qui m'échappe.
Il veut un enfant avec moi…
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Re: relation amoureuse
Bienvenue Daphnée. C'est évidemment délicat de répondre à ta question mais il y a une discussion sur l'amour ici, je ne sais pas si elle pourra t'aider. Peut-être ton compagnon ne donne-t-il simplement pas au mot "aimer" le même sens que toi.
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Re: relation amoureuse
Je ne te cache pas que ce message me laisse perplexe, enfin la situation décrite.daphnée a écrit : ↑lundi 28 octobre 2019 à 20:52 Je souhaiterais avoir votre avis sur un sujet.
Voilà j'aime un homme et je pense qu'il m'aime aussi.
Je pense qu'on a tous les deux le syndrome d'asperger.
Par contre, moi je lui exprime mes sentiments, et lui non, il va même jusqu'à m'affirmer qu'il ne m'aime pas… alors que dans la globalité de la relation qu'on a, ça ne colle pas, les choses ne sont pas cohérentes. Je crois qu'il y a quelque chose qui m'échappe.
Il veut un enfant avec moi…
« Je pense qu’on a tous les deux asperger », donc pas de diag pour aucun des deux ? (j’ai vu dans ton sujet que c’est pour bientôt en ce qui te concerne)
Tu penses qu’il t’aime bien qu’il dise ne pas t’aimer, et malgré tout il veut un enfant avec toi ? Wow, c’est pas banal comme imbroglio.
L’amour ne fait certes pas tout et s’il y a certes moult couples qui s’aiment, font un môme, et divorcent 6 mois plus tard, ça ne me semble pas être les conditions idéales pour prendre la responsabilité de donner la vie.
Comme dit Nicolas83, il ne donne peut-être pas la même signification au mot aimer, mais éclaircir et comparer vos définitions me semble un prérequis important, ne serait-ce que pour la poursuite de la relation.
Mon kiff du moment c’est l’alexithymie, et si ton mec l’est (comme plus ou moins 81% des autistes d'après la page wiki anglaise), il se pourrait qu’il n’ait tout simplement pas de définition à l’amour, pas de compréhension de cette émotion. Alors il pourrait écarter le sujet en disant qu’il ne t’aime pas, pour cacher le fait qu’il ne comprend peut-être pas de quoi tu parles, au sens où son esprit ne serait pas apte à mentaliser l’émotion, à la lier à telle ou telle manifestation physique (coeur qui bat, joie de voir l’autre, etc).
Mon avis personnel c’est qu’il est « urgent d’attendre » sur la question d’un enfant, et de développer d’abord vos compréhensions de vous même et de l’autre.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: L'amour, toujours l'amour...
merci beaucoup à vous.
C'est vrai qu'il évite le sujet de l'amour. Et la seule fois qu'il m'a dit la raison pour laquelle il avait une relation avec moi, c'est qu'il me trouvait intelligente. Une autre fois aussi il m'a dit que la seule chose qui l'intéressait c'est d'avoir un enfant...
Là où j'ai des doutes, c'est qu'il me dit qu'il est déjà tombé amoureux dans sa vie, qu'il tombe amoureux très rarement… il m'a aussi proposé plusieurs fois qu'on se laisse le temps.
Pas plus tard qu'aujourd'hui j'ai craqué en essayant de mettre en terme à la relation et en étant méchante avec lui… ca c'est déjà produit, et on s'est réconciliés. Mais cette fois-ci, je ne suis pas rassurée. J'ai peur que ce soit la fin. Je l'aime et c'est très dur.
C'est vrai qu'il évite le sujet de l'amour. Et la seule fois qu'il m'a dit la raison pour laquelle il avait une relation avec moi, c'est qu'il me trouvait intelligente. Une autre fois aussi il m'a dit que la seule chose qui l'intéressait c'est d'avoir un enfant...
Là où j'ai des doutes, c'est qu'il me dit qu'il est déjà tombé amoureux dans sa vie, qu'il tombe amoureux très rarement… il m'a aussi proposé plusieurs fois qu'on se laisse le temps.
Pas plus tard qu'aujourd'hui j'ai craqué en essayant de mettre en terme à la relation et en étant méchante avec lui… ca c'est déjà produit, et on s'est réconciliés. Mais cette fois-ci, je ne suis pas rassurée. J'ai peur que ce soit la fin. Je l'aime et c'est très dur.
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Tout conseil en la matière est délicat mais si tu l'aimes et qu'il te demande de lui laisser du temps, peut-être peux-tu lui en laisser un peu ? Dire à une personne qu'elle est intelligente, c'est déjà un très beau compliment, je trouve. Là où la situation ne me semble pas banale, c'est qu'il ait besoin de temps pour éclaircir ses sentiments mais pas pour avoir un enfant, si j'ai bien compris. Je rejoins Zebra3 sur le fait que procéder en sens inverse semblerait plus raisonnable.
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Re: L'amour, toujours l'amour...
MerciNicolas83 a écrit : ↑mardi 29 octobre 2019 à 20:44 Tout conseil en la matière est délicat mais si tu l'aimes et qu'il te demande de lui laisser du temps, peut-être peux-tu lui en laisser un peu ? Dire à une personne qu'elle est intelligente, c'est déjà un très beau compliment, je trouve. Là où la situation ne me semble pas banale, c'est qu'il ait besoin de temps pour éclaircir ses sentiments mais pas pour avoir un enfant, si j'ai bien compris. Je rejoins Zebra3 sur le fait que procéder en sens inverse semblerait plus raisonnable.
J'aimerais pouvoir lui laisser du temps sans craquer avec des crises de nerfs comme je le fais parfois...
Il y a aussi le regard de ma famille qui me gène...
Il a eu un déclic et fait une fixation sur l'enfant.
Mais ne vous inquiétez pas, on a arrêté d'essayer pour le bébé, on est fâchés...
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Re: L'amour, toujours l'amour...
C'est ta vie, pas la leur.
J'espère que vous allez vous réconcilier. Après, bébé ou pas, c'est vous que ça regarde...
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Je ne sais pas si ca peut être dû au syndrome d'asperger, mais je me sens influencée par l'opinion des autres.
D'ailleurs, c'est pire que ça, mon père me fait du chantage affectif. Cela fait des années qu'il ne me parle plus du fait de mes opinions et mes choix.
Merci beaucoup de me souhaiter cela, j'ai besoin d'ondes positives car j'ai l'impression que beaucoup de monde me décourage vis-à-vis de ça dans mon entourage et je ne demande qu'un peu d'espoir… On voulait tous les deux un bébé avec beaucoup de sincérité… C'est dommage.
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Si j’ai donné mon avis comme quoi il faut d’abord vous comprendre avant de penser à avoir un enfant, c’est parce que j’ai du mal à concevoir qu’il puisse vouloir un enfant (ce qui implique d’aimer l’enfant) en disant ne pas t’aimer toi.
On peut peut-être interpréter ça différemment mais pour moi il y a un soucis à régler de son côté.
Sans être plus au courant de votre situation, de sa personnalité, donc sur la seule base de tes messages, cette envie d’enfant de sa part semble similaire à une envie de faire pipi.
« Je veux un nouveau vélo ! », « Je veux un home cinéma! », « Je veux un enfant ! » pour caricaturer.
Je vais le dire « violemment » mais ça donne l’impression qu’il a besoin d’un utérus, d’une mère porteuse, plus que d’une femme/mère (dans un sens "technique", pas forcément avec un manque de respect vis à vis de toi). C'est comme si un couple d'homos hommes voulaient un enfant, et qu'ils avaient "besoin" d'une femme (de son ventre plus précisément) pour qu'un enfant naisse de la semence d'un des deux hommes (je crois que ça fait débat en ce moment, chacun aura son avis mais c'est une envie qui peut se comprendre). Sauf que le couple d'homos ils peuvent s'aimer et aimer l'enfant, là où ton mec selon ses dires ne t'aime pas, et donc on ne sait pas s'il aimerait l'enfant.
Ce qui ne veut pas dire qu’il ne l’aimerait PAS, au sens où il aurait un rapport négatif à l'enfant, simplement « qu’il ne l’aimerait, ni ne l’aimerait pas », tu vois la nuance ? Il aurait un rapport neutre à l’enfant, et si neutre est certes mieux que négatif, positif c’est mieux que neutre.
Dit moins violemment, comme il semble « atypique » et qu’il a donc possiblement une interprétation/perception atypique du monde, je me dis qu’il se peut aussi qu’il veuille un enfant plus par « suivit du modèle social », au sens où le modèle social qui s’impose à tous — avoir une femme puis un/des enfant/s — s’est également imposé à lui et donc il souhaite peut-être simplement reproduire ce modèle, comme s’il suivait un scripte, sans forcément ressentir « viscéralement », spontanément l’envie d’enfant, l’envie d’investir le rôle paternel qu’implique forcément la venue d’un enfant (et ça pour l’enfant c’est pas cool, il y a le risque d’avoir un père présent physiquement mais absent paternellement, c’est un peu ce qui m’est arrivé, mon père a appliqué ce qu’il avait appris mais quand je suis arrivé vers 12 ans il n’avait plus de modèle pré-enregistré et il a arrêté de s’impliquer, j’ai été ado sans père en fait).
Il peut aussi y avoir une poussée pulsionnelle d’envie de paternité, mais s’il est alexithymique il ne la comprend/analyse/interprète pas forcément. Son "corps" veut un enfant (de façon pulsionnelle), mais son esprit ne se pose pas la question de pourquoi il veut ça, ni forcément tout ce que ça implique. Bon moi ça me "sidère" parce que c'est un peu ce qu'il s'est passé dans ma famille, mais ça doit arriver moult fois.
Le soucis c'est que rien ne dit qu'il sera investi comme père. Il peut y avoir la pulsion, sans qu'il y ait ensuite l'investissement du rôle paternel. Ca fait des familles plus ou moins bancales. La mère s'occupe des enfants donc émotionnellement/affectivement elle est comblé, le père est dans son rôle social scripté de celui qui ramène le pain de la famille, et quand l'enfant arrive à l'adolescence et qu'il a besoin d'espace, la mère sent soudainement un gros vide, son mec ne capte rien au changement qui s'opère, et boum la famille éclate. Et suivant comment chacun encaisse ça se passe plus ou moins bien.
Concernant ton père, je ne vais pas faire des hypothèses basées sur 3 lignes de texte, mais comme tu penses être atypique, possiblement autiste, et comme c’est semble-t-il en grande partie génétique, ton père est peut-être atypique, il peut y avoir de la psychorigidité, une évolution caractérielle. Tony Attwood disait dans un podcast qu’il avait été témoin de ça, de parent aspie refusant de parler à leur enfant après un désaccord.
C’est malheureux quand c’est comme ça mais on n’y peut pas grand chose.
On peut peut-être interpréter ça différemment mais pour moi il y a un soucis à régler de son côté.
Sans être plus au courant de votre situation, de sa personnalité, donc sur la seule base de tes messages, cette envie d’enfant de sa part semble similaire à une envie de faire pipi.
« Je veux un nouveau vélo ! », « Je veux un home cinéma! », « Je veux un enfant ! » pour caricaturer.
Je vais le dire « violemment » mais ça donne l’impression qu’il a besoin d’un utérus, d’une mère porteuse, plus que d’une femme/mère (dans un sens "technique", pas forcément avec un manque de respect vis à vis de toi). C'est comme si un couple d'homos hommes voulaient un enfant, et qu'ils avaient "besoin" d'une femme (de son ventre plus précisément) pour qu'un enfant naisse de la semence d'un des deux hommes (je crois que ça fait débat en ce moment, chacun aura son avis mais c'est une envie qui peut se comprendre). Sauf que le couple d'homos ils peuvent s'aimer et aimer l'enfant, là où ton mec selon ses dires ne t'aime pas, et donc on ne sait pas s'il aimerait l'enfant.
Ce qui ne veut pas dire qu’il ne l’aimerait PAS, au sens où il aurait un rapport négatif à l'enfant, simplement « qu’il ne l’aimerait, ni ne l’aimerait pas », tu vois la nuance ? Il aurait un rapport neutre à l’enfant, et si neutre est certes mieux que négatif, positif c’est mieux que neutre.
Dit moins violemment, comme il semble « atypique » et qu’il a donc possiblement une interprétation/perception atypique du monde, je me dis qu’il se peut aussi qu’il veuille un enfant plus par « suivit du modèle social », au sens où le modèle social qui s’impose à tous — avoir une femme puis un/des enfant/s — s’est également imposé à lui et donc il souhaite peut-être simplement reproduire ce modèle, comme s’il suivait un scripte, sans forcément ressentir « viscéralement », spontanément l’envie d’enfant, l’envie d’investir le rôle paternel qu’implique forcément la venue d’un enfant (et ça pour l’enfant c’est pas cool, il y a le risque d’avoir un père présent physiquement mais absent paternellement, c’est un peu ce qui m’est arrivé, mon père a appliqué ce qu’il avait appris mais quand je suis arrivé vers 12 ans il n’avait plus de modèle pré-enregistré et il a arrêté de s’impliquer, j’ai été ado sans père en fait).
Il peut aussi y avoir une poussée pulsionnelle d’envie de paternité, mais s’il est alexithymique il ne la comprend/analyse/interprète pas forcément. Son "corps" veut un enfant (de façon pulsionnelle), mais son esprit ne se pose pas la question de pourquoi il veut ça, ni forcément tout ce que ça implique. Bon moi ça me "sidère" parce que c'est un peu ce qu'il s'est passé dans ma famille, mais ça doit arriver moult fois.
Le soucis c'est que rien ne dit qu'il sera investi comme père. Il peut y avoir la pulsion, sans qu'il y ait ensuite l'investissement du rôle paternel. Ca fait des familles plus ou moins bancales. La mère s'occupe des enfants donc émotionnellement/affectivement elle est comblé, le père est dans son rôle social scripté de celui qui ramène le pain de la famille, et quand l'enfant arrive à l'adolescence et qu'il a besoin d'espace, la mère sent soudainement un gros vide, son mec ne capte rien au changement qui s'opère, et boum la famille éclate. Et suivant comment chacun encaisse ça se passe plus ou moins bien.
Concernant ton père, je ne vais pas faire des hypothèses basées sur 3 lignes de texte, mais comme tu penses être atypique, possiblement autiste, et comme c’est semble-t-il en grande partie génétique, ton père est peut-être atypique, il peut y avoir de la psychorigidité, une évolution caractérielle. Tony Attwood disait dans un podcast qu’il avait été témoin de ça, de parent aspie refusant de parler à leur enfant après un désaccord.
C’est malheureux quand c’est comme ça mais on n’y peut pas grand chose.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Bonjour. J'aurais tendance à penser la même chose. Si un homme cherche une femme comme un corps, sans autre considération, il est difficile d'imaginer une implication affective ou un réel intérêt pour elle. Ça ressemble à une utilisation utilitaire d'un corps féminin.
Même si une femme peut consentir à une telle situation, je trouve que ce n'est pas sans risques pour un enfant à venir. Les enfants ont besoin de repères stables, de la considération de partents l'un pour l'autre.
Si quelque un souhaite un enfant sans constituer une vraie unité familiale ou s'il souhaite faire une famille monoparentale, je trouve plus logique d'adopter un enfant.
Cela évite d'investir un corps et cela est un acte de générosité de valeur inestimable.
Après, il y à également la possibilité que cet homme ne soit pas connecté a ses sentiments ou qu'ils expriment sous une autre forme que celle de l'amour ? En tout cas, cela mérite éclaircissement pour chacun, je pense.
Même si une femme peut consentir à une telle situation, je trouve que ce n'est pas sans risques pour un enfant à venir. Les enfants ont besoin de repères stables, de la considération de partents l'un pour l'autre.
Si quelque un souhaite un enfant sans constituer une vraie unité familiale ou s'il souhaite faire une famille monoparentale, je trouve plus logique d'adopter un enfant.
Cela évite d'investir un corps et cela est un acte de générosité de valeur inestimable.
Après, il y à également la possibilité que cet homme ne soit pas connecté a ses sentiments ou qu'ils expriment sous une autre forme que celle de l'amour ? En tout cas, cela mérite éclaircissement pour chacun, je pense.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Je me permets une question supplémentaire : est-ce que ton compagnon a déjà essayé d'avoir un enfant avec une autre femme ? est-ce qu'il a déjà été en couple et souhaité cela ? est-ce quelque chose dont il t'a parlé très rapidement ?
Autrement dit, est-ce avec toi qu'il veut un enfant ?
(bon, finalement, ce sont plusieurs questions)
Avoir un enfant avec une femme, c'est un moyen pratique de se lier à elle pour toujours (et potentiellement de lui pourrir la vie pour toujours).
Mais ça peut tout aussi bien être la plus grande preuve d'amour, la seule qui fasse sens.
Si je me souviens bien de ce que j'ai lu, tu parlais d'une fausse couche il y a peu de temps. C'est très violent pour l'homme comme pour la femme. Et sans doute encore plus violent quand on n'est pas connecté à ses sentiments puisqu'on n'a pas de mots pour soulager la douleur. C'est un élément à prendre en considération, à mon humble avis, dans ton interprétation de la tourmente que connaît ton couple en ce moment.
Autrement dit, est-ce avec toi qu'il veut un enfant ?
(bon, finalement, ce sont plusieurs questions)
Avoir un enfant avec une femme, c'est un moyen pratique de se lier à elle pour toujours (et potentiellement de lui pourrir la vie pour toujours).
Mais ça peut tout aussi bien être la plus grande preuve d'amour, la seule qui fasse sens.
Si je me souviens bien de ce que j'ai lu, tu parlais d'une fausse couche il y a peu de temps. C'est très violent pour l'homme comme pour la femme. Et sans doute encore plus violent quand on n'est pas connecté à ses sentiments puisqu'on n'a pas de mots pour soulager la douleur. C'est un élément à prendre en considération, à mon humble avis, dans ton interprétation de la tourmente que connaît ton couple en ce moment.
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Un grand merci à tous de vous être intéressés à mon problème et d'avoir pris le temps de m'apporter des réflexions. Vous avez tous des remarques très intelligentes, je suis vraiment agréablement étonnée sur ce forum.
Zebra :
Je sens que chez lui l'envie d'enfant est viscérale, c'est même aussi une obsession. Il s'est un peu épanché sur les raisons qui sont plutôt "personnelles" à lui , et comme il y en a deux (raisons) sans aucun rapport entre elles, je pense qu'effectivement il ne comprend pas forcément lui-même. Je ne pense pas avoir à lui demander d'approfondir.
Je ne suis pas trop inquiète car être parents, ça s'apprend, et il est très intelligent. J'ai déjà parlé avec lui de l'éducation de l'enfant, et je pense qu'il s'impliquera correctement. J'ai confiance en lui.
Maintenant, il est vrai vu nos particularités respectives que ça ne s'annonce pas simple.
Je suis d'accord avec toi concernant mon père, j'ai les mêmes questionnements.
Ceci dit, j'ai un point de vue très particulier concernant l'amour: j'estime qu'avoir un enfant n'oblige pas à suivre un modèle de perfection. Je pense que si deux personnes ont la réelle envie d'avoir un enfant ensemble, on a beau dire que pour nous ce n'est pas de l'amour (enfin, de mon côté ça l'est), je pense que cet enfant là doit naître... Ceci dit je suis légèrement croyante, sans me rattacher à une religion... et souvent les personnes qui raisonnent rationnellement concernant l'amour me perturbent, étant donné que j'essaie plutôt de suivre mon cœur.
Je me suis parfois demandé s'il n'avait pas carrément un homme dans sa vie ... mais je pense qu'il me l'aurait dit. Je lui ai déjà demandé, et il a répondu que non, j'imagine toutefois que certains ne l'avouent pas... Ceci dit, ça n'est qu'un doute. Et ça ne change pas mon amour pour lui.
Cléa :
En revanche, je t'avoue que le fait qu'il veuille m'utiliser comme un corps, il me l'a avoué sincèrement. Mais moi je souhaite l'utiliser comme père.
Je sais, vous allez nous prendre pour des dingues... Mais depuis le jour où on s'est rencontrés, je trouve vraiment qu'on s'est bien trouvés. On se correspond beaucoup... Si je n'avais pas toutes ces difficultés de mon côté, l'enfant serait peut-être déjà né. En tous les cas ce n'est plus d'actualité vu la tournure de notre relation.
Mrl :
Et il m'a parlé de son envie d'avoir un enfant avec moi un an après m'avoir rencontrée. Mais vu qu'on avait une relation à distance, c'était quand même tôt.
Et je t'avoue même qu'il m'a dit qu'il ne pouvait pas me promettre qu'il n'aurait des enfants qu'avec moi dans sa vie…
Merci aussi de me mettre en garde ... si jamais (si les miracles existent) nos liens se renouent, je vais essayer d'être plus prudente pour me préserver. Car un des éléments centraux posés par la neuropsychologue au niveau du pré-diagnostic , c'est ma difficulté à cerner les autres (dans leurs intentions), ma naiveté...
Zebra :
Je sens que chez lui l'envie d'enfant est viscérale, c'est même aussi une obsession. Il s'est un peu épanché sur les raisons qui sont plutôt "personnelles" à lui , et comme il y en a deux (raisons) sans aucun rapport entre elles, je pense qu'effectivement il ne comprend pas forcément lui-même. Je ne pense pas avoir à lui demander d'approfondir.
Je ne suis pas trop inquiète car être parents, ça s'apprend, et il est très intelligent. J'ai déjà parlé avec lui de l'éducation de l'enfant, et je pense qu'il s'impliquera correctement. J'ai confiance en lui.
Maintenant, il est vrai vu nos particularités respectives que ça ne s'annonce pas simple.
Je suis d'accord avec toi concernant mon père, j'ai les mêmes questionnements.
Ceci dit, j'ai un point de vue très particulier concernant l'amour: j'estime qu'avoir un enfant n'oblige pas à suivre un modèle de perfection. Je pense que si deux personnes ont la réelle envie d'avoir un enfant ensemble, on a beau dire que pour nous ce n'est pas de l'amour (enfin, de mon côté ça l'est), je pense que cet enfant là doit naître... Ceci dit je suis légèrement croyante, sans me rattacher à une religion... et souvent les personnes qui raisonnent rationnellement concernant l'amour me perturbent, étant donné que j'essaie plutôt de suivre mon cœur.
Je me suis parfois demandé s'il n'avait pas carrément un homme dans sa vie ... mais je pense qu'il me l'aurait dit. Je lui ai déjà demandé, et il a répondu que non, j'imagine toutefois que certains ne l'avouent pas... Ceci dit, ça n'est qu'un doute. Et ça ne change pas mon amour pour lui.
Cléa :
J'ai envisagé ce cas de figure.
En revanche, je t'avoue que le fait qu'il veuille m'utiliser comme un corps, il me l'a avoué sincèrement. Mais moi je souhaite l'utiliser comme père.
Je sais, vous allez nous prendre pour des dingues... Mais depuis le jour où on s'est rencontrés, je trouve vraiment qu'on s'est bien trouvés. On se correspond beaucoup... Si je n'avais pas toutes ces difficultés de mon côté, l'enfant serait peut-être déjà né. En tous les cas ce n'est plus d'actualité vu la tournure de notre relation.
Mrl :
Oui il m'a avoué avoir déjà essayé avec d'autres femmes avec qui cela n'a pas fonctionné.
Et il m'a parlé de son envie d'avoir un enfant avec moi un an après m'avoir rencontrée. Mais vu qu'on avait une relation à distance, c'était quand même tôt.
Et je t'avoue même qu'il m'a dit qu'il ne pouvait pas me promettre qu'il n'aurait des enfants qu'avec moi dans sa vie…
Je te remercie de mettre des mots là-dessus car de mon côté ça a été une énorme souffrance. Il n'était pas sur place mais par téléphone il m'a dit qu'il broyait du noir...mrl a écrit : ↑jeudi 31 octobre 2019 à 19:18 Avoir un enfant avec une femme, c'est un moyen pratique de se lier à elle pour toujours (et potentiellement de lui pourrir la vie pour toujours).
Mais ça peut tout aussi bien être la plus grande preuve d'amour, la seule qui fasse sens.
Si je me souviens bien de ce que j'ai lu, tu parlais d'une fausse couche il y a peu de temps. C'est très violent pour l'homme comme pour la femme. Et sans doute encore plus violent quand on n'est pas connecté à ses sentiments puisqu'on n'a pas de mots pour soulager la douleur. C'est un élément à prendre en considération, à mon humble avis, dans ton interprétation de la tourmente que connaît ton couple en ce moment.
Merci aussi de me mettre en garde ... si jamais (si les miracles existent) nos liens se renouent, je vais essayer d'être plus prudente pour me préserver. Car un des éléments centraux posés par la neuropsychologue au niveau du pré-diagnostic , c'est ma difficulté à cerner les autres (dans leurs intentions), ma naiveté...
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Re: L'amour, toujours l'amour...
Pour être honnête, oui… Sincèrement, je trouve cette relation « malaisante ». Je n’en connais bien sûr que ce que tu en dit, et comme vous êtes tout deux atypiques elle est forcément atypique mais vous êtes aussi très différents et la relation me semble complètement déséquilibrée.daphnée a écrit : ↑jeudi 31 octobre 2019 à 23:06 Je sais, vous allez nous prendre pour des dingues... Mais depuis le jour où on s'est rencontrés, je trouve vraiment qu'on s'est bien trouvés. On se correspond beaucoup... Si je n'avais pas toutes ces difficultés de mon côté, l'enfant serait peut-être déjà né. En tous les cas ce n'est plus d'actualité vu la tournure de notre relation.
Je ne sais même pas s’il faut parler de relation en fait . Une relation c'est un échange, là ça ne semble aller que dans un sens, et encore, ton amour pour lui semble spéculaire, semble manquer de compréhension.
Qu’il puisse te dire qu’il ne t’aime pas et qu’il veut t’utiliser comme un corps, et que toi tu sois ok avec ça, ça me sidère. A ta place je me dirais « bon, ok, donc tu as raison, restons amis, une relation n’est pas possible, la naissance d’un enfant sur la base de cette non-relation n’est pas possible, tant pour moi que pour le bien être de l’enfant ».
Je ne critique pas hein, je pense même comprendre vu que je pense avoir vécu quelque-chose de similaire lors de mon coup de coeur pour la nana que j’ai déjà mentionnée dans l’autre sujet, mais ton amour pour lui semble totalement spéculaire. C’est comme si tu avais eu un « mouvement pulsionnel affectif » extrêmement fort pour lui, c’est puissant, ça donne beaucoup d’énergie, mais en même ce n’est absolument pas rationnel, ce n’est pas construit.
Comme tu dis tu suis ton coeur, mais est-ce sage de suivre son coeur ? Pour moi l'amour c'est de la chimie, qui me dit que cette chimie fait forcément bien les choses. Et sans prendre l’amour de façon totalement rationnelle, ne faut-il pas trouver un entre-deux ? Suivre ses sentiments, certes, mais rester « en contrôle », critique de ses propres sentiments, pour savoir dire stop si cette chimie fait de la merde ?
Tu sembles te contenter de tellement peu. Je ne vais pas faire de la psyk de comptoir mais la vie en famille, avec ton père, était-elle similaire à la vie avec cet homme ?
De façon imagée, une image qui peut néanmoins être dure, ton père prenait-il « toute la place » dans la maison, comme une sphère qui occuperait 90% d’un espace cubique, ne te laissant (à toi et aux autres personnes de la famille) que les coins de la pièce ?
Car la façon dont tu décris cette relation (il ne t’aime pas, il ne plaisante pas, il contrôle ceci, cela) ça m’évoque ça. Que tu sembles te contenter des « coins » et que lui est au milieu et ne se pose même pas de question. Et pour que tu te contentes de ça, c’est que c’était peut-être déjà pareil avec ton père.
Mrt l’a suggéré subtilement, je n’avais pas trop su comment le dire, mais fais attention à ne pas être en relation avec un « PN » en devenir. Les récits de victimes de PN racontant que leur conjoint avait changé du jour au lendemain (après le mariage, une naissance) sont nombreux.
Bon dans ton cas il ne semble pas cacher grand chose, ce n’est pas le type charmeur qui fait tomber le masque du jour au lendemain, il dit clairement qu’il ne t’aime pas et qu’il veut t’utiliser comme un corps, donc tu ne pourras pas dire que tu n’étais pas prévenue, mais comme il ne semble concerné que par lui-même, tu ne sais pas comment il évoluerait. Comme on lit parfois « il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ». S’il n’en montre aucune jusqu’à maintenant, pourquoi est-ce que ça changerait avec un enfant ?
Vous vivez séparément visiblement, si un enfant naissait vous l’élèveriez alternativement ?
Et s’il te disait du coup, en cas de naissance, qu’il veut venir vivre avec toi, que dirais-tu ?
Et s’il se met alors à être de plus en plus dans le contrôle, saurais-tu mettre les points sur les i ? Saurais-tu le quitter ?
Ce n’est peut-être pas une opinion populaire sur un forum aspie, mais je pense que les aspie, comme tout le monde, peuvent être manipulateurs (bon il n’a pas de diag mais il est très atypique). C’est ce besoin de contrôle sans altérité.
Et là il est peut-être « cool » parce qu’il a son espace à lui, mais sous le même toit, avec un gamin, ce ne serait pas la même histoire s’il veut t’imposer son mode de vie : Vegan, volet fermés, pas de plaisanterie, wooo ! C’est la fête à la maison !
Et est-ce qu’il travaille ? S’il passe des heures à lire des trucs d’éco, cryptage, machine, et se lève à 15h, quelle place reste-t-il dans son emploi du temps pour un emploi ? Est-il à son compte ? A domicile ?
Ne risque-t-il pas de venir vivre à ton crochet, en utilisant l’enfant comme prétexte ?
S’il veut t’utiliser toi comme corps, il peut utiliser l’enfant comme prétexte.
Une nana de mon groupe de thérapie était mariée avec un type qui ressemble beaucoup au tient, elle a redécouvert la vie après son divorce, et il a continué de la faire chier avec la revente de leur ancienne maison pendant des années, puis a fini par faire un AVC à être tellement dans le contrôle.
Leurs enfants ne s’en sortent néanmoins pas trop mal, mais avec un « vrai » père ça aurait probablement été mieux.
Par ailleurs on n’élève pas un enfant avec de l’intelligence. C’est mieux s’il y en a, mais il faut aussi (d’abord) de l’amour. Et il ne semble pas apte à en donner beaucoup. Et s’il n’utilise son intelligence qu’à son profit, ça ne sert à rien.
Je suis désolé d’être franc et brut, mais il ne semble visiblement pas apte à percevoir autre chose que ses besoins à lui, et ne semble d’ailleurs pas ressentir grand chose d’ailleurs.
Perso je te conseillerais de faire une thérapie, pour acquérir une vision différente de la vie, de la vie de couple, des relations, pour mieux te comprendre, mettre plus de recul vis-à-vis de l’autre et sur toi-même, te donner la place que tu mérites.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...