Questions incessantes

[Idjene]

Je suis assez admiratif de vos descriptions de l'amour tant il est compliqué de mettre des mots dessus, pour ma part c'est un phénomène tellement abstrait qu'il va évidemment bien au-delà des personnes en elles-mêmes, et qui va étroitement dépendre de nos valeurs et de notre rapport au monde dans sa globalité.

Pour ma part (ce n'est bien sûr que mon point de vue), j'associerais l'amour à notre fibre nostalgique, à des sensations que l'on a finalement déjà connues d'une manière ou d'une autre, peu importe finalement que le contexte eût été différent ou non. Il y a peut-être effectivement cette "connexion" avec la mère à la naissance qui joue un rôle, inconsciemment, à certains égards, mais pas que. J'aurais plutôt tendance à l'associer à une forme d'insouciance et de lâcher-prise, et que c'est peut-être finalement ce que l'on recherche au-delà des bienfaits traditionnels inhérents à une vie de couple épanouissante.

Dans tous les cas c'est toujours assez difficile à appréhender et j'imagine qu'il y aura toujours cette part d'inexplicable dans tout cela.

Je pense être plutôt en accord avec ton idée, (?) mais peut-être qu'il y a jaussi juste quelque chose de l'ordre de l'instinct, une nécessité pour la survie

Ce que je trouve incroyable (c'est juste un exemple) a sa naissance, (apparemment) l'un des éléments fondamentaux pour la survie d' un enfant grand prématuré, c'est le contact à sa mère. Si elle n'est pas/ou ne peut être présente, un vrai contact avec l'humain, sensoriel, peut l'aider à "combler" Ce besoin.

Et quand on voit dans le "régne animal" la quantité d'espèces pour lesquelles la survie semble être centrée sur ce lien. Pas seulement celui à la mère, le lien à un groupe, famille, je ne sais pas comment nommer ça

Je suis peut-être totalement hors sujet mais j'ai l'impression que pour bien des espèces "l'amour" est le moteur, ou la nécessité..
Il peut prendre différentes formes, mais l'idée d'un amour "eternel" et inconditionnel, celui qui nous aurait idéalement aidé à évoluer durant notre enfance, et celui quand on est adulte, qui sera à nos côtés et avec lequel on traversera les épreuves (ou les joies) . On est des animaux grégaires poir résumer, peut-être

[Hubble]

Je ne vois pas vraiment le rapport avec les drogues. Ce qui peut paraître vaporeux c'est peut-être de parler de l'amour "comme ça". Comme si on pouvait le dire, l'expliquer calmement en trouvant les bons mots. Mais tout ça, c'est finalement d'une banalité crasse, parce que j'aurais beau vous dire à quoi ressemble une goutte d'eau qui tombe, vous donner l'image absolue de sa forme, de son volume, de ses reflets. Quel rapport avec un matin d'été pluvieux ? Quel rapport avec le son des averses sur votre parapluie ? Le souvenir d'une enfance a quelque chose qui devrait nous parler de ce monde que l'on s'est peut-être interdit à force de mots plus ou moins aveugles à ce qu'ils représentent.

Et pourtant si vous deviez parler de ces premiers témoignages de votre sensibilité, vous pourriez peut-être y apporter des subtilités à peine réalisables. Par exemple, le son des roues d'une poussette sur les dalles du trottoir, le clapotis de la pluie sur le plastique et le vent qui balaie ce petit monde. Impossible d'en parler précisément, pourtant c'est comme si tout ça se tenait toujours dans un fond vivant en moi. Un coeur qui bat quelque part au bout de chacun de vos sens. Un jour vous pourriez voir un regard qui vous y plongera à nouveau.

Comme on dit "esperons que ce soit positif à long terme..."

Masebat, où veux-tu en venir exactement ?

[Hubble]

En même temps lorsque l'amour s'en va on peut aussi se droguer c'est peut-être là le rapport. Le désir de l'amour ce n'est pas l'amour en tant que tel, et l'amour ne s'achète pas mais la drogue oui .

J'ai appris que se droguer n'est pas une solution, cela ajoute au(x) problème(s). Se droguer reporte les autres problèmes. Et parfois se droguer devient le problème le plus important.

[Hubble]

De base, on voulait débattre de l'amour en couple, cependant on peut élargir à tous les amours, amour de la vie, amour maternelle, amitié qui est une forme d'amour si je puis dire, amour de l'univers, de la conscience, de l'âme.

Vos despritions sont fabuleuses, poétiques, touchantes.

Qui a connu lors en couple sans souffrance ?

[masebast]

Masebat, où veux-tu en venir exactement ?

Je préfère te dire que je pars de la question qui est posée, et que je suis quelque part en l’air livré au hasard. Les yeux qui me lisent en feront ce qu’ils voudront.

[Idjene]

Personnellement j'aime beaucoup le message de masenast ci dessus cité
Et justement, j'y ressens tout ce que pouvait représenter la présence de mon compagnon à mes côtés
Ça semble sûrement très cul cul dit comme ça

Ça m'evoque notamment mais avec des mots mal choisis des sensations rassurantes (aupres de "cet être") de tendresse, partage, ouverture, découvertes, émerveillement
Renvoyant peut-être aux sensations premières, au premières sensations transcendentes du moins

[freeshost]

Masebat, masenast, voilà ce que mes yeux lisent en riant.

[Idjene]

Mince, les miens sont fatigués,
Désolée pour les fautes de frappe

[seul]

Je crois qu'on demande beaucoup à la relation amoureuse mais que notre souffrance vient sûrement d'une autre source. Je suis heureux 1% de ma vie, le reste c'est de la déprime. Comme je travaille énormément les gens autour de moi me disent "tu ne fais que bosser donc tu n'es pas dépressif". Mais en fait je ne fais que bosser mais dans une tristesse monstrueuse continuelle. C'est pas vraiment une question de se poser des questions ou pas. C'est juste mon cerveau qui doit avoir de lourds problèmes.

[Ostara]

Je crois qu'on demande beaucoup à la relation amoureuse mais que notre souffrance vient sûrement d'une autre source. Je suis heureux 1% de ma vie, le reste c'est de la déprime. Comme je travaille énormément les gens autour de moi me disent "tu ne fais que bosser donc tu n'es pas dépressif". Mais en fait je ne fais que bosser mais dans une tristesse monstrueuse continuelle. C'est pas vraiment une question de se poser des questions ou pas. C'est juste mon cerveau qui doit avoir de lourds problèmes.

Non tu n'as pas de lourds problèmes Seul c'est juste un sentiment de solitude je pense qui te pèse?c'est pas figé dans le temps tout peut changer dans la vie

[seul]

Je crois qu'on demande beaucoup à la relation amoureuse mais que notre souffrance vient sûrement d'une autre source. Je suis heureux 1% de ma vie, le reste c'est de la déprime. Comme je travaille énormément les gens autour de moi me disent "tu ne fais que bosser donc tu n'es pas dépressif". Mais en fait je ne fais que bosser mais dans une tristesse monstrueuse continuelle. C'est pas vraiment une question de se poser des questions ou pas. C'est juste mon cerveau qui doit avoir de lourds problèmes.

Non tu n'as pas de lourds problèmes Seul c'est juste un sentiment de solitude je pense qui te pèse?c'est pas figé dans le temps tout peut changer dans la vie

Je ne sais pas vraiment ce qui me pèse. Je suis juste sans joie.

[Idjene]

Je crois qu'on demande beaucoup à la relation amoureuse mais que notre souffrance vient sûrement d'une autre source. Je suis heureux 1% de ma vie, le reste c'est de la déprime. Comme je travaille énormément les gens autour de moi me disent "tu ne fais que bosser donc tu n'es pas dépressif". Mais en fait je ne fais que bosser mais dans une tristesse monstrueuse continuelle. C'est pas vraiment une question de se poser des questions ou pas. C'est juste mon cerveau qui doit avoir de lourds problèmes.

C'est juste mon ressenti personnel mais je pense que la relation amoureuse peut détourner ou donner suffisamment de ressources pour étouffer la tristesse ou je ne sais quoi.. (= C'est pas pour autant que ça règle les choses) /même si ça peut être très riche sur plein de plans.

Pas sûre que ton cerveau ait de lourds problèmes ...(?!)
(dès fois ça pourrait solutionner les problèmes/avoir un cerveau ko/ dans le sens où de ce fait on pourrait se dire que c'est irrémédiable et qu'en définitive, autant lacher l'affaire.. Mais là, en l'occurrence, dans ce que j'ai cru comprendre de tes messages je me dis que tout de même..ce serait fort dommage...?!)

[freeshost]

Peut-être ne devrions-nous pas tout miser sur une seule carte (sur une seule relation).

Bon, c'est moins facile pour certaines personnes autistes car elles ont en général de la difficulté à développer et à entretenir des relations. Et il me semble que pas mal de personnes autistes sont un peu "tout ou rien" (noir ou blanc) parfois (par exemple fusionnelles). [Il y a aussi des personnes non autistes un peu comme ça.]

As-tu des possibilités de moins bosser sans te plaire dans ton travail (syndrome d'ennui, voire syndrome d'épuisement) ?

Ouais, la dépression ne se voit pas à l’œil. Elle fait partie de ces différences invisibles. Et il y a encore des fausses idées qui circulent à son propos.

[seul]

Je crois qu'on demande beaucoup à la relation amoureuse mais que notre souffrance vient sûrement d'une autre source. Je suis heureux 1% de ma vie, le reste c'est de la déprime. Comme je travaille énormément les gens autour de moi me disent "tu ne fais que bosser donc tu n'es pas dépressif". Mais en fait je ne fais que bosser mais dans une tristesse monstrueuse continuelle. C'est pas vraiment une question de se poser des questions ou pas. C'est juste mon cerveau qui doit avoir de lourds problèmes.

C'est juste mon ressenti personnel mais je pense que la relation amoureuse peut détourner ou donner suffisamment de ressources pour étouffer la tristesse ou je ne sais quoi.. (= C'est pas pour autant que ça règle les choses) /même si ça peut être très riche sur plein de plans.

Pas sûre que ton cerveau ait de lourds problèmes ...(?!)
(dès fois ça pourrait solutionner les problèmes/avoir un cerveau ko/ dans le sens où de ce fait on pourrait se dire que c'est irrémédiable et qu'en définitive, autant lacher l'affaire.. Mais là, en l'occurrence, dans ce que j'ai cru comprendre de tes messages je me dis que tout de même..ce serait fort dommage...?!)

Je n'ai pas vraiment connu d'histoire d'amour je ne pourrais pas dire si ça soigne réellement.

[seul]

Peut-être ne devrions-nous pas tout miser sur une seule carte (sur une seule relation).

Bon, c'est moins facile pour certaines personnes autistes car elles ont en général de la difficulté à développer et à entretenir des relations. Et il me semble que pas mal de personnes autistes sont un peu "tout ou rien" (noir ou blanc) parfois (par exemple fusionnelles). [Il y a aussi des personnes non autistes un peu comme ça.]

As-tu des possibilités de moins bosser sans te plaire dans ton travail (syndrome d'ennui, voire syndrome d'épuisement) ?

Ouais, la dépression ne se voit pas à l’œil. Elle fait partie de ces différences invisibles. Et il y a encore des fausses idées qui circulent à son propos.

Je suis un peu comme ça aussi, tout ou rien. Pour l'instant je reste à rien . On devrait peut-être être davantage éduqué en psycho à l'école . J'ai pas vraiment envie de moins bosser c'est ma vie le travail.