Ce matin, dans "Le Télégramme", réponse du président du CG 56:Jean a écrit :LORIENT VILLE - 2 avril 2013 - Le Télégramme
Autisme. « Un handicap, pas une psychose »
Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme. Gwendal Rouillard, le député de Lorient, défend bec et ongles le prochain plan « Autisme » du gouvernement. Avec cette conviction : « L'autisme est un handicap, pas une maladie mentale ».
(...)
Tous les financeurs jouent-ils le jeu ?
Non. J'ai écrit, voilà près de deux ans, à François Goulard, le président du conseil général du Morbihan. Je n'ai toujours pas eu de réponse. Il y a pourtant des acteurs importants du Département qui sont directement impliqués sur ce sujet. C'est inacceptable. Certes, c'est à l'État d'assumer mais le Département doit aussi se mobiliser. Je dénonce cette attitude. C'est un manque de respect pour les parents et les enfants.[/color]
Lorient ville - 4 avril 2013 - "Le Télégramme"
Autisme. François Goulard répond à Gwendal Rouillard
Dans un communiqué adressé à la rédaction, François Goulard, le président du conseil général du Morbihan, souhaite apporter la réponse suivante à Gwendal Rouillard, le député de Lorient, suite à un article consacré à l'autisme (Télégramme du 2 avril). « Il est particulièrement déplacé et pour tout dire indécent d'engager une polémique médiocre sur un tel sujet, écrit François Goulard. Le Département n'a pas de leçons à recevoir sur cette question ou sur celle du handicap en général. L'action du conseil général en la matière se traduira en juin prochain par le vote du nouveau schéma départemental en faveur des personnes en situation de handicap (2013-2017). Ce schéma traite la question de l'autisme en partenariat avec l'État et l'Agence régionale de santé (ARS) et en concertation avec les représentants des associations de personnes handicapées ».
« Un mensonge »
« Il prévoit notamment l'extension du territoire d'intervention des centres d'action médico-sociale précoce financés par l'ARS et le département. Ceci permettra d'améliorer le repérage de ce handicap chez les enfants de moins de 6 ans. Il prévoit aussi des actions d'accompagnement et de prise en charge spécifiques en faveur des autistes. Une étude est d'ores et déjà lancée pour analyser les modes de prise en charge actuels et établir des préconisations pour améliorer l'organisation de celles-ci. Par ailleurs, via la Maison Départementale de l'Autonomie, un groupe de travail composé d'élus du département et de représentants des associations de personnes handicapées a été chargé de déterminer les modalités de prise en charge des méthodes éducatives reconnues par la Haute autorité de santé (HAS). Il est enfin à souligner qu'en ce qui concerne les adultes autistes, le département finance des places en service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés et de foyers d'accueil médicalisé. Dire que le Département n'est pas mobilisé sur cette question est tout simplement un mensonge », s'indigne François Goulard qui tient à « préciser que, naturellement, les correspondances de M. Rouillard font chaque fois l'objet d'une réponse adaptée, y compris s'agissant des cas individuels »