Si la personne avait été en phase dépressive profonde elle n'aurait pas eu la force de se déplacer jusqu'à un salon.

En même temps je trouve ça vachement courageux de sa part de venir s'exposer ! Est-ce que la discussion t'a intéressée ? Dans quel genre de handicap la personne se situe-t-elle ? J'ai une patiente qui préfère utiliser le terme "invalidité" parce qu'elle ne peut pas travailler à temps plein (voire pas du tout)
[Je ne trouve pas que ce soit hors sujet, mais je ne suis pas aussi rigoureuse sur le HS. Je blablatte un peu partout quand j'ai le temps.

Est-ce que l'on définit un souci comme maladie ou pathologie à partir du moment où on a à disposition une molécule qui soigne ou qui prévient ??
Le terme PMD est très galvaudé. On a voulu en voir partout. Un peu poussé par les labos sans doute. D'après ce que j'ai pu voir c'est plutôt une maladie rare. Et grave. Les médicaments régulateurs de l'humeur ont bien changé la donne. A condition d'être correctement prescris à la personne qui en a besoin bien sûr.
C'est un exemple de maladie sur laquelle la psychothérapie n'a aucun effet. Sauf pour le suivi pour permettre à la personne d'accepter sa maladie, ses conséquences et le traitement.
Ps : Je ne voudrais surtout pas donner l'impression de "ramener ma science".
