C3PO a écrit :Quel lien entretiens-tu avec la pratique de la conduite automobile ?
J'avais arrêté de conduire depuis 2016. N'ayant plus de voiture + la peur de faire une crise avec un accident à la clef.
Bizarrement, la neurologue que j'avais eu ne m'a même pas dit qu'il valait mieux ne pas conduire avec des crises résistant aux traitements...
Après mon hospitalisation dans le service spécialisé en 2019, on m'a dit que puisque finalement, je n'étais pas épileptique et que je sentais les crises venir, il suffit de se mettre sur le côté de la route et attendre que ça passe. Je n'ai jamais franchi le pas.
Depuis le diagnostic d'épilepsie confirmé par ma neurologue actuelle, il fallait attendre 1 an sans crise altérant la conscience. Depuis juin de cette année, je suis autorisée à conduire ! Cependant, ma concentration en a pris un grand coup et conduire plus de 30 minutes est très difficile. En général, je conduis pour les courses, aller à la gare... à 5 min de chez moi en voiture au maximum. J'avoue me sentir limiter alors qu'à une époque, je pouvais conduire 4h sans problème (avec une pause au milieu). J'aime toujours conduire mais quand ça dure, je commence à avoir mal à la tête, voir flou... voilà où j'en suis pour l'instant.
C3PO a écrit :Dans la région où je réside, nous faisons face à une pénurie de services neurologiques ainsi que de nombreux autres services médicaux. Je suis contraint de recourir à un établissement privé pour réaliser une IRM, situé dans la capitale, ce qui représente une certaine distance de mon domicile, moi qui habite en pleine nature à l'opposé de l'île.
Je comprends mieux ! C'est un grand mal que nous avons, la pénurie des services médicaux en général, c'est déplorable.
Ça fait loin pour toi, mais au moins tu as trouvé un endroit où faire une IRM. J'espère juste que ça sera remboursé, c'est cher comme examen !
C3PO a écrit :Je te suis reconnaissant pour tes paroles encourageantes.

Je t'en prie c'est normal ! J'aurais voulu aussi dans les moments où j'avais vécu ces soucis pouvoir avoir le soutien nécessaire. Je connais cette maladie et je sais la souffrance que ça engendre.
J'espère que tu pourras nous dire ce qui en est et si une solution a été trouvé pour ton cas.