Deoxys a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2024 à 12:38
Nouvelle sélection de limaces de mer trop stylées
Superbe sélection, avec plein de choses chouettes à découvrir, merci.
Cracotte... a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2024 à 14:06
Nous avons également une rivière le long de la maison (l'eau blanche) et on met desfois une caméra pour la nuit histoire de regarder la faune, la semaine dernière il y avait les ratons laveurs et les ragondins
Je savais qu'il y avait des ratons laveurs en France, mais les voir en image, ça fait drôle tout de même.
Apparemment, ils auraient été introduits en France par les soldats américains lors des conflits mondiaux, en guise de "mascottes"... (source)
D'autant qu'elle ne date pas d'hier, puisque le raton laveur, originaire des États-Unis, a été introduit sur notre territoire par les GI américains envoyés sur la base aérienne de Couvrons-et-Aumencourt, dans l’Aisne. Ils ont rapporté ces animaux qu’ils considéraient comme leur mascotte. Mais à l’annonce du général Charles de Gaulle, le 7 mars 1966, du retrait des forces militaires de l’Otan, les soldats sont partis et les ratons laveurs furent relâchés dans la nature. Ainsi, les forêts picardes en ont été les premières victimes.
C’est à partir de là qu’ils ont proliféré dans tout le pays avec l’Aisne, la Gironde et l’Auvergne comme principal bassin de résidence. Aujourd’hui, sur le plan national, le raton laveur est classé comme espèce exotique envahissante et même espèce préoccupante par l’Union européenne. Sans compter que le raton laveur est reconnu pour sa prolificité : il est capable de mettre au monde 3 à 8 petits à la fois. Si une femelle n'a qu'une portée par an, elle peut en revanche procréer dès son premier anniversaire. La prolifération de l'espèce est donc relativement rapide.
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Deoxys a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2024 à 12:38
Nouvelle sélection de limaces de mer trop stylées :
[...]
Merci pour le partage ! Ca fait de belles découvertes aujourd'hui grâce à toi ! Ces photos sont juste magnifiques, et très colorées. C'est incroyable de voir toute cette diversité insoupçonnée, et de découvrir ces mécanismes ingénieux
Deoxys a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2024 à 14:44Costasiella kuroshimae est justement surnommée mouton de(s) mer(s) (et en anglais leaf sheep).
Spoiler : Elle me fait penser au Pokémon Shaymin :
Cracotte... a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2024 à 14:06la semaine dernière il y avait les ratons laveurs
Ostara a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2024 à 14:39Y'a des ratons laveurs en France ?alors là je suis sur le c*l, après j'avais lu qu'ils avaient été introduits par des soldats américains mais c'est vrai que de la a imaginé qu'il y en a toujours j'en ai jamais vu tu m'apprend un truc la^^
Mais pareil, je ne savais pas qu'il y avait des ratons laveurs en France !
Tu verras peut-être ça un jour alors :
Ils sont excellents,avec leur masque noir,ils le portent très bien vraiment des fripouilles,
La pose quoi "on s'est fait chopé Maurice bouge pas peut être ils nous verront plus"
Nous avons une petite ferme pédagogique dans un village à côté, apparement il y a quelques années des ratons laveurs se sont échappés et nous en avons à présent.
TSA SDI complexe
Dysthymie
Stress Post Traumatique complexe
Troubles neurovisuels + dyspraxie visuo spatiale
Diagnostiquée CRA
TDAH psychiatre en lien avec CRA
Pour prendre la mesure de la diversité du vivant, mais aussi de la perte de biodiversité, connaître le nombre d’espèces qu’il y a sur notre planète semble crucial. Mais répondre à cette question est bien plus compliqué qu’il n’y paraît.
[...]
Pour compter des fruits et des légumes, il faut d’abord savoir ce qu’est un fruit ou un légume. Et cela ne va pas toujours de soi. La tomate, par exemple, est un fruit pour les botanistes, un légume pour les cuisiniers. Le problème est plus complexe encore pour les espèces. Que compte-t-on exactement ? Le concept d’espèce relève en effet d’une vision idéologique de l’organisation du monde vivant. Il suggère l’existence d’unités bien séparées, les espèces… qu’il est finalement bien difficile de définir.
Dans l’approche naturaliste classique, ce sont les différences visuelles qui permettent de distinguer une espèce d’une autre. Cette approche adhère au concept dit « morphologique » de l’espèce. Soit, mais à partir de quel niveau de différence morphologique peut-on conclure que des individus appartiennent à des espèces différentes ? Il n’y a pas de règles.
En comparaison, le concept « biologique » de l’espèce met l’accent sur l’intégrité génétique de groupes d’individus entre lesquels les échanges génétiques sont empêchés par des barrières à la reproduction sexuée. Soit, mais faudrait-il toujours observer les résultats de croisements pour conclure que des individus appartiennent à des espèces différentes ? C’est bien entendu impossible lors d’expéditions naturalistes, quand les cas indécis se présentent par dizaines, voire plus.
Le concept « évolutif » envisage les espèces comme des entités évoluant séparément les unes des autres. D’après ce concept, une espèce est une lignée généalogique parents-descendants isolée d’autres lignées du même type. Ce qui se passe dans une lignée est indépendant de ce qui se passe dans les autres. C’est le concept le plus inclusif. Soit, mais comment le teste-t-on, notamment quand on ne connaît pas l’histoire des individus de la génération actuelle ? En passant par des études génétiques, couteuses et parfois difficiles à mettre en œuvre.
Ces concepts concurrents divisent la communauté scientifique.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Qu’est-ce qu’une espèce ? En s’attaquant à cette question bien plus ardue qu’il n’y paraît, l’ethnobiologiste et écologue Meredith Root-Bernstein développe dans son livre de nombreuses réflexions sur cette notion qui touche autant à la taxonomie scientifique qu’aux cultures auxquelles nous appartenons et à nos visions du vivant. Elle y interroge notamment la variation des classifications établies dans les différentes langues, l’évolution de la notion d’espèce avec les avancées scientifiques, la façon dont ces classifications influent la protection du vivant. Voici un extrait du chapitre consacré à la question de la distinction des espèces entre elles, où Meredith Root-Bernstein s’attarde sur les cas d’amitié interespèce.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Qu’est-ce qu’une espèce ? En s’attaquant à cette question bien plus ardue qu’il n’y paraît, l’ethnobiologiste et écologue Meredith Root-Bernstein développe dans son livre de nombreuses réflexions sur cette notion qui touche autant à la taxonomie scientifique qu’aux cultures auxquelles nous appartenons et à nos visions du vivant. Elle y interroge notamment la variation des classifications établies dans les différentes langues, l’évolution de la notion d’espèce avec les avancées scientifiques, la façon dont ces classifications influent la protection du vivant. Voici un extrait du chapitre consacré à la question de la distinction des espèces entre elles, où Meredith Root-Bernstein s’attarde sur les cas d’amitié interespèce.
Chouette article, merci du partage.
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.