Toujours très complète tes explications DeoxysDeoxys a écrit : ↑jeudi 15 août 2024 à 16:15Tu nous refais le coup de l'idéologie...Hydrean a écrit : ↑jeudi 15 août 2024 à 13:49Ici, aucune "idéologie" (pas plus que de "conversion"), on est sur du factuel :
- L'animal est un individu sentient donc avec des intérêts à lui - check.
- On peut désormais ne plus participer financièrement voire directement aux injustices qu'il subit (hors limite de praticabilité) - check.
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Une idéologie est un système prédéfini d'idées, appelées aussi catégories, à partir desquelles la réalité est analysée, par opposition à une connaissance intuitive de la réalité sensible perçue. De tels systèmes considérés comme idéologiques existent dans les domaines politique, social, économique, culturel et religieux. Une idéologie est souvent la dimension culturelle d'une institution sociale ou d'un système de pouvoir. Une idéologie dominante est diffuse et omniprésente, mais généralement invisible pour celle ou celui qui la partage, du fait même que cette idéologie fonde la façon de voir le monde. On peut distinguer dans une idéologie les dimensions : cognitive : dogmes, croyances (« c'est ainsi ») ; [quote]morale : jugements, valeurs (« c'est bien ; c'est mal ») ;[/quote] normative : normes (« il faut ; on doit »).
Tu attridus toi même des notions de bien et de mal dans ton discours.Spoiler : Il serait bon de prendre note des conversations que tu as sur ce forum :
Je n'attribue aucune notion de bien et de mal au sens idéologique, je ne fais que parler des implications (sur les intérêts des animaux mais aussi des humains), et d'option forcément préférable une fois que ces intérêts ont été pesés.
De plus :
"Une idéologie est un système prédéfini d'idées¹, appelées aussi catégories, à partir desquelles la réalité est analysée, par opposition à une connaissance intuitive de la réalité sensible perçue². De tels systèmes considérés comme idéologiques existent dans les domaines politique, social, économique, culturel et religieux. Une idéologie est souvent la dimension culturelle d'une institution sociale ou d'un système de pouvoir³. Une idéologie dominante est diffuse et omniprésente, mais généralement invisible pour celle ou celui qui la partage, du fait même que cette idéologie fonde la façon de voir le monde⁴".
Toutes les raisons en gras font que cela n'est pas applicable au véganisme, puisque :
- l'empathie est partagée de toustes (ou presque) ;
- l'on se base sur une connaissance de la réalité (sentience animale et solutions concrètes pour faire au moins pire) ;
- c'est une minorité (bien que le fond soit commun) ;
- c'est l'idéologie elle-même qui est censée fonder la façon de voir le monde (or ici on base au contraire notre façon de voir le monde sur le monde).
Plus de détails sur pourquoi ça ne s'applique pas :
"On peut distinguer dans une idéologie les dimensions :
- cognitive : dogmes, croyances (« c'est ainsi »)" c'est ainsi parce qu'on l'a décidé.
- "morale : jugements, valeurs (« c'est bien ; c'est mal »)" selon ce qu'on juge idéologiquement comme bien ou mal (pas selon ce qui a objectivement des conséquences négatives, ou de plus importantes comparativement).
- "normative : normes (« il faut ; on doit »)." le véganisme combat en fait la norme (le carnisme, le spécisme) et c'est un "il faut" justicier et surtout de bon sens ("il faut traîter au mieux autrui [parce que c'est objectivement dans son intérêt]").
Au final, ta définition s'appliquerait plutôt au carnisme et au spécisme.
Cette définition semble partir du présupposé que le rapport à l'animal ou à son espèce dépend plus de "convictions" subjectives que de l'individualité propre de ce dernier.+
VeganismeCes convictions peuvent prendre la forme d'une idéologie proposant une redéfinition normative des relations entre humains et animaux, notamment l'antispécisme, une philosophie selon laquelle l'espèce d'un individu n'est pas un critère pertinent pour définir la considération morale à accorder à cet individu.
Tu l'as tirée de Wikipédia [ici], qui est une source collective donc pouvant adopter certains codes du carnisme/spécisme. Mais surtout, tu as oublié le tout début de cette définition :Et cette exploitation (et ses implications), c'est du factuel.Wikipédia a écrit :Le véganisme (francisation de l'anglais veganism), dit également végétalisme intégral, est un mode de vie qui refuse l'exploitation des animaux, et exclut donc la consommation de produits d'origine animale. Au-delà de l'adoption d'une pratique alimentaire végétalienne (qui exclut les produits alimentaires d'origine animale comme la viande, le poisson, les insectes, les produits laitiers, les œufs et le miel), le véganisme exclut également la consommation de tout autre produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, etc.), et plus généralement l'utilisation des animaux dans le cadre des loisirs.
(C'est marrant car le terme "végétalisme intégral", en tant que végane ET autiste dont c'est un des intérêts spécifiques, je n'y suis pas du tout familière... Peut-être parce que je me base surtout sur l'anglais, ou parce que c'est une appellation québecoise — si j'ai bien compris. Et puis j'ai pas la science infuse ! )
Sauf que les produits animaux ne sont plus du tout une nécessité de nos jours, hors cas particuliers. Naturellement, oui, mais j'ai déjà parlé de l'appel à la nature.L'omnivarisme n' est que la pratique que tout le monde à besoin : s'alimenter selon ses besoin nutrionnel.véganisme n'est que la mise en pratique de ce que tout le monde "conçoit" déjà : le souci de l'animal. (Alors après,toujours des gens pour s'en foutre ou en avoir une vision tordue, comme avec les humains. Mais ça ne rend pas cela légitime. Une réalité ne cesse pas d'exister parce qu'elle ne nous affecte pas.)
Alors oui, tu auras des gens qui vont considérer qu'on peut avoir une alimentation moins équilibré mais c'est qu'ils en ont une vision tordu blablabla. La réalité alimentaire peut être contesté mais n'en reste pas moins un fait.
De nos jours, avec les denrées qu'il faut et une supplémentation en B12 (obligatoire), on peut s'en passer, ça se compense très bien.
À moins que moi et Ostara — et bien d'autres — ne soyons des humaines mutantes ayant le super-pouvoir d'être véganes, ou bien super courageuses d'accepter de se ""niquer la santé"" pour nos ""convictions"".
Alors oui, après, tu auras toujours des gens pour justifier le fait de ne pas être vegan par le supposé déséquilibre de l'alimentation végétale, tout en admettant volontiers notre évolution au-dessus de l'état de nature dans bien d'autres cas qui les arrangent mieux blablabla.
(Il y a énormément de fausses-croyances nutritionnelles. Faut savoir que les lobbies de la viande s'infiltrent partout, y compris dans la médecine...)
Tu m'apprends un truc pour la Suisse. Ceci dit, cela reste rare là-bas.Bah ça dépend du voisin vue que là ça sera surtout culturel. En France ça ne fait pas partie de la culture culinaire mais dans certains endroit en Asie, en Europe Centrale ça peut se faire. Et c'est même légal en Suisse. Donc pas si loin de la France.
Mais la légalité n'a aucune importance ici, on parle de morale.
Non parce que, dans notre culture, il est aussi légal de gazer des cochons, de broyer des poussins (pour des raisons de compétitivité Européenne ou si à destination animale), ou d'abattre sans étourdissement (les poissons en majorité, que presque tout le monde mange).
Pour les cultures différentes, là n'est pas la question, puisque c'était de toi, de ton voisin bien de chez toi, et de ta culture, que je parlais.
C'est bien joli de parler de ce que font d'autres cultures aux chiens, mais là il s'agit de s'interroger sur ce qui nous concerne directement.
C'est aussi de plus en plus mal vu dans les pays où cela se fait.
La culture ne peut justifier les mauvais traitements infligés à des êtres sensibles.
Ah bah non, soit c'est essentiel, soit on peut s'en priver.Que nous pouvons nous priver d'un aliment essentiel ne signifie par que c'est avantageux de le faire.
Bref, sujet déjà traîté plus haut.
Tant qu'à faire : le lait de ta mozza (par exemple), il t'est essentiel aussi ? Tu n'es pas sevré ? Tu es un veau ?
Bon, là je l'avoue, c'est un appel à la nature (humoristique mais quand même). Au final, ce n'est pas le lait en soi qui pose problème, mais ce qu'il implique comme conséquences sur les mères et leurs veaux. Mais aussi les mâles à plus petite échelle (cf. [pas systématique ceci dit] l'électroéjaculation ou l'utilisation de bœufs pour simuler l'accouplement et récupérer la semence des taureaux reproducteurs).
Déjà traîté plus haut (compensable).L'omvivorisme et son intérêt évolutive releve d'un fait biologique.
Les hyènes chassent en réalité : 70% de l'alimentation de la hyène tachetée vient de la chasse.L'humain de base est un charognard comme les hyènes.
Pour l'humain après : possible... Mais c'est bizarre, car la viande pourrie est dangereuse pour nous et nous dégoûte.
Autant le premier point peut s'expliquer par une flore digestive différente et plus robuste à l'époque ; autant le second... Bizarre qu'un charognard soit autant rebuté par de la viande pourrie (l'odeur nous provoque carrément des réponses physiologiques tels que des vomissements).
Rien qu'un lapin frais à peine éventré, la majorité des gens n'auraient pas envie de croquer dedans à moins de n'avoir d'autre choix ; donc pourri...
Ou peut-être qu'on s'attaquait en gang à des prédateurs pour leur piquer leurs proies fraîches, ou qu'on grapillaient les restes, je sais pas...
Parce que c'est lui qui le place dans la position qui mène à sa mise à mort et qui encourage des pratiques qui lui nuisent (par ses achats), peut-être ?Je ne vois pas en quoi l'humain devait avoir une quelconque responsabilité envers les animaux.
C'est comme avec nos semblables : on a une responsabilité commune de se nuire le moins possible.
C'est un point important aussi évidemment.À la limite une responsabilité sur le façonnage de son environnement dont font partie les animaux ça a plus de sens.
Ben oui ce sont des conséquences objectives,qui atteignent des êtres vivants en les faisant souffrir,c'est une réalité,c'est un combat pour une considération de la souffrance animale,comme le sont d'autres causes,qui n'ont rien a voir,comme le féminisme par exemple,ce ne sont pas des croyances,ce sont des idées basées sur un constat réel dans la société,la croyance c'est une pratique spirituelle personnelle, liée en la croyance en un divin,une vie après la mort,une réincarnation meilleure que la première,ect,ce n'est pas un combat sociétal,rien a voir.aucuns rapports,c'est comme dire qu'être contre le racisme,c'est une croyance,alors que l'égalité c'est juste normal quoi.
Bref aucun rapport avec des combats sociétaux et les croyances/les religions/les spiritualités en général.