[Index Solitude] Autiste et célibataire

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Escherischieuse
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Escherischieuse »

@Noura
Dire aussi que j'ai eu par le passé des moineaux du Japon qui allaient jusqu'à me faire un brushing pendant ma sieste... à me tirer mais pas de façon désagréable, mes cheveux. C'était marrant. Et aussi à sautiller sur moi... (Et donc ma chatte collée ou sur les jambes, genoux, hanche, ... et quand j'avais encore mon lapin, idem vu que le lapin voulait être collé contre ma chatte mais aussi montrer que j'étais à lui donc aussi sur moi, mais à côté de ma chatte...)
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Escherischieuse »

@seul
Moi, en fait, ma soeur: j'avais fini par lui balancer les cartes...
Mes amies, elles, elles avaient du tact... à voir aussitôt, je pense... donc à ne pas jouer à ce type de jeu devant moi, et une, en fait, je devais la regarder jouer... ce qui ne me dérangeait pas.
Un jeu où j'ai fait le Shadok (épuiser les 99 fois... quand on a une chance sur 100 de): l'histoire dont vous êtes le héros un truc comme ça, et où moi j'étais la zéro. Ma soeur qui avait ce livre et où il faut choisir la suite à telle ou telle page, et comme nulle en psychologie etc. à l'époque, à chaque fois, je choisissais toujours la mauvaise solution...
A préférer les exercices de maths... Là, je gagnais! En + j'avais une amie d'enfance qui adorait aussi faire tous les exercices de maths du livre, donc on se retrouvait pour faire tous les exercices de maths qu'on trouvait... et comparer nos résultats.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Noura »

Mon dernier compagnon était très câlins. On passait beaucoup de temps collés l'un contre l'autre, c'était agréable.

C'est mignon les animaux :love: Si je n'étais pas allergique j'adopterais bien un chat ...
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Escherischieuse »

Noura a écrit : samedi 24 février 2024 à 18:54 Mon dernier compagnon était très câlins. On passait beaucoup de temps collés l'un contre l'autre, c'était agréable.

C'est mignon les animaux :love: Si je n'étais pas allergique j'adopterais bien un chat ...
J'étais allergique autrefois (si! si!) mais je me suis apparemment naturellement désensibilisée...!!!
Et y'a pas que les chats... Allergique au poil de lapin BELIER? Parce que un lapin nain bélier, si castré (femelle comme mâle) peut potentiellement apprendre à ne pas mordre les fils (le mien ne les mordait pas. Il a suffit d'hurler 3 fois avec un regard foudroyant pour qu'il renonce) et à faire dans une litière à (et si!) mais ils sont territoriaux: moi, malheureusement, ma chatte quand même jalouse, ne pouvait s'empêcher d'aller pisser dans SA litière, alors si au début à tout faire dans sa litière, ben, à cause de ma chatte qui a, il s'est mis à faire aussi ailleurs. Donc je lui avais fourni un coussin qu'il "honorait" et lui servait de définissage que LA son territoire... et comme ma chatte, ouf, n'était pas allée pisser sur ce coussin, ben ça a pu permettre à chacun d'avoir son territoire (car le problème était purement territorial: le reste, il le faisait dans la litière). J'ai rencontré chez le vétérinaire une femme ayant le même type de lapin (femelle, elle), et aucun de soucis, et a bien faire dans la litière.
Et le voir arriver ventre à terre quand j'ouvrais la porte!😁
Le seul regret? Il avait un problème de dent... Le véto a voulu absolument l'opérer et il est mort juste après l'opération car son transit ne s'est pas rétabli et il avait attrapé en + un streptocoque et il a fait une septicémie.
Et là, comme je n'ai pas de chez moi, je ne peux reprendre un lapin comme ça...
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par rekkan »

Deoxys a écrit : vendredi 23 février 2024 à 22:42 L'autisme n'est pas comparable à une orientation sexuelle ou romantique, puisque c'est un trouble neurodéveloppemental.


Pour le côté "prouvé scientifiquement", je ne connais pas bien le domaine des études scientifiques à ce sujet, mais il doit y en avoir.

Mais en fait, ces "orientations sexuelles alternatives" (ou plutôt minoritaires) fonctionnent sur le même principe que la tienne : je suppose que tu n'as pas eu besoin de t'appuyer sur une "base intellectuelle sérieuse" pour savoir, pour toi. Puisque c'est personnel.

Cela peut être exploré scientifiquement, étudié, mais une attirance (ou non-attirance) reste quelque chose de personnel. Comme l'amour, ou comme tous les échanges avec d'autres êtres depuis notre naissance : on n'a pas besoin de preuves scientifiques pour s'assurer d'en faire réellement l'expérience, ça se fait naturellement (plus ou moins bien, parfois pas du tout, selon l'environnement, le handicap... ça c'est encore un autre sujet).


Quant aux "affirmations d'une infime minorité", elles pèsent bien plus qu'on pourrait le croire : moi, c'est en partie grâce à la parole de ces personnes que j'ai pu me comprendre, dans un monde où mes orientations sexuelle et romantique ne correspondaient pas au modèle de base (hétéro), ni même au modèle "étendu" (par rapport à la norme actuellement admise, donc autre qu'hétéro) ; loin d'être sur le même pied d'égalité pour le moment, il conserve au moins la même composante sur le plan de l'attirance pour autrui.

Moi par exemple, avant, j'étais déjà très ouverte à l'homosexualité, la bisexualité, pansexualité (etc.) ; mais l'asexualité, franchement, la première fois que j'en ai entendu parler, je l'ai rejetée en bloc. Alors même que j'étais directement concernée !
Parce que, comme énormément de personnes avec un vécu similaire, j'avais internalisé tout un tas de choses négatives (et c'est très dur de faire le tri après).

Parce que même si pour moi avoir une attirance autre que la norme admise était finalement normal, ne pas avoir d'attirance, par contre, ne me paraissait pas possible. Donc anormal. En plus, je ne savais pas vraiment ce que c'était, n'ayant jamais appris...
Et donc, ces "affirmations" sont précieuses : elles permettent aux personnes dans le même cas de prendre conscience que ça existe, que d'autres comme elles existent. D'apprendre (pas qu'aux personnes concernées d'ailleurs, loin de là).
Elles peuvent grandement contribuer à améliorer la qualité de vie (ce fut mon cas ; je me sens vraiment nettement mieux aujourd'hui, et j'essaye d'entretenir le dialogue pour aider à mon tour :)).


Pour les différents sous-types d'asexualité, je peux comprendre que de l'extérieur on puisse se demander quel est l'intérêt. Mais en fait, l'intérêt est réel, puisque cela permet aux personnes d'affûter leur compréhension d'elles-mêmes.
Car quand on est concerné par ces orientations sexuelles/romantiques différentes, on est surtout en confrontation avec le modèle admis (ou "étendu"), au sein duquel soit elles n'existent tout bonnement pas (on ne nous informe pas du tout dessus), soit elles existent mais de manière négative (elles ne peuvent pas être légitimes).
Dans ce climat, la mise en doute nous guette constamment : une personne asexuelle peut se retrouver invalidée parce qu'elle fait ci ou ça et que donc ça veut dire qu'elle ne l'est pas ; les nuances du spectre sont là pour apporter une vision décortiquée de l'asexualité et, par conséquent, offrir aux personnes une meilleure compréhension de leur soi-disant "incohérence".


Au fond, tout le monde est dans le même bateau : quand on est hétéro (-romantique et -sexuel), on n'a pas besoin de le prouver par un back-up de preuves scientifiques.
Eh bien, pour le reste, y compris la plus petite nuance du spectre asexuel (pour rester sur cet exemple), c'est pareil.
Là encore, je ne dis pas que ça n'est pas étudiable ; je dis juste que ça relève de l'intime, de l'expérience qu'on a de sa propre vie.

(Mais je t'avoue que tu m'aurais parlé de toutes ces nuances plusieurs années en arrière, je ne les aurais certainement pas prises au sérieux non plus. ;))
J'ai fait des recherches et je n'ai personnellement rien trouvé qui atteste objectivement de l'existence de ces orientations. Je précise qu'une personne intégriste, car favorable à l'abolition du genre, a assuré qu'il existait une étude de biologie prouvant l'existence d'un troisième genre. Malgré des investigations assez poussées, je ne l'ai pas trouvée et j'ai donc tendance à croire qu'elle est bidon.

Que des personnes aient des doutes sur leur identité ou leur orientation sexuelle, je le comprends, car j'en ai moi-même eu. Elles peuvent penser ce qu'elles veulent mais pour moi, ce ne sont souvent que de nuances de ce qui existe déjà. Autrement dit, je pense que la plupart des initiales mises après LGBT sont superflues. Ce qui me dérange, c'est le militantisme de certaines d'entre elles, qui, par exemple, se sentent discriminées par l'existence de toilettes mixtes. Parfois, ça frise l'absurde comme les xénogenres qui se caractérisent par des déclarations du genre : "Je suis un elfe !". Les personnes précédentes se savent vraiment pas ce que c'est que d'être discriminé.

On en parle beaucoup depuis plusieurs années, mais contrairement à certains, je conserve mon scepticisme face à de telles allégations.

Quant aux asexuels, l'un de mes amis l'est. Après avoir passé des analyses poussées, ses hormones sont tout à fait normales. Reste l'explication psychosomatique.
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Lilas »

rekkan a écrit : lundi 18 mars 2024 à 19:46 Quant aux asexuels, l'un de mes amis l'est. Après avoir passé des analyses poussées, ses hormones sont tout à fait normales. Reste l'explication psychosomatique.
Et pourquoi pas simplement l'explication que c'est une orientation sexuelle comme une autre et non un trouble ?
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)

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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par David68 »

Escherischieuse a écrit : samedi 24 février 2024 à 13:49
seul a écrit : vendredi 9 février 2024 à 16:31
David68 a écrit : vendredi 9 février 2024 à 8:01 Bonjour

Je suis resté seul.
Ado mes préoccupations étaient mon train, études chaotiques, et rien avec les filles.
Étudiant j'ai jamais compris les booms et tout ça.
Donc études....
Jeune adulte informatique travail avion.
De toute façon mes amitiés doivent être pures et basées sur la loyauté et sont platoniques ...
Maintenant que le temps est passé je suis resté seul, mais avec quelques amis, mon travail (informatique et systèmes d'information, les trains, les musées...)
Mon idéal reste la transmission d'une expérience de vie aux plus jeunes dont je connais les futures déceptions
Voilà
Bonne journée.
Merci pour ton message. Mais arrivé à un certain âge c'est plutôt une confirmation qu'une déception.
Ben je pense que ça dépend des personnes. Certaines n'ont jamais trop espéré, au + suivre le mouvement que la société et contes de fée nous donnent... (ainsi que l'économie...) D'autres par contre, auraient aimé. Et il reste tjrs un peu de tristesse, surtout si on a aimé sincèrement certaines personnes et ou échec (pas partagé dès le départ et qu'on le sent, ou on ne leur convient pas...) ou désillusion (pas ce qu'on pensait qu'elles étaient).
Quand c'est bcp d'appréhension, de stress, d'effort pour peu de probabilité de résultat et de satisfaction... et que, à côté, on a la chance d'avoir assez pour avoir du bonheur, du plaisir, être occupé sans que cela soit une forme de corvée, si on n'est pas maso...!!!
Y'a aussi une part de chance sûrement. Car je ne pense que pas seulement lié à la personne et ce qu'elle fait, mais comme à certains jeux de HASARD, certains gagnent très souvent et d'autres absolument jamais... (Je n'ai jamais réussi à finir le jeu de l'Oie. Je finissais TOUJOURS dans une case où si quelqu'un n'y tombe pas, ben on y reste, et aussi une histoire de numéro de dé, et jamais... A tel point, aussi pour le Monopoly, etc. qu'à la fin on ne jouait plus avec moi aux jeux de hasard ou on en changeait les règles... (car, en fait, on arrive vite à des trucs pourris. Ma soeur, aux milles bornes, avait fini par tricher... pour me faire gagner!!! Quand je l'avais réalisé, j'étais vexée qu'elle en arrive là. Je n'ai plus voulu jouer!) Et la poisse ne s'arrête pas là. Par contre, c'est bien pour obliger à connaitre parfaitement des cours, un métier, etc. car si on ne se l'impose pas: et bam! Et, pour info: non, on n'est pas pour autant heureux en amour!😅 Juste que la science ne maitrise encore pas tout...)
Certains tombent sur leur moitié, d'autres pas ou il y a eu qui a fait que?
Merci de ces échanges.
Je vais apporter la précision suivante à ces échanges....
Je n'ai pas "joué" car je n'ai pas compris qu'il y avait un jeu, qu'il fallait jouer... Et qu'il y avait des règles... auxquelles je n'ai rien compris.
Comme je n'interprète pas bien certaines formes d'échange et de communication, je n'ai pas su détecter, répondre ou créer les conditions pour former un couple. Les intérêts restreints ont naturellement remplacé (et continuent de remplacer) chez moi ces besoins qui existent chez les autres.
Donc je n'ai rien fait pour...."jouer".
diagnostiqué TSA et suivi régulièrement par le CRA
Ados et Adi... et le reste... TSA confirmé ++

Et aussi HP posé.
:D
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Escherischieuse »

David68 a écrit : lundi 18 mars 2024 à 23:35
Escherischieuse a écrit : samedi 24 février 2024 à 13:49
seul a écrit : vendredi 9 février 2024 à 16:31
Spoiler : 
Merci pour ton message. Mais arrivé à un certain âge c'est plutôt une confirmation qu'une déception.
Spoiler : 
Ben je pense que ça dépend des personnes. Certaines n'ont jamais trop espéré, au + suivre le mouvement que la société et contes de fée nous donnent... (ainsi que l'économie...) D'autres par contre, auraient aimé. Et il reste tjrs un peu de tristesse, surtout si on a aimé sincèrement certaines personnes et ou échec (pas partagé dès le départ et qu'on le sent, ou on ne leur convient pas...) ou désillusion (pas ce qu'on pensait qu'elles étaient).
Quand c'est bcp d'appréhension, de stress, d'effort pour peu de probabilité de résultat et de satisfaction... et que, à côté, on a la chance d'avoir assez pour avoir du bonheur, du plaisir, être occupé sans que cela soit une forme de corvée, si on n'est pas maso...!!!
Y'a aussi une part de chance sûrement. Car je ne pense que pas seulement lié à la personne et ce qu'elle fait, mais comme à certains jeux de HASARD, certains gagnent très souvent et d'autres absolument jamais... (Je n'ai jamais réussi à finir le jeu de l'Oie. Je finissais TOUJOURS dans une case où si quelqu'un n'y tombe pas, ben on y reste, et aussi une histoire de numéro de dé, et jamais... A tel point, aussi pour le Monopoly, etc. qu'à la fin on ne jouait plus avec moi aux jeux de hasard ou on en changeait les règles... (car, en fait, on arrive vite à des trucs pourris. Ma soeur, aux milles bornes, avait fini par tricher... pour me faire gagner!!! Quand je l'avais réalisé, j'étais vexée qu'elle en arrive là. Je n'ai plus voulu jouer!) Et la poisse ne s'arrête pas là. Par contre, c'est bien pour obliger à connaitre parfaitement des cours, un métier, etc. car si on ne se l'impose pas: et bam! Et, pour info: non, on n'est pas pour autant heureux en amour!😅 Juste que la science ne maitrise encore pas tout...)
Certains tombent sur leur moitié, d'autres pas ou il y a eu qui a fait que?
Merci de ces échanges.
Je vais apporter la précision suivante à ces échanges....
Je n'ai pas "joué" car je n'ai pas compris qu'il y avait un jeu, qu'il fallait jouer... Et qu'il y avait des règles... auxquelles je n'ai rien compris.
Comme je n'interprète pas bien certaines formes d'échange et de communication, je n'ai pas su détecter, répondre ou créer les conditions pour former un couple. Les intérêts restreints ont naturellement remplacé (et continuent de remplacer) chez moi ces besoins qui existent chez les autres.
Donc je n'ai rien fait pour...."jouer".
A mon avis personnel, la seule chose que tu peux perdre potentiellement, c'est au niveau financier (et encore, ça dépend avec qui tu aurais été): deux salaires = 1 salaire pour les frais divers et variés et l'autre pour le beurre dans les épinards, la cerise sur le gâteau, etc.
Moi, à l'école, on m'a souvent fait la remarque, dont dans les bulletins, "ne joue pas le jeu", etc. Donc j'ai fini par apprendre, comprendre, en observant le comportement des autres et leur cinéma...
Comme aussi, même si on sait, on fait comme si on ne savait pas pour certaines choses, si tout le monde n'est pas au courant (seule raison où on ne fait plus ce cinéma là), on fait celui ou celle choquée pour certaines choses que malgré tout ils ou elles font, mais ouh là là tabou... alors que parallèlement dit à la mode ou autre, etc. Moi, ça me saoule même si, certains trucs, finit par apprendre de ce qui se dit, ne se dit pas, etc.
J'ai vu que, apparemment, bcp de personnes dans le couple ne sont finalement pas si satisfaits ni heureux dans leur couple. Bcp de compromis. Mais sans doute à encore s'aimer, et que peur de rompre, de l'inconnu, de se retrouver seuls, de ne pas être "comme les autres", d'attirer l'attention sur soi, et ce salaire en moins qui n'est jamais totalement négligeable.
Et puis il y a ceux qui ont vraiment + d'avantages que d'inconvénients. Mais combien sont-ils?
Et le fait aussi de ne pas, plus chercher à savoir si on est vraiment bien et lister ce pour et ce contre.
Et quand il y a des enfants au milieu, tous les conflits que cela peut créer.

Moralité: à moins de trouver quelqu'un en totale adéquation, autant rester seul. Mais sinon, ça peut être intéressant pour le fait de pouvoir diviser par deux les frais si bien organisés à deux.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par rekkan »

Lilas a écrit : lundi 18 mars 2024 à 21:30Et pourquoi pas simplement l'explication que c'est une orientation sexuelle comme une autre et non un trouble ?
Parce que dans ce cas, il n'y a pas d'orientation sexuelle du tout. ;)
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Lilas »

Et ? Je ne vois pas où se situe le problème.

L'homosexualité à longtemps été considérée comme une maladie à traiter mais si les choses ont évolué depuis ce n'est pas pour avoir les mêmes idées rétrogrades sur l'asexualite.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Deoxys »

rekkan a écrit : lundi 18 mars 2024 à 19:46
Deoxys a écrit : vendredi 23 février 2024 à 22:42
Spoiler : 
L'autisme n'est pas comparable à une orientation sexuelle ou romantique, puisque c'est un trouble neurodéveloppemental.


Pour le côté "prouvé scientifiquement", je ne connais pas bien le domaine des études scientifiques à ce sujet, mais il doit y en avoir.

Mais en fait, ces "orientations sexuelles alternatives" (ou plutôt minoritaires) fonctionnent sur le même principe que la tienne : je suppose que tu n'as pas eu besoin de t'appuyer sur une "base intellectuelle sérieuse" pour savoir, pour toi. Puisque c'est personnel.

Cela peut être exploré scientifiquement, étudié, mais une attirance (ou non-attirance) reste quelque chose de personnel. Comme l'amour, ou comme tous les échanges avec d'autres êtres depuis notre naissance : on n'a pas besoin de preuves scientifiques pour s'assurer d'en faire réellement l'expérience, ça se fait naturellement (plus ou moins bien, parfois pas du tout, selon l'environnement, le handicap... ça c'est encore un autre sujet).


Quant aux "affirmations d'une infime minorité", elles pèsent bien plus qu'on pourrait le croire : moi, c'est en partie grâce à la parole de ces personnes que j'ai pu me comprendre, dans un monde où mes orientations sexuelle et romantique ne correspondaient pas au modèle de base (hétéro), ni même au modèle "étendu" (par rapport à la norme actuellement admise, donc autre qu'hétéro) ; loin d'être sur le même pied d'égalité pour le moment, il conserve au moins la même composante sur le plan de l'attirance pour autrui.

Moi par exemple, avant, j'étais déjà très ouverte à l'homosexualité, la bisexualité, pansexualité (etc.) ; mais l'asexualité, franchement, la première fois que j'en ai entendu parler, je l'ai rejetée en bloc. Alors même que j'étais directement concernée !
Parce que, comme énormément de personnes avec un vécu similaire, j'avais internalisé tout un tas de choses négatives (et c'est très dur de faire le tri après).

Parce que même si pour moi avoir une attirance autre que la norme admise était finalement normal, ne pas avoir d'attirance, par contre, ne me paraissait pas possible. Donc anormal. En plus, je ne savais pas vraiment ce que c'était, n'ayant jamais appris...
Et donc, ces "affirmations" sont précieuses : elles permettent aux personnes dans le même cas de prendre conscience que ça existe, que d'autres comme elles existent. D'apprendre (pas qu'aux personnes concernées d'ailleurs, loin de là).
Elles peuvent grandement contribuer à améliorer la qualité de vie (ce fut mon cas ; je me sens vraiment nettement mieux aujourd'hui, et j'essaye d'entretenir le dialogue pour aider à mon tour :)).


Pour les différents sous-types d'asexualité, je peux comprendre que de l'extérieur on puisse se demander quel est l'intérêt. Mais en fait, l'intérêt est réel, puisque cela permet aux personnes d'affûter leur compréhension d'elles-mêmes.
Car quand on est concerné par ces orientations sexuelles/romantiques différentes, on est surtout en confrontation avec le modèle admis (ou "étendu"), au sein duquel soit elles n'existent tout bonnement pas (on ne nous informe pas du tout dessus), soit elles existent mais de manière négative (elles ne peuvent pas être légitimes).
Dans ce climat, la mise en doute nous guette constamment : une personne asexuelle peut se retrouver invalidée parce qu'elle fait ci ou ça et que donc ça veut dire qu'elle ne l'est pas ; les nuances du spectre sont là pour apporter une vision décortiquée de l'asexualité et, par conséquent, offrir aux personnes une meilleure compréhension de leur soi-disant "incohérence".


Au fond, tout le monde est dans le même bateau : quand on est hétéro (-romantique et -sexuel), on n'a pas besoin de le prouver par un back-up de preuves scientifiques.
Eh bien, pour le reste, y compris la plus petite nuance du spectre asexuel (pour rester sur cet exemple), c'est pareil.
Là encore, je ne dis pas que ça n'est pas étudiable ; je dis juste que ça relève de l'intime, de l'expérience qu'on a de sa propre vie.

(Mais je t'avoue que tu m'aurais parlé de toutes ces nuances plusieurs années en arrière, je ne les aurais certainement pas prises au sérieux non plus. ;))
J'ai fait des recherches et je n'ai personnellement rien trouvé qui atteste objectivement de l'existence de ces orientations. Je précise qu'une personne intégriste, car favorable à l'abolition du genre, a assuré qu'il existait une étude de biologie prouvant l'existence d'un troisième genre. Malgré des investigations assez poussées, je ne l'ai pas trouvée et j'ai donc tendance à croire qu'elle est bidon.

Que des personnes aient des doutes sur leur identité ou leur orientation sexuelle, je le comprends, car j'en ai moi-même eu. Elles peuvent penser ce qu'elles veulent mais pour moi, ce ne sont souvent que de nuances de ce qui existe déjà. Autrement dit, je pense que la plupart des initiales mises après LGBT sont superflues. Ce qui me dérange, c'est le militantisme de certaines d'entre elles, qui, par exemple, se sentent discriminées par l'existence de toilettes mixtes. Parfois, ça frise l'absurde comme les xénogenres qui se caractérisent par des déclarations du genre : "Je suis un elfe !". Les personnes précédentes se savent vraiment pas ce que c'est que d'être discriminé.

On en parle beaucoup depuis plusieurs années, mais contrairement à certains, je conserve mon scepticisme face à de telles allégations.

Quant aux asexuels, l'un de mes amis l'est. Après avoir passé des analyses poussées, ses hormones sont tout à fait normales. Reste l'explication psychosomatique.
Pour le "troisième genre", si tu parles de biologie, tu veux peut-être parler de l'intersexuation (personnes naissant avec des caractéristiques ne correspondant pas au traditionnel masculin/féminin) ?

Pour ce qui est du genre, contrairement au sexe (ou code génétique), celui-ci n'est pas biologique.

Qu'est-ce qui est plus logique, au vu de l'incroyable diversité humaine ?
  • qu'il n'existe QUE la case "homme" et la case "femme", dans lesquelles TOUTE PERSONNE humaine sans exception doive rentrer, et ce SEULEMENT en fonction de ses caractéristiques de naissance (sachant que de par la simple diversité purement biologique ça ne peut de toute façon pas marcher) ?
  • ou que les choses ne soient tout simplement pas si binaires, ou pré-destinées, que cela, et que les personnes soient parfaitement capables de savoir qui et comment elles sont vraiment ?

Que des personnes aient des doutes sur leur identité ou leur orientation sexuelle, je le comprends, car j'en ai moi-même eu.
Et c'est déjà une très bonne chose de se poser la question !
En revanche, ce qui chez toi n'étaient que des doutes ne le sont pas forcément chez les autres. Une personne qui s'avère être trans, ou non-binaire, ou gay, ou asexuelle (etc.) n'est pas en doute : elle l'est. Cela peut, dans certains cas, être sujet à évolution, mais cela ne doit venir que de la personne concernée elle-même et pas du poids des dogmes.

Elles peuvent penser ce qu'elles veulent mais pour moi, ce ne sont souvent que de nuances de ce qui existe déjà.
Là-dessus je suis tout à fait d'accord avec toi : ce sont effectivement des nuances, qui s'inscrivent dans une vaste diversité humaine déjà existante (mais dont on n'est pas toujours au fait, y compris pour soi-même).

Ensuite :
Autrement dit, je pense que la plupart des initiales mises après LGBT sont superflues. Ce qui me dérange, c'est le militantisme de certaines d'entre elles, qui, par exemple, se sentent discriminées par l'existence de toilettes mixtes. Parfois, ça frise l'absurde comme les xénogenres qui se caractérisent par des déclarations du genre : "Je suis un elfe !".
Les lettres mises dans l'acronyme ne sont pas du tout superflues, du fait qu'il y ait besoin de revendications, de représentation, pour ces populations qui ne sont pas actuellement traitées comme normales.
Le "A" par exemple : asexualité... eh bien bingo ! on est en plein dedans, et le simple fait que tu y sois sceptique (mais pas JUSTE toi, ce n'est pas une accusation, j'ai été moi-même en rejet de cette orientation avant) prouve bien que c'est nécessaire de dire "oui oui, je suis bel et bien comme ça, rien à changer, comme quand on est hétéro ; et tant que les choses ne seront pas acquises pour moi comme pour les hétéros, il y aura besoin de ce A, comme de toutes les autres lettres, et du +."

Pour les toilettes, je n'ai pas tellement creusé le sujet, mais une mixité pourrait être plus égalitaire...
Il me semble aussi que ce sont surtout les personnes non-concernées et discriminantes qui tapent des scandales par rapport aux toilettes et au genre.
Petite info en vrac : voici une carte des USA montrant les restrictions, par état, d'utilisation des toilettes/vestiaires/autres espaces correspondant à leur genre véritable pour les personnes trans.

Concernant les xénogenres, là je t'avoue que je ne connais vraiment pas le sujet. Après, il y a une différence entre s'identifier en tant qu'efle, ou en tant qu'hélicoptère (ça, c'était justement employé par les personnes opposées à la diversité des genres), et simplement se situer par rapport aux constructions genrées de notre société (transidentité, non-binarité, gender-fluidity, etc.).

Les personnes précédentes ne savent vraiment pas ce que c'est que d'être discriminé.
En fait, la discrimination est encore extrêmement présente (et pas forcément franche ni dans le but de faire du mal).
Exemples :

:arrow: Si l'on n'est pas cisgenre, ne pas pouvoir dire "je suis un homme", ou "je suis une femme", ou "je suis ni l'un ni l'autre" sans courir le risque que la personne en face (ou derrière son écran) nous explique qu'elle n'est pas d'accord, alors même qu'elle prendrait le genre d'une personne cis pour acquis (nuance éventuellement selon l'éloignement des normes admises, et encore, le sexe aurait le dernier mot) ; avec en bonus le rejet de la faute sur NOUS si la personne ne supporte pas d'employer les bons qualifcatifs/les bons pronoms : c'est de la discrimination.

:arrow: Avoir un commentaire sous la vidéo d'une professeure montrant une expérience de chimie super cool à sa classe (par exemple) de type "ça fait plaisir de voir des profs qui n'enseignent pas sur la théorie du genre et les gens alphabet [LGBT+]", ainsi qu'une tonne de likes de la part des gens qui sont d'accord : c'est de la discrimination.

:arrow: Les thérapies de conversion pour les personnes gays (entre autres) : c'est de la discrimination.
Là ça saute aux yeux.
Par contre, quand une orientation sexuelle (ici l'asexualité) est contestée et reléguée au rang de potentiel problème "psychosomatique", ça saute moins aux yeux.

Et pourtant, dès lors qu'il y a persistance, c'en est bel et bien. Je précise quand même que je ne l'ai pas mal pris (je dirais même que dans mon cas ça tombe bien, car ça me permet de creuser encore plus le sujet).

Parce que si on part du principe que c'est psychosomatique, c'est que ça peut se guérir ? Je fais quoi du coup, je me traîte ? Je me force ?
Ça ne te rappelle pas une thérapie de conversion ?
Ne serait-il pas plus logique (j'en reviens à ce que je disais au début) de simplement reconnaître que je suis comme ça, plutôt que de chercher cause après cause, à un "problème" qui n'en est pas un car je suis très bien en tant qu'aroace ?

En quoi aurais-je besoin d'être attirée sexuellement par autrui, de voir en l'autre un·e partenaire amoureux·se, tout ça ?

Je le répète, ce n'est pas une réponse "clash", le but est de faire réfléchir.


Après, bien entendu, tu es libre de penser ce que tu veux. Je ne vais pas m'infiltrer dans ton cerveau avec mes pouvoirs de Pokémon psy surpuissant et décider pour toi ! :mrgreen:
Tu es donc libre de rejeter l'asexualité, la non-binarité, ou l'identité de quelqu'un·e en général, si cela se limite à tes pensées.

Cependant, dès lors qu'il y a prise de parole, c'est autre chose. Il faut faire attention à ce que l'on dit, lorsque cela est de nature à blesser des gens.
Si on ne le sait pas, qu'on se fait reprendre, pas de problème, cela peut arriver !
Si l'on persiste, par contre, c'est problématique. Car les mots peuvent blesser.
Moi ça ne m'a pas blessée. Mais je ne suis pas la seule personne queer ici — ou ailleurs — susceptible de tomber sur ce genre de discours.
Parmi elles, il y en a des endurcies, mais aussi des dépressives (voire suicidaires qui liront/entendront/verront peut-être LA réaction de trop), des qui s'auto-détestent, des jeunes et moins jeunes qui s'interrogent et vont peut-être choisir de ne pas exprimer pleinement leur personne (que ce soit en public ou en totalité, en n'explorant pas leur univers véritable), et ainsi de suite.

Débattre c'est important, bien sûr.
Mais il ne faut pas non plus oublier que certaines choses ne sont pas débattables, comme ce qui touche à l'orientation sexuelle ou romantique, à l'identité de genre. On peut débattre dessus, en discuter, on doit même en discuter — pour œuvrer vers un meilleur vivre-ensemble. Mais ça n'est pas débattable dans le sens où cela relève de l'expérience de ces personnes.
Comme l'hétérosexualité.
Comme le fait d'être cisgenre.
C'est juste que là, c'est acquis. Et pourquoi pas pour le reste ?




Dernière chose, concernant tes recherches (et mon but n'est pas de t'attaquer, seulement de te mettre face à une potentielle dissonance, ce qui n'est jamais agréable) :

Je me demandais si tu t'étais vraiment intéressé à l'expérience de ces personnes, ou si tu avais plutôt cherché à te conforter dans ton opposition (en ne prenant que les sources qui allaient dans ce sens) ?

En décembre 2023, sur le fil "Juste pour gueuler !", tu avais posté un message au sujet de la non-binarité (comme quoi tu n'y croyais pas). Au fil de la discussion, comme ici, tu mentionnes aussi t'être renseigné.
Pourtant, quand j'ai conclu la discussion par une image du drapeau non-binaire, tu ne l'as pas reconnu (ou, à défaut de l'avoir mémorisé, tu n'as pas fait le lien avec ce sujet qui semble assez préoccupant pour toi). [Voir ici.]

J'avais trouvé ça curieux, car une recherche "à la source" permet de trouver assez facilement le drapeau (pas forcément de manière encyclopédique : par exemple, il n'est pas rare que des personnes non-binaires aient ce drapeau en avatar ou en icône, dans les espaces d'échange en ligne).


S'ouvrir à l'expérience des populations qu'on ne comprend pas aide vraiment à comprendre.
Pas intimement (par exemple : nous ne saurons certainement jamais ce que ça fait vraiment d'être non-binaire, ou asexuel et/ou aromantique pour toi), mais ça aide au niveau des connaissances sur la diversité humaine.
On ne peut pas tout connaître, on peut faire des gaffes, sachant que l'être humain n'aime pas trop généralement ce qui l'oblige à revoir son schéma de pensée (sans même parler de rigidité cognitive autistique).

Dans le cas présent : tu réponds directement à mon message qui atteste pourtant bel et bien de l'existence de ces orientations, mais tu as aussi l'expérience de ton ami.
Or, tu sembles ne pas y accorder de crédit. Tu dis être sceptique.
Mais c'est justement en écoutant ce que les personnes ont à dire d'elles-mêmes que l'on peut vraiment les comprendre. Ou mieux, du moins.

Car sinon, les gens peuvent dire tout et n'importe quoi sur X communauté qui ne les concerne pas. Surfer sur la controverse. Tirer profit de quelques énergumènes qui desservent leur cause ou qui ne sont là que pour se défouler (et il y en a de tout bord politique). Ameuter les personnes mécontentes grâce à l'effet "avis négatif", jusqu'à donner une impression de normalité à des discours totalement discriminants et rejetant les libertés les plus élémentaires.
Ce qui a pour conséquence de brouiller les pistes aux yeux de personnes parfois vraiment pas malintentionnées qui vont y trouver du sens, qu'elles ne trouvent pas dans ces notions "nouvelles" (ou pas) et qui demandent un effort cognitif.
Parce que oui, se remettre en question et modifier ses schémas, ça fait chier, et je le dis sans ironie aucune. :lol: C'est humain. Sachant que l'on peut aussi ne pas comprendre, ne pas pouvoir concevoir certaines choses, au final, or le cerveau n'aime pas trop l'incertitude, l'ambivalence, l'ambiguité, le non-sens...


Voilà pourquoi je me posais la question sur tes recherches et sur la démarche dont elles résultent.
Ce qui d'ailleurs ne met pas en doute le temps, l'énergie, l'intellect consacrés auxdites recherches. ;)
C'est bien de biais dont il est question ici.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par seul »

J'ai appelé une ancienne amie elle m'a dit que j'avais une belle voix. Je crois que je surestime la réalité ce seul compliment m'a réjoui pendant un bout de temps.
Je suis un peu complètement perdu dans ma tête. Peut-être qu'on s'est fait un peu retourné le cerveau ? Peut-être que l'intelligence et la force ne se trouve pas là où on le croit ? Ce qui fait que les femmes sont peuvent peut-être faire parfois des erreurs dans leurs sélection ?
J'aimerais tellement arrêté de dormir seul !
Mais il faudrait que je me trouve une compétence je ne m'en suis jamais trouvé. Déjà quand j'avais 6 ans je pleurais longuement en disant que j'étais nul en tout, et personne ne savait dire où j'étais fort. Comme cela je ne serai pas inutile.
Voilà ceci est la complainte d'un faible.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par rekkan »

Depoxys, j'ai déjà dit que je ne croyais pas en l'existence d'un troisième sexe, les hermaphrodites n'étant qu'un amalgame de traits féminins et masculins. Quant à la discrimination, je visais exclusivement les initiales après LGBT et je suis déterminé à n'en rajouter aucune. Chacun son avis sur la question et le mien est fait depuis longtemps, car j'ai souvent trouvé les arguments faibles voire pitoyables.
Modifié en dernier par rekkan le mercredi 20 mars 2024 à 19:56, modifié 1 fois.
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par freeshost »

Deoxys a écrit : mardi 19 mars 2024 à 20:14 Parce que oui, se remettre en question et modifier ses schémas, ça fait chier, et je le dis sans ironie aucune. :lol: C'est humain. Sachant que l'on peut aussi ne pas comprendre, ne pas pouvoir concevoir certaines choses, au final, or le cerveau n'aime pas trop l'incertitude, l'ambivalence, l'ambiguité, le non-sens...
Mettre à jour ses représentations en continu, ça ne fait pas chier, c'est juste un effort cognitif constant, l'apprentissage humaniste sans fin consistant à apprendre chaque nouvelle différence, chaque nouvelle individualité. :mrgreen:

Et ça permet d'enrichir le spectre des nuances. :)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: [Index Solitude] Autiste et célibataire

Message par Deoxys »

freeshost a écrit : mercredi 20 mars 2024 à 19:33Mettre à jour ses représentations en continu, ça ne fait pas chier, c'est juste un effort cognitif constant, l'apprentissage humaniste sans fin consistant à apprendre chaque nouvelle différence, chaque nouvelle individualité. :mrgreen:

Et ça permet d'enrichir le spectre des nuances. :)
Moi ça ne me fait pas chier du tout, le progressisme est un de mes IS. :love:

Mais disons que ça peut secouer, forcer à reconnaître sa part de responsabilité en ce monde... Et selon le contexte personnel, le caractère, tout ça, ben ça peut piquer un peu quand même. :mrgreen:
Et puis, il faut souvent que les actions suivent, derrière (pas forcément jusqu'au militantisme, mais ça demande à modifier plus ou moins ce à quoi on a pu être habitué·e).

La déconstruction, c'est essentiel, mais c'est un effort, oui !
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