Ensuite, pour les personnes autistes, il est sans doute plus facile de s'entendre avec d'autres autistes. Il existe évidemment des relations mixtes (couple avec une personne neuroatypique et une neurotypique), mais avec une personne qui fonctionne comme nous c'est quand même plus facile...
Je dirais oui mais que ça dépend en faite,
Je suis neuroatypique, mon mari n'est pas autiste,mais on s'accepte totalement l'un l'autre dans nos différences,
Moi j'ai plus tendance a accordé une importance aux valeurs humaines de la personne,son ouverture d'esprit,plutôt que le fait qu'elle soit autiste où non autiste,c'est très secondaire pour moi,
J'ai déjà rencontré une personne autiste en IRL qui était une ex amie de ma sœur et on se détestait c'est le cas de le dire,des valeurs complètement opposées et inconciliables, malgré des fonctionnement similaires,
Une fois elle m'as balancé "toi je t'aime pas" je lui répondu qu'au moins on été d'accord sur une chose car moi non plus je ne l'aimais pas,
D'ailleurs ma sœur a finit aussi par rompre cette amitié,elle aussi,qui a duré pendant plusieurs années,
Après je pense que surtout l'essentiel en faite c'est pas le fonctionnement,c'est que la personne en face soit ouverte d'esprit et tolérante.
Mon mari est plus sociable que moi,ça ne pose pas de problème,il va boire un verre avec ses collègues,et moi je reste à la maison dans mes intérêts,
S'il veut regarder une série et que c'est trop fort il met des écouteurs,et moi des bouchons d'oreilles,
Quand j'ai besoin d'aller m'isoler dans le noir et le silence,il le respecte et me laisse en paix me ressourcer.
Si dans une interaction il me voit décrocher,par fatigue,ne plus écouter,il prend le relais pour me venir en aide (il le voit facilement)
J'ai toujours voulu une vie de couple,non pas par injonction sociale, mais parce que c'étais mon choix individuel a moi,ce que je souhaitais réellement moi pour ma vie ^^ma vie d'aujourd'hui est comme je la voulais,une petite famille avec mon mari et mes animaux,et réciproquement pour mon mari^^
Qu'on soit aromantique,asexuel,où non le principal après tout c'est d'être épanoui et bien dans ses baskets
Je suis resté seul.
Ado mes préoccupations étaient mon train, études chaotiques, et rien avec les filles.
Étudiant j'ai jamais compris les booms et tout ça.
Donc études....
Jeune adulte informatique travail avion.
De toute façon mes amitiés doivent être pures et basées sur la loyauté et sont platoniques ...
Maintenant que le temps est passé je suis resté seul, mais avec quelques amis, mon travail (informatique et systèmes d'information, les trains, les musées...)
Mon idéal reste la transmission d'une expérience de vie aux plus jeunes dont je connais les futures déceptions
Voilà
Bonne journée.
diagnostiqué TSA et suivi régulièrement par le CRA
Ados et Adi... et le reste... TSA confirmé ++
David68 a écrit : ↑vendredi 9 février 2024 à 8:01
Bonjour
Je suis resté seul.
Ado mes préoccupations étaient mon train, études chaotiques, et rien avec les filles.
Étudiant j'ai jamais compris les booms et tout ça.
Donc études....
Jeune adulte informatique travail avion.
De toute façon mes amitiés doivent être pures et basées sur la loyauté et sont platoniques ...
Maintenant que le temps est passé je suis resté seul, mais avec quelques amis, mon travail (informatique et systèmes d'information, les trains, les musées...)
Mon idéal reste la transmission d'une expérience de vie aux plus jeunes dont je connais les futures déceptions
Voilà
Bonne journée.
Merci pour ton message. Mais arrivé à un certain âge c'est plutôt une confirmation qu'une déception.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
Deoxys a écrit : ↑jeudi 8 février 2024 à 21:06En grandissant, on ne m'a pas explicitement enseigné que je pouvais être heureuse en restant seule toute ma vie (je parle de solitude dans le cadre amoureux ici).
Même chose pour moi. J'avais tellement intégré le message que couple=bonheur qu'à l'adolescence, alors que je ne m'intéressais pas du tout aux garçons j'ai décidé de sortir avec un gars du lycée, pour faire comme les autres. Sauf que ça a vite été compliqué car je suis plutôt asexuelle, même si je suis très romantique. Donc ça s'est terminé très vite. J'en ai rencontré un autre sur un tchat qui vivait très loin de chez moi, mais avec qui j'ai passé des moments formidables. Il est venu me rendre visite quelques jours, mais comme nous n'avions pas d'endroit où nous retrouver, à part les parcs, on passait notre temps à se câliner et à se faire des bisous sur les bancs publics, il m'accompagnait au lycée et faisait fuir les harceleurs. En plus il sentait bon. C'était tellement agréable
Par la suite je n'ai été qu'avec des hommes qui insistaient pour avoir des rapports sexuels. Je me suis toujours forcée, pensant que je n'avais pas le choix. Je n'avais aucune notion du consentement.
Aujourd'hui je suis célibataire, et j'en profite pour me reconstruire, me découvrir, découvrir davantage le monde, prendre soin de moi, tenter d'être heureuse toute seule. Mais je suis vraiment très romantique, et j'apprécierais d'avoir un homme sur qui m'appuyer, alors je ne finirai sans doute pas ma vie seule, mais pour l'instant je suis assez frileuse à l'idée de retrouver quelqu'un. Sans compter que mon besoin de sociabilité est très limité (autisme ou pas ?) et donc j'ai du mal avec les interactions trop fréquentes.
Tiens, en passant, je suis un gars sur Instagram (Antoine Officieux), qui fait des vidéos amusantes sur le célibat. Celle sur les chats me plaît particulièrement
La question vient bien souvent plus des autres que de moi.
Personnellement, ça ne me dérange pas et je sais plus ou moins que je ne serais pas en mesure de faire tenir une quelconque relation. De plus, je n'ai pas un grand intérêt pour les rapports et ne les voient absolument pas sous un angle de simple consommation (ça me répugne intérieurement).
J'ai toujours été seul et j'ai toujours eu peur des filles. Je pense à une blague de Paul Mirabel qui disait qu'il avait peur des filles qui ont peur d'être seules dans le métro à cause de certains hommes (je déforme mais c'était quelque chose du genre), et je m'y retrouve complètement !
Je pense pas que les relations me manquent. Je pense plus que de ne pas être comme tout le monde me manque (et cela vient avec en général), car cela a rendu ma vie très compliquée. Mais là où j'en suis je ne serai pas capable d'avoir une relation avec quelqu'un, même si je pouvais et voulais.
Une fois elle m'as balancé "toi je t'aime pas" je lui répondu qu'au moins on été d'accord sur une chose car moi non plus je ne l'aimais pas,
Et sinon je suis d'accord, autiste ou pas, TDAH ou pas, neuro(a)typique... ça ne fait pas tout. Il faut voir aussi le caractère, les valeurs de la personne, son mode de vie...
Comme vous, @Hydrean et @aspi_rateur, je pense qu'il me serait difficile de gérer une relation. Si ça m'intéressait, peut-être alors que je le pourrais, avec des efforts, et sous réserve que la personne soit dans le même état d'esprit ou très ouverte (mais ça ne m'intéresse pas ; pas plus mal ).
Deoxys a écrit : ↑jeudi 8 février 2024 à 21:06En grandissant, on ne m'a pas explicitement enseigné que je pouvais être heureuse en restant seule toute ma vie (je parle de solitude dans le cadre amoureux ici).
Même chose pour moi. J'avais tellement intégré le message que couple=bonheur qu'à l'adolescence, alors que je ne m'intéressais pas du tout aux garçons j'ai décidé de sortir avec un gars du lycée, pour faire comme les autres. Sauf que ça a vite été compliqué car je suis plutôt asexuelle, même si je suis très romantique. Donc ça s'est terminé très vite. J'en ai rencontré un autre sur un tchat qui vivait très loin de chez moi, mais avec qui j'ai passé des moments formidables. Il est venu me rendre visite quelques jours, mais comme nous n'avions pas d'endroit où nous retrouver, à part les parcs, on passait notre temps à se câliner et à se faire des bisous sur les bancs publics, il m'accompagnait au lycée et faisait fuir les harceleurs. En plus il sentait bon. C'était tellement agréable
Par la suite je n'ai été qu'avec des hommes qui insistaient pour avoir des rapports sexuels. Je me suis toujours forcée, pensant que je n'avais pas le choix. Je n'avais aucune notion du consentement.
Aujourd'hui je suis célibataire, et j'en profite pour me reconstruire, me découvrir, découvrir davantage le monde, prendre soin de moi, tenter d'être heureuse toute seule. Mais je suis vraiment très romantique, et j'apprécierais d'avoir un homme sur qui m'appuyer, alors je ne finirai sans doute pas ma vie seule, mais pour l'instant je suis assez frileuse à l'idée de retrouver quelqu'un. Sans compter que mon besoin de sociabilité est très limité (autisme ou pas ?) et donc j'ai du mal avec les interactions trop fréquentes.
J'ai lu plusieurs fois que les femmes autistes seraient particulièrement vulnérables aux violences sexuelles, abus relationnels...
Bien sûr, toute personne peut être une victime potentielle (par exemple, dans une relation toxique, l'intelligence ou les capacités cognitives n'ont rien à voir avec le fait de rester ou non), mais l'autisme rendant la compréhension des échanges avec autrui et de ses intentions plus difficile, il serait un facteur de risque supplémentaire...
Je pense qu'il impacte également la compréhension des dynamiques sociales (à grande échelle, pas juste à échelle individuelle). Et que donc, en tant que femme, quand on subit les conséquences du sexisme dans notre vie privée, on peut avoir plus de mal à transposer cela à un phénomène plus global — et à bien cerner ce dernier.
Déjà que c'est pas facile de prendre du recul sur ce que l'on vit, encore plus quand les sentiments s'en mêlent ; donc si en plus on est largué·e globalement (dans le monde humain en général), difficile de savoir où placer le curseur pour soi-même...
Je suis désolée que tu aies eu à subir cela.
Je te souhaite de pouvoir bien te reconstruire !
Moi, m'assumer m'aide vraiment.
Pour une éventuelle relation future, peut-être que tu pourrais chercher un homme asexuel ? Remarque, une personne non-asexuelle peut être en couple avec une asexuelle et s'accorder avec elle sur la gestion de leur vie privée. Surtout que ça n'est pas lié à l'activité sexuelle mais à l'attirance. Donc une personne non-asexuelle peut se passer de sexe si cela lui va (bien qu'étant en mesure de ressentir de l'attirance sexuelle), tout comme une asexuelle peut avoir des rapports pour diverses raisons qui la regardent (bien que ne ressentant pas d'attirance sexuelle, et même si par défaut l'asexualité va souvent de paire avec une absence de rapports — ceux-ci étant généralement l'aboutissement d'une attirance sexuelle chez les non-asexuelles).
Pour ce qui est de se "forcer" : je n'ai jamais été dans une situation où j'ai dû me forcer à avoir un rapport sexuel, mais j'ai failli me forcer une fois à céder aux avances d'un jeune homme, quand j'étais étudiante, qui me courtisait depuis un moment et qui m'avait donné un feu vert des plus explicites.
Spoiler : Les détails :
J'y ai longtemps réfléchi ; en plus, je n'avais qu'à franchir le seuil de sa porte, qui se trouvait pile en face de la mienne (en cité U) !
Je me souviens qu'à l'époque, je pensais que quelque chose clochait chez moi. C'est vrai : il était mignon (conventionnellement/esthétiquement), sportif, bien habillé, sympa, bosseur, investi dans une association pour les enfants (il me semble)... il n'avait jamais tenté de contact forcé... Alors pourquoi n'étais-je pas attirée, si je reconnaissais qu'il était attirant ? Et puis, il était — littéralement — à une porte de chez moi !
Sa démarche ne laissait pas de place au doute... Alors qu'est-ce que j'attendais ? Peut-être était-ce l'occasion de "me débloquer" ? Une chose qui a, je pense, joué sur mon sentiment de "blocage" et qui a grandement retardé mon coming out asexuel, c'est que [sans rentrer dans les détails] j'ai toujours très bien fonctionné en solo et ce, de manière particulièrement assumée — d'après ce que j'ai pu lire/voir/entendre y compris lors de discussions au cours de ma scolarité. Donc, ça marchait très bien... et donc, je devais être bloquée dans ma relation à autrui ! La réalité, c'est que trouver un·e partenaire ne m'est jamais apparu comme une condition ou une fin (sexuellement parlant), du plus loin que je m'en souvienne.
En plus de cela, j'étais pétrie d'idées reçues, du genre "le sexe est essentiel à l'équilibre d'une personne", que "si on n'en veut pas c'est qu'on est nevrosé·e", que "tout est sexuel/phallique et compagnie" [oui parce que j'ai eu ma phase "disciple de Freud"].
Sans oublier la famille qui, dès mes valises posées dans ma chambre étudiante, a été enchantée de rencontrer ce jeune voisin, venu se présenter, dont elle a vu de suite qu'il était intéressé. (Encore que, là elle avait vu juste... parce que souvent aussi, ma famille a vu de l'alchimie au moindre contact entre moi et une personne, pleine d'espoir qu'elle était que "je rencontre quelqu'un" ; c'est ce qu'on m'a répété à nouveau, il y a bientôt 2 ans quand j'ai emménagé dans mon appart' actuel... malgré mon aromantisme et mon asexualité officialisés, depuis. )
Je n'ai pas eu le sentiment de lui être redevable, ou que son intérêt — moi foi durable et assidu — m'apportait une quelconque validation. Mais en même temps, il n'était pas non plus une nuisance, ne m'a jamais fait me sentir en danger avec lui (nous avions même été manger puis voir un film ensemble, une fois).
Je n'ai pas le souvenir d'une escalade d'engagement (de m'être dit que je devais aller au bout de la démarche puisque j'avais entrepris des choses avec lui)...
Je n'ai jamais envisagé quoi que ce soit sur le plan amoureux (de façon abstraite j'avais une vision du célibat comme un échec et j'imaginais effectivement devoir "me caser", mais en pratique je n'avais strictement aucune envie d'en sortir ni aucune attirance en ce sens ).
Par contre, sur le plan sexuel, effectivement, j'ai bien failli me forcer, "tant qu'à faire". Je voyais presque cela comme un rite de passage, un truc que si tu ne l'as pas passé c'est une honte (l'humiliation médiatique et clichés divers aidant).
En plus, je n'ai jamais eu de préjugés négatifs sur le sexe récréatif, précoce (bon pas trop quand même, je veux dire à partir de l'adolescence et entre ados évidemment), fréquent, qu'importe le genre...
Il y avait aussi, bien sûr, le fait que je déteste les contacts, sauf ceux que je décide vraiment d'avoir. J'ai peux aussi avoir du mal avec les odeurs, les sécrétions (rien que la salive quand je recevais des bisous dans mon enfance, je pouvais pas ).
Alors je croyais aussi que c'était une des raisons à mon "blocage", et je me sentais donc encore moins légitime.
Il y avait aussi aussi le bon vieux "faut tester pour vraiment se faire une idée"... Oui, à l'état de phrase brute, ça se tient. Mais remis dans le contexte, ça ne se tient plus du tout : on prend en considération ce qui est vrai à un instant T, et ce qui a de fortes chances de l'être toujours dans le futur, quand bien même il y aurait une divergence un jour. On ne peut pas tout mettre en doute au nom de cette future divergence pré-supposée ; d'autant que lorsqu'il s'agit de populations victimes d'oppression/d'effacement/de préjugés divers, cela revient tout bonnement à les invalider. Mais je reconnais que cela ne se fait pas forcément avec de mauvaises intentions.
Ç'aurait été une simple expérience, rien à y perdre.
Alors, qu'est-ce que j'attendais ?!
Alors, j'ai failli me forcer.
Mais je ne l'ai pas fait.
J'ai suivi mon instinct, qui était de ne pas y aller, non pas par peur (à cette époque c'est ce que j'ai cru, que "j'avais peur", que "je retardais l'inévitable"), mais parce que je savais au fond de moi, sans pouvoir me l'expliquer, ce que je voulais/ne voulais pas.
Il m'aura fallu encore plusieurs années et une longue déconstruction, aidée des nombreuses ressources et témoignages de personnes comme moi (aroace) rendus accessibles grâce à Internet, pour pouvoir bien m'expliquer ce fonctionnement. Fonctionnent qui avait toujours été le mien et dans lequel je m'étais toujours bien sentie, sous cette couche d'auto-conformisme (renforcé par ma mauvaise compréhension des humain·es — donc forcément de moi-même).
Aujourd'hui, je me rends bien compte que me forcer n'aurait fait qu'amplifier mon mal-être. (Mal-être de l'époque. )
Depuis, j'ai été abordée plusieurs fois (majoritairement par des lourdingues, mais pas uniquement). Je n'ai pas non plus un succès monstre, heureusement, mais ça arrive, sans que je ne le demande...
Sinon, n'ayant pas de vie sociale et sortant très occasionnellement, je m'expose à très peu de situations, donc à quasiment aucune opportunité sur le plan relationnel/sexuel en dehors de mes sorties. J'aurais peut-être mes chances côté rencontres en ligne, ou juste charnelles. Je sais que je peux plaire (d'ailleurs je me plais à moi-même aujourd'hui sans me soucier de comment on me trouve).
Mais je m'en fous, je suis très bien comme ça, et les gens ne m'attirent pas, que ce soit romantiquement ou sexuellement.
Sauf qu'en tant qu'aromantique et/ou asexuel·le, on ne peut pas gagner :
si on ne plaît pas [encore], on ne l'est pas réellement, on cherche juste une excuse pour mieux assumer le "manque" ;
si on plaît [potentiellement], on ne l'est pas réellement non plus, on a un problème interne (puisque l'on pourrait se sortir du "manque", mais que l'on y reste).
...À moins qu'il n'y ait point de "manque" et que l'on puisse tout à fait vivre une vie satisfaisante ainsi.
Dans les deux cas, on n'accorde pas de crédit aux aspirations réelles de la personne et on choisit de plutôt se baser sur l'image que la société a d'elle.
Je pourrais faire un parallèle avec les personnes qui ne sont ni aromantiques ni asexuelles.
Il me semble que l'on ne mette pas assez l'accent sur la validité individuelle des gens.
Bien souvent, j'ai l'impression que l'on se préoccupe plutôt de ce que représentent les gens par rapport aux autres gens, ce qui crée des sortes "d'entités".
Par exemple : le couple, vu comme un tout, alors qu'en réalité c'est un tout + un tout (sinon ça ferait seulement deux demis partenaires ).
La méritocratie encore tristement ambiante joue probablement aussi un rôle là-dedans.
Au lieu d'apprendre que l'on peut être heureux·se sans être en couple et/ou sans sexe, on nous apprend (directement ou indirectement au contact des pairs et de divers supports) que ce sont des objectifs à atteindre. Que de les atteindre est une réussite, alors que de ne pas les atteindre est un destin sinistre, honteux, ou, dans le meilleur [des pires] des cas, tolérable si l'on se fait une raison (ou alors si vraiment c'est ce qui nous correspond — sous-entedu "c'est très rare").
Que c'est le bas de la pyramide, quoi.
On nous apprend que ce que l'on "vaut" dépend de l'extérieur (donc de ce qui échappe à notre contrôle), plutôt que d'apprendre à optimiser notre "valeur" — plutôt validité — en solo (à être la première personne en mesure de nous prodiguer notre propre bonheur).
Le célibat devient un ennemi, un échec, une punition... alors qu'il devrait servir de fondations, prioritairement à la personne elle-même, et secondairement à læ partenaire avec qui elle bâtira (peut-être, plus tard) une vie de couple ; vu que c'est notre état "par défaut".
Parce que finalement, une relation saine, ça n'est pas juste qu'une "relation" (encore les "entités") : c'est une personne + une personne [éventuellement davantage].
Or, une relation a plus de chances d'être saine si les personnes qui la composent partent elles-mêmes, chacune, d'une base (célibat) saine. Toutefois, je ne pense pas que ce soit une nécessité absolue : deux personnes en souffrance peuvent très bien se "sortir mutuellement du trou", alors que leurs bases ne sont pas "saines".
Et puis, lorsque de bonnes opportunités se présentent (romantiquement et/ou sexuellement), avec des partenaires qui viendraient vraiment réparer le mal-être... Que se passe-t-il quand ces personnes sortent de notre vie (au moins intime, voire de notre vie, totalement) ?
Et encore, là c'est dans l'éventualité où l'on ferait de bonnes, épanouissantes rencontres ; quid des personnes qui trouvent des partenaires, mais jamais de partenaires qui leur apportent le bien-être auquel elles aspirent ? Voire, dans le pire des cas (et ils ne sont malheureusement pas si rares), tombent sur des partenaires qui ajoutent à leur mal-être...?
Ou alors (ou en plus), on se dit qu'on "aura au moins eu une relation/des relations dans notre vie" ? Mais dans ce cas... qu'est-ce que ça change par rapport à une vie où on n'en aurait pas eu ? (Je veux dire conceptuellement ; parce que concrètement, ce qui change c'est qu'on risque bien plus à avoir une/des relation(s) qu'à ne pas en avoir ; non pas que ce soit une raison pour ne pas en avoir, c'est un simple constat).
Est-ce le fait d'avoir pu se prouver, à soi-même, qu'on est suffisamment méritant·e pour avoir réussi à "débloquer" ce palier ? Dans ce cas, qu'est-ce qui rendrait cela supérieur, puisque cela relève de ce que l'on ne peut pas contrôler — la réciprocité d'autrui ? Où est le mérite, si on n'est pas responsable de la soi-disant prouesse...?
Je pense aussi qu'on n'apprend pas forcément à distinguer le bonheur apporté par une vie intime, d'autres formes de bonheur. Alors que ce n'est que cela, en fait : on accède à une forme de bonheur (effectivement inaccessible autrement puisqu'il faut une autre personne pour cela), mais pas au bonheur.
Si le bonheur peut parfaitement être partagé, il est avant tout ressenti individuellement. Donc finalement, même un bonheur "apporté" par une source extérieure à soi ne vient jamais vraiment de cette source extérieure — puisque c'est en soi-même que ça se passe...
Compliqué...
Mais j'ai tout de même l'impression que le monde tend progressivement à mettre l'accent sur l'individu·e et sur sa validité intrinsèque.
Pourvu que les nouvelles générations grandissent avec moins d'impératifs sociaux que les précédentes.
Ça a l'air de s'améliorer tout doucement, mais il y a du boulot, et surtout une casse monumentale de déjà faite...
Bon courage à tout le monde.
Et comme je le dis parfois : "on est la seule personne qu'on aura avec soi toute sa vie, alors autant bien s'entendre".
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
Deoxys a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 17:48
J'ai lu plusieurs fois que les femmes autistes seraient particulièrement vulnérables aux violences sexuelles, abus relationnels...
Bien sûr, toute personne peut être une victime potentielle (par exemple, dans une relation toxique, l'intelligence ou les capacités cognitives n'ont rien à voir avec le fait de rester ou non), mais l'autisme rendant la compréhension des échanges avec autrui et de ses intentions plus difficile, il serait un facteur de risque supplémentaire...
Je pense qu'il impacte également la compréhension des dynamiques sociales (à grande échelle, pas juste à échelle individuelle). Et que donc, en tant que femme, quand on subit les conséquences du sexisme dans notre vie privée, on peut avoir plus de mal à transposer cela à un phénomène plus global — et à bien cerner ce dernier.
Déjà que c'est pas facile de prendre du recul sur ce que l'on vit, encore plus quand les sentiments s'en mêlent ; donc si en plus on est largué·e globalement (dans le monde humain en général), difficile de savoir où placer le curseur pour soi-même...
Je suis désolée que tu aies eu à subir cela.
Je te souhaite de pouvoir bien te reconstruire !
Merci
J'ai tendance à trop me mettre à la place de l'autre, comprendre les raisons qui le.la pousse à insister, ou à réaliser un comportement problématique et du coup je ne sais pas où mettre la limite et quand dire stop. Pour mes précédents compagnons, je me suis toujours dit que je n'avais pas à leur faire subir mon manque d'appétence pour les rapports intimes, d'où le fait que je me forçais parfois.
Deoxys a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 17:48Moi, m'assumer m'aide vraiment.
Pour une éventuelle relation future, peut-être que tu pourrais chercher un homme asexuel ? Remarque, une personne non-asexuelle peut être en couple avec une asexuelle et s'accorder avec elle sur la gestion de leur vie privée. Surtout que ça n'est pas lié à l'activité sexuelle mais à l'attirance. Donc une personne non-asexuelle peut se passer de sexe si cela lui va (bien qu'étant en mesure de ressentir de l'attirance sexuelle), tout comme une asexuelle peut avoir des rapports pour diverses raisons qui la regardent (bien que ne ressentant pas d'attirance sexuelle, et même si par défaut l'asexualité va souvent de paire avec une absence de rapports — ceux-ci étant généralement l'aboutissement d'une attirance sexuelle chez les non-asexuelles).
Si c'est lié à l'attirance alors je ne suis pas asexuelle. Car cela peut m'arriver d'en avoir si je suis proche (émotionnellement) de la personne.
Quant à s'accorder sur la gestion de la vie privée, j'y ai déjà réfléchi, pour que chacun y trouve son compte, comme proposer un couple libre. Mais je ne suis pas sûre de supporter ça.
Il me semble que l'on ne mette pas assez l'accent sur la validité individuelle des gens.
Et c'est bien vrai !
Bien souvent, j'ai l'impression que l'on se préoccupe plutôt de ce que représentent les gens par rapport aux autres gens, ce qui crée des sortes "d'entités".
Par exemple : le couple, vu comme un tout, alors qu'en réalité c'est un tout + un tout (sinon ça ferait seulement deux demis partenaires ).
La méritocratie encore tristement ambiante joue probablement aussi un rôle là-dedans.
Au lieu d'apprendre que l'on peut être heureux·se sans être en couple et/ou sans sexe, on nous apprend (directement ou indirectement au contact des pairs et de divers supports) que ce sont des objectifs à atteindre. Que de les atteindre est une réussite, alors que de ne pas les atteindre est un destin sinistre, honteux, ou, dans le meilleur [des pires] des cas, tolérable si l'on se fait une raison (ou alors si vraiment c'est ce qui nous correspond — sous-entedu "c'est très rare").
Que c'est le bas de la pyramide, quoi.
On nous apprend que ce que l'on "vaut" dépend de l'extérieur (donc de ce qui échappe à notre contrôle), plutôt que d'apprendre à optimiser notre "valeur" — plutôt validité — en solo (à être la première personne en mesure de nous prodiguer notre propre bonheur).
Le célibat devient un ennemi, un échec, une punition... alors qu'il devrait servir de fondations, prioritairement à la personne elle-même, et secondairement à læ partenaire avec qui elle bâtira (peut-être, plus tard) une vie de couple ; vu que c'est notre état "par défaut".
Parce que finalement, une relation saine, ça n'est pas juste qu'une "relation" (encore les "entités") : c'est une personne + une personne [éventuellement davantage].
Or, une relation a plus de chances d'être saine si les personnes qui la composent partent elles-mêmes, chacune, d'une base (célibat) saine. Toutefois, je ne pense pas que ce soit une nécessité absolue : deux personnes en souffrance peuvent très bien se "sortir mutuellement du trou", alors que leurs bases ne sont pas "saines".
Et puis, lorsque de bonnes opportunités se présentent (romantiquement et/ou sexuellement), avec des partenaires qui viendraient vraiment réparer le mal-être... Que se passe-t-il quand ces personnes sortent de notre vie (au moins intime, voire de notre vie, totalement) ?
Et encore, là c'est dans l'éventualité où l'on ferait de bonnes, épanouissantes rencontres ; quid des personnes qui trouvent des partenaires, mais jamais de partenaires qui leur apportent le bien-être auquel elles aspirent ? Voire, dans le pire des cas (et ils ne sont malheureusement pas si rares), tombent sur des partenaires qui ajoutent à leur mal-être...?
Ou alors (ou en plus), on se dit qu'on "aura au moins eu une relation/des relations dans notre vie" ? Mais dans ce cas... qu'est-ce que ça change par rapport à une vie où on n'en aurait pas eu ? (Je veux dire conceptuellement ; parce que concrètement, ce qui change c'est qu'on risque bien plus à avoir une/des relation(s) qu'à ne pas en avoir ; non pas que ce soit une raison pour ne pas en avoir, c'est un simple constat).
Est-ce le fait d'avoir pu se prouver, à soi-même, qu'on est suffisamment méritant·e pour avoir réussi à "débloquer" ce palier ? Dans ce cas, qu'est-ce qui rendrait cela supérieur, puisque cela relève de ce que l'on ne peut pas contrôler — la réciprocité d'autrui ? Où est le mérite, si on n'est pas responsable de la soi-disant prouesse...?
Je pense aussi qu'on n'apprend pas forcément à distinguer le bonheur apporté par une vie intime, d'autres formes de bonheur. Alors que ce n'est que cela, en fait : on accède à une forme de bonheur (effectivement inaccessible autrement puisqu'il faut une autre personne pour cela), mais pas au bonheur.
Si le bonheur peut parfaitement être partagé, il est avant tout ressenti individuellement. Donc finalement, même un bonheur "apporté" par une source extérieure à soi ne vient jamais vraiment de cette source extérieure — puisque c'est en soi-même que ça se passe...
Oui, le couple ça serait plutôt 1+1=3 (les 2 individus + la construction du couple). Pourtant quand j'explique que j'ai besoin de me sentir bien avec moi-même avant de me lancer dans une nouvelle relation, je fais face à une incompréhension et on me dit que je suis trop exigeante. Cela me semble pourtant indispensable.
@Ostara - Cette partie m'avait fait rire :
Une fois elle m'as balancé "toi je t'aime pas" je lui répondu qu'au moins on été d'accord sur une chose car moi non plus je ne l'aimais pas,
Et sinon je suis d'accord, autiste ou pas, TDAH ou pas, neuro(a)typique... ça ne fait pas tout. Il faut voir aussi le caractère, les valeurs de la personne, son mode de vie...
Tout a fait Deoxys,je trouve ça très secondaire,si les deux personnes sont tolérantes,ça marche très bien même dans un couple avec une personne porteuse d'un TSA et l'autre non,
Le tout c'est de se respecter,
Si on souhaite rencontrer une personne dans le but d'être en couple et qu'on se focalise uniquement sur rencontrer des personnes TSA,on peut passer à côté de pleins de personnes supers chouette c'est dommage, TSA où non,
D'ailleurs il y a pleins de personnes non autistes qui sont très timides et ont du mal en société,du coup.Avec qui une personne autiste peut avoir des points communs.
Noura a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 19:45Si c'est lié à l'attirance alors je ne suis pas asexuelle. Car cela peut m'arriver d'en avoir si je suis proche (émotionnellement) de la personne.
L'asexualité est un spectre, il y a pas mal de sous-catégories. Ce que tu décris ressemble à la demisexualité (qui fait partie de ce spectre).
Après, c'est à toi de voir dans quoi tu t'identifies, si tu souhaites t'y identifier (tout le monde ne souhaite pas forcément s'attribuer d'identification précise ; les "étiquettes" sont importantes globalement, mais elles ne sont pas du tout obligatoires pour les personnes qui sont plus à l'aise sans ).
Oui, le couple ça serait plutôt 1+1=3 (les 2 individus + la construction du couple). Pourtant quand j'explique que j'ai besoin de me sentir bien avec moi-même avant de me lancer dans une nouvelle relation, je fais face à une incompréhension et on me dit que je suis trop exigeante. Cela me semble pourtant indispensable.
Tu as pourtant bien raison !
Se sentir bien, se connaître, prendre le temps de mettre ses idées au clair... c'est mettre pas mal de chances de son côté pour vivre sa vie au mieux, et donc ses relations au mieux.
Plus une personne se lance dans une relation en manquant de stabilité, de confiance, de connaissances (de ses droits, de ce qu'elle aime/n'aime pas, etc.), en ayant un mal-être, plus le risque de se faire abuser est grand. (Ça ne fait pas tout, comme dit plus haut, tout le monde peut être victime ; mais disons que certains terrains augmentent la vulnérabilité. Et puis après, bien sûr, on peut très bien aussi tomber sur un·e partenaire très sain·e qui nous aide, ça marche dans les deux sens. )
Et même sans aller jusqu'aux abus : il y a aussi un risque de prendre des décisions qu'on ne prendrait pas, avec plus de recul.
Donc franchement, encore heureux qu'il y ait des personnes "exigeantes" quand il s'agit de leur bien-être et de leur désir de trouver des relations saines ! Je n'irais pas jusqu'à jouer la carte du red flag, mais tout de même, que des gens soient autant dans l'incompréhension, ça me paraît un poil suspect de leur part...
Ostara a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 20:17Tout a fait Deoxys,je trouve ça très secondaire,si les deux personnes sont tolérantes,ça marche très bien même dans un couple avec une personne porteuse d'un TSA et l'autre non,
Le tout c'est de se respecter,
Si on souhaite rencontrer une personne dans le but d'être en couple et qu'on se focalise uniquement sur rencontrer des personnes TSA,on peut passer à côté de pleins de personnes supers chouette c'est dommage, TSA où non,
D'ailleurs il y a pleins de personnes non autistes qui sont très timides et ont du mal en société,du coup.Avec qui une personne autiste peut avoir des points communs.
Oui, c'est vrai ! Ça dépend vraiment de la compatibilité, en fait...
Pour les timides, le problème c'est de pouvoir se croiser ; car deux personnes timides vont avoir tendance à rester chacune de leur côté. Et une timide et une pas-timide, c'est pas gagné non plus (non pas qu'elles ne puissent pas se plaire, mais disons que l'une risque de ne pas oser aller vers l'autre et l'autre de ne pas remarquer l'une)...
Des rencontres organisées via Internet, peut-être, ou des groupes/associations/(...) IRL ?
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
Deoxys a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 21:03
Noura a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 19:45Si c'est lié à l'attirance alors je ne suis pas asexuelle. Car cela peut m'arriver d'en avoir si je suis proche (émotionnellement) de la personne.
L'asexualité est un spectre, il y a pas mal de sous-catégories. Ce que tu décris ressemble à la demisexualité (qui fait partie de ce spectre).
Après, c'est à toi de voir dans quoi tu t'identifies, si tu souhaites t'y identifier (tout le monde ne souhaite pas forcément s'attribuer d'identification précise ; les "étiquettes" sont importantes globalement, mais elles ne sont pas du tout obligatoires pour les personnes qui sont plus à l'aise sans ).
Oui, le couple ça serait plutôt 1+1=3 (les 2 individus + la construction du couple). Pourtant quand j'explique que j'ai besoin de me sentir bien avec moi-même avant de me lancer dans une nouvelle relation, je fais face à une incompréhension et on me dit que je suis trop exigeante. Cela me semble pourtant indispensable.
Tu as pourtant bien raison !
Se sentir bien, se connaître, prendre le temps de mettre ses idées au clair... c'est mettre pas mal de chances de son côté pour vivre sa vie au mieux, et donc ses relations au mieux.
Plus une personne se lance dans une relation en manquant de stabilité, de confiance, de connaissances (de ses droits, de ce qu'elle aime/n'aime pas, etc.), en ayant un mal-être, plus le risque de se faire abuser est grand. (Ça ne fait pas tout, comme dit plus haut, tout le monde peut être victime ; mais disons que certains terrains augmentent la vulnérabilité. Et puis après, bien sûr, on peut très bien aussi tomber sur un·e partenaire très sain·e qui nous aide, ça marche dans les deux sens. )
Et même sans aller jusqu'aux abus : il y a aussi un risque de prendre des décisions qu'on ne prendrait pas, avec plus de recul.
Donc franchement, encore heureux qu'il y ait des personnes "exigeantes" quand il s'agit de leur bien-être et de leur désir de trouver des relations saines ! Je n'irais pas jusqu'à jouer la carte du red flag, mais tout de même, que des gens soient autant dans l'incompréhension, ça me paraît un poil suspect de leur part...
Ostara a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 20:17Tout a fait Deoxys,je trouve ça très secondaire,si les deux personnes sont tolérantes,ça marche très bien même dans un couple avec une personne porteuse d'un TSA et l'autre non,
Le tout c'est de se respecter,
Si on souhaite rencontrer une personne dans le but d'être en couple et qu'on se focalise uniquement sur rencontrer des personnes TSA,on peut passer à côté de pleins de personnes supers chouette c'est dommage, TSA où non,
D'ailleurs il y a pleins de personnes non autistes qui sont très timides et ont du mal en société,du coup.Avec qui une personne autiste peut avoir des points communs.
Oui, c'est vrai ! Ça dépend vraiment de la compatibilité, en fait...
Pour les timides, le problème c'est de pouvoir se croiser ; car deux personnes timides vont avoir tendance à rester chacune de leur côté. Et une timide et une pas-timide, c'est pas gagné non plus (non pas qu'elles ne puissent pas se plaire, mais disons que l'une risque de ne pas oser aller vers l'autre et l'autre de ne pas remarquer l'une)...
Des rencontres organisées via Internet, peut-être, ou des groupes/associations/(...) IRL ?
Mon mari est un peu timide,moi non mais je suis maladroite et angoissée en situation sociale,
La première fois qu'on s'est rencontrés,j'ai voulu me la jouer trop confiante tout va bien je gère,du coup j'ai tenté de cacher mes difficultés sociales sauf que...de une je cache très mal les choses,et de deux j'étais un vrai moulin a parole,une diarrhée verbale compulsive complètement atypique et décalée,avec tics du visage, stéréotypies et écholalies enfin rien de bien caché quoi tout l'arsenal de la maladresse dehors
Ça a bien fait rire mon futur mari,qui a adoré la soirée,et moi aussi malgré la difficultée de rencontrer une personne inconnue,
Il m'as dit "j'aimerais bien qu'on se revoit" je lui ai dit "moi aussi j'aimerais qu'on se revoit"
Ça a du être difficile à dire pour lui je pense,mais c'étais clair et net sans implicites,c'était rassurant
Oui nous on s'est rencontrés sur le net^^
Tout ça pour dire qu'on a beau paraître complètement atypique dans un moment comme ça,ben y'a des personnes qui ne s'arrête pas a cela et qui regarde le contenu et pas le format par lequel cela sort,pas les difficultés visibles (et moi a l'époque j'essayais de me persuader mordicus que je n'avais aucunes difficultées sociales,même si je voyais bien que j'en chier,mais j'avais du mal a les regarder en face)
Je pense qu'il ne faut pas se forcer (qu'on soit aromantique/asexuell ou pas) à engager une relation avec quelqu'un si on n'est pas intéressé. J'en ai connu des hommes qui cochaient toutes les cases - mignon, gentil, attentionné, intéressant, et en plus intéressé - et si je voyais bien ces qualités, il manquait "quelque chose" pour dépasser le stade de l'amitié.
Spoiler :
Bon pour l'un au moins c'était un mal pour un bien pour lui je pense, vu qu'il a trouvé quelqu'un peu de temps après.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Flower a écrit : ↑lundi 19 février 2024 à 10:10
Je pense qu'il ne faut pas se forcer (qu'on soit aromantique/asexuell ou pas) à engager une relation avec quelqu'un si on n'est pas intéressé. J'en ai connu des hommes qui cochaient toutes les cases - mignon, gentil, attentionné, intéressant, et en plus intéressé - et si je voyais bien ces qualités, il manquait "quelque chose" pour dépasser le stade de l'amitié.
Spoiler :
Bon pour l'un au moins c'était un mal pour un bien pour lui je pense, vu qu'il a trouvé quelqu'un peu de temps après.
Deoxys a écrit : ↑dimanche 18 février 2024 à 21:03
L'asexualité est un spectre, il y a pas mal de sous-catégories. Ce que tu décris ressemble à la demisexualité (qui fait partie de ce spectre).
Je suis allée voir la page wikipédia dédiée à ce sujet. Je ne connaissais pas du tout, mais ça me correspond plutôt bien. Merci