En fait, je te rejoins sur certains aspects.Makerie a écrit : ↑vendredi 26 janvier 2024 à 11:17 De mon côté j'ai pris l'habitude de ne pas couper la parole, au contraire, je suis la personne à qui on coupe toujours la parole car je me tais de suite. Impossible de parler pour moi, quand quelqu'un d'autre parle en même temps. Et puis, même des sons ambiants peuvent me couper la parole, j'ai donc vraiment du mal à m'imposer dans les conversations dans des lieux bruyants. Ou par exemple, quand j'entends l'écho de ma voix au téléphone, je ne peux tout simplement pas parler, je me coupe la parole toute seule
Mais quand j'ai quelque chose à dire, j'attends qu'il y ait un moment de silence pour parler, mais en attendant je bouillonne à l'intérieur, c'est limite si j'en ai pas mal au ventre ! Et souvent, quand l'opportunité arrive de pouvoir parler, bah on a changé de sujet...
Et j'ai tendance à avoir des échanges trop unilatéraux aussi. Là-dessus je fais des efforts car j'ai quelques valeurs personnelles auxquelles je ne veux pas déroger. La politesse c'est super important pour moi, et ne pas retourner les questions qu'on me pose est pour moi de l'impolitesse (bien que quand mon interlocuteur ne le fait pas ça ne me choque pas, et je ne considère personne comme impoli, c'est vraiment une règle juste pour moi). Donc tout de suite ça crée des échanges plus égaux.
Mais j'ai un gros problème, c'est que je suis très égocentrique quand je parle, j'ai tendance à tout ramener à moi. Souvent quand les gens me parlent, je vais essayer de comparer ce qu'ils me disent avec mon vécu ou mes ressentis. Pour moi c'est pertinent, j'ai l'impression comme ça de leur montrer que je comprends de quoi ils parlent, mais au final eux ont plutôt l'impression que je ne m'intéresse pas à eux et que je ne pense qu'à moi.
Quand je coupe la parole, c'est plutôt avec des personnes de ma famille. Que je côtoie tous les jours. Je retiens moins ce que j'ai à dire.
Mais devant des inconnus, en société, c'est un peu différent. Là je me fais discrète en général. Je cherche le moment où je peux parler et comme toi parfois c'est trop tard
Mais si c'est vraiment un sujet qui me fait bouillir, il m'arrive de couper la parole.
J'ai également tendance à ramener à ma propre histoire et mon propre ressenti. C'est après, quand la conversation est finie, que je me dis "mince est-ce que j'ai bien fait de dire cela?"