Oui en effet je sors plus souvent que ça (mais moins souvent que ce qui est attendu, là j'ai pu retomber à plusieurs jours d'affilée sans même passer ma porte d'entrée). J'ai eu une période dernièrement où je devais sortir quasiment tous les jours (pas toute la journée), et ça a contribué à une grosse fatigue généralisée.
Dans mon cas, bien qu'il y ait une grande part de fatigabilité, c'est aussi beaucoup par routine que je reste chez moi. Je préfère ce mode de vie casanier. Le confinement est super bien passé grâce à ça (j'avais réagi à un message de ikh sur le sujet "qu'est-ce qui vous fait peur ?" où il disait s'y être super bien adapté).
Le tout est de trouver un juste milieu ; c'est vrai que 2 mois ça doit être une souffrance. Mais je pense qu'il ne faut pas trop comparer et hiérarchiser les fréquences de sorties (ce n'est vraiment pas ce que je cherche à faire).
De mon côté, je fais en sorte de prendre en compte chaque déplacement, chaque fois où j'arrive à me forcer ; car je procrastine beaucoup, remettant souvent les courses/le linge/La Poste/etc. au lendemain, puis au sur-lendemain, ...
Sans être hyper-positive (pas sain et tout aussi irréaliste que le 100 % négatif), j'essaie de donner de l'importance aux fois où ça passe, même si elles sont peu nombreuses et rarement parfaites.
De plus, faut faire ce qu'on veut pour soi, pas ce qui serait attendu de soi par les autres, en essayant de trouver l'équilibre pour que ça reste sain et viable.
Au gré de mes recherches, j'ai compris que les modes de vie encouragés par la société ne me convenaient pas. J'ai souvent entendu "la routine c'est l'ennui, il ne faut pas être dans la routine, etc."... Et moi, j'y ai cru.
Tout en me disant au fond de moi-même : "mais, la routine... j'adore ça, moi. "