Je ne crois pas avoir insinué cela.
Oui, hélas, c'est la stratégie actuelle en politique et la mentalité des gens de nos jours surtout des militants. Je trouve cela affligeant.
Déja que certains veulent dénaturer des associations en les politisant contre le souhait des fondateurs qui veulent rester neutres. (J'ai le cas de 2-3 associations différentes en tête, l'une culturelle et les deux autres sont de malades)
Il faudrait déjà, je pense, plafonner le nombre de mandats successifs au moins un temps pour encourager un renouvellement. Interdire certains élus qui perdent leurs mandat de retourner dans la fonction publique (surtout les hauts-fonctionnaires). On nous dit qu'il faut au moins un mandat pour maîtriser le savoir-faire de député. Si il faut 5 ans pour devenir un député compétent comprenant les institutions et les régles, c'est qu'il y a un probléme.Je suis d’accord avec cela, cependant, j’émettrais une petite réserve, car grâce à l'exercice des pouvoirs, à l'octroi de subventions, à l'attribution de marchés publics et à l'application de différentes politiques de déductions, il devient relativement aisé de semer la confusion et d'obtenir des avantages non négligeables, en plus des salaires déjà généreux pour le "service rendu à la nation".
Certains individus sont également recrutés dans le secteur privé en raison de leur réseau de contacts acquis grâce à leur travail au sein d'un ministère, etc.
De plus, les responsabilités sont totalement diluées et dépourvues de leur véritable essence.
Il serait opportun d'imposer des sanctions aux politiciens qui ont détérioré l'état du pays pendant leur mandat. La frontière entre l'incompétence et la complaisance est souvent mince.
Il conviendrait de considérer l'exemple du Danemark pour moraliser la vie politique. En outre, il serait possible d'interdire les écarts de salaires excessifs au sein d'une même entreprise, d'éliminer tous les bonus et stratagèmes visant à contourner cette restriction, ce qui attirerait davantage de personnes "talentueuses" vers la politique, car l'argent ne serait plus un moteur (bien que certains pourraient partir à l'étranger, j’en conviens, mais cela est déjà le cas…).
Sans compter que beaucoup d'élus locaux arrivent grâce à des arrangements a se coller des postes complémentaire comme dirigeant de communauté de communes ou l'intercommunalité ou d'un établissement public ou des tâches en plus pour arrondir leur fin de mois en déléguant au final aux autres le boulot.
Je fais attention au plafond des salaires car cela peut aussi décourager l'entrepreneuriat. Il y a des types qui s'endettent et qui bossent pour monter des sociétés. Ils méritent de gagner très bien leur vie. J'en connais plusieurs qui en ont assez que l'on parle du rôle de leur collaborateurs (et de leurs salaires) dans leur réussite car c'est eux et non les collaborateurs qui ont fait des crédits auprès des banques et qui ont lancé le projet. Ils reconnaissent le rôle des collaborateurs mais trouvent que les entrepreneurs sont trop méprisés et critiqués alors qu'ils sont ceux qui prennent le plus de risque.
Le vrai problème c'est que la politique est rempli des mêmes profils Ou viennent du monde associatif. Si un candidat vient du privé, il est traité de vendus, de banquier, d'être coupé ded réalités.
Un des types que j'ai cité au-dessus a pourtant été plusieurs fois appelé par une actuelle députée pour qu'il fasse un don (mécénat) à son association lorsqu'elle y travaillait (en échange d'avantages fiscaux dans le cadre d'une niche) et en même temps elle critique les niches fiscales maintenant. Il a monté une petite PME locale qui marche bien dans sa zone.
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