[Index Humeur] Juste pour gueuler !

[Comte_Pseudonyme]

Les gens me répugnent. Ça te voit dans la merde mais ça reste là, sans rien faire, sans se préoccuper de toi, puis t'existes de nouveau juste quand y a besoin...

Ça en a rien à foutre de détruire une vie, de savoir les autres dans la merde comme pas possible et de regarder souffrir....

Décidément, de toute mon existence, j'aurais encore eu aucun moment de répit..

Ça me dégoûte.

Et marre des têtes à claques.

Et marre des gens qui pensent qu'à leur putain de grosse gueule de ses morts.

Comme tout le sous entends, tout le monde n'est pas comme ça. Il y a des gens qui se bougent pour aider, des fois. C'est juste que la vie est complexe.

Je peux prendre mon exemple et le fait qu'après ma deuxième TS, on m'a contacté pour dire que j'avais aidé à rendre la vie d'au moins une personne meilleur, le tirer de la dépression, juste en prenant le temps de lui parler et de l'écouter.

Je peux prendre l'exemple de la relectrice de mon mémoire. D'une de mes confidentes qui écoute et parle avec beaucoup de gens, malgré tous les emmerdes qu'elle à.

Le monde est petit et misérable, on en chie tous plus ou moins. Certains n'ont qu'à se préoccuper de savoir si leur téléphone capte ou pas, par exemple, d'autres doivent gérer une maladie mentale chez eux ou un de leurs proches. Mais je dois te dire que, de façon empirique, il me semble extrêmement douteux que tous les gens soient purement égoïstes. Ne serait-ce que parce que l'altruisme est une méthode relativement efficace, même d'un point de vue égoïste.

Je te vois dans la merde sur ce forum tous les jours, mais je ne peux pas grand chose de plus pour toi que d'essayer de te donner une autre perspective et t'encourager. J'en suis désolé. De même que dans l'association que je fréquente, je tends l'oreille et même des perches à des gens qui souffrent. Une grand mère qui a perdu son gosse lors d'un suicide, et aucun de ses autres enfant ne lui a rien dit. Ou encore une autre bénévole qui semble essayer de remettre sur jambes après un burnout. Je n'ai pas les détails.

Mais, si le monde est petit et misérable alors qu'il nous semble si écrasant, c'est parce que nous y sommes frêles. Je peux tu juste tenir ma routine sans péter un câble. La seule chose que je peux faire, usuellement, c'est être là et attentif. Dans les faits, je me suis rendu compte que je ne peux aider que lorsque je suis directement sollicité. Proposer mon aide ne sert à rien. Et c'est assez frustrant. Parce que comme EnHans le signal, ce n'est pas forcément les gens que j'aimerai aider qui me demandent de l'aide.

Les petits accros et problèmes du quotidien sont plus faciles à encaisser quand tu n'es pas déjà saigné à blanc. Pour reprendre Bertrand Russel, la bonté est le privilège de ceux qui sont dans une situation pas trop désespérée. Quand tu es vraiment mal, tu n'as pas nécessairement les moyens d'avoir de la patience, du recul. Le vase est déjà plein et le moindre coup de vent, sans parler d'ajout de suc problématique, peut faire déborder.

J'espère que tu continue de faire ta route aux enfers, dans le sens, vers la sortie.

Bien d'accord... j'ajoute que la bonté n'est pas possible avec tout le monde. Celle ci pouvant faire l'objet d'abus avec certains.

Mes satanés voisins... ont leur réseau de téléphone (sans aucune servitude ou autorisation) qui passe dans notre chemin privé, un regard et ils passent aussi par la chambre de tirage au bout de notre chemin. Mais bon, je ne leur ai jamais rien dit et nous n'en avons jamais parlé... A partir du moment où vous avez à faire à des voisins qui n'abusent/profitent pas, ça ne pose aucun problème. Lorsque vous avez à faire à des voisins qui passent leur temps à faire des travaux sans prévenir, à vous toiser... c'est énervant et on se dit qu'être bon, c'est aussi être con.
Il y a quelques jours, j'ai appris que leur câble (fibre) a été rongé (à priori par leurs chiens) dans leur garage... Du coup, les techniciens ont encore fait des travaux la semaine dernière. Donc ça engendre un embouteillage au bout de chemin (car évidemment les voisins participent aux travaux, ce ne serait pas drôle sinon... si on a le courage de sortir, ils nous toisent et nous dérangent pour passer dans notre propre chemin ! Et rebelote ce matin, ils continuent encore à faire des travaux, ils me rendent malade. Regards noirs... etc J'essaie de faire croire que je n'ai pas peur mais je suis pas franchement à l'aise.
J'ai préparé un reco pour leur demander de faire en sorte que leur réseau ne passe plus chez nous... je sais d'avance qu'ils n'en auront rien à foutre.
Puis je vais installer un portail au bout, une belle galère sachant que l'enrobé est déjà fait... j'ai fait des devis, ils sont exorbitants (7-8000 euros), je vais devoir faire les travaux seul. J'aimerai tellement connaitre quelqu'un qui puisse m'aider à le faire, pas me retrouver seul face à eux car ils ne manqueront pas de venir me provoquer, c'est certain. Je suis sûr que mon père accepterait de m'aider mais il est âgé, je ne voudrais pas le déranger. Ma femme aussi accepterait évidemment mais bon : découper l'enrobé, creuser, bétonner... elle a beau être courageuse, elle ne sera pas d'une grande aide.

Je commence même à me demander si je ne suis pas en train développer une "dépendance" aux anxiolytiques.

Un ultime conseil : tu tiens le journal de toutes les mauvaises choses qui t'arrivent. C'est compréhensible. Mais je te recommande d'aussi prendre en compte et noter, faire attention à toute les attentions et gestes que l'on fait à ton endroit. Je n'arrive pas à croire que je sois le seul à te témoigner de la sollicitude ou qui sois prêt à t'aider. Il y a forcément du positif. N’oublie pas le prendre en compte. Les conséquences peuvent êtres fatales.

À nouveau, je te renouvel mes sentiments les meilleurs, à toi, qui vogue sur les mers les infernales du royaume des ombres de la dépression chronique. Sur ces eaux, se laisser guider par la tristesse et la colère mène au naufrage. Et personne ne sort des eaux. La noyade ne prend jamais fin, sauf miracle. Ô capitaine de ton âme, bon courage. Très sincèrement et sérieusement.

PS : j'aimerai vraiment pouvoir faire plus, mais on me dit régulièrement, sur ce forum compris, que je ne peux pas "porter le malheur du monde sur mes épaules" ou encore "sauver la veuve et l'orphelin" ; mais je pense sincèrement qu'il y a un minimum de décence à avoir vis-à-vis des autres, un minimum d'empathie à avoir, de compréhension, de solidarité.

PPS :

Je suis une CACASTROPHE.

Cette affirmation manque atrocement de contexte et ne rend pas justice à ce que je peux lire sur ce forum tous les jours. Et vue que je te lis surtout en train de te plaindre, le fait que je trouve des qualités dans tes plaintes (et je ne parle pas de planchers ici) veut sans doute dire que, au moins d'un point de vue d'un pégu que tu ne connais pas et ne rencontrera jamais, tu n'es pas une catastrophe.

PPPS : J'espère que tes mains ne saignent plus trop.

[Fluxus]

C'est dur de partager sa chambre avec quelqu'un quand on est malade.

C'est d'autant plus culpabilisant quand ça nuit à notre qualité de vie et entraîne des choses qui peuvent directement déranger et amener les gens à nous reprocher ce qu'on a.

Bref, ça fait quasi 1h30 que je m'en prends plein la gueule parce que je suis malade, que je fais du bruit et des allers-retours entre la salle de bain, les toilettes et ma chambre.

Et toujours ces menaces d'hospitalisation qui trainent... De toutes façons, personne ne peut plus rien pour moi, c'est pas l'hôpital qui va changer 1 truc ou me guérir si ce n'est qu'on peut se débarrasser de moi plus facilement.

Puis le pire c'est quand les gens savent qu'il faut éviter certaines choses pour soulager la personne mais qu'ils ne veulent même pas en entendre parler juste pour leur petit confort...

Et on parle d'une maladie d'ordre physique là. Alors imaginez pour le reste.

[EnHans]

Sur ces eaux, se laisser guider par la tristesse et la colère mène au naufrage.

Yep, c'est un engrenage... J'ai vu ma psy aujourd'hui (enfin hier après midi), elle est top¹ et j'ai bon espoir qu'elle parvienne à m'aider à ne pas sombrer dans la colère/l'aigreur², certes. Si je ne vois/entends/interfère pas avec ces voisins irrespectueux, je crois que ça va... Puis ce sont les jo, donc ça va, j'ai de quoi m'occuper l'esprit.

Je dois dépasser un stade mais je n'ai pas encore les clés...

A vrai dire, poster des messages perso ici a pour but de faire le point, de verbaliser... ça me permet ensuite de moins chercher mes mots à l'oral et certainement d'être plus concis. C'est un peu comme un brouillon de mes pensées... (et finalement, je pense qu'il vaudrait mieux ne pas trop surcharger le forum de problèmes trop personnels mais je ne suis pas un bon exemple). Je n'attends pas de retour mais je te remercie tout de même. Ton empathie est estimable/précieuse mais fais attention aussi, on peut vite se laisser envahir et voir même en souffrir ! J'ai pas l'impression que tu aies subi un contre coup suite à ce diagnostique ou en tout cas, tu n'en as pas fait part ici ?

¹ : elle se rappelle les détails de nos échanges et n'hésite pas à dire qu'une chose/un fait/un détail a déjà été apporté. En effet, il arrive souvent dans une conversation qu'on revienne (par automatisme, réflexe, inadvertance...) sur des choses déjà dites et j'accorde de l'importance sur ce point pour avancer... et elle a la particularité de se rappeler d'absolument tout ! N'est ce pas extraordinaire ?

² : mais dans le fond, je sais que je serais toujours révolté, il y a trop de matière, impossible d'en venir à bout. Puis il y a des faits historiques sur lesquels nous ne pourrons jamais revenir mais suffisant à eux seuls pour créer un énorme malaise chez moi. Par exemple, mon fils lit un ouvrage sur la 1ère gm et me demande comment faisaient les soldats pour sortir des tranchées et se faire faucher par les mitrailleuses... voilà gros malaise... évidemment il y a des explications (peur d'être fusillé, de la mutinerie, de l'opprobre, du souhait de vaincre l'ennemi...) mais dans le fond du fond, qu'est ce qui a poussé les Hommes à tolérer ça ? Et cela n'est qu'une goutte d'eau face à l'abîme.

[Comte_Pseudonyme]

C'est dur de partager sa chambre avec quelqu'un quand on est malade.

C'est d'autant plus culpabilisant quand ça nuit à notre qualité de vie et entraîne des choses qui peuvent directement déranger et amener les gens à nous reprocher ce qu'on a.

Bref, ça fait quasi 1h30 que je m'en prends plein la gueule parce que je suis malade, que je fais du bruit et des allers-retours entre la salle de bain, les toilettes et ma chambre.

Et toujours ces menaces d'hospitalisation qui trainent... De toutes façons, personne ne peut plus rien pour moi, c'est pas l'hôpital qui va changer 1 truc ou me guérir si ce n'est qu'on peut se débarrasser de moi plus facilement.

Puis le pire c'est quand les gens savent qu'il faut éviter certaines choses pour soulager la personne mais qu'ils ne veulent même pas en entendre parler juste pour leur petit confort...

Et on parle d'une maladie d'ordre physique là. Alors imaginez pour le reste.

Ces gens sont mauvais et méprisables. Ignore leurs colères et leurs sarcasmes : tu as déterminé depuis longtemps qu'ils n'ont aucune prise. Trouve un moyen de méditer, ou de penser tranquillement, essaie de trouver le temps de respirer. Et quand les tempêtes verbales se font jour, reste calme. Et essaie de trouver un moment pour leur faire remarquer ce que tu nous fais remarquer ici. Que ce sont eux qui se comportent comme des insensibles et des cinglés. Que ce sont eux qui te rendent malade.

Même ça ne peut pas marcher. Il y a des gens pour qui on ne peut rien (vous ne connaissez pas mon père : vous avez de la chance), à qui on ne peut rien, avec qui les progrès sont impossibles.

Ce que je sais, en revanche, c'est que l'on s'habitue à nos réactions réflexes. Plus on résiste à la colère, à l'envie de pleurer, de paniquer, etc., plus c'est quelque chose qui devient facile. Au contraire, plus on se met en colère, en tristesse, plus c'est facile de tomber dedans. Les chemins que l'on parcours dans sa tête se renforce à chaque décision prise.

Je suis parfaitement conscient que tu es dans une situation vraiment, vraiment atroce. Tout au plus, je peux te recommander de lire Alain et son livre sur le bonheur, ou des stoïciens. Si tu trouves la force d'être patient avec ces furies (au sens de la mythologie grec du terme), le reste de ta vie sera probablement infiniment plus simple. Tu en sortira grandie, et eux, ils resteront les misérables (livre d'Hugo), avec peu de morale et d'empathie qu'ils sont. Des gens avec une "âme" (pas de meilleur mot, mais je nie son existence) qui restera flétrie.

Quand je passais quelques heures avec mon cinglé de paternel, je pouvais partir. J'ai l'impression que tu dois vivre avec les cinglés. Avec ceux qui ne pensent qu'à eux et rien qu'à eux. Soit forte au point de montrer que leurs mots et insultes ne peuvent pas t'atteindre. Grands dieux, et surtout Athéna, je sais que c'est difficile. Mais c'est possible. J'ai un peu honte de te vendre quelque chose qui m'a souvent trahis, mais garde espoir. Garde courage. Cela aussi passera. La nuit à toujours une fin. Et le matin viendra.

A vrai dire, poster des messages perso ici a pour but de faire le point, de verbaliser... ça me permet ensuite de moins chercher mes mots à l'oral et certainement d'être plus concis. C'est un peu comme un brouillon de mes pensées... (et finalement, je pense qu'il vaudrait mieux ne pas trop surcharger le forum de problèmes trop personnels mais je ne suis pas un bon exemple). Je n'attends pas de retour mais je te remercie tout de même. Ton empathie est estimable/précieuse mais fais attention aussi, on peut vite se laisser envahir et voir même en souffrir ! J'ai pas l'impression que tu aies subi un contre coup suite à ce diagnostique ou en tout cas, tu n'en as pas fait part ici ?

Je réfléchis et simule beaucoup dans ma tête. Parfois, souvent fait, je parle à voix haute puisque j'ai le luxe d'être seul. Ce sont des entraînement. Formuler est très compliqué. J'ai l'impression que le problème de Fluxus est qu'elle soit en compagnie et dépend financièrement de bigots bas de plafonds, qui la trouve juste gênante et qui ne veulent rien entendre, ne rien céder, ne pas faire de compris ou aménager quoi que ce soit. Et certains de ses bigots sont ses parents.

Elle est vraiment dans la mouise. Mais un jour, j'ose espérer qu'elle en sortira. Et qu'elle sortira grandie. Avec des cicatrices, certes, mais elle pourra sans doute, un jour, prendre son indépendance et faire savoir à tous ces gens qu'elle ne veut plus rien à voir avec eux, que ce sont des tortionnaires.

Je sais que c'est ce que j'attend. Dès que mes études seront terminées, j'enverrai une lettre à mon père pour lui faire ses quatre vérités et lui dire que je n'attend maintenant plus de lui que le faire part de décès. Lui dire à quel point il a été néfaste dans ma vie. Et que même si j'ai voulu être patient et compréhensif, il a toujours été violent et odieux, verbalement, parfois physiquement. C'est mon petit fantasme.

Et j'espère qu'un jour je pourrai fermer cette porte. Jusqu'au jour des funérailles. Là, c'en sera réglé pour de bon avec le pervers narcissique bipolaire qui refuse de se faire soigner, qui insulte, qui manipule, qui frappe, qui ment, qui dit la vérité, pour avoir le privilège de pouvoir mentir encore. D'abord à lui même. Il est fous. J'ai eu la chance de ne traiter avec lui que rarement, et au téléphone, ce qui m'a permis de rester solide. J'espère que Fluxus réussira le miracle de trouver la force d'être calme et de demander :

"J'entends très bien. Pourquoi est-ce que tu cris ?"
"Est-ce que tu t'es déjà demandée si ce n'était pas toi qui me rendait malade à force de me harceler ?"
Etc.

Je ne sais pas comment ça se passe exactement, ni comment ça peut se passer. Mais rester calme, peut importe la situation, est utile.

Vraiment, j'aimerai pouvoir faire plus. Pour elle, pour une autre personne qui m'est proche, etc. Un de mes fantasmes, c'est d'être millionnaire et de balancer des sous à droite à gauche, pouvoir sauter dans un train, avec notaire et avocat, pour régler les problèmes injustes de certaines personnes que je connais. Pas du monde entier : comment faire ? (à part fonder mon propre lobby et faire pression sur l'Assemblée )
Mais en ce moment, à part faire du bénévolat dans une recyclerie, aider à vider de le compost de quartier et tendre l'oreille, proposer des choses, je ne peux rien faire d'autre. Et ce sera sans doute toujours comme ça.

D'ailleurs, je suis un peu en colère, parce que certaines personnes trouvent vraiment que j'en fais trop, que je veux en faire trop, que je me prend pour un héro ou je ne sais quoi. Mais je veux juste être une bonne personne. À l'écoute et serviable. Je pense que ça me permet de grandir et d'apprendre, en plus d'aider à rendre le monde un peu mieux. Et je suis dans le monde. Donc c'est aussi bien, non ?

Je n'ai clairement pas envie (maintenant que j'y pense) de finir comme mon père, ermite dans son coin, à pester contre tous les méchants et les cons qui ne le comprennent pas, soit le reste de l'humanité. Il ne peut pas avoir tord, comprenez. Donc c'est le monde entier qui à tord. Et si jamais on essai de le comprendre, de nuancer, eh bien la moindre nuance devient pour lui une grande victoire ! On est d'accord avec lui (sur un point particulier), donc il a raison sur toute la ligne ! Et il devient odieux à nouveau. Et il n'écoute pas. Comprenez : il est si intelligent et victime. Son point de vue est parfait. Les autres sont méchants. Il a la supériorité morale. On ne peut rien lui dire, on n'a pas le droit de faire des approximations ou des erreurs. C'est un peu le pire cliché qui soit d'un HPI très, très imbu de sa personne. Mais sous drogues et buvant plusieurs litres de café par jour. Donc bon.

Mais je m’égare. Je veux être une bonne personne. Je ne sais pas exactement ce que c'est, mais je sais que c'est la règle 0, le bout de logiciel fondamental que je me suis enfoncé dans le crâne quand j'étais enfant. Mis à jour, toujours. Mais je ne veux pas en changer. Je ne veux pas troquer mon âme contre de l'indifférence et de l'apathie. Des gens indifférents, apathiques, préoccupés par leur nombril, on en a déjà bien assez. Donc si vous y trouvez quelque chose à redire de façon non constructive : allez vous faire voir.

Bigre, en fait, je suis vraiment en colère. Sourde et froide, mais en colère. Il y a des gens qui sont dans la merde, et on me reproche parfois d'avoir de la sympathie et des égards pour eux ? Mais merde quoi. Je ne digère pas.

[Fluxus]

Une des (nombreuses) pires nuits de ma vie.

Je continue quand même à espérer que vu la violence, les prochains jours seront moins pires.

[Fluxus]

J'ai tellement mal au crâne...

Pire qu'un lendemain de soirée avec un enchaînement de verres de rhum et tout ce que je déteste sensoriellement parlant. J'ai accepté une seule fois, pour m'amuser et espérer rencontrer des jolies meufs, en 2019, une énorme soirée Erasmus où l'ambiance était atroce et ça dépassait infiniment tout ce que je détestais : Les projecteurs, les clignotants, la musique à fond avec des basses qui te transpercent les oreilles jusque dans le crâne, en mode collé serré au milieu d'une foule de gens que je ne connaissais pour la plupart pas et tout ce qui s'en suit.

Je me souviens que pendant le milieu de la soirée, j'avais du sortir prendre l'air dans la rue parce que je me suis rapidement sentie partir et j'avais peur de tomber au sol et de me mettre à convulser devant tout le monde.

Au final, quelques minutes après, j'y suis retournée. Comme si le but, c'était juste de me saturer de tout mon être pour oublier, pour ne plus exister à travers le négatif pendant quelques heures.

Quand je m'étais réveillée le lendemain matin, j'avais le crâne en compote et l'impression de découvrir une nouvelle force physique qui, dès que j'essayais de me lever, m'attirait en arrière vers mon lit.

C'était même pas l'alcool, c'était juste la musique. Mais j'ai pris sur moi et je me suis levée parce que j'avais 1 RDV tôt, ce jour là.

Bref, une soirée Erasmus de 2019, lol.

J'ai l'impression d'avoir le crâne dans un état similaire alors que j'ai juste passé ma nuit à me déglinguer le crâne en étant malade.


EDIT : Quand j'y repense, je me demande comment ça a pu être possible, comment j'ai pu un jour me retrouver là-dedans, surtout quand je me vois aujourd'hui, même pas 3 ans après, en train de ne plus pouvoir rien faire.

EDIT 2 : C'est vrai que ça manque quand même les ambiances années 80 en soirée étudiante.

[Fluxus]

C'est peut-être pour ça que je me fais tacler h24 par les psychiatres qui ne connaissent rien à l'autisme.

Maintenant que je suis un légume, ils ne voient plus que l'autisme et un semblant de vie figée et ratée, une personne qui ne sait rien faire et ne fait plus rien, une personne qui ne vit plus mais bon, ils acceptent et ils laissent les choses continuer, tourner en rond, comme s'il fallait que ça continue, comme si ça allait dans le bon sens. Je crois qu'ils pensent que c'est ça, l'autisme. Alors que pas du tout.

Ça c'est juste moi en version dépitée avec mon TSA. Oui, ça ressort à mort mais c'est tellement pas l'intégralité. Tout ça parce que ça les arrange d'approprier une image "négative" à l'autisme, comme si ça n'était que souffrance.

Du coup, c'est évident que je me sente taclée en sachant que j'ai connu des énormes extrêmes et de gros pics de sociabilité, même plus que les "NT" par moments. En sachant que j'ai vécu pendant plus de 20 ans en essayant d'être conforme, non pas juste à ce qu'on appelle "la norme", qu'on pourrait définir par des comportements "lambda" corrects en société, mais à une norme++ parce qu'on me l'a imposé. Tout en me prenant des retours de flammes dans la gueule, par ci par là, parce que ça n'était pas pour moi et que je n'en savais rien.

Mais ça n'empêche pas d'apprécier certaines choses dans tout ça.

[Fluxus]

Et le clash continue : Tout pour ma gueule juste parce que je dis leurs 4 vérités aux gens et que forcement, ça ne plaît pas.

Même pas la force de gueuler après les gens tellement je suis HS pour répondre à l'inondation de hurlements, de reproches et de critiques qu'on me fait.

Trop facile de me rejeter la faute dessus...

[Comte_Pseudonyme]

Et le clash continue : Tout pour ma gueule juste parce que je dis leurs 4 vérités aux gens et que forcement, ça ne plaît pas.

Même pas la force de gueuler après les gens tellement je suis HS pour répondre à l'inondation de hurlements, de reproches et de critiques qu'on me fait.

Trop facile de me rejeter la faute dessus...

Choisis tes batailles. N'épuise pas tes forces pour des causes perdues.

[Fluxus]

Choisis tes batailles. N'épuise pas tes forces pour des causes perdues.

Dodo. Ma bataille de ce soir, lol.

[Comte_Pseudonyme]

Choisis tes batailles. N'épuise pas tes forces pour des causes perdues.

Dodo. Ma bataille de ce soir, lol.

Bon courage. Évite les écrans, toussa. Je suppose que tu es assez éduquée pour savoir quoi faire.

[Fluxus]

Bon courage. Évite les écrans, toussa. Je suppose que tu es assez éduquée pour savoir quoi faire.

Merci ! Oui, surtout espérer que tous les désagréments de la nuit dernière ne se manifesteront pas, que ce soit sur ma santé physique ou sur l'ambiance générale...

Je vais essayer de dormir tôt.

[Fluxus]

Après un très très léger moment de répit... Z'est rebarti.

(Pas les clash hein)

[Fluxus]

Et dès qu'on change de pièce, c'est l'hécatombe... Je crois que je vais devoir manger dans ma chambre jusqu'à la fin du mois, lol.

Décidément que ce soit l'autre saloperie ou autre chose, dans tous les cas, ça finit en restrictions...

[Fluxus]

Un jour (y a genre 2 ans et demi, même pas), y a un mec qui traînait dans 1 groupe de personnes dans lequel j'étais à la fac... Après mangé, on va faire un tour... Puis là, il se met à me balancer des trucs ultra blessants en touchant un point sensible genre ultra gratuitement, j'avais quand même compris que c'était pour déconner mais c'était hard à entendre...

Et une des personnes à côté de moi, lâche comme ça "Mais toi en fait, tu remues pas le couteau dans la plaie. Toi, tu prends le couteau et tu l'enfonces !".

Ba en fait, je me sens un peu comme ça avec mon propre corps, ma santé, la maladie et mon système immunitaire de ses morts...

Mon corps il est à bout total, il en peut plus et on se dit que les maladies et tout le reste, c'est intelligent, que ça a 1 cerveau et que ça peut penser et que ça peut s'en rendre compte et s'arrêter quand c'est trop... Mais en fait, non.

Du coup, tu te dis à chaque seconde que t'es en train de morfler ta race encore pire que toutes les autres fois à chaque fois et que pire, ça n'existe pas et que ça va bien finir par s'arrêter mais en fait, non, même pas.

Comment on veut que je puisse vivre "normalement" ou même juste à peu près "correctement" dans un contexte pareil ?

Jusqu'à ce que je crève, on va me bombarder...