Tu es adorable, mais le temps que je trouve le "temps" de lire tout ça...
En effet dans cette discussion je vois déjà des choses en lien
Je t'avoue que ça m'arrive très rarement de lire / regarder des films ...
Quand j'étais plus jeune peut-être, mais depuis que je suis adulte, je ressens une "saturation".
Ce qui fait que c'est très difficile pour moi de me consacrer à ça.
J'ai l'impression d'avoir d'autres priorités.
En espérant que tu ne le prennes pas mal quant au côté intéressant de ce que tu me proposes.
C'est une histoire de "se concentrer" sur la lecture, et de fatigue.
Il n'est pas exclu qu'un jour je me sente moins débordée et me lance dans les lectures. Ca m'est arrivé une période, mais c'est rare.
Au moins je saurai où sont les liens quand j'aurai envie de lire
Merciiii
Je reviens du travail là. J'ai contenu ma colère, vraiment.
Je ne voulais pas "déborder" juste à la fin du contrat.
Mais j'ai quand même dis ce que j'avais à dire à la responsable, à part.
Ma fameuse collègue arrêtait pas de me "couper" dans mon travail.
Exemple: si je m'occupais d'un patient, elle me laissait commencer, et tout d'un coup elle prenait le relai.
Comme si je n'étais pas capable de faire la suite (sorte de préjugé).
Chose qu'elle fait depuis le début de mon expérience.
Après, il ne faut pas s'étonner que je n'ai plus la confiance ni le courage de travailler correctement.
Ensuite, elle s'adresse aux autres collègues en faisant des insinuations malsaines que seule moi je comprends.
Exemples:
- on utilise des codes de couleurs pour les différents motifs de rendez-vous des patients... étant un jour à cours de couleur (motifs liés au coronavirus), j'ai suggéré de noter les rendez-vous annulés en jaune à la responsable qui souhaitait comptabiliser le nombre de rendez-vous annulés (ça évitait de les supprimer et les rendait visibles quand même). On pouvait difficilement lire ce qu'il y avait écrit (comme c'était jaune), quoiqu'on pouvait en surlignant (c'est sur l'ordinateur)... Donc aucun problème avec ça. Et elle dit à ma collègue "Oh la la, ces rendez-vous en jaune, vraiment, la personne qui a eu l'idée... c'est pourri !!!" Alors qu'elle sait très bien que c'est moi. Situation gênante pour moi car on n'est que toutes les trois à l'accueil et je me sens exclue. C'est une technique qu'elle a l'habitude d'utiliser (elle a peu de techniques mais elle les répète et c'est usant et destructeur).
- ensuite, elle décroche le téléphone, et je peux aisément comprendre que la personne au bout du fil lui a demandé qui était là ce matin (car on a l'habitude de s'informer des plannings des personnes, surtout en ce moment, avec les changements de planning). Et là elle répond "il y a moi (en parlant d'elle) et Fabienne (ma collègue)" (comme si j'étais inexistante ou inutile). Pareil, c'est une chose qu'elle m'a déjà faite. Soit dit en passant c'est une technique connue de perverse narcissique qui a l'intention de donner le sentiment à l'autre qu'il n'existe pas. A moins qu'elle essaie juste de me faire comprendre que je ne fais pas partie de l'entreprise et que je dois partir... mais comme ce n'est pas elle qui gère le personnel, il n'y a pas lieu...
J'étais hyper énervée, mal, découragée de continuer à travailler.
J'en ai fais part à la responsable, qui m'a dit que "son supérieur à elle aimait bien cette fille là" et que "oui c'est vrai on sait qu'il y a ce problème avec cette fille mais l'équipe s'entend bien" et "je ne voulais pas avoir à gérer ça, aussi" (sous-entendant ça a fait partie des raisons pour lesquelles je vous ai virée"... Donc en gros, l'entreprise n'a pas trop le sens de la justice, même si apparemment ce n'est pas elle qui a le pouvoir de décision. Les intérêts qui comptent d'abord sont le bon fonctionnement de l'entreprise, le respect ne compte pas trop : peu importe que je sois harcelée, méprisée... du moment qu'eux ça ne les dérange pas trop... A partir de là je ne prendrai pas en compte la remise en question de mes compétences...
A part ça je comptais annoncer aux personnes que je trouvais respectueuses et aimables dans l'équipe mon départ.
J'ai attendu d'être seule avec deux d'entre elles aujourd'hui qui étaient dans la salle de pause pour leur en faire part.
Je m'attendais à une réaction du type "oh non tu pars"... ou "qui a décidé, toi ou l'entreprise ?" ou "c'est à cause de toi ?", ou au minimum "c'est dommage, on ne se verra plus"... Je ne sais pas.
Mais non, réaction totalement neutre "ah d'accord, ben tu peux postuler en intérim ! ou dans telle ville ! ou dans un autre cabinet ! ou tu peux changer de métier" (ok merci les filles, je me doutais que j'avais toutes ces options...
).
Je sais pas si je me sens plus déçue de ces filles là ou étonnée de leur réaction.
Est-ce que je posais vraiment problème ? Est-ce qu'elles ont été influencées ? Est-ce qu'elles ont peur de prendre parti ?
Je suis sûre qu'il y a des trucs qui se passent derrière mon dos.
D'ailleurs bizarrement, il y a eu deux réunions du personnel depuis le début du confinement, au sujet de l'adaptation des mesures (donc j'aurais du participer).
Pour la première réunion, elle a été avancée sans me prévenir : j'arrive et la fille qui me déteste a dit " ah, on a fait la réunion plus tôt".
Pour la deuxième réunion, on a utilisé le système vidéo à distance, et bizarrement sur mon portable ça ne marchait pas et ensuite la réunion s'est "verrouillée".
J'ai l'impression que les personnes ne me tiennent pas au courant des choses et quand je ne les sais pas elles me traitent comme si j'étais une idiote.
Du coup, je ne sais pas trop comment ça va se passer à la fin... Je ne sais même pas ce que le directeur pense vraiment de tout ça. Ni si je dois lui dire en partant que j'étais déçue de l'ambiance ici... Mais en fait tout à l'heure, rien qu'en parlant à ma responsable (donc celle qui est en dessous du directeur), et à mes collègues, j'étais tellement dégoûtée que je me suis dis que j'aurais mieux fait de me taire et partir sans rien dire... Passer à autre chose et les laisser entre eux quoi...
Ah au fait, aussi, j'ai dit à la responsable, quand je lui ai parlé, que je pensais avoir le syndrome d'asperger (et que j'avais déjà certains avis à ce sujet). Elle n'a pas trop réagi, elle m'a laissé continuer à parler, donc continuer sur d'autres sujets... Okkkkaaaaayyy
En fait je lui ai dis surtout pour qu'elle comprenne pourquoi quand elle m'a annoncé le licenciement j'ai pleuré en continu pendant dix minutes au moins sans pouvoir prononcer un mot jusqu'à mon départ (j'ai seulement su lui dire merci au revoir).
D'autre part je lui ai dis par intuition sachant que dans l'équipe je me remettais aussi en question quant aux problèmes d'entente (les autres ne sont pas sensées deviner et peuvent se laisser influencer, etc...). Je ne me remets pas en question vis-à-vis de la perverse de l'équipe qui n'a pas à se comporter comme ça quelque soit la personne : neurotypique, atypique ou je ne sais quoi d'autre
étant donné que toute personne mérite le respect.
Après réflexion je me suis dis que la seule chose efficace aurait été non pas de me plaindre mais de réclamer le respect.
Je formule toujours les choses comme si je ne voulais pas déranger. J'aurais du plutôt m'énerver un peu, voire m'adresser au directeur.
Mais comme je déteste le conflit...
En fait je trouve qu'on ne sait jamais de quoi les gens sont capables en retour... jusqu'où peut aller un conflit.
Je mesure donc le rapport bénéfice/risque. En l'occurrence, je peux très bien chercher un autre travail.
Bon je crois que j'ai écris un roman là ... Oups