Tout d’abord bon courage pour tes démarches.Clovis a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2019 à 16:53 Tu peux postuler comme Dexter au cœur tendre si tu a mis une 30aine d'années à te rendre compte, fugacement, de ce que ça voulait réellement dire que "quelqu'un vous manque" mais que le moindre truc triste, beau ou injuste dans une fiction à l'écran te colle la larme à l'oeil ?
Oui c’est un peu ça pour le côté cœur d’artichaut. Je suis très « sensible », ce qui d’ailleurs ne correspond pas à l’image locale de la virilité. Je suis aussi très famille. Une mélodie « triste » peut me tirer les larmes facilement. Je pleure (enfin je me retiens) devant une scène déchirante etc.
Le côté Dexter fait référence à la série éponyme (elle-même issue d’un livre). J’ai ressenti un « choc » quand j’ai découvert ce personnage, parce que je me retrouvais dans son comportement. La différence majeure étant justement que lui n’éprouve plus rien. Je ne me posais pas encore la question de l’autisme à cette époque là. Découvrir ce personnage m’a dérangé et m’a fait me poser des questions…
Par ex la scène où il offre, par calcul, artificiellement, des donuts au travail dans le seul but de bien passer. J’ai amené des croissants au boulot pour la même raison, avec la même démarche. Jamais je n’y aurais songé spontanément, j’ai imité ce que j’avais constaté. Le faire me paraissait étranger à moi-même et même désagréable (ça attire l’attention sur moi). Je l’ai fait par pure adaptation. C’est un exemple parmi d’autres. Je souhaite sincèrement que ça se passe bien avec les gens, il y en a (rarement cela dit) que j’apprécie vraiment, mais faire ce genre de choses ne me serait jamais venu à l’esprit.