Mon père aussi^^Zebra3 a écrit : ↑mercredi 6 novembre 2019 à 1:22 Je reviens sur ce paragraphe de Lulamae :
Peux-tu développer un peu ? Je ne suis pas sûr de bien saisir.lulamae a écrit : ↑dimanche 3 novembre 2019 à 9:47L'alexithymie, pour reprendre les préoccupations de Zebra3, peut effectivement entrer en ligne de compte, du fait qu'on n'aura pas connaissance de ses propres sentiments, et donc tendance à en projeter l'ombre sur le/la partenaire, mais autant chez l'un(e) que chez l'autre, et peut induire aussi des réactions violentes ou coléreuses, ou des silences prolongés, qui peuvent alors s'expliquer par la gêne d'être sommé(e) de répondre à des questions ou explorations sur l'état du couple, et de se sentir poussé(e) dans ses retranchements par le besoin de savoir et de questionner de l'autre. Personnellement, ce type de questionnement intrusif et intime peut me faire assez vite devenir très désagréable, c'était déjà le cas lorsque j'avais un compagnon.
Tu parles de la gêne "d'être sommé de répondre à des questions ou explorations sur l'état du couple", dans l'absolu, venant du partenaire, c'est légitime non ? (dites-moi si je me trompe, n'ayant jamais été en couple peut-être que je ne sais pas )
Ce que tu veux dire c'est que la gêne est donc causée non pas par le conjoint qui pose des questions, mais par l'alexithymie, qui t'empêche de bien connaître tes propres sentiments et de donner des réponses ?
Et donc que ce qui serait "normal" et légitime pour la bonne santé du couple et ne causerait pas de soucis sans alexithymie, devient problématique lorsqu'il y a alexithymie, en entrainant gêne, en entrainant un sentiment d'être poussé dans ses retranchements en devant répondre à des questions auxquelles l'alexithymique est dans l'incapacité de répondre ?
Un peu comme si on demandait à un illettré de lire un texte ?
Tu parles de questionnement intrusif et intime, mais à nouveau, pour la bonne santé du couple ces questionnements ne sont-ils pas nécessaires ?
Je ne veux pas donner l'impression que je juge hein, j'essaie de comprendre exactement où est le problème.
C'est comme s'il y avait une 3ème entité invisible entre les 2 conjoints, que cette entité est l'alexithymie, qu'elle fout la merde entre les conjoints mais qu'ils ne voient pas que le problème ne vient pas du conjoint, mais de l'alexithymie entre les deux.
C'est d'autant plus étonnant que dans ton cas tu es consciente d'être alexithymique, mais ça te pousse quand même rapidement vers l'énervement, alors on peut imaginer quand la personne alexithymique n'a pas conscience de l'être (et est impulsive).
Si je demande ça aussi c'est parce que ça me donne des pistes sur le comportement de mon père, qui a tendance à éviter toute discussion un tant soi peu profonde.
Mais pour revenir à ce qui est de ma "relation" ou ex-"relation" ( )... j'hésite entre trois choses :
- soit je me voile la face, et ce mec n'est pas amoureux de moi mais m'utilise et dans ce cas y'avait de quoi brouiller les pistes parce que plein de choses me donnaient des espoirs... pas forcément l'espoir qu'il change (quoique, c'était limite), mais au moins l'espoir que notre relation était forte
- soit il est vraiment alexithymique, parce que ça a tout l'air... c'est comme si m'avouer qu'il m'aimait était tabou, ou comme s'il n'y avait pas accès ... En fait vous savez quoi? j'y comprends rien.
Je ne sais pas si l'alexithymie est l'excuse qui m'arrange... Mais cette relation est vraiment incompréhensible, trop incompréhensible pour être expliquée simplement... j'écarte donc assez facilement la 1ère hypothèse
Je pense aussi au penchant de certaines personnes à voir l'amour différemment…
- j'ai pensé à une 3ème hypothèse de manipulation, mais si c'est ça à l'heure d'aujourd'hui je ne le vois pas du tout avec clarté (là le fait que des éléments aient brouillé mes pistes auraient une explication)