Ok. Je n'avais juste pas bien compris.FinementCiselé a écrit :Il n'y a rien d'autre a comprendre que se que j'ai écris : l'autiste ne maîtrise pas ou mal le second degré. Exit le sarcasme et les "5 étapes du deuil". C'est a un tout autre niveau.
Et dans ta réponse pourtant tu soulève une partie du sujet.
Je suis d'accord avec ça. Si le patient n'accepte pas le diagnostic comme étant le miroir de sa personnalité/son fonctionnement, aucune action n'est possible. Un peu comme la première étape pour arrêter de boire, il faut d'abord comprendre et s'avouer à soi même que l'on a un problème, puis se dire alcoolique. Ça demande un gros travail sur soi et du courage.FinementCiselé a écrit :Le problème est bien là : la thérapeutique d'une psychose ou d'une schizophrénie passe par l'acceptation d'un diagnostic pour que la portée de la prise en charge ai un impact psychologique sur le patient.
Je peux me tromper, mais je ne pense pas que la principale difficulté à se dire schizophréne (par rapport à autiste) est la perte partielle de prise avec la réalité (hallucination ou autre).FinementCiselé a écrit :un diagnostic "qui passe bien". Il est plus simple de s'affirmer autiste que schizophrène : et pourtant les deux diagnostics sont "cousins"
Cependant, imaginons, qu'une personne reçoit un diagnostic de schizophrénie-paranoïde alors qu'elle ne perçoit pas chez elle de déconnexion avec la réalité, ni hallucination, ni délire... je pense que la réaction la plus probable c'est qu'elle n'accepte pas ce verdict. On pourrait se dire que c'est du déni (pour des gens cela doit être vrai). Mais, si on prend pour postulat de départ que quoique pense le patient les medecins ont raison, cela voudrait dire que le corps medical ne fait jamais d'erreur. Ce qui par définition est impossible.
Je précise cependant que je ne connais rien à la schizophrénie. Je peux complètement me planter.
Je trouve cela plutôt rassurant. Au moins on est certain de ne pas se retrouver à la rue, paumé.FinementCiselé a écrit :Les CRA et tout autre organisme réalisant des diagnostics "autistes" donnent leurs avis, s'il revient négatif, les CRA donnent en principe des pistes a étudier autre que l'autisme. Ils incitent a aller voir ailleurs,
Si les psys du CRA perçoivent une autre pathologie, je suppose qu'ils en discutent avec des confrères spécialisés dans la dite pathologie afin d'être sûr de leurs diags et pouvoir orienter le patient au mieux.FinementCiselé a écrit :Autre révélation : les professionnels ont le droit de mentir a leurs patients, tout comme omettre de donner des informations. Comme dirait quelqu'un "tu annonces pas à une nana qu'elle a un syndrome de persécution + psychose et qu'il va falloir prendre des neurolep dans un bilan de CRA".
C'est ce que je trouve angoissant. Que la psychologie n'est pas une science exacte alors qu'elle a un fort impact sur nos vies.FinementCiselé a écrit :dans "l'autisto-sphère", il y a des autistes diagnostiqués pour une autre psychopathologie qu'ils n'auraient pas acceptés, et des autistes diagnostiqués avec des psychopathologies autre qu'autisme. Avec en filigrane tout les cas intermédiaires possibles