Je précise que je ne suis pas officiellement diagnostiqué SA.
rebecca a écrit :avez vous eu une ou plusieurs relations amoureuses sérieuses (plus de 6 mois...)
si oui:combien,?
combien de temps cela a t il duré?
1 an, 1 an, 2 ans, 1 an et demi, 4 mois (je la mets car sérieux), 1 an.
rebecca a écrit :est ce que ça s est assez bien passé?
Les histoires en elles-mêmes, oui. J'ai eu la chance d'avoir pu connaitre des filles que je trouvais vraiment géniales.
Les ruptures, non, elles ont toutes été particulièrement douloureuses d'un côté ou de l'autre (je suis initiateur de la rupture dans la moitié des cas), et aucune n'a échappé à la règle.
Des histoires n'ont aussi pas pu aller plus loin à cause de mon hypersensibilité (soit je n'aimais pas la texture de leur peau, soit leur contact). Il y a eu des filles avec qui c'était vraiment répulsif et même en se disant au début que ce n'est pas grave et que ca va changer, eh bien non ca ne change pas. Je sais que c'est cruel car la personne ne peut pas changer sa peau ou difficilement modifier sa préhension mais je n'y peux rien...
rebecca a écrit :viviez vous ensemble?
Non, jamais.
rebecca a écrit :l homme se croyant devoir etre l initiateur d une relation est encore plus mal barré s il est aspi...
C'est exactement mon problème. La plupart de mes histoires ont été possibles car c'est la fille qui a fait le premier pas vers moi. En même temps mes deux premières tentatives d'aller vers des filles à 16 ans se sont soldées par deux échecs monumentaux alors ca n'aide pas, même chez un optimiste béat comme moi

Il n'y en a eu qu'une avec qui je me suis débrouillé tout seul, mon histoire d'un an et demi. J'étais comme habité par une force surnaturelle. C'était une collègue d'un bureau étranger qui venait en France pour une réunion annuelle et que je voyais pour la première fois. On a fait une soirée, et c'était très bizarre. Il
fallait absolument que j'aille lui parler, la faire me parler, la faire rire, je ne sais pas, j'étais dans un autre monde, je ne contrôlais plus grand chose

J'y suis allé comme entouré d'un épais coton, limite inconscient (non je n'étais pas mort saoûl

) et ca s'est fait tout de suite, presque immédiatement. J'avais l'impression de marcher sur l'eau

mais ca ne m'est plus jamais arrivé. A de rares exceptions près en soirées (alcool aidant...) ce sont ces demoiselles qui font le boulot

car je suis juste un énorme handicapé de la drague.
D'un autre côté je fonctionne en tout ou rien : je ne cherche des histoires qu'avec des filles que je suis susceptible de vouloir revoir, j'ai bien eu des histoires d'un soir (ca se compte sur les doigts d'une main...) mais ca ne m'intéresse absolument pas, je n'y vois aucun intérêt. Je suis maintenant célibataire depuis 9 mois et ca ne me pose pas plus de problèmes que ça, surtout dans cette période d'intenses questionnements. En revanche ce qui me dérange le plus c'est :
1. d'être incapable de savoir si je plais à quelqu'un sans qu'on me le dise explicitement et faire le premier pas,
2. d'avoir peur de l'échec en essayant.
Alors vu qu'un de mes principes fondamentaux est que "tout s'apprend", je me force et j'essaie doucement de détecter si je plais à une fille que je trouve jolie et intéressante, et parfois même d'y aller. Pour l'instant ca se solde par des recalages en règles

bon, on n'a qu'à dire que c'est le métier qui rentre

Parce que quand même, se sentir bien célibataire ne veut pas dire qu'on ne se sentirait pas mieux accompagné
