Et vous, vous feriez quoi à ma place?
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Tout à fait, Bernard, les maths n'ont de réalité que dans ma cuisine où il fait diviser, multiplier les proportions, compter les moules en silicone, convertir...
Pour le reste...euh....
Luna, niveau de maths, début 5ème
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Luna TMG
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
https://www.flickr.com/photos/lunatmg// vue d'ensemble
"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
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Je me joins à vous les filles.!
Idem pour moi et les maths.....!
Sauf comme le dit Béa lorsqu'il s'agit d'avoir une application concrète (cuisine , courses , calculs de mon pourcentage sur les ventes-à l'époque où je travaillais.... )
Pour Léo , aujourd'hui, c'est clair que la numération ne pose aucun problème, tout ce qui concerne les opérations, soustractions et divisions ...nickel.!
En revanche, si on attaque les "problèmes"....aïe, ça devient bien plus ardu.!On doit l'aider à séquencer les consignes sans quoi il n'y parviendrait pas.!
J'angoisse pour le collège car mes capacités de compréhension seront réduites à néant et je me vois mal pouvoir aider mon fiston....
Idem pour moi et les maths.....!
Sauf comme le dit Béa lorsqu'il s'agit d'avoir une application concrète (cuisine , courses , calculs de mon pourcentage sur les ventes-à l'époque où je travaillais.... )
Pour Léo , aujourd'hui, c'est clair que la numération ne pose aucun problème, tout ce qui concerne les opérations, soustractions et divisions ...nickel.!
En revanche, si on attaque les "problèmes"....aïe, ça devient bien plus ardu.!On doit l'aider à séquencer les consignes sans quoi il n'y parviendrait pas.!
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Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Tout comme toi Mars, c'est en 5ème que j'ai trébuché et aussi à cause des Maths.!!!!
D'ailleurs au BAC j'avais maths à l'oral (à l'époque ça s'appelait BAC A2)...J'imagine le type qui m'a fait passer l'examen , il doit encore en rigoler.!!!!
On devait travailler sur les probabilités, comme l'année précédente j'avais eu ce qu'on peut appeler un "trou noir"....(rien de chez rien n'a pu sortir de ma bouche.!), l'année suivante, je m'étais gonflée à bloc en apprenant par coeur des "formules" pour pouvoir obtenir une note acceptable.
La question: "combien a-t-on de chance de tirer une dame de pique dans un jeu de 32 cartes?"
Je ne réponds rien et lui pond une feuille entière de calcul.! Et j'obtiens le résultat de 1/32 .!!!Il me regarde en rigolant de bon coeur.!Moi paniquée, je me dis que je me suis encore plantée et lui de me dire:"c'est bon, mais c'est comme si vous vouliez écraser une mouche avec un buldozer combien y a-t-il de dame de pique dans un jeu de 32 cartes?"....Ah, ben oui: 1 sur 32.!!! Dramatique mon niveau , hein?
D'ailleurs au BAC j'avais maths à l'oral (à l'époque ça s'appelait BAC A2)...J'imagine le type qui m'a fait passer l'examen , il doit encore en rigoler.!!!!
On devait travailler sur les probabilités, comme l'année précédente j'avais eu ce qu'on peut appeler un "trou noir"....(rien de chez rien n'a pu sortir de ma bouche.!), l'année suivante, je m'étais gonflée à bloc en apprenant par coeur des "formules" pour pouvoir obtenir une note acceptable.
La question: "combien a-t-on de chance de tirer une dame de pique dans un jeu de 32 cartes?"
Je ne réponds rien et lui pond une feuille entière de calcul.! Et j'obtiens le résultat de 1/32 .!!!Il me regarde en rigolant de bon coeur.!Moi paniquée, je me dis que je me suis encore plantée et lui de me dire:"c'est bon, mais c'est comme si vous vouliez écraser une mouche avec un buldozer combien y a-t-il de dame de pique dans un jeu de 32 cartes?"....Ah, ben oui: 1 sur 32.!!! Dramatique mon niveau , hein?
Murielle,
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lorsque bernard parlait de "maths appliquées", c'est exactement çà:
jusqu'à la terminale, j'ai toujours pris les maths comme un outil... et c'est également ainsi que, en primaire je l'ai expliqué à mes enfants, en utilisant fleurs, bonbons et parts de gâteau;
de ce fait, sans prétention, jusqu'au bac( mesures physiques), j'étais la matheuse de la classe... et arrivée en fac, c'est comme si je n'en avais jamais fait de ma vie .
jusqu'à la terminale, j'ai toujours pris les maths comme un outil... et c'est également ainsi que, en primaire je l'ai expliqué à mes enfants, en utilisant fleurs, bonbons et parts de gâteau;
de ce fait, sans prétention, jusqu'au bac( mesures physiques), j'étais la matheuse de la classe... et arrivée en fac, c'est comme si je n'en avais jamais fait de ma vie .
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Bonjour Benoit
Il semble qu’à ton travail, il y a pas mal de ce qu’on appelle des requins.
Ton travail est bien fait et c’est la seule chose qui doit compter pour l’employeur.
Se faire voler les résultats de son travail est chose courante, ça m’est arrivé plusieurs fois. La seule technique que j’ai réussi à utiliser ( ce qui ne veut pas dire que c'est la seule) est de laisser un maximum de traces écrites, et ce dès le démarrage d’un nouveau projet ou d'une nouvelle étude.
Ne pas donner ses résultats à l’oral mais dans un message. Si tu en donnes à l’oral, envoie un message avec le rappel des résultats le plus rapidement possible.
Tes idées aussi, ne les diffuse pas à l’oral mais par écrit.
Il y a quelque fois des réunions de travail après lesquelles il y a quelqu’un qui fait un compte rendu et qui, de plus, conclue son compte rendu en dispatchant le travail entre les différents participants. C’est bien de répondre en faisant remarquer les points qui doivent être précisés ou corrigés.
Quand il y aura d’autres ‘entretiens de développement personnel’
- Fais bien remarquer que le client est satisfait et que c'est là l'important.
- Ne dis pas que l’on t’a pillé ton travail mais dis que tu as su initialiser une étude, (ou un projet..etc) et que tu as su la transférer à untel (le pilleur) qui travaille maintenant de manière autonome.
- Si on te reproche un air absent, c’est tout simplement que tu réfléchis, tu es complètement pris par ton travail. Il est possible de s’excuser de cette constatation.
- Demander une formation liée au relationnel.
- Peut être, se faire accompagner par un collègue ami.
Pour renouer des relations et se faire connaître dans l’entreprise, on peut proposer de faire un exposé sur son travail. (ce n’est pas possible dans toutes les entreprises). Ca permet d’officialiser son travail auprès du supérieur et des collègues et de faire la connaissances d'autres collègues. Il y a aussi la trace écrite des transparents et de l’annonce de l’exposé.
En tous cas, ce n'est pas une raison pour abandonner son travail.
Je trouve que le psy quelconque ou l’hôpital ne sont pas de bonnes idées. Par contre, demander un rendez-vous au CRA, c’est très bien. Par contre, je crois qu’il faut s'armer de patience.
Si j’ai bien compris, tu as déjà parlé à ton supérieur de tes soupçons d’être aspie.
T’a-t-il cru ou est-ce passé rapidement dans une discussion où le ton était déjà élevé ?
Comment a-t-il réagit ?
En as-tu parlé à des collègues amis avant ?
Je n’ai pas bien compris si c’est depuis toujours qu’on te vole ton travail et que tu es transféré de service en service ou est-ce depuis que du as parlé d’autisme à ton supérieur ?
Bon, je crois que j’ai suffisamment bla-blaté pour aujourd'hui
Nicole
Il semble qu’à ton travail, il y a pas mal de ce qu’on appelle des requins.
Ton travail est bien fait et c’est la seule chose qui doit compter pour l’employeur.
Se faire voler les résultats de son travail est chose courante, ça m’est arrivé plusieurs fois. La seule technique que j’ai réussi à utiliser ( ce qui ne veut pas dire que c'est la seule) est de laisser un maximum de traces écrites, et ce dès le démarrage d’un nouveau projet ou d'une nouvelle étude.
Ne pas donner ses résultats à l’oral mais dans un message. Si tu en donnes à l’oral, envoie un message avec le rappel des résultats le plus rapidement possible.
Tes idées aussi, ne les diffuse pas à l’oral mais par écrit.
Il y a quelque fois des réunions de travail après lesquelles il y a quelqu’un qui fait un compte rendu et qui, de plus, conclue son compte rendu en dispatchant le travail entre les différents participants. C’est bien de répondre en faisant remarquer les points qui doivent être précisés ou corrigés.
Quand il y aura d’autres ‘entretiens de développement personnel’
- Fais bien remarquer que le client est satisfait et que c'est là l'important.
- Ne dis pas que l’on t’a pillé ton travail mais dis que tu as su initialiser une étude, (ou un projet..etc) et que tu as su la transférer à untel (le pilleur) qui travaille maintenant de manière autonome.
- Si on te reproche un air absent, c’est tout simplement que tu réfléchis, tu es complètement pris par ton travail. Il est possible de s’excuser de cette constatation.
- Demander une formation liée au relationnel.
- Peut être, se faire accompagner par un collègue ami.
Pour renouer des relations et se faire connaître dans l’entreprise, on peut proposer de faire un exposé sur son travail. (ce n’est pas possible dans toutes les entreprises). Ca permet d’officialiser son travail auprès du supérieur et des collègues et de faire la connaissances d'autres collègues. Il y a aussi la trace écrite des transparents et de l’annonce de l’exposé.
En tous cas, ce n'est pas une raison pour abandonner son travail.
Je trouve que le psy quelconque ou l’hôpital ne sont pas de bonnes idées. Par contre, demander un rendez-vous au CRA, c’est très bien. Par contre, je crois qu’il faut s'armer de patience.
Si j’ai bien compris, tu as déjà parlé à ton supérieur de tes soupçons d’être aspie.
T’a-t-il cru ou est-ce passé rapidement dans une discussion où le ton était déjà élevé ?
Comment a-t-il réagit ?
En as-tu parlé à des collègues amis avant ?
Je n’ai pas bien compris si c’est depuis toujours qu’on te vole ton travail et que tu es transféré de service en service ou est-ce depuis que du as parlé d’autisme à ton supérieur ?
Bon, je crois que j’ai suffisamment bla-blaté pour aujourd'hui
Nicole
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Nicole, je te dis BRAVO.!
Je trouve tes conseils extrêmement judicieux et précieux...
Cette idée de laisser des traces écrites, c'est génial.!
Comme toi, je trouverais dommage que Benoît soit obligé de quitter son emploi...
Maintenant, cela dépend du travail en question et des possibilités qu'il peut avoir? C'est la raison pour laquelle , je te demandais Benoît si tu peux (mais peut-être n'est-ce pas possible?) nous parler de ton métier?
Je trouve tes conseils extrêmement judicieux et précieux...
Cette idée de laisser des traces écrites, c'est génial.!
Comme toi, je trouverais dommage que Benoît soit obligé de quitter son emploi...
Maintenant, cela dépend du travail en question et des possibilités qu'il peut avoir? C'est la raison pour laquelle , je te demandais Benoît si tu peux (mais peut-être n'est-ce pas possible?) nous parler de ton métier?
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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Brièvement, pour répondre aux questions de nicolew, la situation est à peu près celle que tu explicites (mieux que moi).
Pour résumer mon travail est reconnu ou apprécié au niveau des collègues ainsi que des clients.
Mes (anciens) responsables n'ont eu de cesse de me saquer (y compris en s'accaparant parfois mon travail), parfois en laissant des traces écrites que bien sûr j'ai communiquées aux clients d'alors.
Mon (avant-dernier) responsable est le premier auquel j'ai fait l'annonce, il a même eu le droit au prêt d'un livre sur le SA. Soit il est dans le déni, soit il fait partie des gens qui pensent que je suis malade et que je dois guérir (tout cela entre guillemets).
Le (dernier) responsable en date a eu droit à un entretien complet avec discussion sur ce qui me tient lieu de carrière et commentaires négatifs (de ma part) sur bon nombre de personnes bien casées dans les organigrammes de ma société.
Résultat il a délégué mon management à un pseudo responsable auquel j'ai déjà eu affaire il y a cinq ans. (J'ai tenu seulement deux semaines à l'époque, depuis lui a fait du chemin dans un autre service où il a été indirectement à l'origine d'un suicide).
En ce qui concerne entretiens et traces écrites, j'ai de quoi argumenter, mais globalement la structure où je travaille (je parle d'un site de 200 personnes) est à mon avis largement noyautée par ce que tu appelles des requins.
Pour la suite, j'ai effectivement contacté des CRA (par courrier, plusieurs fois) et j'ai bien peur qu'un quelconque entretien là bas arrive après la bataille. (Si quelqu'un sait comment cela se passe, si c'est pris en charge, je n'ai pas trouvé vraiment d'informations sur les diagnostics adultes sur le web).
Il y a aussi une structure "handicap" dans mon entreprise mais là encore j'hésite vu le manque de diagnostic officiel.
Pour résumer mon travail est reconnu ou apprécié au niveau des collègues ainsi que des clients.
Mes (anciens) responsables n'ont eu de cesse de me saquer (y compris en s'accaparant parfois mon travail), parfois en laissant des traces écrites que bien sûr j'ai communiquées aux clients d'alors.
Mon (avant-dernier) responsable est le premier auquel j'ai fait l'annonce, il a même eu le droit au prêt d'un livre sur le SA. Soit il est dans le déni, soit il fait partie des gens qui pensent que je suis malade et que je dois guérir (tout cela entre guillemets).
Le (dernier) responsable en date a eu droit à un entretien complet avec discussion sur ce qui me tient lieu de carrière et commentaires négatifs (de ma part) sur bon nombre de personnes bien casées dans les organigrammes de ma société.
Résultat il a délégué mon management à un pseudo responsable auquel j'ai déjà eu affaire il y a cinq ans. (J'ai tenu seulement deux semaines à l'époque, depuis lui a fait du chemin dans un autre service où il a été indirectement à l'origine d'un suicide).
En ce qui concerne entretiens et traces écrites, j'ai de quoi argumenter, mais globalement la structure où je travaille (je parle d'un site de 200 personnes) est à mon avis largement noyautée par ce que tu appelles des requins.
Pour la suite, j'ai effectivement contacté des CRA (par courrier, plusieurs fois) et j'ai bien peur qu'un quelconque entretien là bas arrive après la bataille. (Si quelqu'un sait comment cela se passe, si c'est pris en charge, je n'ai pas trouvé vraiment d'informations sur les diagnostics adultes sur le web).
Il y a aussi une structure "handicap" dans mon entreprise mais là encore j'hésite vu le manque de diagnostic officiel.
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En tout cas, tu as été plus efficace qu'un bulldozer, parce que si tu en as vu un qui arrive à écraser une mouche, tu mets le film sur Dailymotion.Murielle a écrit :La question: "combien a-t-on de chance de tirer une dame de pique dans un jeu de 32 cartes?"
Je ne réponds rien et lui pond une feuille entière de calcul.! Et j'obtiens le résultat de 1/32 .!!!Il me regarde en rigolant de bon coeur.!Moi paniquée, je me dis que je me suis encore plantée et lui de me dire:"c'est bon, mais c'est comme si vous vouliez écraser une mouche avec un buldozer combien y a-t-il de dame de pique dans un jeu de 32 cartes?"....Ah, ben oui: 1 sur 32.!!!
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Pris en charge ? Pourquoi ? C'est gratuit.Benoit a écrit :Pour la suite, j'ai effectivement contacté des CRA (par courrier, plusieurs fois) et j'ai bien peur qu'un quelconque entretien là bas arrive après la bataille. (Si quelqu'un sait comment cela se passe, si c'est pris en charge, je n'ai pas trouvé vraiment d'informations sur les diagnostics adultes sur le web).
Il y a aussi une structure "handicap" dans mon entreprise mais là encore j'hésite vu le manque de diagnostic officiel.
Le rôle d'une structure handicap est d'accompagner le salarié, y compris en faisant le nécessaire pour une reconnaissance de la qualité de travailleuyr handicapé.
Normalement, le médecin du travail devrait être de bon conseil. Mais il sera au départ un peu désarmé, sans doute ...
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Tu as déjà bien discuté d'autisme avec ta hiérarchie.
Après cette discussion, Il est fort possible que ton chef pense 'maladie' ou même affabulation dans le genre 'il commence à imaginer des choses aberrantes'.
A ce point, il est beaucoup plus crédible de demander un diagnostic.
Il vaut mieux ne pas en parler maintenant aux chefs, sauf si ils te questionnent formellement à ce sujet. A ce moment là, tu pourras dire que tu as pris les mesures pour pouvoir être 'soigné' (puisque le principal 'soin' est d'obtenir un diagnostic).
Les chefs, c'est bien connu, si on leur apporte un problème, on doit aussi leur apporter la solution. C'est pourquoi, ce qui me semble important est de s'entrainer à expliquer. En commençant avec la famille et les amis.
Si on parle syndrome à un dirigeant , ce dernier est complètement paniqué. Il ne pensera qu'en termes de maladie et d'incapacité. J'ai découvert le SA lorsque qu'un jeune homme qui venait d'arriver dans mon service a aussitôt été soupçonné d'autisme. L'erreur que j'ai faite, est, qu'ayant facilement trouvé quelques renseignements et conseils, j'ai imaginé que ma hiérarchie et mes collègues se seraient aussi renseignés. Ils n'en ont rien fait et sont restés sur des idées préconçues.
Il faut mettre en avant les avantages, tels que capacité de concentration, l'attention aux détails qui peuvent échapper aux autres. Une façon différente, plus originale d'aborder les problèmes.
En ce qui concerne les difficultés, donner la solution pour y remédier. Par exemple, difficultés de communication ne signifie pas incapacité de communiquer. Dire qu'il est préférable de parler lentement, de ne pas s'exprimer par gestes mais de parler comme au téléphone ...etc.
En attendant, il faut tenir bon, rester calme et avoir de la patience.
Après cette discussion, Il est fort possible que ton chef pense 'maladie' ou même affabulation dans le genre 'il commence à imaginer des choses aberrantes'.
A ce point, il est beaucoup plus crédible de demander un diagnostic.
Il vaut mieux ne pas en parler maintenant aux chefs, sauf si ils te questionnent formellement à ce sujet. A ce moment là, tu pourras dire que tu as pris les mesures pour pouvoir être 'soigné' (puisque le principal 'soin' est d'obtenir un diagnostic).
Les chefs, c'est bien connu, si on leur apporte un problème, on doit aussi leur apporter la solution. C'est pourquoi, ce qui me semble important est de s'entrainer à expliquer. En commençant avec la famille et les amis.
Si on parle syndrome à un dirigeant , ce dernier est complètement paniqué. Il ne pensera qu'en termes de maladie et d'incapacité. J'ai découvert le SA lorsque qu'un jeune homme qui venait d'arriver dans mon service a aussitôt été soupçonné d'autisme. L'erreur que j'ai faite, est, qu'ayant facilement trouvé quelques renseignements et conseils, j'ai imaginé que ma hiérarchie et mes collègues se seraient aussi renseignés. Ils n'en ont rien fait et sont restés sur des idées préconçues.
Il faut mettre en avant les avantages, tels que capacité de concentration, l'attention aux détails qui peuvent échapper aux autres. Une façon différente, plus originale d'aborder les problèmes.
En ce qui concerne les difficultés, donner la solution pour y remédier. Par exemple, difficultés de communication ne signifie pas incapacité de communiquer. Dire qu'il est préférable de parler lentement, de ne pas s'exprimer par gestes mais de parler comme au téléphone ...etc.
En attendant, il faut tenir bon, rester calme et avoir de la patience.
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Re: Et vous, vous feriez quoi à ma place?
Pour tenir Nicolew et les autres au courant ...
Depuis le dernier message j'ai été voir le médecin du travail (sans résultat), participé à une activité de développement personnel de groupe (qui m'a confirmé que l'impression que je projette sur les gens est loin d'être correcte) et globalement continué à sombrer.
Ah, et euh oui, j'ai un rendez vous pour une évaluation bientôt, j'espère que ça ne demande pas plusieurs entretiens.
Depuis le dernier message j'ai été voir le médecin du travail (sans résultat), participé à une activité de développement personnel de groupe (qui m'a confirmé que l'impression que je projette sur les gens est loin d'être correcte) et globalement continué à sombrer.
Ah, et euh oui, j'ai un rendez vous pour une évaluation bientôt, j'espère que ça ne demande pas plusieurs entretiens.
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Re: Et vous, vous feriez quoi à ma place?
Tiens bon Benoît ! Cette évaluation, c'est dans le cadre de ton travail ?
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Et vous, vous feriez quoi à ma place?
Bonjour Mars,
A propos du diagnostic, je crois (en même temps je peux me tromper) que c'est une évaluation formelle (et définitive ?) dans une structure qui doit s'appeler quelque chose comme l'Adapei (ça m'étonne un peu, j'ai dépassé depuis longtemps l'âge d'être appelé enfant ou adolescent, ... ) lié d'une façon ou d'une autre au CRA.
Comme un type comme le médecin du travail n'est pas arrivé à (faire l'effort de) me comprendre, je commence quand même à avoir des doutes sur cette évaluation (même si je suis certain de ne pas relever d'un truc comme l'alexithymie, parce que des émotions j'en ai).
A propos du diagnostic, je crois (en même temps je peux me tromper) que c'est une évaluation formelle (et définitive ?) dans une structure qui doit s'appeler quelque chose comme l'Adapei (ça m'étonne un peu, j'ai dépassé depuis longtemps l'âge d'être appelé enfant ou adolescent, ... ) lié d'une façon ou d'une autre au CRA.
Comme un type comme le médecin du travail n'est pas arrivé à (faire l'effort de) me comprendre, je commence quand même à avoir des doutes sur cette évaluation (même si je suis certain de ne pas relever d'un truc comme l'alexithymie, parce que des émotions j'en ai).