Tugdual a écrit :Je connais la réponse à cette question ...Jacline a écrit :Et là, qui manipule qui ?
made my day
Tugdual a écrit :Je connais la réponse à cette question ...Jacline a écrit :Et là, qui manipule qui ?
C'est tout.J'ai emprunté courant de l'été à la bibliotheque un ouvrage de Bruno Bettelheim, intitulé "la forteresse vide".
Je suis au 2/3 du livre mais je peux déjà livrer mes impressions
ça ressemble fort à au sophisme de la raison par forfait, ça, ou de l'argument d'autorité! http://fr.wikipedia.org/wiki/SophismeLou Morgan a écrit :Ah ? Et qu'est-ce qui vous rend si certaine que je n'ai pas lu cet ouvrage ?Jacline a écrit :Savez-vous Syberia, Lou Morgan, Etienne, qui n'avez manifestement pas lu l'ouvrage en question,
Je vous trouve bien arrogante et sur de vous.
Bettelheim j'en ai bouffé en long en large et en travers lors de mes études entre autre et pour mes recherches sur la psychanalyse de plus.
Je note que s'il on est pas de votre avis ou s'il on adhère pas au complexe du Messie éclairé de Bettelheim qui en plus d'être dangereusement sexiste et c'est dangereusement auto-proclamé psychanalyste au travers d'un raccourcie tordu (état traumatique extrême des personnes dans les camps = rapport avec l'autisme), on est forcément mal informé sur le sujet ou donc inférieur à votre sublime compréhension du sujet et de la personne.
et il est beaucoup plus petit! lolTugdual a écrit :Jacline a écrit :Et voilà comment certains se coupent de leur ressenti avec leur tête !C'est quand même bien souvent se planter en beauté,Jacline a écrit :Se fier à son ressenti, c'est vivre. Et ce n'est pas toujours tomber dans des mains manipulatrices.
car nos ressentis sont prompts à nous enduire d'erreur
(à grands coups de pinceaux, voire carrément de rouleaux).
Là, en ce moment, si j'écoute mon ressenti
je dirais que le soleil tourne autour de la Terre ...
de même...Tugdual a écrit :Je connais la réponse à cette question ...Jacline a écrit :Et là, qui manipule qui ?
Je pensais que c'était un trouble neuro-sensoriel d'origine biologique, autant pour moi!Jacline a écrit :Savez-vous Syberia, Lou Morgan, Etienne, qui n'avez manifestement pas lu l'ouvrage en question, savez-vous qu'il n'y a qu'une seule phrase contre laquelle vous seriez dans cet ouvrage de Bettelheim. Elle dénote par rapport au reste du texte. Allez voir sur sa page wikipedia. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim)
Il a écrit :
« Tout au long de ce livre, je soutiens que le facteur qui précipite l'enfant dans l'autisme infantile est le désir de ses parents qu'il n'existe pas. »
(En terme psychanalytique, on pourrait sans doute parler de "retour du refoulé". Elle est tellement insupportable cette idée. Même pour Bettelheim ! Mais il a tenté de l'affronter."
j'adore! je peux te la piquer?Syberia a écrit : 8. Vous qui aimez les citations : "Méfiez-vous des cons. Y en a qui vont beaucoup plus loin qu'on ne pense !" Guenièvre (Kaamelott)
La citation est d'Alexandre Astier, autant qu'elle se diffuse.Laura Ingalls a écrit :j'adore! je peux te la piquer?Syberia a écrit : 8. Vous qui aimez les citations : "Méfiez-vous des cons. Y en a qui vont beaucoup plus loin qu'on ne pense !" Guenièvre (Kaamelott)
Heureusement que tu es libre de suivre le genre de therapie qui t'interesse !Et laissez la liberté de ne pas y croire et ne pas suivre ce genre de thérapie!
A te lire Nath on croirait qu'il y a des bonnes lectures et des mauvaises. C'est l'impression que ça donne mais c'est peut-être pas ce que tu voulais dire, hein.Stef, fais toi conseiller de bonnes lectures qui t'aideront vraiment dans ta compréhension de l'autisme, pas des trucs qui datent et dont on a prouvé qu'ils étaient un ramassis d'inepties.
Moi aussi juste ce passage me touche. Le concept de forteresse vide me parle, je le comprends comme l'inverse de "se faire une carapace". Les autistes n'ont pas/peu de carapace je crois.. alors ils se construisent des forteresses ? Un mur entre eux et l'autre ? Si on ne regarde pas les gens / les choses ils cessent d'exister.. pour l'anecdote je portais au collège une mèche devant les yeux pendant longtemps, sans lunettes, donc j'avais qu'un oeil à peu près opérant, c'était le pied J'étais pas trop mal comme ça, derrière un mur de cheveux.stef_asper a écrit : "un an plus tard nous apprimes que peu apres son depart de l'ecole Laurie avait été internée dans un hopital pour enfants debiles. Je lui rendis visite et la trouvais dans un etat semblable à celui ou elle etait lorsque je l'avais vu pour la premiere fois.(...)Je lui dis que je n'avais aucun pouvoir pour la retirer de cet hopital bien que j'eusse aimé le faire. Elle retira lentement sa main.Je restais encore un long moment mais il n'y eu plus chez elle la moindre etincelle de reaction à ma presence."
Je ne sais pas pourquoi en lisant ces lignes je me suis mis à pleurer. Chose rare chez moi qui suis emotionnellement bloqué. Comme une comprehension. Celle de l'immense solitude de l'enfant à qui le seul choix que l'on a donné est celui du non etre. Celle du non sens. Celui d'avoir le courage in-sens-sé de traverser l'existence de cette façon là. Dans une solitude absolue.