Bipolaire ET Autiste Asperger ?
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Bipolaire ET Autiste Asperger ?
Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "À propos de l'autisme et du S.A."
Bonjour à tous,
Pour rappel, j'ai été diagnostiqué bipolaire de type II en août 2013 et je suis sous traitement régulateur de l'humeur à polarité dépressive (Lamotrigine anticonvulsivant) depuis juin 2014. En effet, ma femme avait remarqué que j'avais des changements brusques d'humeur durant la journée (tempérament cyclothymique) et des épisodes dépressifs majeurs (Critère du DSM IV: ) qui peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois ainsi que des phases complètements à l'opposé qui durent généralement moins longtemps "hypomanies" (Critère diagnostique: ). Pour ce qui est de l'hypomanie, j'ai lu que si on coche au moins 16 items (sur une période d'au moins 5 jours) on a une hypomanie de bipolarité de type II et quand on a supérieur à 21 on passe à des hypomanies sévères de type maniaques plus caractéristiques des maniaco-dépressifs BPI. Lors de ma phase de plus d'une semaine en septembre 2013 où j'avais écrit ma biographie de 100 pages en 20H, je roulais à 150km/h sur la route, j'étais très arrogant etc... j'étais à 25/32.
Donc tout ça pour dire que ce n'est pas juste les petites variations d'humeur mais mon comportement (en tout cas pour cet aspect là) est clairement bien modélisé par la bipolarité (qu'elle soit de type I ou II).
Pour rappel aussi, après que quelqu'un ait évoqué un éventuel SA chez moi, j'ai eu mon premier rendez-vous au CRA de Brest le 22 mai dernier et le médecin (si j'ai bien compris) m'a fait un pré-diagnostique me disant que soit j'étais Asperger ET bipolaire ou bien Asperger expliquerait tout.
Alors je demande vos témoignages, vos expériences aux vues de la description de la phase que j'ai actuellement, si vous le voulez bien
En temps normal, je suis plutôt d'humeur moyenne un peu basse. Je correspond à énormément de critères Asperger dans toute la triade. J'avais eu 151/200 à l'Aspi Quizz. C'est mon comportement normal que j'avais déjà décrit dans ma page de présentation.
Quand je suis en période basse, les aspects sociaux et l'irritabilité, l'intolérance aux bruits et stimuli devient plus importante et insupportable (déjà qu'en temps normal c'est assez costaud).
Depuis une dizaine de jours au moins, je suis passé d'une phase mélancolique à une phase que je viens d'identifier comme speed, je suis juste à 16 en check-list d'hypomanie c'est donc un "up" léger. Pour montrer un peu à quoi ça ressemble, j'écris à plus de monde, je me remets sur les forums, j'envoie plus de SMS comme ça pour prendre des nouvelles (ce que je ne fais jamais autrement). J'ai acheté pour 1200€ de fringues plus un iphone à 600€ (je n'ai évidemment pas l'argent, il va arriver plus tard), je fume plus, je prends énormément plus de xanax (passé de 6*0.5 à 8-10*0.5), j'ai de plus en plus de problèmes d'attention aussi bien sur la route que quand j'écoute ma femme ou d'autres me parler. Mes séries qui sont un de mes deux intérêts restreints, je me rends compte parfois que j'ai pas du tout suivi mais alors pas du tout un épisode alors que je passe 3-4H par jours à regarder des séries. Mes pensées sautent du coq à l'âne, quand un problème est réglé, je saute sur un autre. J'étais persuadé hier soir que j'avais acheté des contrefaçons de vêtements et à 4H du matin je me suis mis à fouiller sur internet, à aller chercher les étiquettes dans la poubelle en pleine nuit. Je dors moins du coup car couché assommé par 8 xanax à 5H et réveillé à 11H. Bon il y aurait tant à dire pour décrire ces phases.
Du côté social, je suis plus ouvert aussi, je téléphone sans problème (même si ce n'est que pour régler des problèmes techniques), je peux être plus poli avec mes voisins, sourire, ne pas fuir quand quelqu'un arrive, voir de façon positive l'idée de voir quelqu'un que j'aime bien etc... Mes enfants étaient pétés de rire hier car "pour une fois papa il est rigolo..."
Premièrement, je voulais savoir si ce genre de comportement peut arriver à vous personnes diagnostiquées Asperger?
Car on parle souvent de variation d'humeur chez les Aspi mais sont-elles d'une si grande amplitude. (sachant qu'en bas on a simplement envie de disparaître, plus rien n'a d'intérêt et à l'inverse du haut, on s'enfonce encore plus dans sa bulle et on dort énormément).
Y-a-t-il parmi vous des personnes qui ont été diagnostiquées Asperger ET bipolaire?
C'est assez étrange car la plupart du temps je me dis, oui j'ai beaucoup de traits aspis, mais durant ces phases hautes (certes rares, la dernière était en septembre dernier et ne durant pas longtemps rarement plus de 10 jours) je me dis, ben non, je suis sociable, tout est facile etc...
Bon, mon message doit être certainement long et si certaines personnes sont intéressées à répondre, on pourra développer.
Merci à tous et bonne journée!
Bonjour à tous,
Pour rappel, j'ai été diagnostiqué bipolaire de type II en août 2013 et je suis sous traitement régulateur de l'humeur à polarité dépressive (Lamotrigine anticonvulsivant) depuis juin 2014. En effet, ma femme avait remarqué que j'avais des changements brusques d'humeur durant la journée (tempérament cyclothymique) et des épisodes dépressifs majeurs (Critère du DSM IV: ) qui peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois ainsi que des phases complètements à l'opposé qui durent généralement moins longtemps "hypomanies" (Critère diagnostique: ). Pour ce qui est de l'hypomanie, j'ai lu que si on coche au moins 16 items (sur une période d'au moins 5 jours) on a une hypomanie de bipolarité de type II et quand on a supérieur à 21 on passe à des hypomanies sévères de type maniaques plus caractéristiques des maniaco-dépressifs BPI. Lors de ma phase de plus d'une semaine en septembre 2013 où j'avais écrit ma biographie de 100 pages en 20H, je roulais à 150km/h sur la route, j'étais très arrogant etc... j'étais à 25/32.
Donc tout ça pour dire que ce n'est pas juste les petites variations d'humeur mais mon comportement (en tout cas pour cet aspect là) est clairement bien modélisé par la bipolarité (qu'elle soit de type I ou II).
Pour rappel aussi, après que quelqu'un ait évoqué un éventuel SA chez moi, j'ai eu mon premier rendez-vous au CRA de Brest le 22 mai dernier et le médecin (si j'ai bien compris) m'a fait un pré-diagnostique me disant que soit j'étais Asperger ET bipolaire ou bien Asperger expliquerait tout.
Alors je demande vos témoignages, vos expériences aux vues de la description de la phase que j'ai actuellement, si vous le voulez bien
En temps normal, je suis plutôt d'humeur moyenne un peu basse. Je correspond à énormément de critères Asperger dans toute la triade. J'avais eu 151/200 à l'Aspi Quizz. C'est mon comportement normal que j'avais déjà décrit dans ma page de présentation.
Quand je suis en période basse, les aspects sociaux et l'irritabilité, l'intolérance aux bruits et stimuli devient plus importante et insupportable (déjà qu'en temps normal c'est assez costaud).
Depuis une dizaine de jours au moins, je suis passé d'une phase mélancolique à une phase que je viens d'identifier comme speed, je suis juste à 16 en check-list d'hypomanie c'est donc un "up" léger. Pour montrer un peu à quoi ça ressemble, j'écris à plus de monde, je me remets sur les forums, j'envoie plus de SMS comme ça pour prendre des nouvelles (ce que je ne fais jamais autrement). J'ai acheté pour 1200€ de fringues plus un iphone à 600€ (je n'ai évidemment pas l'argent, il va arriver plus tard), je fume plus, je prends énormément plus de xanax (passé de 6*0.5 à 8-10*0.5), j'ai de plus en plus de problèmes d'attention aussi bien sur la route que quand j'écoute ma femme ou d'autres me parler. Mes séries qui sont un de mes deux intérêts restreints, je me rends compte parfois que j'ai pas du tout suivi mais alors pas du tout un épisode alors que je passe 3-4H par jours à regarder des séries. Mes pensées sautent du coq à l'âne, quand un problème est réglé, je saute sur un autre. J'étais persuadé hier soir que j'avais acheté des contrefaçons de vêtements et à 4H du matin je me suis mis à fouiller sur internet, à aller chercher les étiquettes dans la poubelle en pleine nuit. Je dors moins du coup car couché assommé par 8 xanax à 5H et réveillé à 11H. Bon il y aurait tant à dire pour décrire ces phases.
Du côté social, je suis plus ouvert aussi, je téléphone sans problème (même si ce n'est que pour régler des problèmes techniques), je peux être plus poli avec mes voisins, sourire, ne pas fuir quand quelqu'un arrive, voir de façon positive l'idée de voir quelqu'un que j'aime bien etc... Mes enfants étaient pétés de rire hier car "pour une fois papa il est rigolo..."
Premièrement, je voulais savoir si ce genre de comportement peut arriver à vous personnes diagnostiquées Asperger?
Car on parle souvent de variation d'humeur chez les Aspi mais sont-elles d'une si grande amplitude. (sachant qu'en bas on a simplement envie de disparaître, plus rien n'a d'intérêt et à l'inverse du haut, on s'enfonce encore plus dans sa bulle et on dort énormément).
Y-a-t-il parmi vous des personnes qui ont été diagnostiquées Asperger ET bipolaire?
C'est assez étrange car la plupart du temps je me dis, oui j'ai beaucoup de traits aspis, mais durant ces phases hautes (certes rares, la dernière était en septembre dernier et ne durant pas longtemps rarement plus de 10 jours) je me dis, ben non, je suis sociable, tout est facile etc...
Bon, mon message doit être certainement long et si certaines personnes sont intéressées à répondre, on pourra développer.
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Premier RDV CRA de Brest le 22 mai 2015, sorte de "pré-diagnostique" de la part du médecin?? ADI avec ma mère le 2 juillet encore un pré-diagnostique Asperger ET bipolaire... La suite dans un an...
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
alors...ça me parle mais je en me retrouve pas trop dans le coté "excessif"quand même.
par contre clairement j'ai des "up" et des "down"...
mais juste je dirais de "moral" et de capacités sociales.(et sensorielles)
j'ai des phases, -j'en parle parfois ici, mes "phases autistiques intenses"- sont très dures (impression de sentir ma bulle autour de moi, etre coupée des autres et du monde, presque physiquement...j'ai cette sensation claire depuis toute petite.
très claire pa exemple dans une salle de classe, un réunion, un bureau ou je travaillais...
observer est la seule chose que je puisse faire ds ces cas là, analysr c que j dois dire et faire.
puis j'ai parfois des phases ou cete "bulle" est moins présente, ou je me sens mieux.
pour exemple, j'ai utilisé depuis l'adolescence des artifices pour "effacer" cette bulle...'alcool et drogues, (plutôt opiacés me concernant,) car cela m'apaisait (mes angoisses) et me semblait "me normaliser" un peu... bref.
aujourd'hui je n'ai plus (quand j'y pense c'est incroyable..mais bref) de médicaments anxyolitiques, enfin plus depuis ma grossesse (de ma puce ) ou j'ai dis adieu aux benzo que javais depuis 24 ans.(certes en très petites quantités depuis quelques années...mais quand même)
mais j'ai une sorte de "régulateur", quand même finalement, avec mon traitement de buprénorphine (egal subutex, susbstitution opiacés) en toute petite quantité, et m'aide avec le recul énormément , bien plus que tout autre "traitement" chimiques psychiatrique je crois.
ça m'aide à ne pas avoir trop de down, et me "soutiens" aussi un peu ds les moments très sociaux...(emplois etc)
je vous rassure ça n'est as assez costaud pour me "transformer en zombie" du tout....il n'y a pas d'effet "visible" je crois que ça agit comme une sorte d'antidépresseur...
j'en ai parlé quelquefois avec des médecins (ma généraliste et on ancien addicto) qui sont d'accord...et m'ont même fait part de leur doute sur le fait que bcp de personnes avec probables TSA non détectés ou tardivement sont des addicts à différentes choses.(alcool souvent) pour "pallier" à leur difficultés sociales et sensorielles.
quand je suis mal j'ai du mal à tout....très fatiguée.(très), et tout est dur à faire (RV, courses, etc...)je n'aime pas voir les gens non plus.
quand ça va mieux, j'ai juste plus l'impression d'être plus à l'aise socialement (mais ça ne doit pas durer non plus!!), et d'avoir moins de tsa "visibles".
mais dans les 2 cas, et ça c'est je crois très lié juste à mon propre vécu, je garde relativement le moral quand même, car j'ai déja vecu des trucs très durs donc aujourd'hui je m'estime toujours quoi qu'il arrive "chanceuse" dans ma situation (couple, famille...)
bref ça ne t'aide surement pas bcp mais c'est ma version des "up et down" à moi...
et lors du bilan c'etait notifié que j'avais des variations d'humeur.(mais comme etahnt un trait asperger, si je me souviens de ses propos.)
par contre clairement j'ai des "up" et des "down"...
mais juste je dirais de "moral" et de capacités sociales.(et sensorielles)
j'ai des phases, -j'en parle parfois ici, mes "phases autistiques intenses"- sont très dures (impression de sentir ma bulle autour de moi, etre coupée des autres et du monde, presque physiquement...j'ai cette sensation claire depuis toute petite.
très claire pa exemple dans une salle de classe, un réunion, un bureau ou je travaillais...
observer est la seule chose que je puisse faire ds ces cas là, analysr c que j dois dire et faire.
puis j'ai parfois des phases ou cete "bulle" est moins présente, ou je me sens mieux.
pour exemple, j'ai utilisé depuis l'adolescence des artifices pour "effacer" cette bulle...'alcool et drogues, (plutôt opiacés me concernant,) car cela m'apaisait (mes angoisses) et me semblait "me normaliser" un peu... bref.
aujourd'hui je n'ai plus (quand j'y pense c'est incroyable..mais bref) de médicaments anxyolitiques, enfin plus depuis ma grossesse (de ma puce ) ou j'ai dis adieu aux benzo que javais depuis 24 ans.(certes en très petites quantités depuis quelques années...mais quand même)
mais j'ai une sorte de "régulateur", quand même finalement, avec mon traitement de buprénorphine (egal subutex, susbstitution opiacés) en toute petite quantité, et m'aide avec le recul énormément , bien plus que tout autre "traitement" chimiques psychiatrique je crois.
ça m'aide à ne pas avoir trop de down, et me "soutiens" aussi un peu ds les moments très sociaux...(emplois etc)
je vous rassure ça n'est as assez costaud pour me "transformer en zombie" du tout....il n'y a pas d'effet "visible" je crois que ça agit comme une sorte d'antidépresseur...
j'en ai parlé quelquefois avec des médecins (ma généraliste et on ancien addicto) qui sont d'accord...et m'ont même fait part de leur doute sur le fait que bcp de personnes avec probables TSA non détectés ou tardivement sont des addicts à différentes choses.(alcool souvent) pour "pallier" à leur difficultés sociales et sensorielles.
quand je suis mal j'ai du mal à tout....très fatiguée.(très), et tout est dur à faire (RV, courses, etc...)je n'aime pas voir les gens non plus.
quand ça va mieux, j'ai juste plus l'impression d'être plus à l'aise socialement (mais ça ne doit pas durer non plus!!), et d'avoir moins de tsa "visibles".
mais dans les 2 cas, et ça c'est je crois très lié juste à mon propre vécu, je garde relativement le moral quand même, car j'ai déja vecu des trucs très durs donc aujourd'hui je m'estime toujours quoi qu'il arrive "chanceuse" dans ma situation (couple, famille...)
bref ça ne t'aide surement pas bcp mais c'est ma version des "up et down" à moi...
et lors du bilan c'etait notifié que j'avais des variations d'humeur.(mais comme etahnt un trait asperger, si je me souviens de ses propos.)
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Je n'ai pas de hauts et de bas, juste peu ou pas d'énergie. En temps normal, je suis fatigué, mais parfois, après une journée exténuante de travail en groupe, je suis tellement fatigué que je m'allonge et je dois absolument récupérer des forces en dormant quelques heures. Puis, je me réveille et mange. Et je retourne dormir le reste de la nuit.
J'ai aussi ma bulle autistique qui est plus ou moins présente. Quand elle est peu présente, je me sens pas trop mal. Par contre, quand elle est pesante, je me dis que c'est sûrement un peu comme ça que doivent ressentir l'autisme ceux qui ont un trouble sévère de type Kanner. Complètement isolé de ce qui m'entoure. Les ponts sont coupés pour le reste de la journée.
J'ai aussi ma bulle autistique qui est plus ou moins présente. Quand elle est peu présente, je me sens pas trop mal. Par contre, quand elle est pesante, je me dis que c'est sûrement un peu comme ça que doivent ressentir l'autisme ceux qui ont un trouble sévère de type Kanner. Complètement isolé de ce qui m'entoure. Les ponts sont coupés pour le reste de la journée.
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
oui je me suis déjà dit ça aussi.calande a écrit : J'ai aussi ma bulle autistique qui est plus ou moins présente. Quand elle est peu présente, je me sens pas trop mal. Par contre, quand elle est pesante, je me dis que c'est sûrement un peu comme ça que doivent ressentir l'autisme ceux qui ont un trouble sévère de type Kanner. Complètement isolé de ce qui m'entoure. Les ponts sont coupés pour le reste de la journée.
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
meï a écrit :alors...ça me parle mais je en me retrouve pas trop dans le coté "excessif"quand même.
par contre clairement j'ai des "up" et des "down"...
mais juste je dirais de "moral" et de capacités sociales.(et sensorielles)
Ouais là ce n'est clairement pas ce que je vis quand j'ai mes "phases" caractéristiques de la bipolarité. Dommage, vous ne connaissez pas cette sensation étrange d'être boosté, plein d'énergiecalande a écrit :Je n'ai pas de hauts et de bas, juste peu ou pas d'énergie.
J'ai aussi ces phases, dans lesquelles ma bulle semble se matérialiser et quand quelqu'un y entre c'est physique, ça me dérange. Je ne me souviens pas du tout de mon enfance par contre, ma mère leur dira ça lors de l'ADI le 2 juillet si le médecin n'a pas de problèmes de voituremeï a écrit :j'ai des phases, -j'en parle parfois ici, mes "phases autistiques intenses"- sont très dures (impression de sentir ma bulle autour de moi, etre coupée des autres et du monde, presque physiquement...j'ai cette sensation claire depuis toute petite.
très claire pa exemple dans une salle de classe, un réunion, un bureau ou je travaillais...
observer est la seule chose que je puisse faire ds ces cas là, analyser c que j dois dire et faire.
ça a été l'alcool très tôt jusqu'à finir gravement alcoolique, bientôt ans que c'est fini et c'est le xanax qui a pris le relais pour me calmer... Durant l'adolescence je ne sais pas, j'étais dans le groupe des parias alors ça n'allait pas si mal ...meï a écrit :pour exemple, j'ai utilisé depuis l'adolescence des artifices pour "effacer" cette bulle...'alcool et drogues, (plutôt opiacés me concernant,) car cela m'apaisait (mes angoisses) et me semblait "me normaliser" un peu... bref.
Bravo! Je n'imagine pas pour l'instant pouvoir vivre sans, et je ne veux surtout pas remplacer ça par un antipsychotique comme le veux le psychiatre. J'en prend à très haute dose, mais bon, je ne compte pas être centenairemeï a écrit : aujourd'hui je n'ai plus (quand j'y pense c'est incroyable..mais bref) de médicaments anxyolitiques, enfin plus depuis ma grossesse (de ma puce ) ou j'ai dis adieu aux benzo que javais depuis 24 ans.(certes en très petites quantités depuis quelques années...mais quand même)
Le lamictal m'aide à ne pas sombrer trop bas, ça ne fait qu'un an mais d'après ma femme c'est le jour et la nuit, on peut compter sur moi. Avant je m'engageais dans des trucs puis finalement non, trop peur. Maintenant j'arrive plus à savoir dire ce qui est possible et impossible. Et même si ce n'est pas le même sujet, je me demande quelle est l'influence de la quantité de médocs que je prends sur le fait que je m'en sorte "super bien" dans ma vie de tous les jours... (Bon j'évite toute activité sociale horrible comme les repas entre collègues, les colloques, la salle de pause avec trop de monde, en fait, je ne vois pas grand monde LoL)meï a écrit :mais j'ai une sorte de "régulateur", quand même finalement, avec mon traitement de buprénorphine (egal subutex, susbstitution opiacés) en toute petite quantité, et m'aide avec le recul énormément , bien plus que tout autre "traitement" chimiques psychiatrique je crois.
ça m'aide à ne pas avoir trop de down, et me "soutiens" aussi un peu ds les moments très sociaux...(emplois etc)
Si justement ça m'aide de savoir comment les autres ressentent les choses pour me comparer. Tu as des dépressions (à je ne sais quelle échelle) mais tu es plutôt unipolaire comme on dit, tu ne pars pas en vrille vers le haut quand tu n'es plus en dépression.meï a écrit :quand je suis mal j'ai du mal à tout....très fatiguée.(très), et tout est dur à faire (RV, courses, etc...)je n'aime pas voir les gens non plus.
quand ça va mieux, j'ai juste plus l'impression d'être plus à l'aise socialement (mais ça ne doit pas durer non plus!!), et d'avoir moins de tsa "visibles".
mais dans les 2 cas, et ça c'est je crois très lié juste à mon propre vécu, je garde relativement le moral quand même, car j'ai déja vecu des trucs très durs donc aujourd'hui je m'estime toujours quoi qu'il arrive "chanceuse" dans ma situation (couple, famille...)
bref ça ne t'aide surement pas bcp mais c'est ma version des "up et down" à moi...
et lors du bilan c'etait notifié que j'avais des variations d'humeur.(mais comme etahnt un trait asperger, si je me souviens de ses propos.)
Après, ces oscillations entre notre capacité à ouvrir ou laisser entrer dans notre bulle je m'y reconnais même si je ne pense pas m'être jamais senti comme un autiste Kanner.
Merci en tout cas pour vos témoignages
Premier RDV CRA de Brest le 22 mai 2015, sorte de "pré-diagnostique" de la part du médecin?? ADI avec ma mère le 2 juillet encore un pré-diagnostique Asperger ET bipolaire... La suite dans un an...
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Je ne suis pas bipolaire, donc ce que je vais dire n'est sans doute pas intéressant pour toi.
Mais je vis quand-même ce genre de difficultés du moral fluctuant, mais dans mon cas c'est plus pragmatique :
J'ai la loose au bout de quelque jours quand je ne prends plus mon traitement, et des phases "normales" quand je le prends. Je n'ai pas de phases dites "maniaques".
Mais mon moral aussi joue du yoyo.
La raison est que je n'accepte pas d'être dépendant d'une médication, et que je n'accepte pas non plus mon diagnostic Asperger.
Je trouve dégradant que mon cerveau, siège de la pensée, de l'âme, ait besoin de ces substances chimiques pour penser mieux, ou (pire) normalement.
Le SA ne me fait pas vraiment souffrir, c'est ma dépression chronique qui en revanche le fait.
Mais je vis quand-même ce genre de difficultés du moral fluctuant, mais dans mon cas c'est plus pragmatique :
J'ai la loose au bout de quelque jours quand je ne prends plus mon traitement, et des phases "normales" quand je le prends. Je n'ai pas de phases dites "maniaques".
Mais mon moral aussi joue du yoyo.
La raison est que je n'accepte pas d'être dépendant d'une médication, et que je n'accepte pas non plus mon diagnostic Asperger.
Je trouve dégradant que mon cerveau, siège de la pensée, de l'âme, ait besoin de ces substances chimiques pour penser mieux, ou (pire) normalement.
Le SA ne me fait pas vraiment souffrir, c'est ma dépression chronique qui en revanche le fait.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Tout est intéressant, je ne suis peut-être pas SA, et pourtant je trouve énormément de choses intéressantes ici.Bubu a écrit :e ne suis pas bipolaire, donc ce que je vais dire n'est sans doute pas intéressant pour toi.
Je pense que tout humain a des variations d'humeur c'est normal. On peut même parfois faire une dépression majeur suite à un évènement grave. Dans mon cas, il y a des épisodes "up" ou "down" qui sont dû à quelque chose d'environnemental, comme l'automne hiver qui n'aide pas pour le moral et fait s'enfoncer, la fatigue, ... Les phases "hautes" suivent souvent une phase "basse" mais pas toujours ça peut venir d'un coup comme ça. On est correct, dans notre comportement "normal" et à un moment ça se met à monter en puissance. Ce soir ça semble se calmer mais qui sait si ça ne va pas remonter encore. C'est très étrange à observer quand on en a pris conscience. Je ne le savais pas avant, je pensais que tout le monde était comment ça. Et là, clairement ma femme m'a dit "j'adore tes mails quand tu es en up", elle sait mieux les détecter que moi vu qu'elle a un regard extérieur.
En fait, c'est exactement la même chose avec le S.A., au début quand ma femme m'a orienté vers la bipolarité j'avais fait un test de cyclothymie (bipolarité "atténuée" mais pas moins handicapante) et j'avais du avoir 45/50 et ma femme n'avait que 5/50!! Je ne comprenais pas. Du coup avec l'Aspi quizz, quand les 15 personnes à qui j'ai demandé de le faire avaient souvent dans les 60 et moi 141 je me suis dit WTF. Donc pour la bipolarité je pensais me faire des films et le psychiatre spécialiste m'a dit tout de suite BP II alors que je pensais seulement à un tempérament cyclo.
Donc pour Asperger, je me dis souvent, je me fais des films, mais après quand je vois le rendez vous au CRA où le psychiatre me sort un pseudo-diagnostique je me dis "mais qu'est-ce qu'il y a de si différent sur moi pour qu'on me sente différent aussi rapidement? je suis juste moi".
Pour en revenir à toi, quel traitement prends tu et pour quelle raison? J'avais cru comprendre que tous les aspis n'étaient pas forcément sous médication.
Tu dis que ton S.A. ne te fais pas souffrir alors que prends tu pour les dépressions, les antidépresseurs (pour unipolaires) ou les thymorégulateur (comme le Lamictal: antidépresseur pour bipolaire car les bipolaires ne peuvent pas prendre d'anti dépresseurs classiques car risques de monter trop haut après) normalement n'affectent pas tes pensées? Tu prends un neuroleptique ou un anxiolytique?
Normalement un traitement médicamenteux doit faire en sorte que la personne se sente mieux, pas quelqu'un d'autre.
Je ne suis pas médecin, et je sais combien une dépression est pénible... Mais si ton traitement ne convient pas ce qui semble être le cas, il faut tenter autre chose pour garder qui tu es en étant plus apaisée sur l'aspect dépressif! J'ai attendu un an avant de prendre le thymorégulateur car justement j'avais peur que ça me rende "normal", mais celui que j'ai me permet juste à ne pas descendre trop bas (les bas sont aussi bien parfois quand ils ne sont pas trop intenses) et de pouvoir utiliser mon énergie de façon utile, sans que ça parte dans tous les sens et que ça m'enfonce encore plus bas. Mais ma pensée, mes analyses sont encore présentes, même plus je dirais!
Donc finalement tu ne refuses pas forcément ton diag de S.A., plus la dépression et le traitement?
Tu me dis si je vais trop loin.
Premier RDV CRA de Brest le 22 mai 2015, sorte de "pré-diagnostique" de la part du médecin?? ADI avec ma mère le 2 juillet encore un pré-diagnostique Asperger ET bipolaire... La suite dans un an...
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
J'ai aussi du mal avec ça. Inconsciemment, je pense que je suis dans le déni. C'est tellement dégradant pour moi. J'évite d'en parler autour de moiBubu a écrit :je n'accepte pas non plus mon diagnostic Asperger
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Aucun diagnostic officiel encore mais pas de up pour moi, plutôt une alternance de "normal" et de down, que je gère tant bien que mal en attendant que ça passe.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Zyprexa et Fluoxétine. Pris pour ma dépression. Je ne critique pas ce traitement, au contraire, il n'y a pas d'effets secondaires, il est parfaitement adapté et m'évite efficacement de rechuter en dépression.kawua a écrit : quel traitement prends tu et pour quelle raison
Ce qui me dérange c'est l'idée d'en être dépendant. Donc de temps en temps, je ne le prends pas (ce n'est pas par choix, c'est inconscient : je n'y pense plus) et les pensées négatives font surface à nouveau.
Je ne trouve pas dégradant le diagnostic SA, c'est le fait d'être dépendant à une médication pour la dépression qu'il l'est.Donc finalement tu ne refuses pas forcément ton diag de S.A., plus la dépression et le traitement?
Quand je disais que je n'acceptais pas le diag SA, c'est parce que j'ai l'impression que c'est une bonne excuse (Joker ! Je suis Asperger !), donc personnellement je garde ça très privé. Je n'ai pas envie de m'en servir (abusivement) pour justifier mes difficultés personnelles ou sociales. Et l'autre raison qui me fait garder ça privé, c'est que je juge ça extrêmement intime. Ce n'est pas pour autant que le fait que d'autres le révèlent plus publiquement me dérange : chacun fait comme il veut. Et parfois quand on est face au mur, on n'a pas le choix de toute façon. Et puis les gens qui me connaissent bien (comme certains profs de musique que j'ai eu, s'en sont douté avant moi, avant même d'être diagnostiqué ! "Tu sais que tel musicien est aussi autiste ?")
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Alors la Fluoxétine c'est du prozac, un anti dépresseur de base (que je ne peux pas prendre..) donc effectivement c'est utilisé pour traiter la dépression mais en aucun cas ça ne peut ralentir tes pensées, changer ce que tu es. Quand tu dis que tu n'en prends plus c'est la Fluoxétine ou l'autre sur lequel je vais revenir?Bubu a écrit :Zyprexa et Fluoxétine. Pris pour ma dépression. Je ne critique pas ce traitement, au contraire, il n'y a pas d'effets secondaires, il est parfaitement adapté et m'évite efficacement de rechuter en dépression.
Ce qui me dérange c'est l'idée d'en être dépendant. Donc de temps en temps, je ne le prends pas (ce n'est pas par choix, c'est inconscient : je n'y pense plus) et les pensées négatives font surface à nouveau.
Le Zyprexa c'est de l'olanzapine qui est un foutu antipsychotique de deuxième génération. Je ne vois pas ce qu'il vient faire dans le traitement de tes dépressions. Il est utilisé normalement pour traiter les personnes ayant souvent des psychoses. Il est maintenant utilisé normalement à faible dose pour traiter l'anxiété mais personnellement je ne suis pas d'accord pour l'utiliser car il a créé énormément de polémiques outre-atlantique et je trouve que le bénéfice/risque vis à vis des effets dépendance et autre penchent (pour moi) en faveur des benzodiazépines (le xanax).
Si tu n'as pas une anxiété dévorante, je pense que tu peux demander à tenter de ne plus prendre de Zyprexa, il est connu pour avoir effet de donner un effet "zombie" et on ne sait pas forcément à quelle dose car chacun est différent. ça ralenti en fait nos pensées etc et du coup l'anxiété qui peut parfois en découler.
Je ne sais pas si le lamictal est donné pour traiter les dépressions unipolaires (pas de up) comme tu sembles avoir, mais perso, c'est vraiment un traitement dont je suis satisfait. Il traite les dépressions grandes vagues, limites les oscillations qu'on peut avoir (déprimes), et étant anticonvulsivant peut calmer une certaine forme d'anxiété physique (tremblements etc...)
Je peux comprendre que ça puisse être ma vécu d'être dépendant à vie d'une molécule ou de plusieurs pour toi. Après, si ces molécules ne t'apportent aucun effet négatif alors finalement c'est pour le mieux. Certains sont dépendants aux probiotiques car ils pensent qu'ils vont vivre plus longtemps. On est dépendant à la bouffe (et dieu sait que ça me saoule) car sinon on meurt etc...
ça c'est parfaitement légitime. Pour ma bipolarité j'en ai parlé à mon responsable pour qu'il comprenne que parfois je suis différent. Sinon je ne suis pas entré dans les détails. Je ne parle de la bipolarité et de l'aspect autistique qu'à ma femme pour nous aider à nous comprendre et avoir des pistes pour comprendre mon fils et peut-être des armes. Ma mère aussi car elle va participer à l'ADI et vit quotidiennement avec des gens comme moiBubu a écrit :Je ne trouve pas dégradant le diagnostic SA, c'est le fait d'être dépendant à une médication pour la dépression qu'il l'est.
Quand je disais que je n'acceptais pas le diag SA, c'est parce que j'ai l'impression que c'est une bonne excuse (Joker ! Je suis Asperger !), donc personnellement je garde ça très privé. Je n'ai pas envie de m'en servir (abusivement) pour justifier mes difficultés personnelles ou sociales. Et l'autre raison qui me fait garder ça privé, c'est que je juge ça extrêmement intime. Ce n'est pas pour autant que le fait que d'autres le révèlent plus publiquement me dérange : chacun fait comme il veut. Et parfois quand on est face au mur, on n'a pas le choix de toute façon. Et puis les gens qui me connaissent bien (comme certains profs de musique que j'ai eu, s'en sont douté avant moi, avant même d'être diagnostiqué ! "Tu sais que tel musicien est aussi autiste ?")
OK, si c'est gérable autant le faire sans médication.Lilas a écrit :Aucun diagnostic officiel encore mais pas de up pour moi, plutôt une alternance de "normal" et de down, que je gère tant bien que mal en attendant que ça passe.
Donc pour l'instant aucun bipolaire ET asperger.
Premier RDV CRA de Brest le 22 mai 2015, sorte de "pré-diagnostique" de la part du médecin?? ADI avec ma mère le 2 juillet encore un pré-diagnostique Asperger ET bipolaire... La suite dans un an...
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Il y a quelques années, j'ai aussi pris des doses élevées de fluoxétine. Aucun effet, ni dépendance. J'ai arrêté.
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
J'en ai eu aussi par le passé et quand je regarde ce qu'il s'est passé après, c'était peut-être des "virages up"calande a écrit :Il y a quelques années, j'ai aussi pris des doses élevées de fluoxétine. Aucun effet, ni dépendance. J'ai arrêté.
Message P
Premier RDV CRA de Brest le 22 mai 2015, sorte de "pré-diagnostique" de la part du médecin?? ADI avec ma mère le 2 juillet encore un pré-diagnostique Asperger ET bipolaire... La suite dans un an...
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
salut ici,
moi je n'ai jamais pris de médicaments, n'étant jamais malade.
ni de protocole médicamenteux, avant diagnostique, il y a peu.
maintenant j'essai diverses molécules et cela m'intéresse au plus haut point.
constatations: je connais parfaitement mon corps, mon esprit et ses réactions aux molécules:
1/ avec une pratique régulière du sport, tout va mieux et c'est jusqu'ici la thérapie la plus efficasse.
le sport aguerrit l'esprit et durcit les muscles, c'est excellent contre les molécules lobotomisantes, type "tymorégulateur"
le sport stimule les bénéfices des molécules type "methylphénidate" ou "créatine", on court comme un lapin, on respire avec une belle fluidité et l'esprit est concentré sur sa tâche; partant, on améliore très sensiblement ses performances et c'est trop génial
effet antidépresseurXXL+ garanti.
2/j'ai essayé un tymorégulateur pré-diagnostique(le psychiatre doit bien commencer par quelque chose pour apprécier les résultats) "dépakote":
endormissement, perte du pétillement intellectuel, sentiment d'avoir veilli d'un coup. pas d'amélioration sommeil.
j'ai cessé d'en gober après six mois et je m'en félicite car je me sens beaucoup mieux sans.(quoique asser utile pour traiter les perturbations post-traumatiques éventuelles.
3/j'ai demandé un antidépresseur pour pallier à la pénibilité de la gestion émotionnelle du diagnostique, "fluoxétine"
aucun effet de bien être quelle que soit la dose, et même le contraire, esprit amorphe, pensées "gommées", état contemplatif mais pas heureux;
je dirais une hébétude cauchemardesque, pour décrire au plus proche.
j'ai cessé d'en prendre après 2 semaines.
3 molécules sont sur moi d'une grande efficacité, et c'est tout ce que je prends actuellement:
Méthylphénidate: à réglé une grande partie des problèmes de fatigue mentale et régule les besoins du corps(nourritures, sucres, graisses..)
Mélatonine: alors là c'est la surprise: très effectif sur la qualité du sommeil, par exemple je ne me lève plus la nuit pour manger!! et cela est une victoire presque inespérée sur moi même et l'anxiété.
je me lève a présent le matin frais comme une rose, l'esprit parfaitement clair; le matin je mange légèrement.
Créatine: ici aussi grosse surprise et effet inatendu avec patent effet antidépresseur allié a un tonus physique;
se marie parfaitement avec le méthylphénidate que je prend en conséquence a moindre dose; l'effet de vivacité spirituelle est plus durable sur toute la journée depuis la prise régulière de créatine.
j'en suis on ne peut plus content.
en plus, je prends très très rarement de l'Atarax(le soir), mais c'est utile parfois pour "décongestionner" les petits cumuls d'anxiété, après quelques semaines...
je termine en insistant sur le fait que pour moi, il n'y a rien qui me stimule davantage que la pratique du sport, j'en ressort toujours plus frais et spirituellement regénéré, cela me donne un coup de fouet d'énergie vitale pour toute la journée.
a bon entendeur...
moi je n'ai jamais pris de médicaments, n'étant jamais malade.
ni de protocole médicamenteux, avant diagnostique, il y a peu.
maintenant j'essai diverses molécules et cela m'intéresse au plus haut point.
constatations: je connais parfaitement mon corps, mon esprit et ses réactions aux molécules:
1/ avec une pratique régulière du sport, tout va mieux et c'est jusqu'ici la thérapie la plus efficasse.
le sport aguerrit l'esprit et durcit les muscles, c'est excellent contre les molécules lobotomisantes, type "tymorégulateur"
le sport stimule les bénéfices des molécules type "methylphénidate" ou "créatine", on court comme un lapin, on respire avec une belle fluidité et l'esprit est concentré sur sa tâche; partant, on améliore très sensiblement ses performances et c'est trop génial
effet antidépresseurXXL+ garanti.
2/j'ai essayé un tymorégulateur pré-diagnostique(le psychiatre doit bien commencer par quelque chose pour apprécier les résultats) "dépakote":
endormissement, perte du pétillement intellectuel, sentiment d'avoir veilli d'un coup. pas d'amélioration sommeil.
j'ai cessé d'en gober après six mois et je m'en félicite car je me sens beaucoup mieux sans.(quoique asser utile pour traiter les perturbations post-traumatiques éventuelles.
3/j'ai demandé un antidépresseur pour pallier à la pénibilité de la gestion émotionnelle du diagnostique, "fluoxétine"
aucun effet de bien être quelle que soit la dose, et même le contraire, esprit amorphe, pensées "gommées", état contemplatif mais pas heureux;
je dirais une hébétude cauchemardesque, pour décrire au plus proche.
j'ai cessé d'en prendre après 2 semaines.
3 molécules sont sur moi d'une grande efficacité, et c'est tout ce que je prends actuellement:
Méthylphénidate: à réglé une grande partie des problèmes de fatigue mentale et régule les besoins du corps(nourritures, sucres, graisses..)
Mélatonine: alors là c'est la surprise: très effectif sur la qualité du sommeil, par exemple je ne me lève plus la nuit pour manger!! et cela est une victoire presque inespérée sur moi même et l'anxiété.
je me lève a présent le matin frais comme une rose, l'esprit parfaitement clair; le matin je mange légèrement.
Créatine: ici aussi grosse surprise et effet inatendu avec patent effet antidépresseur allié a un tonus physique;
se marie parfaitement avec le méthylphénidate que je prend en conséquence a moindre dose; l'effet de vivacité spirituelle est plus durable sur toute la journée depuis la prise régulière de créatine.
j'en suis on ne peut plus content.
en plus, je prends très très rarement de l'Atarax(le soir), mais c'est utile parfois pour "décongestionner" les petits cumuls d'anxiété, après quelques semaines...
je termine en insistant sur le fait que pour moi, il n'y a rien qui me stimule davantage que la pratique du sport, j'en ressort toujours plus frais et spirituellement regénéré, cela me donne un coup de fouet d'énergie vitale pour toute la journée.
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Re: Bipolaire ET Autiste Asperger? Témoignages?
Un thymorégulateur tel que le Lithium ou le Lamotrigine n'a aucun effet lobotomisant, je n'en prendrais pas sinon.Rocella Tintoria a écrit :c'est excellent contre les molécules lobotomisantes, type "tymorégulateur"
Le sport serait la vertu magique du moment. Je pense que ça peut avoir un effet bénéfique effectivement mais le sport à outrance peut surement faire plus de mal que de bien.Rocella Tintoria a écrit :je termine en insistant sur le fait que pour moi, il n'y a rien qui me stimule davantage que la pratique du sport, j'en ressort toujours plus frais et spirituellement regénéré, cela me donne un coup de fouet d'énergie vitale pour toute la journée.
Deuxièmement, certaines personnes handicapées sont limitées en terme d'activité physique, je ne peux que marcher ou faire du vélo. Et encore, mon dos me rappelle souvent que je n'ai plus 20 ans.
La natation était bien mais l'odeur du chlore est insoutenable.
Enfin, chacun a des intensités plus ou moins grandes des "troubles" psychiatriques et peut-être que pour toi le sport suffit, j'ai voulu pendant longtemps ne rien prendre du tout et c'était l'horreur à la maison. Je ne généralise pas mon cas. Je pense que chaque cas est différent.
Premier RDV CRA de Brest le 22 mai 2015, sorte de "pré-diagnostique" de la part du médecin?? ADI avec ma mère le 2 juillet encore un pré-diagnostique Asperger ET bipolaire... La suite dans un an...