Rôle du Psychologue?
-
- Régulier
- Messages : 59
- Enregistré le : mardi 11 février 2014 à 15:18
Rôle du Psychologue?
Bonjour,
Etant étudiante en psychologie et accompagnante à domicile d'enfant TED à l'heure actuel, je souhaiterai échangé avec vous (parents, famille, asperger, autiste, etc.) de vos attentes vis-à-vis de cette discipline.
J'ai pu, en effet, constaté avec plus ou moins surprise que ce métier n'inspirait réellement pas confiance au sein même de ce forum ... Je connais les erreurs commises par le passé dans cette discipline, mais j'aimerais réellement entendre vos avis et témoignage sur ce que vous attendriez des nouvelles générations (dont je fais partie) de psychologues prêt à s'engager dans cette voie dans le but d'élaborer une réfléxion autour de ma future ( et actuelle) prise en charge de patient TED et de leurs familles.
Au plaisir de vous lire
Etant étudiante en psychologie et accompagnante à domicile d'enfant TED à l'heure actuel, je souhaiterai échangé avec vous (parents, famille, asperger, autiste, etc.) de vos attentes vis-à-vis de cette discipline.
J'ai pu, en effet, constaté avec plus ou moins surprise que ce métier n'inspirait réellement pas confiance au sein même de ce forum ... Je connais les erreurs commises par le passé dans cette discipline, mais j'aimerais réellement entendre vos avis et témoignage sur ce que vous attendriez des nouvelles générations (dont je fais partie) de psychologues prêt à s'engager dans cette voie dans le but d'élaborer une réfléxion autour de ma future ( et actuelle) prise en charge de patient TED et de leurs familles.
Au plaisir de vous lire
-
- Prolifique
- Messages : 2024
- Enregistré le : mardi 19 novembre 2013 à 15:40
Re: Rôle du Psychologue?
Je pense que la psychologie n'est pas adapté (je parle seulement de mon cas) à mon fonctionnement, l'approche des psychologues est une approche neurotypique basée sur une méthode neurotypique, je pense que la psychologie autistique est a crée mais pour cela il faudrait que le psychologue soit lui même Asperger, c'est un domaine complètement à part car le fonctionnement est autre qu'un fonctionnement neurotypique. Le shéma classic selon les ages que l'on étudie en première année "les stades" (j'ai étudié la psychologie L1) ne s'applique pas à un autiste, il ne peut donc servir de référence et comme ce schéma est la base, toute analyse basée sur ce schéma concernant un autiste serait donc biaisé dés le départ et toute l'analyse qui en découlerait serait donc complètement fausse. Il faut inventer une psychologie autistique et vu la complexité de mon fonctionnement, ce serait un travail de Titan.
Je me suis toujours posé des questions sur cette phrase -"L'individu est génétiquement social" de Wallon ou la nécessité vitale d'autrui
Je me suis toujours posé des questions sur cette phrase -"L'individu est génétiquement social" de Wallon ou la nécessité vitale d'autrui
Đī@gnőstįqué TSA
-
- Prolifique
- Messages : 3896
- Enregistré le : mercredi 6 juillet 2011 à 19:48
- Localisation : br
Re: Rôle du Psychologue?
travailler l'environnement. exemple : un psy peut se méprendre en pensant que ce qui gène dans un bus, par expl, ce sont les gens, les autres. faux ! c'est le bruit, les odeurs, les vibrations du moteur, les vitrines qui passent trop vite par les fenetres, la promiscuité, le temps perdu par le chauffeur ... c'est un pb d'environnement, et ce n'est pas la présence des autres qui est problématique : c'est là l'environnement qui est anxiogène, pas le social.
travailler sur l'avenir. on est pas des névrotiques : fouiller le passé ne sert à rien, ya rien à démêler, et comme dit nova, ce n'est meme pas basé sur les memes phases de développement. du coaching en somme.
des conseils pragmatiques : le psy doit s'engager et parler. si il fait "hum hum", il n'a aucune utilité pour l'autiste. le psy doit etre force de proposition. il doit impérativement répondre aux questions par une réponse contruite, clair, et argumenté ; pas par une autre question.
il doit être transparent : pas de cachoteries, pas d'interpretation que l'on ne divulge qu'en réunion sans la présence de l'autiste, que l'on n'écrit que dans un dossier. si vous pensez avoir une idée/une vision/une intuition, faites en part à l'autiste. si il peux, il vous dira ce qu'il en pense, et vous pourrez avancé. ne jamais mentir à un autiste, ne jamais être de mauvaise fois.
ne pas interpreter/analyser les mots : c'est du 1er degré. si tu interprètes ce qui est dit, tu ne peux être que dans l'erreur.
etc.
travailler sur l'avenir. on est pas des névrotiques : fouiller le passé ne sert à rien, ya rien à démêler, et comme dit nova, ce n'est meme pas basé sur les memes phases de développement. du coaching en somme.
des conseils pragmatiques : le psy doit s'engager et parler. si il fait "hum hum", il n'a aucune utilité pour l'autiste. le psy doit etre force de proposition. il doit impérativement répondre aux questions par une réponse contruite, clair, et argumenté ; pas par une autre question.
il doit être transparent : pas de cachoteries, pas d'interpretation que l'on ne divulge qu'en réunion sans la présence de l'autiste, que l'on n'écrit que dans un dossier. si vous pensez avoir une idée/une vision/une intuition, faites en part à l'autiste. si il peux, il vous dira ce qu'il en pense, et vous pourrez avancé. ne jamais mentir à un autiste, ne jamais être de mauvaise fois.
ne pas interpreter/analyser les mots : c'est du 1er degré. si tu interprètes ce qui est dit, tu ne peux être que dans l'erreur.
etc.
TSA
-
- Intarissable
- Messages : 7614
- Enregistré le : jeudi 9 août 2012 à 21:11
- Localisation : Entre les ombres de la pluie
Re: Rôle du Psychologue?
Pour le passé, je ne suis pas vraiment d'accord.
Nous ne sommes pas qu'autistes, des choses peuvent arriver indépendamment... Des choses parfois importantes dans notre construction en tant qu'individu. Et les négliger, c'est parfois négliger une partie de nous.
Bien sûr, on s'adapte à chaque cas, mais ne pas oublier que nous sommes un puzzle, quelque part. Et ne pas non plus complètement se focaliser dessus, voir les évenements comme vraiment une part de la construction de l'individu, avec le filtre "autisme/dys-/TDA/ect..."
Je dis ça, parce des choses, en dehors de l'autisme, m'ont aussi construites, et il me semble important, dans ma thérapie actuelle, de les prendre en compte.
Certains sont vus aussi en fonction de ma "compréhension autistique" des évenements.
C'est un tout, prendre les choses trop à part, c'est encore plus s'embrouiller, voir comment les choses s'influencent ou s'impactent entre elles.
On va dire qu'il y a la construction de l'individu (avec son imaginaire, son parcours, ses intérêts...) et ce qui est de l'ordre du quotidien, donc essentiellement du comportemental pour le coup, et bien utile pour appréhender des situations complexes pour nous (administration, entretien du logement, surstimulation sensorielle comme le souligne Had, téléphone, situations sociales...).
Aider à nous créer une certaine stabilité, moins d'angoisses, relativiser les choses, les décortiquer pour comprendre où ça ne fonctionne pas afin de pas refaire les mêmes erreurs, ou ajuster...
Nous ne sommes pas qu'autistes, des choses peuvent arriver indépendamment... Des choses parfois importantes dans notre construction en tant qu'individu. Et les négliger, c'est parfois négliger une partie de nous.
Bien sûr, on s'adapte à chaque cas, mais ne pas oublier que nous sommes un puzzle, quelque part. Et ne pas non plus complètement se focaliser dessus, voir les évenements comme vraiment une part de la construction de l'individu, avec le filtre "autisme/dys-/TDA/ect..."
Je dis ça, parce des choses, en dehors de l'autisme, m'ont aussi construites, et il me semble important, dans ma thérapie actuelle, de les prendre en compte.
Certains sont vus aussi en fonction de ma "compréhension autistique" des évenements.
C'est un tout, prendre les choses trop à part, c'est encore plus s'embrouiller, voir comment les choses s'influencent ou s'impactent entre elles.
On va dire qu'il y a la construction de l'individu (avec son imaginaire, son parcours, ses intérêts...) et ce qui est de l'ordre du quotidien, donc essentiellement du comportemental pour le coup, et bien utile pour appréhender des situations complexes pour nous (administration, entretien du logement, surstimulation sensorielle comme le souligne Had, téléphone, situations sociales...).
Aider à nous créer une certaine stabilité, moins d'angoisses, relativiser les choses, les décortiquer pour comprendre où ça ne fonctionne pas afin de pas refaire les mêmes erreurs, ou ajuster...
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
-
- Régulier
- Messages : 59
- Enregistré le : mardi 11 février 2014 à 15:18
Re: Rôle du Psychologue?
Différentes approches sont enseignés à ce-jour, la psychologie n'englobe pas ( ou plus?) uniquement la théorisation psychanalytique que tu évoque. Je ne dis pas que la psychanalyse est complètement proscrite dans la prise en charge mais elle n'est plus l'unique réponses à la disposition des psychologues.Nova a écrit :Je pense que la psychologie n'est pas adapté (je parle seulement de mon cas) à mon fonctionnement, l'approche des psychologues est une approche neurotypique basée sur une méthode neurotypique, je pense que la psychologie autistique est a crée mais pour cela il faudrait que le psychologue soit lui même Asperger, c'est un domaine complètement à part car le fonctionnement est autre qu'un fonctionnement neurotypique. Le shéma classic selon les ages que l'on étudie en première année "les stades" (j'ai étudié la psychologie L1) ne s'applique pas à un autiste, il ne peut donc servir de référence et comme ce schéma est la base, toute analyse basée sur ce schéma concernant un autiste serait donc biaisé dés le départ et toute l'analyse qui en découlerait serait donc complètement fausse. Il faut inventer une psychologie autistique et vu la complexité de mon fonctionnement, ce serait un travail de Titan.
Je me suis toujours posé des questions sur cette phrase -"L'individu est génétiquement social" de Wallon ou la nécessité vitale d'autrui
En revanche je te l'accorde, auncun psychologue, ni aucun autre être ne pourra se mettre à votre place, personne mieux que vous ne peut vous comprendre. C'est bien pour celà que je me tourne vers vous. Et le monde la psychologie doit en effet se poser des questions.
Quel question te pose-tu par rapport a cette phrase de Wallon? Il est vrai qu'en psychologie (sociale particulièrement) l'homme est perçu comme un être social, tourné vers autri "naturellement", enfin en tout cas c'est l'hypothèse de nombreux auteur, dont Wallon.
-
- Régulier
- Messages : 59
- Enregistré le : mardi 11 février 2014 à 15:18
Re: Rôle du Psychologue?
En vous lisant j'ai l'impression que vous associez beaucoup le psychologue aux prises en charge psychothérapiques psychanalytiques. Je suis actuellement accompagnante psychologue à domicile comme je l'ai cité plus haut et je travaille beaucoup l'environnement avec l'enfant que j'accompagne, pourtant je suis psy ! Nous travaillons la structuration de son environnement pour justement diminuer son anxiété. Les méthodes tel que TEAACH, ABA, en somme les méthodes comportementalistes sont là pour ça, et elles sont utilisés par certains psychologues (pas tous je le conçoit!).had a écrit :travailler l'environnement. exemple : un psy peut se méprendre en pensant que ce qui gène dans un bus, par expl, ce sont les gens, les autres. faux ! c'est le bruit, les odeurs, les vibrations du moteur, les vitrines qui passent trop vite par les fenetres, la promiscuité, le temps perdu par le chauffeur ... c'est un pb d'environnement, et ce n'est pas la présence des autres qui est problématique : c'est là l'environnement qui est anxiogène, pas le social.
travailler sur l'avenir. on est pas des névrotiques : fouiller le passé ne sert à rien, ya rien à démêler, et comme dit nova, ce n'est meme pas basé sur les memes phases de développement. du coaching en somme.
des conseils pragmatiques : le psy doit s'engager et parler. si il fait "hum hum", il n'a aucune utilité pour l'autiste. le psy doit etre force de proposition. il doit impérativement répondre aux questions par une réponse contruite, clair, et argumenté ; pas par une autre question.
il doit être transparent : pas de cachoteries, pas d'interpretation que l'on ne divulge qu'en réunion sans la présence de l'autiste, que l'on n'écrit que dans un dossier. si vous pensez avoir une idée/une vision/une intuition, faites en part à l'autiste. si il peux, il vous dira ce qu'il en pense, et vous pourrez avancé. ne jamais mentir à un autiste, ne jamais être de mauvaise fois.
ne pas interpreter/analyser les mots : c'est du 1er degré. si tu interprètes ce qui est dit, tu ne peux être que dans l'erreur.
etc.
Pour ce qui est du travail sur l'avenir, ne crois-tu pas que le passé fait aussi ce que tu es et seras? Je conçoit qu'orienter une thérapie uniquement sur le passé ne donne rien, mais je me pose cette question, peut-on affronter l'avenir sans prendre en compte le passé?
Pour la transparence, c'est parfois plus complexe que celà. Mais je conçois que l'autiste, comme n'importe qu'elle individu, à un droit de regard et d'intervention sur ce qui est dit de lui.
Ne pas interpréter, encore une fois c'est la spécialité de l'approche psychanalytique. Approche que j'estime nécéssaire ( ne serai-ce que pour l'entourage) mais insuffisante seul dans la prise en charge.
En tout cas je prends note de toutes tes remarques merci
-
- Régulier
- Messages : 59
- Enregistré le : mardi 11 février 2014 à 15:18
Re: Rôle du Psychologue?
Je suis assez d'accord avec ton point de vue, qui est très certainement bien plu éclairé que le mien. Un individu, quelqu'il soit, s'envisage dans sa totalité. Le passé fait parti intégrante de ce que nous sommes aujourd'hui.Loup a écrit :Pour le passé, je ne suis pas vraiment d'accord.
Nous ne sommes pas qu'autistes, des choses peuvent arriver indépendamment... Des choses parfois importantes dans notre construction en tant qu'individu. Et les négliger, c'est parfois négliger une partie de nous.
Bien sûr, on s'adapte à chaque cas, mais ne pas oublier que nous sommes un puzzle, quelque part. Et ne pas non plus complètement se focaliser dessus, voir les évenements comme vraiment une part de la construction de l'individu, avec le filtre "autisme/dys-/TDA/ect..."
Je dis ça, parce des choses, en dehors de l'autisme, m'ont aussi construites, et il me semble important, dans ma thérapie actuelle, de les prendre en compte.
Certains sont vus aussi en fonction de ma "compréhension autistique" des évenements.
C'est un tout, prendre les choses trop à part, c'est encore plus s'embrouiller, voir comment les choses s'influencent ou s'impactent entre elles.
On va dire qu'il y a la construction de l'individu (avec son imaginaire, son parcours, ses intérêts...) et ce qui est de l'ordre du quotidien, donc essentiellement du comportemental pour le coup, et bien utile pour appréhender des situations complexes pour nous (administration, entretien du logement, surstimulation sensorielle comme le souligne Had, téléphone, situations sociales...).
Aider à nous créer une certaine stabilité, moins d'angoisses, relativiser les choses, les décortiquer pour comprendre où ça ne fonctionne pas afin de pas refaire les mêmes erreurs, ou ajuster...
-
- Prolifique
- Messages : 681
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014 à 16:42
- Localisation : In a plymouth satellite
Re: Rôle du Psychologue?
le rôle d'un psy? mettre dans des petite boites qui sont elles même dans d'autres boites.
ce que j'attend d'un psy? qu'il ne soit pas psy.
un exemple : les parents vont envoyer leur enfant chez le psy par ce qu'il refuse de mettre des chaussons a la maison (je prend un exemple a la con), nous sommes dans un monde ou ceux qui ne mettent pas leur chaussons au pied sont maltraité, moqué, réprimandé.... Le psy va dire a l'enfant qu'il faut mettre ses chaussons, il va se dire qu'il ne met pas ses chaussons pour contrarier ses parents, par rébellion.... il va le raisonner, il va lui faire la leçon, il va allez dans le sens du consensus généralisé. et il va l'envoyer voir d'autres psy qui vont lui filer des petite pilules pour qu'il mette ses chaussons sans rechigner.
l'enfant lui, regarde tout ce beau monde et il a envie de se foutre en l'air par ce que personne ne s'est jamais rendu compte qu'il y avait du verre dans ses chaussons et a chaque fois qu'il les met, il se blesse.
A méditer.
sinon pourquoi tu veux travailler avec des autistes?
ce que j'attend d'un psy? qu'il ne soit pas psy.
un exemple : les parents vont envoyer leur enfant chez le psy par ce qu'il refuse de mettre des chaussons a la maison (je prend un exemple a la con), nous sommes dans un monde ou ceux qui ne mettent pas leur chaussons au pied sont maltraité, moqué, réprimandé.... Le psy va dire a l'enfant qu'il faut mettre ses chaussons, il va se dire qu'il ne met pas ses chaussons pour contrarier ses parents, par rébellion.... il va le raisonner, il va lui faire la leçon, il va allez dans le sens du consensus généralisé. et il va l'envoyer voir d'autres psy qui vont lui filer des petite pilules pour qu'il mette ses chaussons sans rechigner.
l'enfant lui, regarde tout ce beau monde et il a envie de se foutre en l'air par ce que personne ne s'est jamais rendu compte qu'il y avait du verre dans ses chaussons et a chaque fois qu'il les met, il se blesse.
A méditer.
sinon pourquoi tu veux travailler avec des autistes?
Orbite quelque part entre la voie lactée et Orion :Aspie:
-
- Prolifique
- Messages : 3896
- Enregistré le : mercredi 6 juillet 2011 à 19:48
- Localisation : br
Re: Rôle du Psychologue?
vous êtes une exception, malheureusement.EtudiantePsychoV a écrit : En vous lisant j'ai l'impression que vous associez beaucoup le psychologue aux prises en charge psychothérapiques psychanalytiques. Je suis actuellement accompagnante psychologue à domicile comme je l'ai cité plus haut et je travaille beaucoup l'environnement avec l'enfant que j'accompagne, pourtant je suis psy ! Nous travaillons la structuration de son environnement pour justement diminuer son anxiété. Les méthodes tel que TEAACH, ABA, en somme les méthodes comportementalistes sont là pour ça, et elles sont utilisés par certains psychologues (pas tous je le conçoit!).
j'espere que vos profs ne sont pas fondu de psychanalyse, sinon quoi vous risquez une mauvaise note. pareil vis à vis de votre futur travail : si vous tombé sur un patron psychiatre-psychanalyste, et que vous lui parlez de Teaach, aba, picto et comportementalisme, vous ne serez pas embauchée.
discuter d'une anecdote qui à 20 ans, qui ne gène pas l'individu, qui ne le fait pas souffrir, qui ne l'a pas traumatisé ; en espérant que ça va aider à l'avenir, c'est n'importe quoi ! totalement inutile.EtudiantePsychoV a écrit : Pour ce qui est du travail sur l'avenir, ne crois-tu pas que le passé fait aussi ce que tu es et seras? Je conçoit qu'orienter une thérapie uniquement sur le passé ne donne rien, mais je me pose cette question, peut-on affronter l'avenir sans prendre en compte le passé?
préparer l'avenir, c'est savoir quels genres de difficultés on risque de rencontrer, et, là le boulot du psy c'est de travailler sur les comportements pour que ces probables difficultés soient maitrisable par l'individu.
puis j'ai jms compris en quoi c'est bénéfique de remuer les pires moments de la vie d'une personne. le cerveau à la capacité à oublier, et ce n'est pas par hasard. j'avais lu une étude (dont le je n'ai pas les ref sous la main) qui en conclusion expliquait que c'était contre productif de faire travailler le passé : plus de risques que de bénéfices pour l'individu. (et ça, sans parler des faux souvenirs induit par la thérapie ...)
en quoi est ce complexe ? expliquez, argumentez, svp.EtudiantePsychoV a écrit : Pour la transparence, c'est parfois plus complexe que celà. Mais je conçois que l'autiste, comme n'importe qu'elle individu, à un droit de regard et d'intervention sur ce qui est dit de lui.
c'est ce genre de phrase qui est détestable : vous refusez de répondre, et vous éludez par un argument d'autorité
c'est un pb de confiance : vous voulez la confiance de votre patient, mais vous n'etes pas transparente à votre tour. c'est déséquilibré, et donc, non-acceptable.
pas "d'alliance thérapeutique" sans confiance réciproque.
tout depends : si vous ne faites que reformuler pour que l'entourage comprenne, c'est bien. si vous transformer (interpreter, donc) le propos, vous êtes fondamentalement dans l'erreur.EtudiantePsychoV a écrit : Ne pas interpréter, encore une fois c'est la spécialité de l'approche psychanalytique. Approche que j'estime nécéssaire ( ne serai-ce que pour l'entourage) mais insuffisante seul dans la prise en charge.
de rienEtudiantePsychoV a écrit : En tout cas je prends note de toutes tes remarques merci
TSA
-
- Intarissable
- Messages : 7614
- Enregistré le : jeudi 9 août 2012 à 21:11
- Localisation : Entre les ombres de la pluie
Re: Rôle du Psychologue?
La confiance est primordiale dans une thérapie.
Sinon, personnellement, je me braque, et le thérapeute en sortira rien. J'ai besoin de savoir qu'une personne est là en face, et est attentive, j'ai besoin de savoir que je peux lui sortir des choses en toute confiance...
Sinon, personnellement, je me braque, et le thérapeute en sortira rien. J'ai besoin de savoir qu'une personne est là en face, et est attentive, j'ai besoin de savoir que je peux lui sortir des choses en toute confiance...
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
-
- Familier
- Messages : 199
- Enregistré le : mardi 25 octobre 2011 à 18:40
Re: Rôle du Psychologue?
Bonsoir,
Je suis neurotypique et je suis une analyse depuis 6 mois.
Mon fils est Asperger et va chez un autre psy environ une fois par mois.
Les démarches ne sont pas les mêmes c'est bien évident. Chacun son problème chacun son psy. Je ne comprends pas cette aversion pour cette profession. Mon fils a par ailleurs été plusieurs mois en habileté sociale avec son orthophoniste et un psy du CRA.
Le psychologue qui suit mon fils représente pour lui un exutoire de certaines choses qu'ils ne souhaitent pas me communiquer, et ça ne me choque pas. Il ne le met pas dans une boîte. Il lui parle aussi de son passé, car le papa comme moi sommes plusieurs fois séparés et mon fils est en pleine découverte de la sexualité, et de l'autre, comme partenaire potentiel. Il le reprend aussi en matière d'habiletés sociales. Et comme cela a été dit, aspie ou non on trimbale aussi son passé.
Enfin, ma psychologue s'intéresse aussi à mon fils et à son évolution ; analyste, mais travaillant aussi en sessad dans une tout autre optique, quand je lui parle de mon fils, j'ai pas besoin de reprendre la base.
Et quand je sors de chez le pys de mon fils, il est toujours attentif, à ma vie et à celle de mon couple, et à ce que tout le monde trouve un équilibre.
Il y a des huluberlus dans toutes les professions.
Je suis neurotypique et je suis une analyse depuis 6 mois.
Mon fils est Asperger et va chez un autre psy environ une fois par mois.
Les démarches ne sont pas les mêmes c'est bien évident. Chacun son problème chacun son psy. Je ne comprends pas cette aversion pour cette profession. Mon fils a par ailleurs été plusieurs mois en habileté sociale avec son orthophoniste et un psy du CRA.
Le psychologue qui suit mon fils représente pour lui un exutoire de certaines choses qu'ils ne souhaitent pas me communiquer, et ça ne me choque pas. Il ne le met pas dans une boîte. Il lui parle aussi de son passé, car le papa comme moi sommes plusieurs fois séparés et mon fils est en pleine découverte de la sexualité, et de l'autre, comme partenaire potentiel. Il le reprend aussi en matière d'habiletés sociales. Et comme cela a été dit, aspie ou non on trimbale aussi son passé.
Enfin, ma psychologue s'intéresse aussi à mon fils et à son évolution ; analyste, mais travaillant aussi en sessad dans une tout autre optique, quand je lui parle de mon fils, j'ai pas besoin de reprendre la base.
Et quand je sors de chez le pys de mon fils, il est toujours attentif, à ma vie et à celle de mon couple, et à ce que tout le monde trouve un équilibre.
Il y a des huluberlus dans toutes les professions.
-
- Prolifique
- Messages : 2508
- Enregistré le : vendredi 7 décembre 2012 à 22:15
Re: Rôle du Psychologue?
Je vais essayer de te répondre par rapport à mon expérience avec un psychologue et une psychomotricienne qui travaille énormément l'aspect psychologique. La première, c'était pour moi pendant que ma fille avait l'une de ses séances au CAMSP, l'autre, c'est pour ma fille, ça vient juste d'être mis en pause.
Nous sommes toutes les deux sur la sphère autistique, à quel point, on le saura un jour.
"Théraphie familiale" était l'esprit de ce CAMSP. Le psychologue voualit que je réponde à une unique question, précise selon elle "comment allez vous ?". Bug de ma part, je ne vais ni bien ni mal, je fonctionne. Ce n'est pas nouveau, ça a toujours été comme ça, c'est rare que j'aille vraiment mal ou vraiment bien. Je rationalise trop pour ne pas voir à chaque fois les deux versants des choses. Sauf que ce n'était pas la bonne réponse... Et elle a insisté, insisté jusqu'à me dire que je ne pouvais pas aller bien, avec un ado en crise d'adolescence et une tornade. Respect de l'autorité incarnée par cette dame, j'ai acquiécié. Que n'ai je pas fait ? Ma fille "allait mal" parce que j'allais mal, il m'a fallu du temps pour réagir, prendre le côté oppposé "je vais super bien" pour que m"a fille aille mieux" sans que quoi que ce soit ait changé. Evidemment, j'ai perdu confiance en cette personne et dans le CAMSP. Parce qu'hélas pour le personnel médicla, une personne dans l'autisme essaie d'avoir une piste intellectuelle pour tout et réfléchit beaucoup et souvent, on va plus vite que les soignants, on a trouvé le lien de cause à effet, on a suivi la bonne piste. Et si on le dit, on n'est pas vraiment écouté ou pire, on se cherche des excuses.
La psychomot. La séance commence pa un "comment vas tu ?" à chaque gamin. C'est une réponse ouverte à laquelle ma fille ne sait pas répondre. Elle ne sait pas, ça la dépasse. Résultat, la semaine dernière, elle lui a parlé du betta dans sa chambre... Et cette semaine de ses poupées. Moment de parole sans doute très efficace. Là, c'est une adaptation au fonctionnement de ma fille et une connaissance de l'autisme qui manque cruellement. Et j'ai ajouté quelque hose dans la balance, du mauvais côté ce matin, me prendre pour une conne accomplie. Parce qu'il été évoqué des tests, elle m'a parlé longuement de al durée, du rendez vous avec le pédopsy avant et en une phrase dite à toute vitesse, quelques abbréviations mâchées entre ses dents. j'ai entendu wisc. On me reproche d'avoir trop de connaissance médicales, je ne relève pas mais demande si ce ne serait pas mal de contacter le Rased pour faire le bilan demandé par l'intervenante mais que la psychologue n'a pas les moyens de faire faire, le test de précocité. Ah, oui, il va falloir que je prenne contact avec eux... a été la seule réponse... De quelle manière il était négatif de me dire qu ele wisc fait partie des tests dits d'intelligence et que donc, son éventuelle précocité serait testée ? Non, je suis une conne qui invente des choses donc surtout ne pas me dire ce qui va vraiment être testé... Parce quee j suis tellement conne que je ne me suis pas endue compte que de séance en séance, cette femme s'adresse à ma fille comme au gamin autiste typique dans son comportement qui est en séance avec elle (tout en refusant la mot pour ma fille). Non, je n'ai rien repéré, je suis trop conne et il ne faut surtout rien dire aux parents.
J'espère que ta génération changera enfin les choses mais ce n'est pas gagné. je ne dis pas ça pour te fire déchanter mais entre les médecins en place (la psychomot du CAMPS a até muselée et pourtant, elle avait repéré pas mal de choses, mais c'était thérapie familiale, pas "recherche de cause interne") et les collègues, le formatage rique d'être très actif, quelque soit les convictions des néo diplômés...
Nous sommes toutes les deux sur la sphère autistique, à quel point, on le saura un jour.
"Théraphie familiale" était l'esprit de ce CAMSP. Le psychologue voualit que je réponde à une unique question, précise selon elle "comment allez vous ?". Bug de ma part, je ne vais ni bien ni mal, je fonctionne. Ce n'est pas nouveau, ça a toujours été comme ça, c'est rare que j'aille vraiment mal ou vraiment bien. Je rationalise trop pour ne pas voir à chaque fois les deux versants des choses. Sauf que ce n'était pas la bonne réponse... Et elle a insisté, insisté jusqu'à me dire que je ne pouvais pas aller bien, avec un ado en crise d'adolescence et une tornade. Respect de l'autorité incarnée par cette dame, j'ai acquiécié. Que n'ai je pas fait ? Ma fille "allait mal" parce que j'allais mal, il m'a fallu du temps pour réagir, prendre le côté oppposé "je vais super bien" pour que m"a fille aille mieux" sans que quoi que ce soit ait changé. Evidemment, j'ai perdu confiance en cette personne et dans le CAMSP. Parce qu'hélas pour le personnel médicla, une personne dans l'autisme essaie d'avoir une piste intellectuelle pour tout et réfléchit beaucoup et souvent, on va plus vite que les soignants, on a trouvé le lien de cause à effet, on a suivi la bonne piste. Et si on le dit, on n'est pas vraiment écouté ou pire, on se cherche des excuses.
La psychomot. La séance commence pa un "comment vas tu ?" à chaque gamin. C'est une réponse ouverte à laquelle ma fille ne sait pas répondre. Elle ne sait pas, ça la dépasse. Résultat, la semaine dernière, elle lui a parlé du betta dans sa chambre... Et cette semaine de ses poupées. Moment de parole sans doute très efficace. Là, c'est une adaptation au fonctionnement de ma fille et une connaissance de l'autisme qui manque cruellement. Et j'ai ajouté quelque hose dans la balance, du mauvais côté ce matin, me prendre pour une conne accomplie. Parce qu'il été évoqué des tests, elle m'a parlé longuement de al durée, du rendez vous avec le pédopsy avant et en une phrase dite à toute vitesse, quelques abbréviations mâchées entre ses dents. j'ai entendu wisc. On me reproche d'avoir trop de connaissance médicales, je ne relève pas mais demande si ce ne serait pas mal de contacter le Rased pour faire le bilan demandé par l'intervenante mais que la psychologue n'a pas les moyens de faire faire, le test de précocité. Ah, oui, il va falloir que je prenne contact avec eux... a été la seule réponse... De quelle manière il était négatif de me dire qu ele wisc fait partie des tests dits d'intelligence et que donc, son éventuelle précocité serait testée ? Non, je suis une conne qui invente des choses donc surtout ne pas me dire ce qui va vraiment être testé... Parce quee j suis tellement conne que je ne me suis pas endue compte que de séance en séance, cette femme s'adresse à ma fille comme au gamin autiste typique dans son comportement qui est en séance avec elle (tout en refusant la mot pour ma fille). Non, je n'ai rien repéré, je suis trop conne et il ne faut surtout rien dire aux parents.
J'espère que ta génération changera enfin les choses mais ce n'est pas gagné. je ne dis pas ça pour te fire déchanter mais entre les médecins en place (la psychomot du CAMPS a até muselée et pourtant, elle avait repéré pas mal de choses, mais c'était thérapie familiale, pas "recherche de cause interne") et les collègues, le formatage rique d'être très actif, quelque soit les convictions des néo diplômés...
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
-
- Modératrice
- Messages : 5040
- Enregistré le : jeudi 24 octobre 2013 à 9:54
Re: Rôle du Psychologue?
Je ne sais pas trop pour les enfants TED sans soucis annexes. (j'y connais pas grand chose, je l'admets volontiers)
Par contre, je pense qu'il y a besoin de considérer les soucis annexes liés ou non aux TED, comme le harcèlement scolaire, les difficultés d'intégration, les dépressions et troubles anxieux, etc.
Pour avoir vu 8 psy (psychiatres et psychologues) et connaitre beaucoup de gens (neurotypiques) qui en ont vu, je ne parlerais pas des erreurs des psy comme étant historiques et passées.
Quand à la première séance on m'a demandé d'apporter dès la fois suivante 3 cahiers : un où j'écrirai les reproches à ma mère, un moins important pour mon père, et un pour le reste... Vraiment ? Quand la psy se forge une théorie sur le désir incestueux, ou un traumatisme sexuel (dans la petite enfance puisque pas de souvenirs, c'est facile)...
Le pire à mon avis reste les longs silences, les absences de dialogue ou de réponse. Une séance entière à ne pas réussir à s'exprimer et n'entendre en tout et pour tout que un "alors ?" et deux "oui ?", c'est ultra désagréable.
Du progrès il y en a à faire en psychologie et psychothérapie, pas que pour les TEDs d'ailleurs, et surtout en France.
Je pourrais parler longtemps du négatif que j'ai vu ou qu'on m'a rapporté (je suis très impliquée en soutien psy, rapport à mon intérêt retreint principal et j'ai échangé avec plusieurs centaines de gens en souffrance). Et pourtant, je me suis décidée il y a un peu plus d'un an à retenter une thérapie, et je ne regrette pas. Je déplore qu'il soit si difficile de trouver quelqu'un qui mette à l'aise. Je dirai que l'essentiel pour faire ce métier serait au minimum d'être intéressé par la personne en face. Et parler, être honnête, impliqué, ne pas garder secret ses idées sur l'autre.
Par contre, je pense qu'il y a besoin de considérer les soucis annexes liés ou non aux TED, comme le harcèlement scolaire, les difficultés d'intégration, les dépressions et troubles anxieux, etc.
Pour avoir vu 8 psy (psychiatres et psychologues) et connaitre beaucoup de gens (neurotypiques) qui en ont vu, je ne parlerais pas des erreurs des psy comme étant historiques et passées.
Quand à la première séance on m'a demandé d'apporter dès la fois suivante 3 cahiers : un où j'écrirai les reproches à ma mère, un moins important pour mon père, et un pour le reste... Vraiment ? Quand la psy se forge une théorie sur le désir incestueux, ou un traumatisme sexuel (dans la petite enfance puisque pas de souvenirs, c'est facile)...
Le pire à mon avis reste les longs silences, les absences de dialogue ou de réponse. Une séance entière à ne pas réussir à s'exprimer et n'entendre en tout et pour tout que un "alors ?" et deux "oui ?", c'est ultra désagréable.
Du progrès il y en a à faire en psychologie et psychothérapie, pas que pour les TEDs d'ailleurs, et surtout en France.
Je pourrais parler longtemps du négatif que j'ai vu ou qu'on m'a rapporté (je suis très impliquée en soutien psy, rapport à mon intérêt retreint principal et j'ai échangé avec plusieurs centaines de gens en souffrance). Et pourtant, je me suis décidée il y a un peu plus d'un an à retenter une thérapie, et je ne regrette pas. Je déplore qu'il soit si difficile de trouver quelqu'un qui mette à l'aise. Je dirai que l'essentiel pour faire ce métier serait au minimum d'être intéressé par la personne en face. Et parler, être honnête, impliqué, ne pas garder secret ses idées sur l'autre.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
-
- Régulier
- Messages : 59
- Enregistré le : mardi 11 février 2014 à 15:18
Re: Rôle du Psychologue?
J'ai toujours voulu m’intéresser aux visions différentes de la mienne, je pense (je peux me tromper) que les personnes atteintes d'un TED voient le monde différemment .Tempus Fugit a écrit :le rôle d'un psy? mettre dans des petite boites qui sont elles même dans d'autres boites.
ce que j'attend d'un psy? qu'il ne soit pas psy.
un exemple : les parents vont envoyer leur enfant chez le psy par ce qu'il refuse de mettre des chaussons a la maison (je prend un exemple a la con), nous sommes dans un monde ou ceux qui ne mettent pas leur chaussons au pied sont maltraité, moqué, réprimandé.... Le psy va dire a l'enfant qu'il faut mettre ses chaussons, il va se dire qu'il ne met pas ses chaussons pour contrarier ses parents, par rébellion.... il va le raisonner, il va lui faire la leçon, il va allez dans le sens du consensus généralisé. et il va l'envoyer voir d'autres psy qui vont lui filer des petite pilules pour qu'il mette ses chaussons sans rechigner.
l'enfant lui, regarde tout ce beau monde et il a envie de se foutre en l'air par ce que personne ne s'est jamais rendu compte qu'il y avait du verre dans ses chaussons et a chaque fois qu'il les met, il se blesse.
A méditer.
sinon pourquoi tu veux travailler avec des autistes?
Ca peut faire léger comme motivation je le conçoit, mais je ne vais pas mentir, je n'ai pas d'implication personnelle dans ce désir, contrairement à la plupart des personnes qui se destinent à ce genre de métier.
-
- Régulier
- Messages : 59
- Enregistré le : mardi 11 février 2014 à 15:18
Re: Rôle du Psychologue?
J'espère que vous avez tort ... J'espère ne pas être une exception! Pour ce qui est de mon futur emploi il suffit de frapper aux bonnes portes! Et pour les profs je m'en charge, ne vous inquiétez pas, fort heureusement pour moi la liberté de penser existe!had a écrit :vous êtes une exception, malheureusement.EtudiantePsychoV a écrit : En vous lisant j'ai l'impression que vous associez beaucoup le psychologue aux prises en charge psychothérapiques psychanalytiques. Je suis actuellement accompagnante psychologue à domicile comme je l'ai cité plus haut et je travaille beaucoup l'environnement avec l'enfant que j'accompagne, pourtant je suis psy ! Nous travaillons la structuration de son environnement pour justement diminuer son anxiété. Les méthodes tel que TEAACH, ABA, en somme les méthodes comportementalistes sont là pour ça, et elles sont utilisés par certains psychologues (pas tous je le conçoit!).
j'espere que vos profs ne sont pas fondu de psychanalyse, sinon quoi vous risquez une mauvaise note. pareil vis à vis de votre futur travail : si vous tombé sur un patron psychiatre-psychanalyste, et que vous lui parlez de Teaach, aba, picto et comportementalisme, vous ne serez pas embauchée.
discuter d'une anecdote qui à 20 ans, qui ne gène pas l'individu, qui ne le fait pas souffrir, qui ne l'a pas traumatisé ; en espérant que ça va aider à l'avenir, c'est n'importe quoi ! totalement inutile.EtudiantePsychoV a écrit : Pour ce qui est du travail sur l'avenir, ne crois-tu pas que le passé fait aussi ce que tu es et seras? Je conçoit qu'orienter une thérapie uniquement sur le passé ne donne rien, mais je me pose cette question, peut-on affronter l'avenir sans prendre en compte le passé?
préparer l'avenir, c'est savoir quels genres de difficultés on risque de rencontrer, et, là le boulot du psy c'est de travailler sur les comportements pour que ces probables difficultés soient maitrisable par l'individu.
puis j'ai jms compris en quoi c'est bénéfique de remuer les pires moments de la vie d'une personne. le cerveau à la capacité à oublier, et ce n'est pas par hasard. j'avais lu une étude (dont le je n'ai pas les ref sous la main) qui en conclusion expliquait que c'était contre productif de faire travailler le passé : plus de risques que de bénéfices pour l'individu. (et ça, sans parler des faux souvenirs induit par la thérapie ...)
en quoi est ce complexe ? expliquez, argumentez, svp.EtudiantePsychoV a écrit : Pour la transparence, c'est parfois plus complexe que celà. Mais je conçois que l'autiste, comme n'importe qu'elle individu, à un droit de regard et d'intervention sur ce qui est dit de lui.
c'est ce genre de phrase qui est détestable : vous refusez de répondre, et vous éludez par un argument d'autorité
c'est un pb de confiance : vous voulez la confiance de votre patient, mais vous n'etes pas transparente à votre tour. c'est déséquilibré, et donc, non-acceptable.
pas "d'alliance thérapeutique" sans confiance réciproque.
tout depends : si vous ne faites que reformuler pour que l'entourage comprenne, c'est bien. si vous transformer (interpreter, donc) le propos, vous êtes fondamentalement dans l'erreur.EtudiantePsychoV a écrit : Ne pas interpréter, encore une fois c'est la spécialité de l'approche psychanalytique. Approche que j'estime nécéssaire ( ne serai-ce que pour l'entourage) mais insuffisante seul dans la prise en charge.
de rienEtudiantePsychoV a écrit : En tout cas je prends note de toutes tes remarques merci
Certaines informations du passé sont inutiles c'est un fait. Mais d'autres moins. Pour l'étude que vous citez si jamais vous retombez un jour dessus, n'hésitez pas à me la faire partager. Parfois, je pense, il peut être utile de revenir sur certains événements douloureux du passé pour pouvoir s'en "débarrasser".
Pour ce qui est de l'aspect complexe que j'ai énoncé, je m'explique. Tout dépend du contrat thérapeutique engagé, et de l'obédience du psychologue. En psychanalyse, par exemple, tout ne doit pas être dit, le psychologue "doit" adopter une attitude neutre le plus possible, il ne peut pas balancer ses interprétations à tout va. En outre la pression institutionnelle joue un rôle (je parle là des informations partagés entre professionnels), certaines informations ne sont pas forcément pertinentes à fournir ( c'est subjectif bien sûr, puisque basé sur le jugement seul du psychologue) au patient, mais elles peuvent être nécessaire à l'équipe qui s'occupe de la prise en charge.
Par contre je suis d'accord avec vous, le psychologue doit s'adapter aux personnes face à lui, il doit apprécier comment instaurer ce contrat thérapeutique. Si le patient réclame une transparence total, il se doit de le respecter. S'il ne s'en sent pas capable il doit l'en informer.
Quand je parlais de nécessité pour l'entourage je voulais plutôt dire que la psychanalyse peut aider l'entourage. On peut proposé une prise en charge psychanalytique aux familles.
Je risque d'avoir du mal à répondre à tous aujourd'hui, je suis en cours jusque tard, j'en suis désolée, je répondrais le plus vite possible.
Merci à tous pour vos réponses, vraiment.