La fessée...
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- Prolifique
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La fessée...
Voilà.. Je reviens vers vous pour un sujet sérieux et qui me bouleverse personnellement..
Noam a des accès de violence de plus en plus "marqués" dernièrement.. Je pense que son avs délire un peu (niveau exagération) en me sortant qu'il lui a carrément filé un 'coup de poing' hier mais bon.. Je constate qu'il tape de plus en plus, y compris son papa, sa soeur ou moi même. (Il lève la main et tente de nous taper pour nous repousser, ou alors c'est coup de pied -ça commence à faire mal ça d'ailleurs- ou coup de tête -là, il se maintient encore, ça fait mal la tête, et si il s'avisait de tester, j'ai une tête très très dure moi, si il joue, il perd. )
Enfin.. bref.. A l'écrit, quand je suis au calme, à priori, ça va. On essaie toujours de rappeler la règle (tous les jours, toutes les heures, tout le temps). On sanctionne (un système de galets rouges/verts, si le pot de rouge est rempli avant le vert, on reprend à 0. Remplir le vert en premier = tour en magasin chercher un petit cadeau pour féliciter).
Mais honnêtement, quand on lui parle gentiment, qu'on l'a prévenu, anticipé, et qu'avant même d'avoir pu dire les choses qu'il n'aime pas sur le coup (aller au lit, éteindre la télé parce qu'on va aller se brosser les dents puis aller à l'école), on a pas commencé la phrase, il nous empêche de parler en hurlant de toutes ses forces, et en faisant une crise de nerf. Et j'avoue, son père comme moi même... au bout de plusieurs coups comme ça dés le matin 7h30, y'a forcément un moment ou la fessée tombe.. (Je suis un être humain, et quand mon gosse de 5 ans vient de me coller un 3e coup de pied dans le bide -il est allongé sur le canap' en général, donc c'est la position qui veut ça lorsque je veux m'approcher de lui pour le faire se lever- je craque...)
Mais là au calme... je me demandais.... l'impact d'une fessée chez un enfant autiste.. Le papa est rapidement plus "violent" et "dur" que moi. Il se durcit d'ailleurs si vite que son fiston me sort régulièrement qu'il ne veut pas "que papa rentre manger" le midi (il sait que ça part tous les jours en cahuette parce que papa est sur son dos constamment)..
Donc... Vous... les aspies... Vous souvenez vous d'étapes fessées... est ce que vous en gardez un traumatisme ou ... ? (demande d'une maman battue.. et qui se mettrait des claques à chaque fois qu'elle dérape, et qui est rongée par la culpabilité d'avoir cédé à une pulsion primaire.. )
Noam a des accès de violence de plus en plus "marqués" dernièrement.. Je pense que son avs délire un peu (niveau exagération) en me sortant qu'il lui a carrément filé un 'coup de poing' hier mais bon.. Je constate qu'il tape de plus en plus, y compris son papa, sa soeur ou moi même. (Il lève la main et tente de nous taper pour nous repousser, ou alors c'est coup de pied -ça commence à faire mal ça d'ailleurs- ou coup de tête -là, il se maintient encore, ça fait mal la tête, et si il s'avisait de tester, j'ai une tête très très dure moi, si il joue, il perd. )
Enfin.. bref.. A l'écrit, quand je suis au calme, à priori, ça va. On essaie toujours de rappeler la règle (tous les jours, toutes les heures, tout le temps). On sanctionne (un système de galets rouges/verts, si le pot de rouge est rempli avant le vert, on reprend à 0. Remplir le vert en premier = tour en magasin chercher un petit cadeau pour féliciter).
Mais honnêtement, quand on lui parle gentiment, qu'on l'a prévenu, anticipé, et qu'avant même d'avoir pu dire les choses qu'il n'aime pas sur le coup (aller au lit, éteindre la télé parce qu'on va aller se brosser les dents puis aller à l'école), on a pas commencé la phrase, il nous empêche de parler en hurlant de toutes ses forces, et en faisant une crise de nerf. Et j'avoue, son père comme moi même... au bout de plusieurs coups comme ça dés le matin 7h30, y'a forcément un moment ou la fessée tombe.. (Je suis un être humain, et quand mon gosse de 5 ans vient de me coller un 3e coup de pied dans le bide -il est allongé sur le canap' en général, donc c'est la position qui veut ça lorsque je veux m'approcher de lui pour le faire se lever- je craque...)
Mais là au calme... je me demandais.... l'impact d'une fessée chez un enfant autiste.. Le papa est rapidement plus "violent" et "dur" que moi. Il se durcit d'ailleurs si vite que son fiston me sort régulièrement qu'il ne veut pas "que papa rentre manger" le midi (il sait que ça part tous les jours en cahuette parce que papa est sur son dos constamment)..
Donc... Vous... les aspies... Vous souvenez vous d'étapes fessées... est ce que vous en gardez un traumatisme ou ... ? (demande d'une maman battue.. et qui se mettrait des claques à chaque fois qu'elle dérape, et qui est rongée par la culpabilité d'avoir cédé à une pulsion primaire.. )
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: La fessée...
Je ne saurais te répondre.
Mais j'imagine combien votre situation
est difficile à vivre au quotidien ...
Mais j'imagine combien votre situation
est difficile à vivre au quotidien ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: La fessée...
Je me souviens de fessées car c'était le mode d'éducation en cours quand j'étais enfant chez le beauf moyen. Celles qui bizarrement m'ont le plus marquée ne m'étaient pas destinées, mais totalement injustifiables, une à une de mes soeurs et une à mon petit frère. Je me souviens de mon sentiment d'injustice tellement fort à ce moment. pour ma soeur, je devais avoir 4- 5 ans et plus âgée pour celle de mon frère. C'était un moyen d'éducation, celles dont je me souviens comme si c'était hier c'est vraiment parce que c'était injuste. Je me suis promis de ne jamais lever la main sur mes enfants.
Pour les galets, c'est très bien mais peut-être un peu trop abstrait dans le temps. N'y a t'il pas quelque chose qu'il aime particulièrement pour le coté immédiat de la récompense et compléter les galets? du style: une bille, un quartier de pomme, un raisin sec. Parce que remplir un bocal, c'est bien, mais... c'est long; et je trouve que le coté bocal rouge rempli avant annule d'un coup tous les galets verts, signes d'efforts réduits à néant d'un seul coup. Cela engendrerait de la colère chez moi je crois, si j'étais un petit garçon. Je crois que j'aurais l'impression que mes efforts ne servent à rien. C'est le coté immédiat qu'il me semble falloir privilégier.
Pour les coups que porte ton fils, appliquez-vous ton mari et toi la technique de blocage? pour l'empêcher de faire mal sans lui faire mal à lui? et le serrer contre vous un court moment pour le rassurer, le temps qu'il se calme.
Le père de mon fils a appliqué une méthode un peu violente quand il était jeune. La seule chose qu'il a récolté c'est que quand il a été plus grand il a rendu coup pour coup. Après un oeil au beurre noir, son père a compris que ce n'était pas la peine d'insister. (mon fils faisait 15 cms de plus que lui à ce moment)
Tout cela pour vous dire que la violence ne mène nulle part. Totalement improductive. Par contre je serrais mon fils, de manière neutre (ce n'était pas un calin) et je lui répétais à chaque fois que je ne laisserais pas tomber, qu'une crise ne servait à rien (mais il en faisait très peu) et qu'il y a d'autres moyen de se faire entendre.
Adulte, il a toujours un fond de révolte, mais qui s'exprime par les mots maintenant.
Courage.
Pour les galets, c'est très bien mais peut-être un peu trop abstrait dans le temps. N'y a t'il pas quelque chose qu'il aime particulièrement pour le coté immédiat de la récompense et compléter les galets? du style: une bille, un quartier de pomme, un raisin sec. Parce que remplir un bocal, c'est bien, mais... c'est long; et je trouve que le coté bocal rouge rempli avant annule d'un coup tous les galets verts, signes d'efforts réduits à néant d'un seul coup. Cela engendrerait de la colère chez moi je crois, si j'étais un petit garçon. Je crois que j'aurais l'impression que mes efforts ne servent à rien. C'est le coté immédiat qu'il me semble falloir privilégier.
Pour les coups que porte ton fils, appliquez-vous ton mari et toi la technique de blocage? pour l'empêcher de faire mal sans lui faire mal à lui? et le serrer contre vous un court moment pour le rassurer, le temps qu'il se calme.
Le père de mon fils a appliqué une méthode un peu violente quand il était jeune. La seule chose qu'il a récolté c'est que quand il a été plus grand il a rendu coup pour coup. Après un oeil au beurre noir, son père a compris que ce n'était pas la peine d'insister. (mon fils faisait 15 cms de plus que lui à ce moment)
Tout cela pour vous dire que la violence ne mène nulle part. Totalement improductive. Par contre je serrais mon fils, de manière neutre (ce n'était pas un calin) et je lui répétais à chaque fois que je ne laisserais pas tomber, qu'une crise ne servait à rien (mais il en faisait très peu) et qu'il y a d'autres moyen de se faire entendre.
Adulte, il a toujours un fond de révolte, mais qui s'exprime par les mots maintenant.
Courage.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
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Re: La fessée...
Je ne sais pas si je serai d'une grande aide (mon enfant n'avait pas vraiment ce genre de réaction étant petit ) et j'imagine combien cela doit être pénible et épuisant pour vous, mais je vais essayer.
Restez imperturbable et continuez à imposer votre volonté -oui, je sais, c'est facile à dire- (Ce que préconise Rose - le blocage- me parait bien.)
L'impact d'une fessée (sur un enfant, autiste ou non d'ailleurs) est totalement négative. C'est humiliant (et du coup, ce qui reste dans son souvenir, c'est la fessée et non ce qui est à l'origine de cette fessée or, le principe de la sanction, c'est quand même de faire réfléchir sur l'acte lui-même). De plus, frapper un enfant lui laisse croire que la violence est normal et peut résoudre les problèmes. Donc, à éviter totalement.
(Je dois t'avouer, ce problème s'est posé pour moi aussi; un de mes enfant était franchement difficile. Il était sans arrêt dans la provoc' et il était très doué pour me mettre sur les nerfs et je n'arrivais pas toujours à me retenir. Mais je le regrettais aussitôt et j'ai peu à peu changer de façon de faire ).
Bon courage
Pour les galets, d'accord avec Rose.chawacee a écrit : Enfin.. bref.. A l'écrit, quand je suis au calme, à priori, ça va. On essaie toujours de rappeler la règle (tous les jours, toutes les heures, tout le temps). On sanctionne (un système de galets rouges/verts, si le pot de rouge est rempli avant le vert, on reprend à 0. Remplir le vert en premier = tour en magasin chercher un petit cadeau pour féliciter).
chawacee a écrit : Mais honnêtement, quand on lui parle gentiment, qu'on l'a prévenu, anticipé, et qu'avant même d'avoir pu dire les choses qu'il n'aime pas sur le coup (aller au lit, éteindre la télé parce qu'on va aller se brosser les dents puis aller à l'école), on a pas commencé la phrase, il nous empêche de parler en hurlant de toutes ses forces, et en faisant une crise de nerf.
Restez imperturbable et continuez à imposer votre volonté -oui, je sais, c'est facile à dire- (Ce que préconise Rose - le blocage- me parait bien.)
chawacee a écrit : Mais là au calme... je me demandais.... l'impact d'une fessée chez un enfant autiste.. Le papa est rapidement plus "violent" et "dur" que moi. Il se durcit d'ailleurs si vite que son fiston me sort régulièrement qu'il ne veut pas "que papa rentre manger" le midi (il sait que ça part tous les jours en cahuette parce que papa est sur son dos constamment)..
L'impact d'une fessée (sur un enfant, autiste ou non d'ailleurs) est totalement négative. C'est humiliant (et du coup, ce qui reste dans son souvenir, c'est la fessée et non ce qui est à l'origine de cette fessée or, le principe de la sanction, c'est quand même de faire réfléchir sur l'acte lui-même). De plus, frapper un enfant lui laisse croire que la violence est normal et peut résoudre les problèmes. Donc, à éviter totalement.
(Je dois t'avouer, ce problème s'est posé pour moi aussi; un de mes enfant était franchement difficile. Il était sans arrêt dans la provoc' et il était très doué pour me mettre sur les nerfs et je n'arrivais pas toujours à me retenir. Mais je le regrettais aussitôt et j'ai peu à peu changer de façon de faire ).
Bon courage
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Re: La fessée...
Et beh si vous voulez, le système de galets, je pensais y revenir moi aussi.. Normalement, nous avions un système de points verts/rouges, marchant par 3. Lorsqu'il avait 3 verts, il obtenait une récompense (donc à la journée). Mais il a commencé à ne plus réagir du tout à ça.
A côté de ça, l'exemple de la récompense immédiate, je sais bien que ça fonctionne, mais il y a tant de points à "gérer" que j'avoue que son kiff à lui, les bonbons, risquent de devenir bien trop réguliers (ce matin, il en a obtenu un en restant très calme et en mettant ses chaussures seul et sans crier, je sais bien que ça fonctionne à tous les coups.. Le souci c'est qu'en y faisant appel trop souvent, il devient "obsédé" par les bonbons et en réclame tout le temps, même hors temps "spécial"... Et ça déclenche d'autres crises).
Le mal causé par la fessée, je le connais... J'espérais il est vrai apprendre que ce n'était pas si terrible si peu fréquent (il y a des périodes avec, d'autres sans... Parfois, nous parvenons à enchaîner plusieurs semaines sans, et d'autres moments, presque tous les jours sont minables... La fatigue, le moral en bas, et bref...)...
Je suis pas mal informée sur l'éducation non violente, la CNV.. Dans le principe, je voudrais parvenir à m'en sortir sans jamais donner de fessée, mais.. là.. il faut l'avouer.. mon propre historique m'a laissé des traces terribles, et je "sors de moi" par moments.. Pour retomber sitôt après et m'écrouler moralement d'avoir pété un plomb... (je vois un psy' entre autres pour ces accès de colère, et je me suis mise au sport depuis 2 semaines pour évacuer la tension d'une manière plus saine).
Le truc de "contenir".. J'ai arrêté il y a 2 ans, le jour ou Noam explosait de colère, j'ai alors tenté de le contenir en lui parlant doucement, en l'empêchant de se taper/nous taper.... Il a littéralement explosé de rage d'être "coincé", et la colère fut une des plus longues à ce jour.
Ce qui fonctionne lorsqu'on a le bon réflexe et l'énergie pour, c'est de "l'évacuer" dans sa chambre, afin qu'il sorte sa colère seul, un bon coup. On revient le chercher sitôt que les pleurs ont "changé de gamme" et qu'il est apte à se lover dans nos bras et à se calmer... Mais il y a une "zone rouge" juste avant, ou il est littéralement impossible d'en placer une ou de le contenir de quelque façon que ce soit (enfin moi.. je n'y parviens pas : 1m47 et 39kg, lui 1m05 et 15kg, mine de rien, il commence à avoir beaucoup de force).
Je note cela dit vos conseils, et je retente ce weekend d'en parler au calme avec le papa (nous laissons les enfants 2 jours à leurs grands parents adorés pour se détendre un moment, et revenir en forme. J'en profiterai que mon homme soit disponible mentalement pour essayer de resoulever la question.)
Merci à vous, j'ai parfois besoin d'une "remise en place". (j'appelle ma psy' tiens. Il y a eu une pause durant 2 mois, elle a accouché, je n'ai pas osé la recontacter.. )
A côté de ça, l'exemple de la récompense immédiate, je sais bien que ça fonctionne, mais il y a tant de points à "gérer" que j'avoue que son kiff à lui, les bonbons, risquent de devenir bien trop réguliers (ce matin, il en a obtenu un en restant très calme et en mettant ses chaussures seul et sans crier, je sais bien que ça fonctionne à tous les coups.. Le souci c'est qu'en y faisant appel trop souvent, il devient "obsédé" par les bonbons et en réclame tout le temps, même hors temps "spécial"... Et ça déclenche d'autres crises).
Le mal causé par la fessée, je le connais... J'espérais il est vrai apprendre que ce n'était pas si terrible si peu fréquent (il y a des périodes avec, d'autres sans... Parfois, nous parvenons à enchaîner plusieurs semaines sans, et d'autres moments, presque tous les jours sont minables... La fatigue, le moral en bas, et bref...)...
Je suis pas mal informée sur l'éducation non violente, la CNV.. Dans le principe, je voudrais parvenir à m'en sortir sans jamais donner de fessée, mais.. là.. il faut l'avouer.. mon propre historique m'a laissé des traces terribles, et je "sors de moi" par moments.. Pour retomber sitôt après et m'écrouler moralement d'avoir pété un plomb... (je vois un psy' entre autres pour ces accès de colère, et je me suis mise au sport depuis 2 semaines pour évacuer la tension d'une manière plus saine).
Le truc de "contenir".. J'ai arrêté il y a 2 ans, le jour ou Noam explosait de colère, j'ai alors tenté de le contenir en lui parlant doucement, en l'empêchant de se taper/nous taper.... Il a littéralement explosé de rage d'être "coincé", et la colère fut une des plus longues à ce jour.
Ce qui fonctionne lorsqu'on a le bon réflexe et l'énergie pour, c'est de "l'évacuer" dans sa chambre, afin qu'il sorte sa colère seul, un bon coup. On revient le chercher sitôt que les pleurs ont "changé de gamme" et qu'il est apte à se lover dans nos bras et à se calmer... Mais il y a une "zone rouge" juste avant, ou il est littéralement impossible d'en placer une ou de le contenir de quelque façon que ce soit (enfin moi.. je n'y parviens pas : 1m47 et 39kg, lui 1m05 et 15kg, mine de rien, il commence à avoir beaucoup de force).
Je note cela dit vos conseils, et je retente ce weekend d'en parler au calme avec le papa (nous laissons les enfants 2 jours à leurs grands parents adorés pour se détendre un moment, et revenir en forme. J'en profiterai que mon homme soit disponible mentalement pour essayer de resoulever la question.)
Merci à vous, j'ai parfois besoin d'une "remise en place". (j'appelle ma psy' tiens. Il y a eu une pause durant 2 mois, elle a accouché, je n'ai pas osé la recontacter.. )
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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- Passionné
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Re: La fessée...
Je suis d'accord pour dire que la fessée est négative.
J'en ai reçu aussi étant petite. Et je ne garde que l'injustice d'avoir été frappée. Je ne comprenais jamais pourquoi on s'en prenait à moi physiquement (et même pourquoi je me faisais gronder). Je ne faisais pas le lien entre ma mauvaise attitude (qui n'était pas mauvaise de mon point de vue) et la sanction physique (ou verbale).
Et ça, je présume que c'est facile à dire quand on n'est pas confronté à l'enfant autiste ingérable, j'en suis consciente. Je ne juge pas.
Sinon, mon fils jusqu'à 6 ans a été parfois ingérable. Les cris, les coups.
Les cris qui couvrent tous les sons pour ne pas avoir à écouter les parents. Les crises qui n'en finissent pas et qui démarrent pour un rien.
Son père devenait plus facilement "violent" que moi, et je voyais que ça aggravait les choses. Les crises devenaient plus intenses.
Je n'ai pu que prendre le rôle du tampon entre lui et notre fils.
Je crois que ce qui l'a apaisé, c'est que j'ai réussi à un moment à entrer dans sa bulle pour lui montrer que je pouvais le comprendre (Ca revenait souvent, il souffrait d'une incompréhension généralisée je pense. Ca partait en cacahuète tout le temps pour un rien. Prendre un exemple et l'intégrer dedans, c'était la crise assurée, et là j'avais juste envie de me taper la tête contre le mur en me disant "pourquoi, pourquoi ai-je dit ça !")
Ca a été dur. Il a fallu beaucoup de présence silencieuse entre autre (Je me rappellerai toujours après la crise de l'enfant sous la table à se balancer pour se calmer et à poser ses joues dans mes mains toujours en se balançant. Il pouvait rester comme ça longtemps. C'est ça que j'appelle la présence silencieuse), de tolérance et l'utilisation de l'expression "prendre des gants" est indiquée aussi ici. Marcher sur des oeufs sans les casser, c'est tout un art ^^ dans lequel je n'excelle pas.
Mais l'angoisse a fini par passer progressivement.
Aujourd'hui à 6 ans et demi, il a beaucoup évolué. Donc je ne sais pas si je vais le faire dépister. Ce n'est pas urgent du moins.
Il est atypique ça c'est sûr, mais il faut que je vois s'il peut bien le vivre.
Ca a été beaucoup de souffrances.
Alors sincèrement, je te souhaite bon courage.
J'en ai reçu aussi étant petite. Et je ne garde que l'injustice d'avoir été frappée. Je ne comprenais jamais pourquoi on s'en prenait à moi physiquement (et même pourquoi je me faisais gronder). Je ne faisais pas le lien entre ma mauvaise attitude (qui n'était pas mauvaise de mon point de vue) et la sanction physique (ou verbale).
Et ça, je présume que c'est facile à dire quand on n'est pas confronté à l'enfant autiste ingérable, j'en suis consciente. Je ne juge pas.
Sinon, mon fils jusqu'à 6 ans a été parfois ingérable. Les cris, les coups.
Les cris qui couvrent tous les sons pour ne pas avoir à écouter les parents. Les crises qui n'en finissent pas et qui démarrent pour un rien.
Son père devenait plus facilement "violent" que moi, et je voyais que ça aggravait les choses. Les crises devenaient plus intenses.
Je n'ai pu que prendre le rôle du tampon entre lui et notre fils.
Je crois que ce qui l'a apaisé, c'est que j'ai réussi à un moment à entrer dans sa bulle pour lui montrer que je pouvais le comprendre (Ca revenait souvent, il souffrait d'une incompréhension généralisée je pense. Ca partait en cacahuète tout le temps pour un rien. Prendre un exemple et l'intégrer dedans, c'était la crise assurée, et là j'avais juste envie de me taper la tête contre le mur en me disant "pourquoi, pourquoi ai-je dit ça !")
Ca a été dur. Il a fallu beaucoup de présence silencieuse entre autre (Je me rappellerai toujours après la crise de l'enfant sous la table à se balancer pour se calmer et à poser ses joues dans mes mains toujours en se balançant. Il pouvait rester comme ça longtemps. C'est ça que j'appelle la présence silencieuse), de tolérance et l'utilisation de l'expression "prendre des gants" est indiquée aussi ici. Marcher sur des oeufs sans les casser, c'est tout un art ^^ dans lequel je n'excelle pas.
Mais l'angoisse a fini par passer progressivement.
Aujourd'hui à 6 ans et demi, il a beaucoup évolué. Donc je ne sais pas si je vais le faire dépister. Ce n'est pas urgent du moins.
Il est atypique ça c'est sûr, mais il faut que je vois s'il peut bien le vivre.
Ca a été beaucoup de souffrances.
Alors sincèrement, je te souhaite bon courage.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
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- Prolifique
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Re: La fessée...
Merci Lita.. ça peut paraître idiot Lita, mais ce témoignage m'aidera à tenir les prochaines semaines, j'ai besoin de partager avec d'autres parents qui vivent ce même quotidien, surtout celui des crises de hurlements et de colère. Apprendre qu'à 6 ans et demi ses angoisses se sont calmées, cela me rassure énormément (vous n'êtes pas la première à me dire que ça passe)..
Je vous souhaite énormément de courage aussi... Et je me permets de vous dire qu'en ce qui nous concerne, la pose d'un diagnostique fut tout de même très salvatrice pour la famille et l'entourage, mais aussi pour l'aide à l'école, et la compréhension des gens (même maladroite) en général. Mais si votre loulou s'en sort bien sans tout ça... après tout.. ça reste une épreuve un peu longue, et fatigante le temps que ça dure.
Je vous souhaite énormément de courage aussi... Et je me permets de vous dire qu'en ce qui nous concerne, la pose d'un diagnostique fut tout de même très salvatrice pour la famille et l'entourage, mais aussi pour l'aide à l'école, et la compréhension des gens (même maladroite) en général. Mais si votre loulou s'en sort bien sans tout ça... après tout.. ça reste une épreuve un peu longue, et fatigante le temps que ça dure.
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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- Localisation : オルセー
Re: La fessée...
Mon avis d'Asperger donc pas forcément applicable à la situation.
Une fessée méritée n'a jamais tué personne.
Une fessée méritée n'a jamais tué personne.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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- Prolifique
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Re: La fessée...
Je suis pas aspie mais je me suis pris des féssée enfants , ma mere prenait une chaussure pour pas avoir mal a sa main. Mais je le vivait très mal, le plus souvent je ne comprenait pas quelle etait mon erreur et j'avais l'impression que ma mere ne se controlait plus et donc j'avais peur qu'elle me tue ou je ne sais quoi d'autre. Ca c'etait quant j'etais enfant, en grandissant la féssée ne me faisait plus rien de toute facon je m'en prenait que je fasse des efforts ou pas, et je prenais un malin plaisir a me marrer quant ma mere me corigeait, voir je la provoquait volontairement pour la faire sortir de ses gonds...
Je reste persuadée que plus on est dure avec un enfant plus il s'endurcit . Par exemple: Quant les parents crient tous le temps les enfants s'habituent et ca ne leur fait plus rien. Alors qu'un mome dont le parent n'a jamais haussé la voie, le jour ou le parents cri il sait que la il a vraiment depassé les bornes.
Je reste persuadée que plus on est dure avec un enfant plus il s'endurcit . Par exemple: Quant les parents crient tous le temps les enfants s'habituent et ca ne leur fait plus rien. Alors qu'un mome dont le parent n'a jamais haussé la voie, le jour ou le parents cri il sait que la il a vraiment depassé les bornes.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
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- Prolifique
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Re: La fessée...
Nous avons aussi eu des épisodes de violence (voir mon poste Madu 1) et de mon point de vue, plus on escalade
dans la fréquence et la violence des réponses face au comportement problème de l'enfant et moins la situation se dénoue.
Pour autant on ne peut pas laisser l'enfant faire sa loi. Dans cette situation, j'ai la chance d'avoir un compagnon
qui prend les choses en main. Chez nous quand le petit se mettait à déraper, il y avait la réponse 1, la plus facile:
on l'envoie dans sa chambre pour qu'il se calme. Parfois ca ne marche pas et en plus il peut se mettre en danger.
Par exemple, que faire si l'enfant se met à se taper la tête contre les murs?
Là on passait dans la réponse 2 : on envoie l'enfant dans sa chambre avec supervisons d'un adulte qui hausse le ton
si l'enfant se met dans une situation de danger. Mais cela peut encore échouer: et si l'enfant n'écoute pas ?
Alors on passait dans la réponse 3 : mon compagnon prenait le petit dans se bras et l'immobilisait, parfois pendant plusieurs heures,
jusqu'à que le petit comprenne qui prend les décisions dans cette maison et se résigne à arrêter son comportement problème.
Dans la gradation, nous avons aussi effectué le stade de la réponse 4, où nous passion activement à l'action et le petit se prenait
une gifle (dans ce cas là c'est une gifle "symbolique", de toute façon il est vexé donc il imprime que son comportement n'est pas bon)
L'étape 4 étant plus fréquemment associée à un environnement extérieur puisque 1, 2 et 3 sont davantage applicable à la maison.
L'action réponse 5 du style: il se prend une vraie gifle et il garde la trace sur la joue pendant toute la journée, ca nous est arrivé aussi.
Mais là c'est quand on avait pété un plomb parce qu’on étaient complètement lessivés nerveusement et on n'est pas fiers d'avoir fait ca.
Encore aujourd'hui, on reste dans la gradation de 1 à 4. Si on a deux ou trois actions de type 4 dans l'année c'est maximum.
Et du coup quand cela se produit, c'est super efficace.
Mon principal conseil serait qu'il ne faut jamais que l'enfant comprenne qu'il a mis son parent dans un état où celui ci "pête un plomb"
C'est arrivé chez nous bien sûr et à ce moment là, le petit avait l'impression d'avoir "pris le contrôle". C'est super négatif.
Encore hier soir, mon compagnon me disait que c’est extraordinaire comme dans l’obligation de se transcender soi même pour gérer un enfant autiste.
Lui qui n’avait jamais été réputé patient avant que je le rencontre, aujourd’hui est un modèle de self-control. Nerveusement bien sûr cela a un prix ...
dans la fréquence et la violence des réponses face au comportement problème de l'enfant et moins la situation se dénoue.
Pour autant on ne peut pas laisser l'enfant faire sa loi. Dans cette situation, j'ai la chance d'avoir un compagnon
qui prend les choses en main. Chez nous quand le petit se mettait à déraper, il y avait la réponse 1, la plus facile:
on l'envoie dans sa chambre pour qu'il se calme. Parfois ca ne marche pas et en plus il peut se mettre en danger.
Par exemple, que faire si l'enfant se met à se taper la tête contre les murs?
Là on passait dans la réponse 2 : on envoie l'enfant dans sa chambre avec supervisons d'un adulte qui hausse le ton
si l'enfant se met dans une situation de danger. Mais cela peut encore échouer: et si l'enfant n'écoute pas ?
Alors on passait dans la réponse 3 : mon compagnon prenait le petit dans se bras et l'immobilisait, parfois pendant plusieurs heures,
jusqu'à que le petit comprenne qui prend les décisions dans cette maison et se résigne à arrêter son comportement problème.
Dans la gradation, nous avons aussi effectué le stade de la réponse 4, où nous passion activement à l'action et le petit se prenait
une gifle (dans ce cas là c'est une gifle "symbolique", de toute façon il est vexé donc il imprime que son comportement n'est pas bon)
L'étape 4 étant plus fréquemment associée à un environnement extérieur puisque 1, 2 et 3 sont davantage applicable à la maison.
L'action réponse 5 du style: il se prend une vraie gifle et il garde la trace sur la joue pendant toute la journée, ca nous est arrivé aussi.
Mais là c'est quand on avait pété un plomb parce qu’on étaient complètement lessivés nerveusement et on n'est pas fiers d'avoir fait ca.
Encore aujourd'hui, on reste dans la gradation de 1 à 4. Si on a deux ou trois actions de type 4 dans l'année c'est maximum.
Et du coup quand cela se produit, c'est super efficace.
Mon principal conseil serait qu'il ne faut jamais que l'enfant comprenne qu'il a mis son parent dans un état où celui ci "pête un plomb"
C'est arrivé chez nous bien sûr et à ce moment là, le petit avait l'impression d'avoir "pris le contrôle". C'est super négatif.
Encore hier soir, mon compagnon me disait que c’est extraordinaire comme dans l’obligation de se transcender soi même pour gérer un enfant autiste.
Lui qui n’avait jamais été réputé patient avant que je le rencontre, aujourd’hui est un modèle de self-control. Nerveusement bien sûr cela a un prix ...
Maman d'un seul petit gars né en 2005, autiste.
"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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Re: La fessée...
Je pratique ta méthode, en partie, Madu. (sauf la contension, ça ne marche pas avec ma fille, ça la met encore plus hors d'elle et elle a une force exceptionnel dans ces conditions).
Mon fils a 16 ans, il s'est payé 4 gifles, toutes avaient une raison précise et il savait depuis longtemps qu'il avait dépassé les limites et que ça risquait, à force de tomber. Ce n'est pas souvent, mais quand ça tombe, ça marque un moment. Je ne suis pas sûre qu'il n'en s'en prenne pas encore une autre avant de quitter la maison, l'autorité et le respect restent le même quelque soit l'âge.
Plus difficile de ne pas pêter un câble avec la miss parce que je parle dans le vent, il faut hausser la voix au maximum ne serait ce que pour qu'elle entende ce qu ej'ai à lui dire quand elle part en vrille. Alors, j'esaie d'anticiper, de voir arriver le début de crise et de détourner son attention, de trouver quelque chose qui stoppe.
L'isolement dans sa chambre marche dans certaines conditions, mais je dois être vigilante, elle ne se fait pas mal, elle détruit tout dans sa chambre.
De toute manière, elle est à surveiller du coin de l'oeil comme l'huile sur le feu à tout moment
Mon fils a 16 ans, il s'est payé 4 gifles, toutes avaient une raison précise et il savait depuis longtemps qu'il avait dépassé les limites et que ça risquait, à force de tomber. Ce n'est pas souvent, mais quand ça tombe, ça marque un moment. Je ne suis pas sûre qu'il n'en s'en prenne pas encore une autre avant de quitter la maison, l'autorité et le respect restent le même quelque soit l'âge.
Plus difficile de ne pas pêter un câble avec la miss parce que je parle dans le vent, il faut hausser la voix au maximum ne serait ce que pour qu'elle entende ce qu ej'ai à lui dire quand elle part en vrille. Alors, j'esaie d'anticiper, de voir arriver le début de crise et de détourner son attention, de trouver quelque chose qui stoppe.
L'isolement dans sa chambre marche dans certaines conditions, mais je dois être vigilante, elle ne se fait pas mal, elle détruit tout dans sa chambre.
De toute manière, elle est à surveiller du coin de l'oeil comme l'huile sur le feu à tout moment
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: La fessée...
Je ne serai certainement la plus objective.
Ici aussi c'est compliqué, entre le grand qui me pète les plombs régulièrement quand après une bonne journée il est bien crevé et qu'il ne supporte pas la énième "frustration" de la journée... Quand le petit joue avec nos nerfs et qu'il fait lui aussi une crise ou alors qu'il cherche à avoir le dernier mot, ou qu'il tape... Bref il y a au moins 3 ou 4 bonnes raisons que moi-même je pète les plombs dans une journée.
Le plus gros problème est déjà de me contrôler moi. Quand mon grand fait une crise, ça me mets hors de moi. Tout accès de violence, les cris, de qui que ce soit me mettent sur la défensive et ma défense instinctive est de rentrer dans une colère plus noire que celle que j'affronte... C'est super idiot, mais j'en ai pris conscience, donc j'y travaille, je m'isole, j'attends de descendre en pression moi-même pour adopter un comportement adapté et ne pas hurler moi aussi.
Ensuite, le mieux est encore l'isolement, moi-même il ne faut pas venir me chatouiller quand je suis en pétard, donc j'applique la même chose pour mes enfants, je les isole et je les laisse redescendre. Pour le petit, si on est à l'extérieur, je le contiens, il accepte ce contact et ça l'aide à revenir au calme, à la maison, la crise vient souvent d'un conflit avec mon autorité donc il est rare que je le contienne de la sorte.
Les fessées ? J'en ai reçu... je n'en garde aucun souvenir particulier. Mes enfants, ils ont déjà reçu des fessées lorsqu'ils dépassaient les bornes et que je n'avait plus que cette réponse inadaptée... je n'en suis pas fière, et pour autant, je ne vais pas m'en flageller toute ma vie, elles n'ont jamais été gratuites.
Ici aussi c'est compliqué, entre le grand qui me pète les plombs régulièrement quand après une bonne journée il est bien crevé et qu'il ne supporte pas la énième "frustration" de la journée... Quand le petit joue avec nos nerfs et qu'il fait lui aussi une crise ou alors qu'il cherche à avoir le dernier mot, ou qu'il tape... Bref il y a au moins 3 ou 4 bonnes raisons que moi-même je pète les plombs dans une journée.
Le plus gros problème est déjà de me contrôler moi. Quand mon grand fait une crise, ça me mets hors de moi. Tout accès de violence, les cris, de qui que ce soit me mettent sur la défensive et ma défense instinctive est de rentrer dans une colère plus noire que celle que j'affronte... C'est super idiot, mais j'en ai pris conscience, donc j'y travaille, je m'isole, j'attends de descendre en pression moi-même pour adopter un comportement adapté et ne pas hurler moi aussi.
Ensuite, le mieux est encore l'isolement, moi-même il ne faut pas venir me chatouiller quand je suis en pétard, donc j'applique la même chose pour mes enfants, je les isole et je les laisse redescendre. Pour le petit, si on est à l'extérieur, je le contiens, il accepte ce contact et ça l'aide à revenir au calme, à la maison, la crise vient souvent d'un conflit avec mon autorité donc il est rare que je le contienne de la sorte.
Les fessées ? J'en ai reçu... je n'en garde aucun souvenir particulier. Mes enfants, ils ont déjà reçu des fessées lorsqu'ils dépassaient les bornes et que je n'avait plus que cette réponse inadaptée... je n'en suis pas fière, et pour autant, je ne vais pas m'en flageller toute ma vie, elles n'ont jamais été gratuites.
Manduleen
Neuro-pas-typique, HPI bilantée, diagnostiquée Syndrome Ehlers-Danlos (SED)... Deux loustics neuro-pas-typiques et SED aussi.
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Re: La fessée...
De souvenir je n'ai jamais eu de fessée .
Mon père était assez autoritaire pour ne pas avoir besoin de fessé . mais aujourd'hui je ne lui parle pu depuis 10 ans . Sa maison , ses règles ses façons de faire . Tous cela je m'en fous pas mal maintenant .
Il a bien des batailles qui selon moi n'aurais pas dû avoir lieu . Peut-être que cela aurait été moins pire si au lieu de se concentrer sur certaine chose il aurait plus pensé a moi que certaine chose ne serait pas passer .
est-ce qu'il a moyen de choisir vos batailles pour voir si cela vaux vraiment la peine de se battre . de mieux concentrer vos efforts sur de quoi qui peux être changer .
Mon père était assez autoritaire pour ne pas avoir besoin de fessé . mais aujourd'hui je ne lui parle pu depuis 10 ans . Sa maison , ses règles ses façons de faire . Tous cela je m'en fous pas mal maintenant .
Il a bien des batailles qui selon moi n'aurais pas dû avoir lieu . Peut-être que cela aurait été moins pire si au lieu de se concentrer sur certaine chose il aurait plus pensé a moi que certaine chose ne serait pas passer .
est-ce qu'il a moyen de choisir vos batailles pour voir si cela vaux vraiment la peine de se battre . de mieux concentrer vos efforts sur de quoi qui peux être changer .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
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Re: La fessée...
Que veux-tu dire Philippe 1100 ?philippe1100 a écrit : est-ce qu'il a moyen de choisir vos batailles pour voir si cela vaux vraiment la peine de se battre . de mieux concentrer vos efforts sur de quoi qui peux être changer .
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Re: La fessée...
je prend un exemple délicat pour moi . les traces de break dans le caleçon . mon père voulait je les laves a la main . il ne voulait pas les mettre dans la laveuse . Cela a porter a plusieurs conflit a cacher mes caleçon ou les mettre 2 fois de suite . ce qui empire le casmalala a écrit :Que veux-tu dire Philippe 1100 ?philippe1100 a écrit : est-ce qu'il a moyen de choisir vos batailles pour voir si cela vaux vraiment la peine de se battre . de mieux concentrer vos efforts sur de quoi qui peux être changer .
j'ai compris plus tard par moi-même ce qui se passait pour corriger se défaut . mais pour moi la laveuse servait a laver le linge . je n'ai jamais compris le dédain a mon père par rapport a cela . c'est le genre de crise que j'aurais voulu que mon père ne fasse pas .
Pour moi c'est le genre de truc qu'avoir un enfant ne vaudrait pas la peine de se battre pour ça .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
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