Bonjour,
Oui ça me le fait aussi. Déjà, s'il y a plus d'une dizaine de personnes en tout dans la même pièce, en général je deviens complètement fermée, mon cerveau se met en mode "stand by", je suis comme anesthésiée, flottante, ailleurs. C'est d'ailleurs un vrai problème par exemple pour faire les courses, parce que je ne maîtrise pas du tout ce mécanisme, et même dans les petites surfaces discount où je vais, il y a souvent un peu de monde (et la simple potentialité me suffit en général à basculer en mode stand by, c'est carrément dur de réfléchir à ce dont on aura besoin à la maison alors que mon cerveau n'est plus opérationnel

vivent les listes !

).
Les situations que tu décris, je crois que je ne pourrais pas non plus y rester sereinement

Les gens ventousés à leur mobile j'ai du mal aussi (j'ai eu le même agacement que toi il y a peu avec ma mère qui, quand elle vient, passe ses journées à envoyer des sms et passer/recevoir des coups de fil plusieurs fois par jour avec son chéri, et entre deux avec ses copines... bon, je ne suis pas non plus super irritable par ça, je trouve juste dommage qu'elle s'isole ainsi de nous, on ne se voit pas souvent).
Le vide-dressing, on m'a invitée une fois, j'ai refusé. Rien que l'idée d'être "les unes sur les autres" pour piailler autour des vêtements, ça va pas êt' possib' !

Déjà que même les tricot-thés tranquilles autour d'une table, je commence à avoir de plus en plus de mal...
Je ne sais pas comment font les gens... en juillet, je suis allée à une réunion (pour une asso dont je suis admin, je n'avais pas vraiment le choix), assez loin de chez moi (donc je devais y dormir), il y avait des enfants partout et quelques adultes (15 à 19 enfants et 5 à une dizaine d'adultes selon les moments), tout le monde semblait heureux d'être tous ensemble, à l'aise et tout ; pour moi ça a été une réelle épreuve

Heureusement j'ai pu décompresser chez des amis au retour, en très petit comité et au calme
En temps normal, j'essaie de ne pas prévoir de situation sociale tous les jours, sinon je sais que ça ne me permet pas de "digérer" (et je vis dans une région où les gens sont glaciaux, souvent malaimables voire carrément malpolis assez régulièrement, ça aide même si ça reste dur à vivre), comme je suis maman au foyer (et que mes enfants ne sont pas scolarisés mais instruits en famille), c'est possible
(cela dit quand je bossais, en se limitant à des rapports très superficiels et purement professionnels, j'y arrive bien aussi, les gens deviennent un peu transparents).
Tu vois, tu n'es pas seule à réagir ainsi, loin s'en faut !

41 ans (SA ? phénotype élargi ?), 3 enfants (13, 12 & 5 ans). L'aîné avec SA "officiel", la benjamine en cours de diag, et la cadette en point de repère de quasi NT...