D'accord avec @Lilas, ça me semble assez typique du TDAH.
Faudrait que je fasse un peu de lecture sur le sujet...
Ton comportement ressemble assez au mien (sauf pour les amendes et les conduites dangereuses).
Comment je gère ?
Sans traitement (Ritaline), mal. Je dois me faire violence pour résister, et bien souvent c'est le "flux", comme tu le nommes, qui l'emporte. Fixettes, procrastination, détresse intense pour des choses basiques... C'est presque comme un comportement addictif. Dans le TDAH, il y a un problème avec la dopamine, le système de récompense... En soi, ce n'est pas que je n'ai pas de capacités attentionnelles, c'est que je ne les maîtrise pas et qu'elles se déclenchent aléatoirement. Je passe d'une incapacité à m'investir dans une chose donnée, à une concentration extrême (au point de me faire mal à la tête) si mon cerveau décide que "ça j'aime, ça je veux".
Je ne me drogue pas, ne bois pas, ne fume pas, mais j'ai déjà eu des conduites addictives (ou qui en donnaient l'impression) avec la nourriture, des jeux-vidéo, des ouvertures de paquets de cartes et stickers, des achats impulsifs (jamais au point de me mettre dans le rouge mais des fois c'était limite), nombreuses colorations capillaires...
Avec le traitement, mieux, sauf si je traverse une grande fatigue (liée à des facteurs extérieurs) : là c'est presque comme si je ne le prenais pas...
Une chose que j'ai remarquée, c'est qu'à ces difficultés innées s'ajoute une fatigue, une récupération insuffisante, qui s'installe durablement. Le traitement me permet non seulement de rétablir (ponctuellement) le déséquilibre dans mon cerveau, mais aussi de réduire la fatigue générale sur le long terme (puisque je m'épuise moins mentalement au fur et à mesure des jours).
Mais ça dépend du contexte global. Le traitement est une béquille, pas une substance miraculeuse — j'aimerais bien !
