Je me suis présentée récemment, j'ai été impressionnée par l'accueil chaleureux et compréhensif


J'ai envie de raconter un peu de mon parcours, car je suis vraiment dans une période de restructuration, (une de plus), j'ai déjà eu des étapes comme celles ci dans ma vie, mais à chaque fois qu'on croit que c'est fini, qu'on a fait le tour, on se retrouve avec de nouvelles interogations ....
Et celles ci sont arrivées assez brutalement, avec mon arret d etravail.
bref, je vais essayer de vous raconter du plus ancien que je me souvienne, ce qui a pu me faire douter, pur avoir quelques avis extérieurs, qui me seront d'un grand secours.
J'ai très peu d esouvenir d'enfance. Je suis toujours étonnée d'entendre des amis raconter des souvenirs précis, moi je pense que j'ai des sortes de flashs, avec des images précises, mais peu de souvenirs.Je ne vais sans doute pas rentrer dans le coté personnel familial, (ça a en effet du avoir un impact,) mais je vais tenter de rester dans c equi est concret.
Petite donc, je me souviens avoir toujours ressenti quelque chose d'étrange. Ca ne date pas d'hier, ou de ces dernieres années, non, c'st vrament ancré du plus loin que je me souvienne.Je me souviens avoir été une petite fille extremement timide. (enfin j'entendais dire ça, et m^eme "maladivement", souvent.)Pourtnt je n'avais pas cette impression, c'est juste que j'observais énormément, j'analysais bcp......mais je ne me sentais pas d'intervenir, je n'en avais pas envie, ni besoin.
élève brillante, (je pense avoir appris à lire très t^ot, car de rares images du cp me reviennent avec le fait que je passais mon tmps ds le coin lecture pdt que les autres apprenaient à lire.)en primaire, très effacée, j'ai eu qulques" copines"mais toujour l'une après l'autre, je ne pouvais pas avoir de "groupe", ça me stressait.j'étais possessive je crois, et ça a du lasser certaines, mais ça reste flou...
Je me souviens avoir eu (et c'est toujours le cas) une sorte de monde interne très riche, dans lequel je me réfugias très souvent, en classe, en cas d 'ennui.
je rentrais à l'interieur de moi m^eme; et revassais, c'était très agréable, j'étais maitre du jeu....alors que dans la vraie vie, tout était plus confus, le groupe classe me terrorisait.
hors école, j'étais toujours dans les bouquins, sinon je partai souvent me ballader en campagne avec mon chien, j'avais besoin d eces moments de solitude qui me rassuraient.
Au collège, idem, moins brillante, m^eme si bonne élèv, (sans aucun sens de l'effort....)je m'interessaits peu au scolaire, mais j'aimais observer le fonctionnement des autres, je ressetnais très bien les différent jeux d'influence 'untel sur untel, j'avais une vision globale de la vie du groupe, tout en restant à l'écart.(j'avais une ou 2 copines, donc pas de solitude, mais toujours cette tendance à ^etre exclusive..premiers émois amoureux uniquement platonique.)
cette période a été difficile surtout sur le plan du sentiment d'étrangeté que je ressentais toujours, sans pouvoir l'expliquer. je n'en a jamais parlé à l'époque.
j'avais l'impression de comprendre les choses d'une autre manière, mais je pensais ^etre "à coté de la plaque", que c'est moi qui ne tournais pas très rond

lycée, années terribles, rebellion (d eplus ayant perdu ma maman très t^ot à 12 ans, c'est ma grande soeur qui m'a élevé ensuite, et je n'ai vraiment pas été simple, la pauvre!)refus du solaire....je me suis faite renvoyée du lycée à 17 ans, puis me suis désocialisée petit à petit presuqe volontairement, avec cette impression de différence confuse, après de nombreuses fugues, je suis partie à 18 ans pile poil dans un appartement.
j'avais rencontré mon ami d el'époque, avec qui tout était plus simple, mai on s'est enfermé dangereusement dans une sorte de bulle destructrice.
Désorientée par ma personalité en retrait, mes difficultés à "^etre comme tout le monde", (nous vivions ds unpetit vilage, ça n'aide pas!)j'ai commencé à utliser des subterfuges pour me sentir mieux...(drogues en tout genres.)
je résume encore bcp mais c'est pour tentr d'avancer ; à 19 ns j'ai soudainement développé des crises d'angoisses abominables, attaques de paniques (petit à petit ne ne pouvais plus sortir de che moi,(foule) voir ^eme chez moi ^etre seule, ), je tentais de me soulager avec la drogue, mais en fait cela n'a rien arrangé du tout.....au bout de qulques mois, j'ai du ^etre hospitalisée , épuisée nerveusement, ne pouvant plus manger...j'ai rompu avec mon ami, lui aussi toxicomane, qui est parti se soigner.
je suis restée de longs mois hospitalisée, mais je n'ai pas su ce qui m'arrivait. on ne me disait rien.j'ai pris de nombreux médicaments, antidepresseurs, neuroleptiques, anxiolitiques...j'ai surpris une conversation entre la psychiatre et un oncle venu prendre des nouvelles, (j'avais coupé les ponts depuis longtemps à l'époque), qui disait entre autres que vraisemblablement, je resterais toute ma vie dans un hopital de ce type, ou dans une institution spécialisée...qu'il ne fallait pas trop esperer.


toutjours en résumant bcp, je suis donc devenue sdf durant ces 2 années; alternant la rue et ses joyeusetés (drogues, squats, etc)et l'hopital, lorsuqe je me sentais trop mal, n'avais plus de drogue ou de médicaments, et avait besoin d'un lit...ou surtout n'étais plus capable de gérer mes angoisses, liées à mon agoraphobie, ma confusion.....
j'ai ensuite rencontré mon futur ex mari,(qui lui était "clean", et étudiant à l'époque) nous avons vuolu nous marrier, ce qui fut fait très vite, puis je suis tombée enceinte de mon grand...là la période "maman" a été extremmet salvatrice, j'ai enfin compris que l'autre est plus important que moi, et me suis consacré à mes petits luops. (Pour l'anecdote, plus jeune, je pensais ne pas vouloir d'enfants, car j'étais terrorisé par les petits!!

cette période a été relativement calme, j'au pu travailler à mi temps, avec une rqth, (l'hopital avait fait un dossier cotorep, et j'ai donc eu l'aah et la rqth durant 4 ans.ce travail m'a bcp aidé à me sentir "capable" de travailler, c'était toujours un peu difficile sur le plan relationnel, mais j'avais souvent à travailer seule, donc c'était très supportable.)
je n'ai pas renouveller ma rqth, en 2000, pensant que tout allait très bien, et ne voulant plus ^etre "differente" par ce biais. C'est vrai que ça allait bcp mieux, les angoisses étaient toujorus là mais moindres et gérées par mes cours de sophro, un tout petit peu d'anxioityque...et bcp d'energie, car je refusais de revivre les difficultés passées.(une sorte de gnake "je suis comme tout le monde, je peux le faire!!

ensuite je me suis consacrée exclusivement à mes enfants petits. (congé parental).
angoisses toujours présentes en cas de monde, mais gérées.
Nous avons divorcé on ex mari et moi, (tout en restant en bon terme)et je suis allée vivre seule avec mes enfants dans un appartement.
frustrée par le peu de pistes professionnelles qui s'ouvraient à moi, sans diplomes, j'ai passé mon basc à 32 ans, à la fac. (le DAEU, diplome d'acces aux etude universitaires.)je l'ai obtenu (avec mention


pendant c etps, je touchais l'allocation de formation assedic, peu mais suffisant pour vivre avec mes loulous (avec moultes systèmes D!

là peu à peu les difficultés sociales/du groupes sont revenus, tout doucement mais surement...

la 1ère année, toute à ma joie de découvrir la fac (à 33 ans!)j'ai réussi à suivre, mais je n'ai pas trouvé de personnes à qui parler, pas facile d'^etre seule à 33 ans dans un groupe en grande partie jeune. Et je n'aipas trouvé d'affinité dans les plus agés non plus...ja seconde année, je n'arivais m^eme lus à ouvrir la bouche.terrorisée par le groupe.peu à eu je ne pouvais m^eme plus aller en cours.en gros je venais à la fac our prendre me cours, et j'était mieux toute seule.
à cetet m^eme périod, mes enfants étaient "diagnostiqués"(beurk quel vilain mot)au centre pour enfants surdoués en difficulté, de l'hopital g Regnier.Eux aussi rencontraient des difficultés d'adaptation à l'école...

sur les 3, un se porte très bien et est très adapté, (et brillant élève..)le second est très différent des enfants de son age,(il entre en 6è, et..suce encore son pouce.) très fleur bleue, il n'a jamais été accepté par ses pairs....le drnier idem, mais un tempérament en acier, un thqi, et une AVS pour le maintenir en classe (sinon c'est désco, ).....en me plongant dans les lectures sur les enfants eip, je ressens une drole de chose.Ça me ressemble....

je passe également un bilan chez une psy, et en effet, elle me confirme mon surdouement, avec toutefois une étrangeté dans mes résultats ;
une hétérogénéité qiv/qip, (un qiv (au plafond) très au dessus du qip,celui ci étant impacté par une chute au subtest sensé représenté la "compréhension sociale/temporelle", et le subtest code et symboles.)...sur le moment elle est perplexe.
bref, avec ce nouvel éclairage, je me dis ouf, je ne suis donc pas si "folle" que ça, mais j'ai donc un fonctionnement different, c'est tout....
les mois passent, j'arrete la formation à la fac, ne supportant plsu le gruope, la fac, le monde, et refaisant des crises d'angoisses importantes...
je décide de rechercher un emploi, j'obtiens dans trop de difficulté un cdd à la CAF, (plut^ot à l'aise pendant l'entretien.)
puis je passe u concour interne, que je réussis très bien. (35 personnes, 5 places.)
je me sens alors rassurée, et j'ai une "gnake" du tonnerre, je suis enfin comme tout le monde, et cette fois c'est sur, je vais y arriver!(oui bien sur, les angoisses sont encore là, mais je gère, avec énergie.)
sauf que...voilà. qulques mois et je ressens de nouveau cette "bulle" transparente se former autour de moi, celle là m^eme qui m'entoure depuis la petite enfance , comme une bulle en verre ou en plastique, qui me permet de voir/comprendre/analyser tout en restant prostrée à l'intérieur.(mais comme protégée...)
cette m^eem bulle qui s eforme dès que je suis en situation de "gruope", d'interaction sociale imposée.(traavil, école, etc)ou m^eme choisie.
là je panique!!

non, pas cette fois!! je n'ai pas le droit de craquer!! c'est pour un CDI, je dois y arriver!!je pense à mes enfants, à mon ami (je suis en couple avec un homme génial.qui m'aide bcp...mais là je n'ai aps osé lui parlé de mes difficulté de suite....)
j'ai passé plusieurs mois à essayer de faire comme les autres. à faire "comme ij faut"..mais ça n'est pas moi, je m'use. j'en arrive, (j'ai honte) à reprendre des substances pour mieux faire semblant...(en l'occurence de la codéine en grande quantité, de plus en plus..)
de jours en jours les signes d mes difficultés reviennent, je m'isole, ne participe plus aux pauses, (avant j'essayais mais c'était dur de toute façon.)
je comprends les consignes mais ça devient flou.la législation à connaitre par coeur m'angoisse, je perds pieds.
petti à petit les quiproquos avec ma supéreure s'enchainent. je fatigue très vite, je pars de plus en plus t^ot, épuisée nerveusement.la "surveillance/pression" se met en place autour de moi par les supérieurs hyerarchiques.On me fait comprendre que "je dois réussir, mon poste est un investissement pour eux!"....
les premiers arrets d etravails d'une semaine puis une autre....mon médecin me voitr arriver et je craque, en larme, sans trop savoir quoi dire. je me dis qu Il ne comprendra pas!! (il comprends juste que je craque, et que je dois me poser unpeu...)
voilà, j'en suis là, les arrets se sont multipliés, la situation au travail est inextricable, je ne peux pas faire le métier pour lequel j'ai été embauché...(je ne peux pas utiliser le tel au travail (panique), communiquer avec mes collègues "normalement",avec les allocataires n'en parlons pas, avec un gruope en général, j'ai suvent des angoisses ou tout est flou,..je fatigue intensément.)
les choses qui semblent naturelles à mes collègues, ne me le sont pas du tout.la communication, la capacité à gérer des tas d'informaions fluctuantes (car basées sur de lh'umain), à ^etre efficace, toujours dynamiques et souriantes....à savoir discuter spontanément, sans réfléchir à qui dit quoi, pourquoi, comment?
j'avoue que je les admire, oui, je me dis que c'est super de pouvoir vivre comme ça.


pour que je me sente de nouveau capable d etravailler, il va falloir que j'accepte que non, je ne peux ps faire ce que la majorité des gens peuvent faire.
ce deuil a été difficile à faire.

aujourd'hui si on fait le bilan, je dois accepter.Ensuite, je ne sais pas trop où me situer, dans quelle "case".....
pur le SA, je ne sais pas. j'ai unpeu lu, (pas encore assez!) et je suis sidérée par lespoints communs, mais inquiète car il existe bien des points qui divergent.
(qulques exemples, je sais que je me balance depuis petite, dès que je suis inquiète, angoissée. ça me rassure, me fait du bien. j'ai des tics nerveux aussi, (là juste ma main qui bouge en cas de panique, ou mon pouce qui bouge sans arret, dès le moindre stress.je fais aussi des bruits "bisarre" comme des mantras, quand je suis inquiète. j'ai cette impression d'^etre sous une bulle , en quasi permanence dès que je suis entourée de bcp d eeprsonnes.j'ai quelquefois l'impresion de comprendre les choses differement.je ne suis pas toujours sure de la réaction de mon interlocuteur.j'aime mes amies (j'ai la chance d'en avoi, peu, mais elles sont là), très fort, mais je suis très" froide", peu "touchée" par les émotions des autres, (sauf mes enfants).je n'aime pas les contacts physiques, genre calins d'une vague copine, quo'nme touche le bras quand on me parle, l'épaule, etc.(.mais avec ms enfants, j'aime les calins.)
je cogite en permanence pour tout, j'analyse tout.(si j'ai bien dis ce qu'il fallait, si j'ai bien fais comme il faut, ) alors que je vois que les gens ne font pas ça...
j'ai eu en effet dans ma vie des sujets d'interet assez poussés, (petite le cheval, puis les beattles, etc par "crises", encore aujourd'hui, j'ai du mal à m'nteresser à pleins de choses, mais je suis à fond dans 1 truc à la fois..j'i donc quelquefois du mal dansles discussions générales!

j'ai toujours été cosidérée par les autres (classes, travail..) comme "bisarre".
et toute ma vie, j'ai eul'impresion de "m'adapter de force" à un mode de communication qui ne m'est pas naturel, et me demande immensément d'énergie pour compenser"
mais aussi, je n'ai pas de mal à regarder dans les yeux, je pense deviner les intentions avec les expressions du visage, et j'ai un humour "normal" (voir très décalé, m^eme....)alors, je ne sais plus...

(mon neveu de 8 ans est asperger attesté, et "visible"...)
je ne sais pas si je suis juste névrosée, ou s'il y a autre chose de type autistique, ou ted.....voilà pourquoi je suis venue vous voir.


aujourd'hui je suis sous anxiolytiques,(mais faiblement), sous subutex, (car je me suis rendue dans le centre d'addictologie de mon secteur, à cause de mes problèmes de codéine

ouf..et bien, si vous avez lu jusque là, je vous en remercie, vous ^etes courageux!!

j'ai fais un véritable roman, pourtant j'ai oublié certainement des tas de choses, j'ai tenté de résumer....

vos avis seront vraiment le bienvenus. je suis tout à fait pr^ete à entendre que je ne correspond pas vraiment aux critères autistiques, ça peut m'aider, aussi!...