Un bref résumé, et tant de questions..
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- Prolifique
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- Localisation : Bretagne
Un bref résumé, et tant de questions..
Bonjour à tous.
Je me suis présentée récemment, j'ai été impressionnée par l'accueil chaleureux et compréhensif .
J'ai envie de raconter un peu de mon parcours, car je suis vraiment dans une période de restructuration, (une de plus), j'ai déjà eu des étapes comme celles ci dans ma vie, mais à chaque fois qu'on croit que c'est fini, qu'on a fait le tour, on se retrouve avec de nouvelles interogations ....
Et celles ci sont arrivées assez brutalement, avec mon arret d etravail.
bref, je vais essayer de vous raconter du plus ancien que je me souvienne, ce qui a pu me faire douter, pur avoir quelques avis extérieurs, qui me seront d'un grand secours.
J'ai très peu d esouvenir d'enfance. Je suis toujours étonnée d'entendre des amis raconter des souvenirs précis, moi je pense que j'ai des sortes de flashs, avec des images précises, mais peu de souvenirs.Je ne vais sans doute pas rentrer dans le coté personnel familial, (ça a en effet du avoir un impact,) mais je vais tenter de rester dans c equi est concret.
Petite donc, je me souviens avoir toujours ressenti quelque chose d'étrange. Ca ne date pas d'hier, ou de ces dernieres années, non, c'st vrament ancré du plus loin que je me souvienne.Je me souviens avoir été une petite fille extremement timide. (enfin j'entendais dire ça, et m^eme "maladivement", souvent.)Pourtnt je n'avais pas cette impression, c'est juste que j'observais énormément, j'analysais bcp......mais je ne me sentais pas d'intervenir, je n'en avais pas envie, ni besoin.
élève brillante, (je pense avoir appris à lire très t^ot, car de rares images du cp me reviennent avec le fait que je passais mon tmps ds le coin lecture pdt que les autres apprenaient à lire.)en primaire, très effacée, j'ai eu qulques" copines"mais toujour l'une après l'autre, je ne pouvais pas avoir de "groupe", ça me stressait.j'étais possessive je crois, et ça a du lasser certaines, mais ça reste flou...
Je me souviens avoir eu (et c'est toujours le cas) une sorte de monde interne très riche, dans lequel je me réfugias très souvent, en classe, en cas d 'ennui.
je rentrais à l'interieur de moi m^eme; et revassais, c'était très agréable, j'étais maitre du jeu....alors que dans la vraie vie, tout était plus confus, le groupe classe me terrorisait.
hors école, j'étais toujours dans les bouquins, sinon je partai souvent me ballader en campagne avec mon chien, j'avais besoin d eces moments de solitude qui me rassuraient.
Au collège, idem, moins brillante, m^eme si bonne élèv, (sans aucun sens de l'effort....)je m'interessaits peu au scolaire, mais j'aimais observer le fonctionnement des autres, je ressetnais très bien les différent jeux d'influence 'untel sur untel, j'avais une vision globale de la vie du groupe, tout en restant à l'écart.(j'avais une ou 2 copines, donc pas de solitude, mais toujours cette tendance à ^etre exclusive..premiers émois amoureux uniquement platonique.)
cette période a été difficile surtout sur le plan du sentiment d'étrangeté que je ressentais toujours, sans pouvoir l'expliquer. je n'en a jamais parlé à l'époque.
j'avais l'impression de comprendre les choses d'une autre manière, mais je pensais ^etre "à coté de la plaque", que c'est moi qui ne tournais pas très rond .....
lycée, années terribles, rebellion (d eplus ayant perdu ma maman très t^ot à 12 ans, c'est ma grande soeur qui m'a élevé ensuite, et je n'ai vraiment pas été simple, la pauvre!)refus du solaire....je me suis faite renvoyée du lycée à 17 ans, puis me suis désocialisée petit à petit presuqe volontairement, avec cette impression de différence confuse, après de nombreuses fugues, je suis partie à 18 ans pile poil dans un appartement.
j'avais rencontré mon ami d el'époque, avec qui tout était plus simple, mai on s'est enfermé dangereusement dans une sorte de bulle destructrice.
Désorientée par ma personalité en retrait, mes difficultés à "^etre comme tout le monde", (nous vivions ds unpetit vilage, ça n'aide pas!)j'ai commencé à utliser des subterfuges pour me sentir mieux...(drogues en tout genres.)
je résume encore bcp mais c'est pour tentr d'avancer ; à 19 ns j'ai soudainement développé des crises d'angoisses abominables, attaques de paniques (petit à petit ne ne pouvais plus sortir de che moi,(foule) voir ^eme chez moi ^etre seule, ), je tentais de me soulager avec la drogue, mais en fait cela n'a rien arrangé du tout.....au bout de qulques mois, j'ai du ^etre hospitalisée , épuisée nerveusement, ne pouvant plus manger...j'ai rompu avec mon ami, lui aussi toxicomane, qui est parti se soigner.
je suis restée de longs mois hospitalisée, mais je n'ai pas su ce qui m'arrivait. on ne me disait rien.j'ai pris de nombreux médicaments, antidepresseurs, neuroleptiques, anxiolitiques...j'ai surpris une conversation entre la psychiatre et un oncle venu prendre des nouvelles, (j'avais coupé les ponts depuis longtemps à l'époque), qui disait entre autres que vraisemblablement, je resterais toute ma vie dans un hopital de ce type, ou dans une institution spécialisée...qu'il ne fallait pas trop esperer. (quand j'y repense aujourd'hui,....bref.)
toutjours en résumant bcp, je suis donc devenue sdf durant ces 2 années; alternant la rue et ses joyeusetés (drogues, squats, etc)et l'hopital, lorsuqe je me sentais trop mal, n'avais plus de drogue ou de médicaments, et avait besoin d'un lit...ou surtout n'étais plus capable de gérer mes angoisses, liées à mon agoraphobie, ma confusion.....
j'ai ensuite rencontré mon futur ex mari,(qui lui était "clean", et étudiant à l'époque) nous avons vuolu nous marrier, ce qui fut fait très vite, puis je suis tombée enceinte de mon grand...là la période "maman" a été extremmet salvatrice, j'ai enfin compris que l'autre est plus important que moi, et me suis consacré à mes petits luops. (Pour l'anecdote, plus jeune, je pensais ne pas vouloir d'enfants, car j'étais terrorisé par les petits!! )
cette période a été relativement calme, j'au pu travailler à mi temps, avec une rqth, (l'hopital avait fait un dossier cotorep, et j'ai donc eu l'aah et la rqth durant 4 ans.ce travail m'a bcp aidé à me sentir "capable" de travailler, c'était toujours un peu difficile sur le plan relationnel, mais j'avais souvent à travailer seule, donc c'était très supportable.)
je n'ai pas renouveller ma rqth, en 2000, pensant que tout allait très bien, et ne voulant plus ^etre "differente" par ce biais. C'est vrai que ça allait bcp mieux, les angoisses étaient toujorus là mais moindres et gérées par mes cours de sophro, un tout petit peu d'anxioityque...et bcp d'energie, car je refusais de revivre les difficultés passées.(une sorte de gnake "je suis comme tout le monde, je peux le faire!! "...
ensuite je me suis consacrée exclusivement à mes enfants petits. (congé parental).
angoisses toujours présentes en cas de monde, mais gérées.
Nous avons divorcé on ex mari et moi, (tout en restant en bon terme)et je suis allée vivre seule avec mes enfants dans un appartement.
frustrée par le peu de pistes professionnelles qui s'ouvraient à moi, sans diplomes, j'ai passé mon basc à 32 ans, à la fac. (le DAEU, diplome d'acces aux etude universitaires.)je l'ai obtenu (avec mention )sans grands efforts..puis j'ai été reçue dans une filière très selective à la fac, un deust en documentation. (j'ai apssé le concours d'entrée, 400 dossiers, 30 places.....et ai été reçue, donc, j'ai foncé, un peu trop vite surement )
pendant c etps, je touchais l'allocation de formation assedic, peu mais suffisant pour vivre avec mes loulous (avec moultes systèmes D! )
là peu à peu les difficultés sociales/du groupes sont revenus, tout doucement mais surement...
la 1ère année, toute à ma joie de découvrir la fac (à 33 ans!)j'ai réussi à suivre, mais je n'ai pas trouvé de personnes à qui parler, pas facile d'^etre seule à 33 ans dans un groupe en grande partie jeune. Et je n'aipas trouvé d'affinité dans les plus agés non plus...ja seconde année, je n'arivais m^eme lus à ouvrir la bouche.terrorisée par le groupe.peu à eu je ne pouvais m^eme plus aller en cours.en gros je venais à la fac our prendre me cours, et j'était mieux toute seule.
à cetet m^eme périod, mes enfants étaient "diagnostiqués"(beurk quel vilain mot)au centre pour enfants surdoués en difficulté, de l'hopital g Regnier.Eux aussi rencontraient des difficultés d'adaptation à l'école... pur le second je pensais à un autisme, et j'ai tjrs des doutes de ted.
sur les 3, un se porte très bien et est très adapté, (et brillant élève..)le second est très différent des enfants de son age,(il entre en 6è, et..suce encore son pouce.) très fleur bleue, il n'a jamais été accepté par ses pairs....le drnier idem, mais un tempérament en acier, un thqi, et une AVS pour le maintenir en classe (sinon c'est désco, ).....en me plongant dans les lectures sur les enfants eip, je ressens une drole de chose.Ça me ressemble....
je passe également un bilan chez une psy, et en effet, elle me confirme mon surdouement, avec toutefois une étrangeté dans mes résultats ;
une hétérogénéité qiv/qip, (un qiv (au plafond) très au dessus du qip,celui ci étant impacté par une chute au subtest sensé représenté la "compréhension sociale/temporelle", et le subtest code et symboles.)...sur le moment elle est perplexe.
bref, avec ce nouvel éclairage, je me dis ouf, je ne suis donc pas si "folle" que ça, mais j'ai donc un fonctionnement different, c'est tout....
les mois passent, j'arrete la formation à la fac, ne supportant plsu le gruope, la fac, le monde, et refaisant des crises d'angoisses importantes...
je décide de rechercher un emploi, j'obtiens dans trop de difficulté un cdd à la CAF, (plut^ot à l'aise pendant l'entretien.)
puis je passe u concour interne, que je réussis très bien. (35 personnes, 5 places.)
je me sens alors rassurée, et j'ai une "gnake" du tonnerre, je suis enfin comme tout le monde, et cette fois c'est sur, je vais y arriver!(oui bien sur, les angoisses sont encore là, mais je gère, avec énergie.)
sauf que...voilà. qulques mois et je ressens de nouveau cette "bulle" transparente se former autour de moi, celle là m^eme qui m'entoure depuis la petite enfance , comme une bulle en verre ou en plastique, qui me permet de voir/comprendre/analyser tout en restant prostrée à l'intérieur.(mais comme protégée...)
cette m^eem bulle qui s eforme dès que je suis en situation de "gruope", d'interaction sociale imposée.(traavil, école, etc)ou m^eme choisie.
là je panique!!
non, pas cette fois!! je n'ai pas le droit de craquer!! c'est pour un CDI, je dois y arriver!!je pense à mes enfants, à mon ami (je suis en couple avec un homme génial.qui m'aide bcp...mais là je n'ai aps osé lui parlé de mes difficulté de suite....)
j'ai passé plusieurs mois à essayer de faire comme les autres. à faire "comme ij faut"..mais ça n'est pas moi, je m'use. j'en arrive, (j'ai honte) à reprendre des substances pour mieux faire semblant...(en l'occurence de la codéine en grande quantité, de plus en plus..)
de jours en jours les signes d mes difficultés reviennent, je m'isole, ne participe plus aux pauses, (avant j'essayais mais c'était dur de toute façon.)
je comprends les consignes mais ça devient flou.la législation à connaitre par coeur m'angoisse, je perds pieds.
petti à petit les quiproquos avec ma supéreure s'enchainent. je fatigue très vite, je pars de plus en plus t^ot, épuisée nerveusement.la "surveillance/pression" se met en place autour de moi par les supérieurs hyerarchiques.On me fait comprendre que "je dois réussir, mon poste est un investissement pour eux!"....
les premiers arrets d etravails d'une semaine puis une autre....mon médecin me voitr arriver et je craque, en larme, sans trop savoir quoi dire. je me dis qu Il ne comprendra pas!! (il comprends juste que je craque, et que je dois me poser unpeu...)
voilà, j'en suis là, les arrets se sont multipliés, la situation au travail est inextricable, je ne peux pas faire le métier pour lequel j'ai été embauché...(je ne peux pas utiliser le tel au travail (panique), communiquer avec mes collègues "normalement",avec les allocataires n'en parlons pas, avec un gruope en général, j'ai suvent des angoisses ou tout est flou,..je fatigue intensément.)
les choses qui semblent naturelles à mes collègues, ne me le sont pas du tout.la communication, la capacité à gérer des tas d'informaions fluctuantes (car basées sur de lh'umain), à ^etre efficace, toujours dynamiques et souriantes....à savoir discuter spontanément, sans réfléchir à qui dit quoi, pourquoi, comment?
j'avoue que je les admire, oui, je me dis que c'est super de pouvoir vivre comme ça.
pour que je me sente de nouveau capable d etravailler, il va falloir que j'accepte que non, je ne peux ps faire ce que la majorité des gens peuvent faire.
ce deuil a été difficile à faire.
aujourd'hui si on fait le bilan, je dois accepter.Ensuite, je ne sais pas trop où me situer, dans quelle "case".....
pur le SA, je ne sais pas. j'ai unpeu lu, (pas encore assez!) et je suis sidérée par lespoints communs, mais inquiète car il existe bien des points qui divergent.
(qulques exemples, je sais que je me balance depuis petite, dès que je suis inquiète, angoissée. ça me rassure, me fait du bien. j'ai des tics nerveux aussi, (là juste ma main qui bouge en cas de panique, ou mon pouce qui bouge sans arret, dès le moindre stress.je fais aussi des bruits "bisarre" comme des mantras, quand je suis inquiète. j'ai cette impression d'^etre sous une bulle , en quasi permanence dès que je suis entourée de bcp d eeprsonnes.j'ai quelquefois l'impresion de comprendre les choses differement.je ne suis pas toujours sure de la réaction de mon interlocuteur.j'aime mes amies (j'ai la chance d'en avoi, peu, mais elles sont là), très fort, mais je suis très" froide", peu "touchée" par les émotions des autres, (sauf mes enfants).je n'aime pas les contacts physiques, genre calins d'une vague copine, quo'nme touche le bras quand on me parle, l'épaule, etc.(.mais avec ms enfants, j'aime les calins.)
je cogite en permanence pour tout, j'analyse tout.(si j'ai bien dis ce qu'il fallait, si j'ai bien fais comme il faut, ) alors que je vois que les gens ne font pas ça...
j'ai eu en effet dans ma vie des sujets d'interet assez poussés, (petite le cheval, puis les beattles, etc par "crises", encore aujourd'hui, j'ai du mal à m'nteresser à pleins de choses, mais je suis à fond dans 1 truc à la fois..j'i donc quelquefois du mal dansles discussions générales! )
j'ai toujours été cosidérée par les autres (classes, travail..) comme "bisarre".
et toute ma vie, j'ai eul'impresion de "m'adapter de force" à un mode de communication qui ne m'est pas naturel, et me demande immensément d'énergie pour compenser"
mais aussi, je n'ai pas de mal à regarder dans les yeux, je pense deviner les intentions avec les expressions du visage, et j'ai un humour "normal" (voir très décalé, m^eme....)alors, je ne sais plus...
(mon neveu de 8 ans est asperger attesté, et "visible"...)
je ne sais pas si je suis juste névrosée, ou s'il y a autre chose de type autistique, ou ted.....voilà pourquoi je suis venue vous voir. car la période est la bonne pur mettre de mots sur ma "différence", alors je commence à chercher....et je sens en vous lisant que ça peut^etre long, voir impossible!
aujourd'hui je suis sous anxiolytiques,(mais faiblement), sous subutex, (car je me suis rendue dans le centre d'addictologie de mon secteur, à cause de mes problèmes de codéine , et à ma grande surprise, l'addictologue est absolument extra et ouvert. il m'a posé de nombreuses questions sur mes doutes et mes difficultés, et semble tout à fait à l'écoute.Tout est intrinsequement lié, la prise de produit "pour y arriver"(à ^etre comme tout le monde), les souçis au travail, et les souçis d'adaptation en général.)
ouf..et bien, si vous avez lu jusque là, je vous en remercie, vous ^etes courageux!!
j'ai fais un véritable roman, pourtant j'ai oublié certainement des tas de choses, j'ai tenté de résumer....
vos avis seront vraiment le bienvenus. je suis tout à fait pr^ete à entendre que je ne correspond pas vraiment aux critères autistiques, ça peut m'aider, aussi!...
Je me suis présentée récemment, j'ai été impressionnée par l'accueil chaleureux et compréhensif .
J'ai envie de raconter un peu de mon parcours, car je suis vraiment dans une période de restructuration, (une de plus), j'ai déjà eu des étapes comme celles ci dans ma vie, mais à chaque fois qu'on croit que c'est fini, qu'on a fait le tour, on se retrouve avec de nouvelles interogations ....
Et celles ci sont arrivées assez brutalement, avec mon arret d etravail.
bref, je vais essayer de vous raconter du plus ancien que je me souvienne, ce qui a pu me faire douter, pur avoir quelques avis extérieurs, qui me seront d'un grand secours.
J'ai très peu d esouvenir d'enfance. Je suis toujours étonnée d'entendre des amis raconter des souvenirs précis, moi je pense que j'ai des sortes de flashs, avec des images précises, mais peu de souvenirs.Je ne vais sans doute pas rentrer dans le coté personnel familial, (ça a en effet du avoir un impact,) mais je vais tenter de rester dans c equi est concret.
Petite donc, je me souviens avoir toujours ressenti quelque chose d'étrange. Ca ne date pas d'hier, ou de ces dernieres années, non, c'st vrament ancré du plus loin que je me souvienne.Je me souviens avoir été une petite fille extremement timide. (enfin j'entendais dire ça, et m^eme "maladivement", souvent.)Pourtnt je n'avais pas cette impression, c'est juste que j'observais énormément, j'analysais bcp......mais je ne me sentais pas d'intervenir, je n'en avais pas envie, ni besoin.
élève brillante, (je pense avoir appris à lire très t^ot, car de rares images du cp me reviennent avec le fait que je passais mon tmps ds le coin lecture pdt que les autres apprenaient à lire.)en primaire, très effacée, j'ai eu qulques" copines"mais toujour l'une après l'autre, je ne pouvais pas avoir de "groupe", ça me stressait.j'étais possessive je crois, et ça a du lasser certaines, mais ça reste flou...
Je me souviens avoir eu (et c'est toujours le cas) une sorte de monde interne très riche, dans lequel je me réfugias très souvent, en classe, en cas d 'ennui.
je rentrais à l'interieur de moi m^eme; et revassais, c'était très agréable, j'étais maitre du jeu....alors que dans la vraie vie, tout était plus confus, le groupe classe me terrorisait.
hors école, j'étais toujours dans les bouquins, sinon je partai souvent me ballader en campagne avec mon chien, j'avais besoin d eces moments de solitude qui me rassuraient.
Au collège, idem, moins brillante, m^eme si bonne élèv, (sans aucun sens de l'effort....)je m'interessaits peu au scolaire, mais j'aimais observer le fonctionnement des autres, je ressetnais très bien les différent jeux d'influence 'untel sur untel, j'avais une vision globale de la vie du groupe, tout en restant à l'écart.(j'avais une ou 2 copines, donc pas de solitude, mais toujours cette tendance à ^etre exclusive..premiers émois amoureux uniquement platonique.)
cette période a été difficile surtout sur le plan du sentiment d'étrangeté que je ressentais toujours, sans pouvoir l'expliquer. je n'en a jamais parlé à l'époque.
j'avais l'impression de comprendre les choses d'une autre manière, mais je pensais ^etre "à coté de la plaque", que c'est moi qui ne tournais pas très rond .....
lycée, années terribles, rebellion (d eplus ayant perdu ma maman très t^ot à 12 ans, c'est ma grande soeur qui m'a élevé ensuite, et je n'ai vraiment pas été simple, la pauvre!)refus du solaire....je me suis faite renvoyée du lycée à 17 ans, puis me suis désocialisée petit à petit presuqe volontairement, avec cette impression de différence confuse, après de nombreuses fugues, je suis partie à 18 ans pile poil dans un appartement.
j'avais rencontré mon ami d el'époque, avec qui tout était plus simple, mai on s'est enfermé dangereusement dans une sorte de bulle destructrice.
Désorientée par ma personalité en retrait, mes difficultés à "^etre comme tout le monde", (nous vivions ds unpetit vilage, ça n'aide pas!)j'ai commencé à utliser des subterfuges pour me sentir mieux...(drogues en tout genres.)
je résume encore bcp mais c'est pour tentr d'avancer ; à 19 ns j'ai soudainement développé des crises d'angoisses abominables, attaques de paniques (petit à petit ne ne pouvais plus sortir de che moi,(foule) voir ^eme chez moi ^etre seule, ), je tentais de me soulager avec la drogue, mais en fait cela n'a rien arrangé du tout.....au bout de qulques mois, j'ai du ^etre hospitalisée , épuisée nerveusement, ne pouvant plus manger...j'ai rompu avec mon ami, lui aussi toxicomane, qui est parti se soigner.
je suis restée de longs mois hospitalisée, mais je n'ai pas su ce qui m'arrivait. on ne me disait rien.j'ai pris de nombreux médicaments, antidepresseurs, neuroleptiques, anxiolitiques...j'ai surpris une conversation entre la psychiatre et un oncle venu prendre des nouvelles, (j'avais coupé les ponts depuis longtemps à l'époque), qui disait entre autres que vraisemblablement, je resterais toute ma vie dans un hopital de ce type, ou dans une institution spécialisée...qu'il ne fallait pas trop esperer. (quand j'y repense aujourd'hui,....bref.)
toutjours en résumant bcp, je suis donc devenue sdf durant ces 2 années; alternant la rue et ses joyeusetés (drogues, squats, etc)et l'hopital, lorsuqe je me sentais trop mal, n'avais plus de drogue ou de médicaments, et avait besoin d'un lit...ou surtout n'étais plus capable de gérer mes angoisses, liées à mon agoraphobie, ma confusion.....
j'ai ensuite rencontré mon futur ex mari,(qui lui était "clean", et étudiant à l'époque) nous avons vuolu nous marrier, ce qui fut fait très vite, puis je suis tombée enceinte de mon grand...là la période "maman" a été extremmet salvatrice, j'ai enfin compris que l'autre est plus important que moi, et me suis consacré à mes petits luops. (Pour l'anecdote, plus jeune, je pensais ne pas vouloir d'enfants, car j'étais terrorisé par les petits!! )
cette période a été relativement calme, j'au pu travailler à mi temps, avec une rqth, (l'hopital avait fait un dossier cotorep, et j'ai donc eu l'aah et la rqth durant 4 ans.ce travail m'a bcp aidé à me sentir "capable" de travailler, c'était toujours un peu difficile sur le plan relationnel, mais j'avais souvent à travailer seule, donc c'était très supportable.)
je n'ai pas renouveller ma rqth, en 2000, pensant que tout allait très bien, et ne voulant plus ^etre "differente" par ce biais. C'est vrai que ça allait bcp mieux, les angoisses étaient toujorus là mais moindres et gérées par mes cours de sophro, un tout petit peu d'anxioityque...et bcp d'energie, car je refusais de revivre les difficultés passées.(une sorte de gnake "je suis comme tout le monde, je peux le faire!! "...
ensuite je me suis consacrée exclusivement à mes enfants petits. (congé parental).
angoisses toujours présentes en cas de monde, mais gérées.
Nous avons divorcé on ex mari et moi, (tout en restant en bon terme)et je suis allée vivre seule avec mes enfants dans un appartement.
frustrée par le peu de pistes professionnelles qui s'ouvraient à moi, sans diplomes, j'ai passé mon basc à 32 ans, à la fac. (le DAEU, diplome d'acces aux etude universitaires.)je l'ai obtenu (avec mention )sans grands efforts..puis j'ai été reçue dans une filière très selective à la fac, un deust en documentation. (j'ai apssé le concours d'entrée, 400 dossiers, 30 places.....et ai été reçue, donc, j'ai foncé, un peu trop vite surement )
pendant c etps, je touchais l'allocation de formation assedic, peu mais suffisant pour vivre avec mes loulous (avec moultes systèmes D! )
là peu à peu les difficultés sociales/du groupes sont revenus, tout doucement mais surement...
la 1ère année, toute à ma joie de découvrir la fac (à 33 ans!)j'ai réussi à suivre, mais je n'ai pas trouvé de personnes à qui parler, pas facile d'^etre seule à 33 ans dans un groupe en grande partie jeune. Et je n'aipas trouvé d'affinité dans les plus agés non plus...ja seconde année, je n'arivais m^eme lus à ouvrir la bouche.terrorisée par le groupe.peu à eu je ne pouvais m^eme plus aller en cours.en gros je venais à la fac our prendre me cours, et j'était mieux toute seule.
à cetet m^eme périod, mes enfants étaient "diagnostiqués"(beurk quel vilain mot)au centre pour enfants surdoués en difficulté, de l'hopital g Regnier.Eux aussi rencontraient des difficultés d'adaptation à l'école... pur le second je pensais à un autisme, et j'ai tjrs des doutes de ted.
sur les 3, un se porte très bien et est très adapté, (et brillant élève..)le second est très différent des enfants de son age,(il entre en 6è, et..suce encore son pouce.) très fleur bleue, il n'a jamais été accepté par ses pairs....le drnier idem, mais un tempérament en acier, un thqi, et une AVS pour le maintenir en classe (sinon c'est désco, ).....en me plongant dans les lectures sur les enfants eip, je ressens une drole de chose.Ça me ressemble....
je passe également un bilan chez une psy, et en effet, elle me confirme mon surdouement, avec toutefois une étrangeté dans mes résultats ;
une hétérogénéité qiv/qip, (un qiv (au plafond) très au dessus du qip,celui ci étant impacté par une chute au subtest sensé représenté la "compréhension sociale/temporelle", et le subtest code et symboles.)...sur le moment elle est perplexe.
bref, avec ce nouvel éclairage, je me dis ouf, je ne suis donc pas si "folle" que ça, mais j'ai donc un fonctionnement different, c'est tout....
les mois passent, j'arrete la formation à la fac, ne supportant plsu le gruope, la fac, le monde, et refaisant des crises d'angoisses importantes...
je décide de rechercher un emploi, j'obtiens dans trop de difficulté un cdd à la CAF, (plut^ot à l'aise pendant l'entretien.)
puis je passe u concour interne, que je réussis très bien. (35 personnes, 5 places.)
je me sens alors rassurée, et j'ai une "gnake" du tonnerre, je suis enfin comme tout le monde, et cette fois c'est sur, je vais y arriver!(oui bien sur, les angoisses sont encore là, mais je gère, avec énergie.)
sauf que...voilà. qulques mois et je ressens de nouveau cette "bulle" transparente se former autour de moi, celle là m^eme qui m'entoure depuis la petite enfance , comme une bulle en verre ou en plastique, qui me permet de voir/comprendre/analyser tout en restant prostrée à l'intérieur.(mais comme protégée...)
cette m^eem bulle qui s eforme dès que je suis en situation de "gruope", d'interaction sociale imposée.(traavil, école, etc)ou m^eme choisie.
là je panique!!
non, pas cette fois!! je n'ai pas le droit de craquer!! c'est pour un CDI, je dois y arriver!!je pense à mes enfants, à mon ami (je suis en couple avec un homme génial.qui m'aide bcp...mais là je n'ai aps osé lui parlé de mes difficulté de suite....)
j'ai passé plusieurs mois à essayer de faire comme les autres. à faire "comme ij faut"..mais ça n'est pas moi, je m'use. j'en arrive, (j'ai honte) à reprendre des substances pour mieux faire semblant...(en l'occurence de la codéine en grande quantité, de plus en plus..)
de jours en jours les signes d mes difficultés reviennent, je m'isole, ne participe plus aux pauses, (avant j'essayais mais c'était dur de toute façon.)
je comprends les consignes mais ça devient flou.la législation à connaitre par coeur m'angoisse, je perds pieds.
petti à petit les quiproquos avec ma supéreure s'enchainent. je fatigue très vite, je pars de plus en plus t^ot, épuisée nerveusement.la "surveillance/pression" se met en place autour de moi par les supérieurs hyerarchiques.On me fait comprendre que "je dois réussir, mon poste est un investissement pour eux!"....
les premiers arrets d etravails d'une semaine puis une autre....mon médecin me voitr arriver et je craque, en larme, sans trop savoir quoi dire. je me dis qu Il ne comprendra pas!! (il comprends juste que je craque, et que je dois me poser unpeu...)
voilà, j'en suis là, les arrets se sont multipliés, la situation au travail est inextricable, je ne peux pas faire le métier pour lequel j'ai été embauché...(je ne peux pas utiliser le tel au travail (panique), communiquer avec mes collègues "normalement",avec les allocataires n'en parlons pas, avec un gruope en général, j'ai suvent des angoisses ou tout est flou,..je fatigue intensément.)
les choses qui semblent naturelles à mes collègues, ne me le sont pas du tout.la communication, la capacité à gérer des tas d'informaions fluctuantes (car basées sur de lh'umain), à ^etre efficace, toujours dynamiques et souriantes....à savoir discuter spontanément, sans réfléchir à qui dit quoi, pourquoi, comment?
j'avoue que je les admire, oui, je me dis que c'est super de pouvoir vivre comme ça.
pour que je me sente de nouveau capable d etravailler, il va falloir que j'accepte que non, je ne peux ps faire ce que la majorité des gens peuvent faire.
ce deuil a été difficile à faire.
aujourd'hui si on fait le bilan, je dois accepter.Ensuite, je ne sais pas trop où me situer, dans quelle "case".....
pur le SA, je ne sais pas. j'ai unpeu lu, (pas encore assez!) et je suis sidérée par lespoints communs, mais inquiète car il existe bien des points qui divergent.
(qulques exemples, je sais que je me balance depuis petite, dès que je suis inquiète, angoissée. ça me rassure, me fait du bien. j'ai des tics nerveux aussi, (là juste ma main qui bouge en cas de panique, ou mon pouce qui bouge sans arret, dès le moindre stress.je fais aussi des bruits "bisarre" comme des mantras, quand je suis inquiète. j'ai cette impression d'^etre sous une bulle , en quasi permanence dès que je suis entourée de bcp d eeprsonnes.j'ai quelquefois l'impresion de comprendre les choses differement.je ne suis pas toujours sure de la réaction de mon interlocuteur.j'aime mes amies (j'ai la chance d'en avoi, peu, mais elles sont là), très fort, mais je suis très" froide", peu "touchée" par les émotions des autres, (sauf mes enfants).je n'aime pas les contacts physiques, genre calins d'une vague copine, quo'nme touche le bras quand on me parle, l'épaule, etc.(.mais avec ms enfants, j'aime les calins.)
je cogite en permanence pour tout, j'analyse tout.(si j'ai bien dis ce qu'il fallait, si j'ai bien fais comme il faut, ) alors que je vois que les gens ne font pas ça...
j'ai eu en effet dans ma vie des sujets d'interet assez poussés, (petite le cheval, puis les beattles, etc par "crises", encore aujourd'hui, j'ai du mal à m'nteresser à pleins de choses, mais je suis à fond dans 1 truc à la fois..j'i donc quelquefois du mal dansles discussions générales! )
j'ai toujours été cosidérée par les autres (classes, travail..) comme "bisarre".
et toute ma vie, j'ai eul'impresion de "m'adapter de force" à un mode de communication qui ne m'est pas naturel, et me demande immensément d'énergie pour compenser"
mais aussi, je n'ai pas de mal à regarder dans les yeux, je pense deviner les intentions avec les expressions du visage, et j'ai un humour "normal" (voir très décalé, m^eme....)alors, je ne sais plus...
(mon neveu de 8 ans est asperger attesté, et "visible"...)
je ne sais pas si je suis juste névrosée, ou s'il y a autre chose de type autistique, ou ted.....voilà pourquoi je suis venue vous voir. car la période est la bonne pur mettre de mots sur ma "différence", alors je commence à chercher....et je sens en vous lisant que ça peut^etre long, voir impossible!
aujourd'hui je suis sous anxiolytiques,(mais faiblement), sous subutex, (car je me suis rendue dans le centre d'addictologie de mon secteur, à cause de mes problèmes de codéine , et à ma grande surprise, l'addictologue est absolument extra et ouvert. il m'a posé de nombreuses questions sur mes doutes et mes difficultés, et semble tout à fait à l'écoute.Tout est intrinsequement lié, la prise de produit "pour y arriver"(à ^etre comme tout le monde), les souçis au travail, et les souçis d'adaptation en général.)
ouf..et bien, si vous avez lu jusque là, je vous en remercie, vous ^etes courageux!!
j'ai fais un véritable roman, pourtant j'ai oublié certainement des tas de choses, j'ai tenté de résumer....
vos avis seront vraiment le bienvenus. je suis tout à fait pr^ete à entendre que je ne correspond pas vraiment aux critères autistiques, ça peut m'aider, aussi!...
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Merci pour avoir remémoré tous ces souvenirs.
Et pour les points de divergence, ne pas oublier que chaque aspie est unique.
Il y a une tendance générale, et une différence (une unicité) en particulier.
C'est très vrai ta conclusion.meï a écrit :bref, avec ce nouvel éclairage, je me dis ouf, je ne suis donc pas si "folle" que ça, mais j'ai donc un fonctionnement different, c'est tout....
Et pour les points de divergence, ne pas oublier que chaque aspie est unique.
Il y a une tendance générale, et une différence (une unicité) en particulier.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
J'ai moi aussi tout lu
Une première réaction : cette fichue rapidité de pensée joue des tours.
Premièrement parce que le temps que les autres passent pour analyser un fait, est divisé par x pour les surdoués et de là, il leur reste un temps fou pour "penser à autre choses" et comme disait Luna dans un autre post "mais ou est le bouton stop ?"
ensuite culpabilité parce que la différence apparait là, avec les "autres", prise de conscience du surdoué (consciente ou inconsciente dans l'enfance) et peur de la différence si en plus il y a un manque de confiance en soi, la spirale peut devenir infernale.
...
Courage.
Une première réaction : cette fichue rapidité de pensée joue des tours.
Premièrement parce que le temps que les autres passent pour analyser un fait, est divisé par x pour les surdoués et de là, il leur reste un temps fou pour "penser à autre choses" et comme disait Luna dans un autre post "mais ou est le bouton stop ?"
ensuite culpabilité parce que la différence apparait là, avec les "autres", prise de conscience du surdoué (consciente ou inconsciente dans l'enfance) et peur de la différence si en plus il y a un manque de confiance en soi, la spirale peut devenir infernale.
...
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
BRAVO, tes efforts de communication sont importants et tu désignes bien tes difficultés.
Celles ci sont aisément identifiables dans le monde de l'autisme.
N'étant que le père d'un enfant récemment diagnostiqué " autiste typique" - je cherche encore ce que cela veut dire - mais néanmoins lié au spectre autistique, je reconnais certaines jeunes réactions avec mon fils.
Le flots de détails, les colères dues à l'incompréhension, la peur du regard des autres, bref, tu complèteras la liste, quoiqu'il en soit, içi, tu trouveras du réconfort et de la compréhension, mais tu dois te forcée à aller plus loin cette fois. Tu n'as pas UNE MALADIE, tu as un HANDICAP pour lequel des adaptations doivent être mise en place.
Bernard, toi et d'autres -qui vivez avec ce handicap dans le monde professionnel, aidez là, nous sommes à coté de chez elle et prêt à la soutenir si elle le souhaite.
Celles ci sont aisément identifiables dans le monde de l'autisme.
N'étant que le père d'un enfant récemment diagnostiqué " autiste typique" - je cherche encore ce que cela veut dire - mais néanmoins lié au spectre autistique, je reconnais certaines jeunes réactions avec mon fils.
Le flots de détails, les colères dues à l'incompréhension, la peur du regard des autres, bref, tu complèteras la liste, quoiqu'il en soit, içi, tu trouveras du réconfort et de la compréhension, mais tu dois te forcée à aller plus loin cette fois. Tu n'as pas UNE MALADIE, tu as un HANDICAP pour lequel des adaptations doivent être mise en place.
Bernard, toi et d'autres -qui vivez avec ce handicap dans le monde professionnel, aidez là, nous sommes à coté de chez elle et prêt à la soutenir si elle le souhaite.
Rien n'est plus important pour moi que d'entendre mon fils rire tous les jours
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Un des points clés est d'essayer de travailler dans un domaine proche de ses interêts spécifiques.
Je sais que cela est rarement possible mais cela aide énormément.
Autrement, il faut essayer de travailler dans des domaines ou on a des facilités (douances).
Je sais que cela est rarement possible mais cela aide énormément.
Autrement, il faut essayer de travailler dans des domaines ou on a des facilités (douances).
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Pour cela, il faut les connaitre et avec la mesestime, c'est probablement pas simple, mais c'est une piste, bonne journée Guy, à Dijon je crois
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Même avec de la "mesestime", on doit finir par les connaître, mais ce n'est peut-être pas vrai pour tout le monde.thierry35 a écrit :Pour cela, il faut les connaitre et avec la mesestime, c'est probablement pas simple, mais c'est une piste
J'ai du mal à imaginer que quelqu'un qui se passionne pour l'astronomie, la culture des fleurs, ... ne s'en rende pas compte à un moment de sa vie.
Non, Non je suis chez moi.thierry35 a écrit :bonne journée Guy, à Dijon je crois
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Merci pour ces réponses!!
En fait je me rends compte que j'ai oublié pleins de choses, mais ça n'est pas simple de tout résumer....
un détail également, c'est que je n'ai jamais souffert réellement de solitude, j'ai toujours eu des amis à mes cotés. (peu mais un petit groupe 'fluctuant avec ls années..)
alors c'était toujours le groupe des "marginaux", des "bras cassés"..... (vous savez, comme dans els films, celui où on trouve le rebelle, l'intello, le ptit gros, la nunuche...ceux qui e,n rentrent pas dans les "standards"de leur groupe d'age! )donc je me sens privilégiée de ce coté.
pour ce qui est des "douances", j'en ai une flagrante, mais je ne trouverais pas de trvail avec! (c'est la musique. j'ai l'oreille "absolue"? (m'a dit une prof de violon...j'ai la chance de pouvoir jouer à l'oreille , et de maitriser chaque instrument qui me passe dans les mains au bout d'assez peu de tps, j'ai plus d emal avec les instruments à hanches, à cause de mon souffle inexistant...mais j'y arrive.Pas de bol, mes enfants jouent de 2 instruments à hanches! ..moi je joue depuis peu du violon (une sorte de coup de foudre tardif), mais aussi guitare, un peu d epiano, mais pas touché depuis longtemps...)par contre, je ne connais pas le solfège; ça neveut pas rentrer...
et puis ce qui me g^ene le plus dans tout ça, (outre les difficultés actuelles )c'est de ne pas savoir où est ma "place"...
je suis en recherche, je me trompe peut ^etre complètement, mais je voudrais aller au moins au bout de mes recherches, (c'est à dire rencontrer au moins une personne (Médecin/psychiatre/pédopsychiatre) spécialisée qui pourrait me donner son avis, ce que je pense possible dns les prochains mois. Je suis t^etue..)
alors, j'ai peur aussi de me rendre compte que je n'ai absolument rien d'autistique, car en fait je n'ai rien de visible, ni de remarquable de ce point de vue là, si on me voit dans un cadre classique, et pas sur la durée (et m^eme, d'aileurs..)
pas de problème d regard (m^eme si souvent je me sens mal à l'aise, je le fais sans souçis), ni de voix.
pas de problème d'attitude, (m^eme si ça ça peut me demander plus de travail.), tout se passe dans la t^ete , (je pense que ça doit s evoir un peu aussi. d'ou ma réputation de "bisarre" qui arrive assez vite. je dois ^etre "empruntée, un peu nunuche, ça je sais.) 'ou bref, c'est étange de retrouver dans les livres et les vécus des autres, des tas de "signes" de sa propre vie, sans retrouver tout ou la majorité.
le fait est que les difficultés concrètes, elles, elles sont bien là , et le "handicap" est en quelqu sorte"reconnnu"(si on considère que "dysfonctionnement social important" en est un... quel vilain terme...je préfererais savoir où me "retrouver" réellement..
alors les asssos pour surdoués, j'y suis adhérnte, (je suis à mensa depuis 2008) et en effet, je retrouve bcp de profils similaires au mien, de routes semblables.
et oui, il y a en fait un certain nombre de personne surdouées qui allient le "handicap social" , j'en avais été étonnée. Mais ce n'est ps la majorité, un grand nombre aussi vit plut^ot bien sa difference au sein des autres, et ne nécéssitent pas d'adaptation, au contraire...
je suis aussi bénévole pour une asso de'nfants surdoués (anpeip)(souvent avec des tas de difficultés associées, dys, thada, et notamment, bcp de petits TED et SA!)et dans c ecadre là, par ex, répondre au tel ne me dérange pas, je ne me sens pas paniquée...je pense que ça fait partie de mes "interets", donc ça passe. (j'essaie d'éviter aux parents des parcours tumultueux, d eles guider vers des professionnels adaptés.Je pense qu'ici c'est la m^eme chose en matière de TSA ....)
bref, je m'égare, je suis un peu mal réveillée aujourd'hui mais je cogite toujours. (ça, ça ne changera pas!)...
En fait je me rends compte que j'ai oublié pleins de choses, mais ça n'est pas simple de tout résumer....
un détail également, c'est que je n'ai jamais souffert réellement de solitude, j'ai toujours eu des amis à mes cotés. (peu mais un petit groupe 'fluctuant avec ls années..)
alors c'était toujours le groupe des "marginaux", des "bras cassés"..... (vous savez, comme dans els films, celui où on trouve le rebelle, l'intello, le ptit gros, la nunuche...ceux qui e,n rentrent pas dans les "standards"de leur groupe d'age! )donc je me sens privilégiée de ce coté.
pour ce qui est des "douances", j'en ai une flagrante, mais je ne trouverais pas de trvail avec! (c'est la musique. j'ai l'oreille "absolue"? (m'a dit une prof de violon...j'ai la chance de pouvoir jouer à l'oreille , et de maitriser chaque instrument qui me passe dans les mains au bout d'assez peu de tps, j'ai plus d emal avec les instruments à hanches, à cause de mon souffle inexistant...mais j'y arrive.Pas de bol, mes enfants jouent de 2 instruments à hanches! ..moi je joue depuis peu du violon (une sorte de coup de foudre tardif), mais aussi guitare, un peu d epiano, mais pas touché depuis longtemps...)par contre, je ne connais pas le solfège; ça neveut pas rentrer...
et puis ce qui me g^ene le plus dans tout ça, (outre les difficultés actuelles )c'est de ne pas savoir où est ma "place"...
je suis en recherche, je me trompe peut ^etre complètement, mais je voudrais aller au moins au bout de mes recherches, (c'est à dire rencontrer au moins une personne (Médecin/psychiatre/pédopsychiatre) spécialisée qui pourrait me donner son avis, ce que je pense possible dns les prochains mois. Je suis t^etue..)
alors, j'ai peur aussi de me rendre compte que je n'ai absolument rien d'autistique, car en fait je n'ai rien de visible, ni de remarquable de ce point de vue là, si on me voit dans un cadre classique, et pas sur la durée (et m^eme, d'aileurs..)
pas de problème d regard (m^eme si souvent je me sens mal à l'aise, je le fais sans souçis), ni de voix.
pas de problème d'attitude, (m^eme si ça ça peut me demander plus de travail.), tout se passe dans la t^ete , (je pense que ça doit s evoir un peu aussi. d'ou ma réputation de "bisarre" qui arrive assez vite. je dois ^etre "empruntée, un peu nunuche, ça je sais.) 'ou bref, c'est étange de retrouver dans les livres et les vécus des autres, des tas de "signes" de sa propre vie, sans retrouver tout ou la majorité.
le fait est que les difficultés concrètes, elles, elles sont bien là , et le "handicap" est en quelqu sorte"reconnnu"(si on considère que "dysfonctionnement social important" en est un... quel vilain terme...je préfererais savoir où me "retrouver" réellement..
alors les asssos pour surdoués, j'y suis adhérnte, (je suis à mensa depuis 2008) et en effet, je retrouve bcp de profils similaires au mien, de routes semblables.
et oui, il y a en fait un certain nombre de personne surdouées qui allient le "handicap social" , j'en avais été étonnée. Mais ce n'est ps la majorité, un grand nombre aussi vit plut^ot bien sa difference au sein des autres, et ne nécéssitent pas d'adaptation, au contraire...
je suis aussi bénévole pour une asso de'nfants surdoués (anpeip)(souvent avec des tas de difficultés associées, dys, thada, et notamment, bcp de petits TED et SA!)et dans c ecadre là, par ex, répondre au tel ne me dérange pas, je ne me sens pas paniquée...je pense que ça fait partie de mes "interets", donc ça passe. (j'essaie d'éviter aux parents des parcours tumultueux, d eles guider vers des professionnels adaptés.Je pense qu'ici c'est la m^eme chose en matière de TSA ....)
bref, je m'égare, je suis un peu mal réveillée aujourd'hui mais je cogite toujours. (ça, ça ne changera pas!)...
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Les autres s'en rendront vite compte pour luiGuy a écrit :J'ai du mal à imaginer que quelqu'un qui se passionne pour l'astronomie, la culture des fleurs, ... ne s'en rende pas compte à un moment de sa vie.
enfin je parle pour moi
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Pas du tout. C'est normal d'expliquer.meï a écrit :bref, je m'égare, ...
Je trouve tes explications très sensées.
C'est bien si tu participes au sein d'une assos à une activité.
Cela crée les liens sociaux sans qu'on s'en aperçoive.
On peut le faire car on est animé par son intérêt spécifique.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Eh bien Meï, je suis scotchée par ton parcours et par ta volonté, ta sortie de la galère, ta reprise d'études, ton job, concours et tout! (belle revanche sur le pronostic de ce toubib à l'hosto! )
+1 avec les sages conseils de tout le monde
Je crois qu'on n'en a jamais fini avec ses propres démons, et qu'il nous faut apprendre à vivre avec eux. Ils font partie de nous, alors leur faire la guerre c'est un peu se faire la guerre à soi-même...
Si tes difficultés sont restées silencieuses pendant un certain temps, et revenues à la surface récemment, c'est que quelque chose a dû changer quelque part?
Est-ce la fac? ou quelque chose lié à la fac, aux gens que tu y croises, auquel tu t'as pas été confrontée pendant des années mais que tu retrouves là-bas?
De quoi ressens-tu le besoin pendant tes crises d'angoisse?
D'où mon idée, de la cohabitation nécessaire avec nos démons... (les galères et la drogue, je ne connais pas, mais l'angoisse et cette "bulle en verre" que tu décris si précisément... )
A toi d'analyser ta propre nature, ce dont tu as besoin pour faire une tâche, ce que tu es capable d'accepter ou pas, et d'établir tes "règles de bon fonctionnement".
J'ai l'impression à te lire que tu es dépassée et prends tout massivement sur toi, sans distinguer ce qui dépend effectivement de toi, de tout ce qu'on te colle sur le dos sans forcément que ça dépende réellement de toi. Tu risques (si ce n'est déjà le cas) de te retrouver dans une situation d'impuissance et d'épuisement... le genre de truc qu'un médecin appelle "stress", "burn-out", etc. et peut comprendre!
Essaie de faire la distinction, entre la pression que tu reçois "normalement", et celle que tu reçois parce que les autres se déchargent de la leur sur toi.
Et puis ce sont encore les cases des autres.
C'est franchement impressionnant, tout ce que tu as été capable de réussir jusque là. Dis-toi que tu en es capable, tes moyens sont juste pointus et à double-tranchant, comme tout instrument performant.
Courage.
+1 avec les sages conseils de tout le monde
Je crois qu'on n'en a jamais fini avec ses propres démons, et qu'il nous faut apprendre à vivre avec eux. Ils font partie de nous, alors leur faire la guerre c'est un peu se faire la guerre à soi-même...
Es-tu capable de sentir à partir de quand, qu'est-ce qui a changé à ce moment précis?meï a écrit :là peu à peu les difficultés sociales/du groupes sont revenus, tout doucement mais surement...
Si tes difficultés sont restées silencieuses pendant un certain temps, et revenues à la surface récemment, c'est que quelque chose a dû changer quelque part?
Est-ce la fac? ou quelque chose lié à la fac, aux gens que tu y croises, auquel tu t'as pas été confrontée pendant des années mais que tu retrouves là-bas?
De quoi ressens-tu le besoin pendant tes crises d'angoisse?
Tu vois que tu peux réussir même lorsqu'elles sont là! voire mieux que lorsque tu leur fais la guerre?je me sens alors rassurée, et j'ai une "gnake" du tonnerre, je suis enfin comme tout le monde, et cette fois c'est sur, je vais y arriver!(oui bien sur, les angoisses sont encore là, mais je gère, avec énergie.)
D'où mon idée, de la cohabitation nécessaire avec nos démons... (les galères et la drogue, je ne connais pas, mais l'angoisse et cette "bulle en verre" que tu décris si précisément... )
Tu n'y arriveras jamais comme les autres, mais c'est sans doute possible à ta manière.j'ai passé plusieurs mois à essayer de faire comme les autres. à faire "comme ij faut"..mais ça n'est pas moi, je m'use.
A toi d'analyser ta propre nature, ce dont tu as besoin pour faire une tâche, ce que tu es capable d'accepter ou pas, et d'établir tes "règles de bon fonctionnement".
Tu supportes comment, la pression?On me fait comprendre que "je dois réussir, mon poste est un investissement pour eux!"....
J'ai l'impression à te lire que tu es dépassée et prends tout massivement sur toi, sans distinguer ce qui dépend effectivement de toi, de tout ce qu'on te colle sur le dos sans forcément que ça dépende réellement de toi. Tu risques (si ce n'est déjà le cas) de te retrouver dans une situation d'impuissance et d'épuisement... le genre de truc qu'un médecin appelle "stress", "burn-out", etc. et peut comprendre!
Essaie de faire la distinction, entre la pression que tu reçois "normalement", et celle que tu reçois parce que les autres se déchargent de la leur sur toi.
Ne te fais pas tant d'illusions sur eux, derrière les apparences, ils ont leurs difficultés et leurs points faibles eux aussi, et ce qui te paraît si parfait et enviable en surface ne l'est peut-être pas plus que ta condition. Ne te dévalorise pas face à quelques illusions de paraître...j'avoue que je les admire, oui, je me dis que c'est super de pouvoir vivre comme ça.
Oui, accepter. T'accepter toi, les cases on s'en fout (avis personnel ).pour que je me sente de nouveau capable d etravailler, il va falloir que j'accepte que non, je ne peux ps faire ce que la majorité des gens peuvent faire.
(...) aujourd'hui si on fait le bilan, je dois accepter.Ensuite, je ne sais pas trop où me situer, dans quelle "case".....
Et puis ce sont encore les cases des autres.
C'est franchement impressionnant, tout ce que tu as été capable de réussir jusque là. Dis-toi que tu en es capable, tes moyens sont juste pointus et à double-tranchant, comme tout instrument performant.
Courage.
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Meï, un très grand merci pour ce travail d'écriture dont j'imagine grandement les efforts, et la turbine qui ne cessait de fonctionner entre les envois...
Merci car j'y retrouve énormément de similitudes et ça me stimule pour te répondre plein de choses autant qu'élaborer des points de compréhension et de questionnements. En fait ça fait depuis que je t'ai lue que je cogite tout seul dans ma tête à répondre, que j'analyse et fais des liens directs et « directionnels », ça travaille ça travaille. :)
« Simplement » mon agenda est une catastrophe de speed en tout genre, je dois courir loin d'ici, donc j'espère parvenir à t'exposer mes pensées et réflexions avant le siècle prochain.
En tout cas je suis assidûment.
Bravo, vraiment...
cx
Merci car j'y retrouve énormément de similitudes et ça me stimule pour te répondre plein de choses autant qu'élaborer des points de compréhension et de questionnements. En fait ça fait depuis que je t'ai lue que je cogite tout seul dans ma tête à répondre, que j'analyse et fais des liens directs et « directionnels », ça travaille ça travaille. :)
« Simplement » mon agenda est une catastrophe de speed en tout genre, je dois courir loin d'ici, donc j'espère parvenir à t'exposer mes pensées et réflexions avant le siècle prochain.
En tout cas je suis assidûment.
Bravo, vraiment...
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Je vais prendre le temps de me pencher sur ton texte.
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
merci pour toutes ces réponses.
oméga, je répondrai à tes quelques questions très vite...
comme je l'ai dis tout à l'heure dans ma présentation , je suis vidée de ma journée (ma "reprise"..)
j'en reparlerais dès que possible.
pfffff...elle est pas toujours simple, des fois, la vie!
oméga, je répondrai à tes quelques questions très vite...
comme je l'ai dis tout à l'heure dans ma présentation , je suis vidée de ma journée (ma "reprise"..)
j'en reparlerais dès que possible.
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Re: Un bref résumé, et tant de questions..
Bonjour Meï.
Je mets ici la réponse que Jean m'a confié pour toi :
Message de Jean :
Meï a écrit :
« je suis actuellement dans la rédaction de mon "projet", sur mon dosier mdph (pour la RQTH).Mon médecin l'a rempli, (lui n'a parlé que des dysfonctionnements sociaux, et "agoraphobie", en rechute.)
Dois je évoquer mes doutes au sujet d'un éventuel TSA?
Dois je attendre d'avoir eu un RV avec quelqu'un, et le mentionner dans ma lettre à la MDPH, avant de déposer ma demande? »
La parie « projet de vie » fait partie du dossier de toute demande auprès de la MDPH. Elle n'est cependant pas obligatoire.
Pour une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), je pense qu'il n'est pas nécessaire de se casser la tête. Tu souhaites pouvoir continuer à travailler, ce qui est actuellement menacé.
Tu as déjà eu une RQTH : il ne devrait donc pas être trop difficile d'obtenir ce que tu demandes.
Si tu es convoquée par un médecin de la MDPH, tu pourras faire état de ta démarche en vue d'un diagnostic sur un éventuel TSA. Mais le certificat médical dont tu fais état devrait suffire.
Dans ton « projet de vie », plutôt que d'aborder l'aspect médical, tu peux faire état des difficultés que tu as à rester travailler du fait ton handicap social.
Je mets ici la réponse que Jean m'a confié pour toi :
Message de Jean :
Meï a écrit :
« je suis actuellement dans la rédaction de mon "projet", sur mon dosier mdph (pour la RQTH).Mon médecin l'a rempli, (lui n'a parlé que des dysfonctionnements sociaux, et "agoraphobie", en rechute.)
Dois je évoquer mes doutes au sujet d'un éventuel TSA?
Dois je attendre d'avoir eu un RV avec quelqu'un, et le mentionner dans ma lettre à la MDPH, avant de déposer ma demande? »
La parie « projet de vie » fait partie du dossier de toute demande auprès de la MDPH. Elle n'est cependant pas obligatoire.
Pour une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), je pense qu'il n'est pas nécessaire de se casser la tête. Tu souhaites pouvoir continuer à travailler, ce qui est actuellement menacé.
Tu as déjà eu une RQTH : il ne devrait donc pas être trop difficile d'obtenir ce que tu demandes.
Si tu es convoquée par un médecin de la MDPH, tu pourras faire état de ta démarche en vue d'un diagnostic sur un éventuel TSA. Mais le certificat médical dont tu fais état devrait suffire.
Dans ton « projet de vie », plutôt que d'aborder l'aspect médical, tu peux faire état des difficultés que tu as à rester travailler du fait ton handicap social.