Que je sois moins gentil sans tumultes
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- Prolifique
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Que je sois moins gentil sans tumultes
Bonjour à tout le forum,
Cela fait quelques temps que je replanche sur toutes mes histoires que ce soit avec les femmes et d'autres situations de la vie quotidienne: y'a encore clairement le simple fait qu'on m'entourloupe et que je vois pas à temps les signes avant courreurs. J'en parle à des personnes de ma famille qui m'ont vu grandir depuis que je suis venu au monde et je me suis vu entendre d'être moins gentil au premier abord.
Voici ce que je met en place pour que ça change
Mission n°1: je fais une vidéo ou je dis ce qui me plaît pas genre par exemple les décharges sauvages autour du chateau de vincennes. Ca marche tellement bien que les agents municipaux parfois se sentent touchés dans le bon sens même pourtant quand j'emplois un registre vraiment simpliste avec des "zozos" "franchouilles" "conneries" ect...
Mission n°2: Utiliser ma carte priorité handicap que m'a fabriqué la mdph75 tout en prevenant la foule de façon explicite que j'ai priorité et faut me laisser la place.
Mission n°3: ramener ma fraise sur un sujet fétiche et lâcher un commentaire ( le dernier en date c'était une vidéo qui date de deux ans sur les incels par madmoizelle) ou je ne mâche pas mes mots tout en restant courtois.
Mission n°4: je fais les courses je dit à peu près chaque jour au sdf près de monoprix que j'ai pas de pièces pour lui parce que c'est vecteur de propagation de covid-19.
Ca c'est je dirais pour le quotidien, ça marche tout en sachant qu'en île de france bah c'est plus individualiste et jemenfoutiste qu'en province.
J'ai une ligne rouge à ne jamais franchir: pas agresser monsieur et madame tout le monde avec la parole ou avec la gestuelle. Et depuis que j'ai posé mes valises, comme dans chaque ville, jamais je n'ai été arrété pour troubles à l'ordre public.
Mais pour ce qui est des rendez vous galants,depuis que j'ai rompu avec mon ex , y'a plus rien. Je suis très hésitant en plus d'une psychothérapeuthe qui me connait depuis des années à demander à une youtubeuse qui essaie de résoudre les problèmes de coeurs de l'aide. Cette youtubeuse à mon avis, me dira comme beaucoup de love coachs des généralités sans pour autant me dire vraiment la ou les raisons de pourquoi je n'ai attiré que des personnes toxiques même en lui racontant le peu d'histoires que j'ai eut.
Et il y'a autre chose: Quand j'étais étudiant, j'ai été plus isolé qu'autre chose tout en en voulant à peu près mettre devant le fait accomplie ce que je vivais comme étant un acte volontaire d'autrui de m'exclure, de me jetter . Et ce sentiment là, il n'a jamais vraiment disparu. Mais je peux aussi le conflictualiser et aussi me dire " personne ne te doit rien, c'est écrit dans quel texte qu'un tel ou une telle doit forcément venir t'adresser la parole? Pourquoi voudrait tu que cette homme ou cette femme désireux de rester dans sa bulle, vienne subitement vers toi? Es ce que toi quand tu es dans ta bulle, tu veux que les gens interagissent avec toi? Non, bon bah demande pas à autrui ce que tu refuse à autrui pour toi même"
J'ai un cercle d'amis que j'entretiens avec soin. Je ne veux pas tomber dans le délirum de certains célibataires endurcis ou leur narcisisme excessif les conduis à se croire supérieur à autrui. Je ne suis supérieur à personne, mais l'âge évoluant si on me cherche à me placer en infériorité ,en général ça se finit en rebellion contre la personne qui veux me mettre en esclavage. Et je n'ai pas de peur de dire que j'ai tenté de conduire contre des despotes du primaire ou du collège des révoltes contre leur despotisme.
Alors de despotisme à mon encontre à l'âge adulte, j'en vois presque plus. Ces pairs d'yeux qui m'étaient hostiles sont maintenant dans un autre registre.
Mais du despotisme dans la quête de l'âme soeur, y'en a. Et ce despotisme là, étant adulte, je ne sais pas le contrer.
Merci de votre écoute attentive...
Cela fait quelques temps que je replanche sur toutes mes histoires que ce soit avec les femmes et d'autres situations de la vie quotidienne: y'a encore clairement le simple fait qu'on m'entourloupe et que je vois pas à temps les signes avant courreurs. J'en parle à des personnes de ma famille qui m'ont vu grandir depuis que je suis venu au monde et je me suis vu entendre d'être moins gentil au premier abord.
Voici ce que je met en place pour que ça change
Mission n°1: je fais une vidéo ou je dis ce qui me plaît pas genre par exemple les décharges sauvages autour du chateau de vincennes. Ca marche tellement bien que les agents municipaux parfois se sentent touchés dans le bon sens même pourtant quand j'emplois un registre vraiment simpliste avec des "zozos" "franchouilles" "conneries" ect...
Mission n°2: Utiliser ma carte priorité handicap que m'a fabriqué la mdph75 tout en prevenant la foule de façon explicite que j'ai priorité et faut me laisser la place.
Mission n°3: ramener ma fraise sur un sujet fétiche et lâcher un commentaire ( le dernier en date c'était une vidéo qui date de deux ans sur les incels par madmoizelle) ou je ne mâche pas mes mots tout en restant courtois.
Mission n°4: je fais les courses je dit à peu près chaque jour au sdf près de monoprix que j'ai pas de pièces pour lui parce que c'est vecteur de propagation de covid-19.
Ca c'est je dirais pour le quotidien, ça marche tout en sachant qu'en île de france bah c'est plus individualiste et jemenfoutiste qu'en province.
J'ai une ligne rouge à ne jamais franchir: pas agresser monsieur et madame tout le monde avec la parole ou avec la gestuelle. Et depuis que j'ai posé mes valises, comme dans chaque ville, jamais je n'ai été arrété pour troubles à l'ordre public.
Mais pour ce qui est des rendez vous galants,depuis que j'ai rompu avec mon ex , y'a plus rien. Je suis très hésitant en plus d'une psychothérapeuthe qui me connait depuis des années à demander à une youtubeuse qui essaie de résoudre les problèmes de coeurs de l'aide. Cette youtubeuse à mon avis, me dira comme beaucoup de love coachs des généralités sans pour autant me dire vraiment la ou les raisons de pourquoi je n'ai attiré que des personnes toxiques même en lui racontant le peu d'histoires que j'ai eut.
Et il y'a autre chose: Quand j'étais étudiant, j'ai été plus isolé qu'autre chose tout en en voulant à peu près mettre devant le fait accomplie ce que je vivais comme étant un acte volontaire d'autrui de m'exclure, de me jetter . Et ce sentiment là, il n'a jamais vraiment disparu. Mais je peux aussi le conflictualiser et aussi me dire " personne ne te doit rien, c'est écrit dans quel texte qu'un tel ou une telle doit forcément venir t'adresser la parole? Pourquoi voudrait tu que cette homme ou cette femme désireux de rester dans sa bulle, vienne subitement vers toi? Es ce que toi quand tu es dans ta bulle, tu veux que les gens interagissent avec toi? Non, bon bah demande pas à autrui ce que tu refuse à autrui pour toi même"
J'ai un cercle d'amis que j'entretiens avec soin. Je ne veux pas tomber dans le délirum de certains célibataires endurcis ou leur narcisisme excessif les conduis à se croire supérieur à autrui. Je ne suis supérieur à personne, mais l'âge évoluant si on me cherche à me placer en infériorité ,en général ça se finit en rebellion contre la personne qui veux me mettre en esclavage. Et je n'ai pas de peur de dire que j'ai tenté de conduire contre des despotes du primaire ou du collège des révoltes contre leur despotisme.
Alors de despotisme à mon encontre à l'âge adulte, j'en vois presque plus. Ces pairs d'yeux qui m'étaient hostiles sont maintenant dans un autre registre.
Mais du despotisme dans la quête de l'âme soeur, y'en a. Et ce despotisme là, étant adulte, je ne sais pas le contrer.
Merci de votre écoute attentive...
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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- Intarissable
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- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Comment être moins "gentil" en général ? Moins souvent se faire avoir ?
1. Apprendre à dire NON tout de suite :
Quand on a moins besoin d'interactions sociales, il est plus facile de dire NON dès le début. [Par exemple, si on préfère apprendre seul, courir seul, marcher seul, voyager seul, etc.]
Tu te demandes peut-être pourquoi j'insiste dès le début.
À cause du pied-dans-la-porte (cf. les théories sur l'engagement) :
En bref : Quand tu as dit OUI à une personne, il est difficile de dire NON à cette même personne peu après.
Exemples :
- le voisin te demande si tu peux lui prêter ta voiture car il a eu un accident (dont il est ressorti indemne, pourra-t-il insister), tu acceptes ; le lendemain, rebelote, difficile de refuser car ça entrerait en "contradiction" avec le fait que tu la lui a prêtée la veille ;
- le mendiant ou l'enfant te demande l'aumône, tu lui passes un franc (Wouah !) ; un autre fut témoin de cette passation, il saute sur l'occasion, et tu pourrais bien penser "si j'ai offert un franc à l'autre, pourquoi pas à lui ?" ; et ainsi, tu risques de te faire bouffer par tous les mendiants (l'occasion, toi, fait le larron) ;
- une personne t'offre un échantillon (par exemple de 25 cl) d'une boisson (par exemple à la gare), tu prends ; tu seras plus tenté d'en acheter un exemplaire (par exemple 50 cl) lorsque tu passeras devant le rayon.
[Rien qu'en lisant les deux articles Wikipedia précédemment mentionnés, tu en comprendras déjà un bout'.]
2. Apprendre à ne pas se justifier (à ne pas justifier le NON, le refus) :
Dans "se justifier", il y a "juste". Cela fait donc appel aux différentes représentations de ce qu'est la justice (et de ce qu'est l'injustice). Et à la croyance en un monde juste.
Prenons un exemple courant : Une personne A te demande (si gentiment ) si tu veux venir avec elle (et éventuellement d'autres personnes) manger dans un restaurant (défini ou non) dans trois jours. Toi, dans ta tête, tu ne veux pas, parce que tu sais que ces interactions sociales sont fatigantes pour toi. A ne le sait pas, pense faire bien (l'enfer est pavé de bonnes intentions) en t'invitant à savourer et à socialiser. Peut-être même que A ne sait pas que tu es spectro-autiste ou ne te connaît pas assez ou ne connaît pas bien le spectre autistique. Ce qui est sûr, c'est que tu NE veux PAS, mais tu hésites à le dire franchement, de peur de blesser l'autre personne (de nouveau, comme nous allons le voir, l'enfer sera encore pavé de bonnes intentions ).
Pour ne pas devoir lui dire OUI puis devoir alors te faire violence (en allant au restaurant) ou devoir la décevoir (en lui posant un lapin), tu veux lui dire NON, mais un refus semble appeler une justification. Tu vas alors beaucoup cogiter sur la manière de justifier ton refus.
Quels types d'excuses ?
- les excuses de types "Je ne pourrai pas." : J'ai déjà un rendez-vous ce jour-là. (1) [Par contre, difficile de justifier "Je serai malade."]
- les excuses de types "Je pourrais mais j'ai préféré faire ça." : Faut que je fasse le ménage chez moi. (2)
La principale entre les excuses de type (1) et celles de types (2) est que les (1) sont montrées comme immuables alors que les (2) sont montrées comme flexibles.
Tu comprends déjà que les excuses (molles) de type (2) sont une brèche dans laquelle la personne va s'engouffrer ("On peut trouver des adaptations, un arrangement.").
Celles de type (1) sont un peu plus "dures" mais la personne va te demander... heu... te proposer (tu saisis la nuance entre demander et proposer ) d'aller au restaurant un autre jour. Tu te rends alors vite compte que, à long terme, ça va devenir intenable. La personne va te dire des choses comme : "Tu as toujours quelque chose." "Tu n'es jamais libre !" puis, pour être plus franche, pour ne pas, elle non plus, perdre de l'énergie dans le vide, "Si on t'fait chier, dis-le !" Une sorte de franchise faisant appel à la franchise, si je puis dire ainsi.
Du coup, là, tu te dis... y aurait pas valu le lui dire tout de suite que "je n'avais pas aucune envie d'aller au restaurant (avec cette personne)" et de lui expliquer le pourquoi cartes sur table. Après tout, tous deux avez perdu du temps et de l'énergie.
En fait, avec les excuses précédentes (que ce soit du type (1) ou du type (2), qu'elles fussent mensonges ou vérités), tu faisais appel à une justice extérieure à toi, à une sorte de mantra, de dogme, de volonté extérieure, fictive, voire ayant priorité sur la tienne.
Mais crois-tu que la personne qui t'ait proposé d'aller au restaurant avec elle(s) ait invoqué une justice naturelle, un Dieu, un dogme pour te le proposer ? Non.
C'est simplement parce que, ELLE, elle le voulait, elle se disait que ça pouvait être un bon projet (fût-il petit et à court terme).
Cela dit, cela ne t'oblige aucunement à l'accepter.
Mais cela montre que c'était SA volonté, et non une justice ou une charte naturelle.
Et tu as le droit d'y opposer TA volonté.
Bon, je comprends, nous avons tous une certaine réticence avec le conflit (entre deux volontés, la nôtre et celle d'autrui). Mais refuser de l'affronter revient souvent à ce que l'une des parties impose sa volonté sans donner d'explications (aider l'autre à comprendre). Et l'autre ne peut le supporter, ne peut supporter cette absence d'explication, de compréhension (donner du sens).
Alors, pour ne pas répéter d'innombrables fois le même conflit (tourner en rond), il peut être judicieux de tout de suite jouer cartes sur table, dire que "NON, ça ne m'intéresse pas" (sans rien ajouter d'autre, sans te justifier ; Punktschluss !).
Car, si tu te justifies, tu montres que tu essaies de faire pencher la balance d'un côté, donc que l'autre peut essayer de faire pencher la balance de l'autre côté.
En ne te justifiant pas, tu montres qu'il n'y a pas d'échappatoire, pas de brèche.
En fait, en ne te justifiant pas, tu t'affirmes toi-même (et ta volonté). Tu es un être doté de volition et d'auto-détermination. Tu n'es pas juste le joujou d'un marionnettiste ou des stimulus ou un pur chien de Pavlov. Tu oses te plonger dans l'imprévu et plonger ainsi l'autre personne dans l'imprévu. [Bon, il est vrai que les personnes spectro-autistes ne sont pas trop fans des imprévus. Mais les personnes spectro-allistes non plus, bien qu'elles puissent s'y adapter parfois plus rapidement et facilement. Mais un être trop prévisible, que ce soit au poker ou au quotidien, n'est pas un acteur, juste un figurant, juste un joueur qui ne gagnera jamais de tournoi. Mais, remarque que ça vaut aussi dans d'autres contextes : le preneur d'otage veut prendre un otage pour limiter le champ d'action de la police, mais, ce faisant, il limite aussi son champ d'action, puisqu'il doit contrôler l'otage. Limiter la liberté d'autrui, c'est limiter sa propre liberté. Idem avec les dictateurs et autres totalitaristes. Bon, c'est peut-être plus facile à comprendre pour les personnes très attachées à la liberté, et au hasard.]
Après, tout ce que je viens de dire vise à aider à entretenir sa propre liberté en général, y compris dans des relations (tu n'as pas être esclave de l'autre, tout comme l'autre n'a pas à être esclave de toi ; la liberté est un équilibre à sans cesse entretenir, jamais définitif), à te donner des points de repères. Ça ne donne pas une solution miracle à tes problèmes. Mais je crois que tu as pensé à ne pas être esclave de quelque despote tout en ayant le souci de ne pas devenir toi-même despote. [Je veux être despote à la place du despote. Ou encore : Animal farm ]
Au fait, comme tu le dis, as-tu vraiment besoin de beaucoup d'interactions sociales ? Que recherches-tu exactement ? La réponse est propre à chaque individu. Après tout, une personne peut être célibataire tout en ayant diverses autres relations (avec les potes du club d'échecs, avec ceux du poker, avec ceux du bar, avec la famille, avec les autres personnes spectro-autistes), ou tout en aimant vivre seule (je marche seul, comme Jean-Jacques Goldman) le gros pourcentage de son temps.
Pour ma part, je suis célibataire, sans pour autant me croire supérieur aux autres. L'humilité est l'un des piliers de la sérénité. Une des choses qui aide à entretenir l'humilité est de toujours apprendre (sans oublier que je ne saurais jamais tout, et que ce n'est pas forcément le but, et que ce n'est pas forcément le but de classer les individus du meilleur au pire, si tant est que ce fût possible), de toujours découvrir, de toujours se confronter à la réalité, à l'environnement, à l'expérience (nouvelle).
Bref, pour revenir à "ne pas être trop gentil" (et l'engagement, le pied-dans-la-porte, le conditionnement, etc.) :
Peut-être as-tu remarqué que :
Quand tu acceptes des requêtes, aides des personnes, celles-ci t'en redemandent souvent plus. [Elles ont trouvé une cible, un client, un filon, etc.]
Quand tu acceptes beaucoup de requêtes, les demandes répétées et répétitives deviennent innombrables. Tu risques de crouler sous le nombre, de te sentir coupable de dire NON, de vivre le syndrome d'épuisement. Tu n'es ni une machine, ni Dieu, ni un être omniscient ou omnipotent. Tu n'es pas un être sans limite.
Tu n'as pas à porter tout le poids du monde. Ça, c'est la job d'Atlas. [Atlas ne souffrait pas de lombalgies. ]
Le canard, tant qu'il est nourri, ne sait pas à quelle sauce il va être mangé. [La cage est dorée. ]
Pour tes sujets fétiches, il n'est pas forcément judicieux de les imposer à qui ne s'y intéresse pas. [On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Il faut donner envie, comme certaines entreprises ont donné envie à des personnes de boire du Coca Cola. Frotte-moi dans le sens du poil. ]
Pour le SDF, tu m'auras compris. Tu n'es pas obligé de te justifier. Tu peux arrêter. Tu peux oser casser la cohérence (consonance). Ce n'est pas parce que, jusqu'à maintenant, tu lui as fait causette pour te justifier que tu es obligé de continuer. Osons l'incohérence, ne nous emprisonnons pas dans une injuste justice (summum jus summa injuria).
Pour les justifications comme pour les drogues, il est plus facile de ne pas commencer que d'arrêter.
1. Apprendre à dire NON tout de suite :
Quand on a moins besoin d'interactions sociales, il est plus facile de dire NON dès le début. [Par exemple, si on préfère apprendre seul, courir seul, marcher seul, voyager seul, etc.]
Tu te demandes peut-être pourquoi j'insiste dès le début.
À cause du pied-dans-la-porte (cf. les théories sur l'engagement) :
En bref : Quand tu as dit OUI à une personne, il est difficile de dire NON à cette même personne peu après.
Exemples :
- le voisin te demande si tu peux lui prêter ta voiture car il a eu un accident (dont il est ressorti indemne, pourra-t-il insister), tu acceptes ; le lendemain, rebelote, difficile de refuser car ça entrerait en "contradiction" avec le fait que tu la lui a prêtée la veille ;
- le mendiant ou l'enfant te demande l'aumône, tu lui passes un franc (Wouah !) ; un autre fut témoin de cette passation, il saute sur l'occasion, et tu pourrais bien penser "si j'ai offert un franc à l'autre, pourquoi pas à lui ?" ; et ainsi, tu risques de te faire bouffer par tous les mendiants (l'occasion, toi, fait le larron) ;
- une personne t'offre un échantillon (par exemple de 25 cl) d'une boisson (par exemple à la gare), tu prends ; tu seras plus tenté d'en acheter un exemplaire (par exemple 50 cl) lorsque tu passeras devant le rayon.
[Rien qu'en lisant les deux articles Wikipedia précédemment mentionnés, tu en comprendras déjà un bout'.]
2. Apprendre à ne pas se justifier (à ne pas justifier le NON, le refus) :
Dans "se justifier", il y a "juste". Cela fait donc appel aux différentes représentations de ce qu'est la justice (et de ce qu'est l'injustice). Et à la croyance en un monde juste.
Prenons un exemple courant : Une personne A te demande (si gentiment ) si tu veux venir avec elle (et éventuellement d'autres personnes) manger dans un restaurant (défini ou non) dans trois jours. Toi, dans ta tête, tu ne veux pas, parce que tu sais que ces interactions sociales sont fatigantes pour toi. A ne le sait pas, pense faire bien (l'enfer est pavé de bonnes intentions) en t'invitant à savourer et à socialiser. Peut-être même que A ne sait pas que tu es spectro-autiste ou ne te connaît pas assez ou ne connaît pas bien le spectre autistique. Ce qui est sûr, c'est que tu NE veux PAS, mais tu hésites à le dire franchement, de peur de blesser l'autre personne (de nouveau, comme nous allons le voir, l'enfer sera encore pavé de bonnes intentions ).
Pour ne pas devoir lui dire OUI puis devoir alors te faire violence (en allant au restaurant) ou devoir la décevoir (en lui posant un lapin), tu veux lui dire NON, mais un refus semble appeler une justification. Tu vas alors beaucoup cogiter sur la manière de justifier ton refus.
Quels types d'excuses ?
- les excuses de types "Je ne pourrai pas." : J'ai déjà un rendez-vous ce jour-là. (1) [Par contre, difficile de justifier "Je serai malade."]
- les excuses de types "Je pourrais mais j'ai préféré faire ça." : Faut que je fasse le ménage chez moi. (2)
La principale entre les excuses de type (1) et celles de types (2) est que les (1) sont montrées comme immuables alors que les (2) sont montrées comme flexibles.
Tu comprends déjà que les excuses (molles) de type (2) sont une brèche dans laquelle la personne va s'engouffrer ("On peut trouver des adaptations, un arrangement.").
Celles de type (1) sont un peu plus "dures" mais la personne va te demander... heu... te proposer (tu saisis la nuance entre demander et proposer ) d'aller au restaurant un autre jour. Tu te rends alors vite compte que, à long terme, ça va devenir intenable. La personne va te dire des choses comme : "Tu as toujours quelque chose." "Tu n'es jamais libre !" puis, pour être plus franche, pour ne pas, elle non plus, perdre de l'énergie dans le vide, "Si on t'fait chier, dis-le !" Une sorte de franchise faisant appel à la franchise, si je puis dire ainsi.
Du coup, là, tu te dis... y aurait pas valu le lui dire tout de suite que "je n'avais pas aucune envie d'aller au restaurant (avec cette personne)" et de lui expliquer le pourquoi cartes sur table. Après tout, tous deux avez perdu du temps et de l'énergie.
En fait, avec les excuses précédentes (que ce soit du type (1) ou du type (2), qu'elles fussent mensonges ou vérités), tu faisais appel à une justice extérieure à toi, à une sorte de mantra, de dogme, de volonté extérieure, fictive, voire ayant priorité sur la tienne.
Mais crois-tu que la personne qui t'ait proposé d'aller au restaurant avec elle(s) ait invoqué une justice naturelle, un Dieu, un dogme pour te le proposer ? Non.
C'est simplement parce que, ELLE, elle le voulait, elle se disait que ça pouvait être un bon projet (fût-il petit et à court terme).
Cela dit, cela ne t'oblige aucunement à l'accepter.
Mais cela montre que c'était SA volonté, et non une justice ou une charte naturelle.
Et tu as le droit d'y opposer TA volonté.
Bon, je comprends, nous avons tous une certaine réticence avec le conflit (entre deux volontés, la nôtre et celle d'autrui). Mais refuser de l'affronter revient souvent à ce que l'une des parties impose sa volonté sans donner d'explications (aider l'autre à comprendre). Et l'autre ne peut le supporter, ne peut supporter cette absence d'explication, de compréhension (donner du sens).
Alors, pour ne pas répéter d'innombrables fois le même conflit (tourner en rond), il peut être judicieux de tout de suite jouer cartes sur table, dire que "NON, ça ne m'intéresse pas" (sans rien ajouter d'autre, sans te justifier ; Punktschluss !).
Car, si tu te justifies, tu montres que tu essaies de faire pencher la balance d'un côté, donc que l'autre peut essayer de faire pencher la balance de l'autre côté.
En ne te justifiant pas, tu montres qu'il n'y a pas d'échappatoire, pas de brèche.
En fait, en ne te justifiant pas, tu t'affirmes toi-même (et ta volonté). Tu es un être doté de volition et d'auto-détermination. Tu n'es pas juste le joujou d'un marionnettiste ou des stimulus ou un pur chien de Pavlov. Tu oses te plonger dans l'imprévu et plonger ainsi l'autre personne dans l'imprévu. [Bon, il est vrai que les personnes spectro-autistes ne sont pas trop fans des imprévus. Mais les personnes spectro-allistes non plus, bien qu'elles puissent s'y adapter parfois plus rapidement et facilement. Mais un être trop prévisible, que ce soit au poker ou au quotidien, n'est pas un acteur, juste un figurant, juste un joueur qui ne gagnera jamais de tournoi. Mais, remarque que ça vaut aussi dans d'autres contextes : le preneur d'otage veut prendre un otage pour limiter le champ d'action de la police, mais, ce faisant, il limite aussi son champ d'action, puisqu'il doit contrôler l'otage. Limiter la liberté d'autrui, c'est limiter sa propre liberté. Idem avec les dictateurs et autres totalitaristes. Bon, c'est peut-être plus facile à comprendre pour les personnes très attachées à la liberté, et au hasard.]
Après, tout ce que je viens de dire vise à aider à entretenir sa propre liberté en général, y compris dans des relations (tu n'as pas être esclave de l'autre, tout comme l'autre n'a pas à être esclave de toi ; la liberté est un équilibre à sans cesse entretenir, jamais définitif), à te donner des points de repères. Ça ne donne pas une solution miracle à tes problèmes. Mais je crois que tu as pensé à ne pas être esclave de quelque despote tout en ayant le souci de ne pas devenir toi-même despote. [Je veux être despote à la place du despote. Ou encore : Animal farm ]
Au fait, comme tu le dis, as-tu vraiment besoin de beaucoup d'interactions sociales ? Que recherches-tu exactement ? La réponse est propre à chaque individu. Après tout, une personne peut être célibataire tout en ayant diverses autres relations (avec les potes du club d'échecs, avec ceux du poker, avec ceux du bar, avec la famille, avec les autres personnes spectro-autistes), ou tout en aimant vivre seule (je marche seul, comme Jean-Jacques Goldman) le gros pourcentage de son temps.
Pour ma part, je suis célibataire, sans pour autant me croire supérieur aux autres. L'humilité est l'un des piliers de la sérénité. Une des choses qui aide à entretenir l'humilité est de toujours apprendre (sans oublier que je ne saurais jamais tout, et que ce n'est pas forcément le but, et que ce n'est pas forcément le but de classer les individus du meilleur au pire, si tant est que ce fût possible), de toujours découvrir, de toujours se confronter à la réalité, à l'environnement, à l'expérience (nouvelle).
Bref, pour revenir à "ne pas être trop gentil" (et l'engagement, le pied-dans-la-porte, le conditionnement, etc.) :
Peut-être as-tu remarqué que :
Quand tu acceptes des requêtes, aides des personnes, celles-ci t'en redemandent souvent plus. [Elles ont trouvé une cible, un client, un filon, etc.]
Quand tu acceptes beaucoup de requêtes, les demandes répétées et répétitives deviennent innombrables. Tu risques de crouler sous le nombre, de te sentir coupable de dire NON, de vivre le syndrome d'épuisement. Tu n'es ni une machine, ni Dieu, ni un être omniscient ou omnipotent. Tu n'es pas un être sans limite.
Tu n'as pas à porter tout le poids du monde. Ça, c'est la job d'Atlas. [Atlas ne souffrait pas de lombalgies. ]
Le canard, tant qu'il est nourri, ne sait pas à quelle sauce il va être mangé. [La cage est dorée. ]
Pour tes sujets fétiches, il n'est pas forcément judicieux de les imposer à qui ne s'y intéresse pas. [On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Il faut donner envie, comme certaines entreprises ont donné envie à des personnes de boire du Coca Cola. Frotte-moi dans le sens du poil. ]
Pour le SDF, tu m'auras compris. Tu n'es pas obligé de te justifier. Tu peux arrêter. Tu peux oser casser la cohérence (consonance). Ce n'est pas parce que, jusqu'à maintenant, tu lui as fait causette pour te justifier que tu es obligé de continuer. Osons l'incohérence, ne nous emprisonnons pas dans une injuste justice (summum jus summa injuria).
Pour les justifications comme pour les drogues, il est plus facile de ne pas commencer que d'arrêter.
Modifié en dernier par freeshost le mardi 2 juin 2020 à 1:33, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Cher freeschot,freeshost a écrit : ↑vendredi 29 mai 2020 à 2:05 Comment être moins "gentil" en général ? Moins souvent se faire avoir ?
1. Apprendre à dire NON tout de suite :
Quand on a moins besoin d'interactions sociales, il est plus facile de dire NON dès le début. [Par exemple, si on préfère apprendre seul, courir seul, marcher seul, voyager seul, etc.]
Tu te demandes peut-être pourquoi j'insiste dès le début.
À cause du pied-dans-la-porte (cf. les théories sur l'engagement) :
En bref : Quand tu as dit OUI à une personne, il est difficile de dire NON à cette même personne peu après.
Exemples :
- le voisin te demande si tu peux lui prêter ta voiture car il a eu un accident (dont il est ressorti indemne, pourra-t-il insister), tu acceptes ; le lendemain, rebelote, difficile de refuser car ça entrerait en "contradiction" avec le fait que tu la lui a prêtée la veille ;
- le mendiant ou l'enfant te demande l'aumône, tu lui passes un franc (Wouah !) ; un autre fut témoin de cette passation, il saute sur l'occasion, et tu pourrais bien penser "si j'ai offert un franc à l'autre, pourquoi pas à lui ?" ; et ainsi, tu risques de te faire bouffer par tous les mendiants (l'occasion, toi, fait le larron) ;
- une personne t'offre un échantillon (par exemple de 25 cl) d'une boisson (par exemple à la gare), tu prends ; tu seras plus tenté d'en acheter un exemplaire (par exemple 50 cl) lorsque tu passeras devant le rayon.
[Rien qu'en lisant les deux articles Wikipedia précédemment mentionnés, tu en comprendras déjà un bout'.]
2. Apprendre à ne pas se justifier (à ne pas justifier le NON, le refus) :
Dans "se justifier", il y a "juste". Cela fait donc appel aux différentes représentations de ce qu'est la justice (et de ce qu'est l'injustice). Et à la croyance en un monde juste.
Prenons un exemple courant : Une personne A te demande (si gentiment ) si tu veux venir avec elle (et éventuellement d'autres personnes) manger dans un restaurant (défini ou non) dans trois jours. Toi, dans ta tête, tu ne veux pas, parce que tu sais que ces interactions sociales sont fatigantes pour toi. A ne le sait pas, pense faire bien (l'enfer est pavé de bonnes intentions) en t'invitant à savourer et à socialiser. Peut-être même que A ne sait pas que tu es spectro-autiste ou ne te connaît pas assez ou ne connaît pas bien le spectre autistique. Ce qui est sûr, c'est que tu NE veux PAS, mais tu hésites à le dire franchement, de peur de blesser l'autre personne (de nouveau, comme nous allons le voir, l'enfer sera encore pavé de bonnes intentions ).
Pour ne pas devoir lui dire OUI puis devoir alors te faire violence (en allant au restaurant) ou devoir la décevoir (en lui posant un lapin), tu veux lui dire NON, mais un refus semble appeler une justification. Tu vas alors beaucoup cogiter sur la manière de justifier ton refus.
Quels types d'excuses ?
- les excuses de types "Je ne pourrai pas." : J'ai déjà un rendez-vous ce jour-là. (1) [Par contre, difficile de justifier "Je serai malade."]
- les excuses de types "Je pourrais mais j'ai préféré faire ça." : Faut que je fasse le ménage chez moi. (2)
La principale entre les excuses de type (1) et celles de types (2) est que les (1) sont montrées comme immuables alors que les (2) sont montrées comme flexibles.
Tu comprends déjà que les excuses (molles) de type (2) sont une brèche dans laquelle la personne va s'engouffrer ("On peut trouver des adaptations, un arrangement.").
Celles de type (1) sont un peu plus "dures" mais la personne va te demander... heu... te proposer (tu saisis la nuance entre demander et proposer ) d'aller au restaurant un autre jour. Tu te rends alors vite compte que, à long terme, ça va devenir intenable. La personne va te dire des choses comme : "Tu as toujours quelque chose." "Tu n'es jamais libre !" puis, pour être plus franche, pour ne pas, elle non plus, perdre de l'énergie dans le vide, "Si on t'fait chier, dis-le !" Une sorte de franchise faisant appel à la franchise, si je puis dire ainsi.
Du coup, là, tu te dis... y aurait pas valu le lui dire tout de suite que "je n'avais pas aucune envie d'aller au restaurant (avec cette personne)" et de lui expliquer le pourquoi cartes sur table. Après tout, tous deux avez perdu du temps et de l'énergie.
En fait, avec les excuses précédentes (que ce soit du type (1) ou du type (2), qu'elles fussent mensonges ou vérités), tu faisais appel à une justice extérieure à toi, à une sorte de mantra, de dogme, de volonté extérieure, fictive, voire ayant priorité sur la tienne.
Mais crois-tu que la personne qui t'ait proposé d'aller au restaurant avec elle(s) ait invoqué une justice naturelle, un Dieu, un dogme pour te le proposer ? Non.
C'est simplement parce que, ELLE, elle le voulait, elle se disait que ça pouvait être un bon projet (fût-il petit et à court terme).
Cela dit, cela ne t'oblige aucunement à l'accepter.
Mais cela montre que c'était SA volonté, et non une justice ou une charte naturelle.
Et tu as le droit d'y opposer TA volonté.
Bon, je comprends, nous avons tous une certaine réticence avec le conflit (entre deux volontés, la nôtre et celle d'autrui). Mais refuser de l'affronter revient souvent à ce que l'une des parties impose sa volonté sans donner d'explications (aider l'autre à comprendre). Et l'autre ne peut le supporter, ne peut supporter cette absence d'explication, de compréhension (donner du sens).
Alors, pour ne pas répéter d'innombrables fois le même conflit (tourner en rond), il peut être judicieux de tout de suite jouer cartes sur table, dire que "NON, ça ne m'intéresse pas" (sans rien ajouter d'autre, sans te justifier ; Punktschluss !).
Car, si tu te justifies, tu montres que tu essaies de faire pencher la balance d'un côté, donc que l'autre peut essayer de faire pencher la balance de l'autre côté.
En ne te justifiant pas, tu montres qu'il n'y a pas d'échappatoire, pas de brèche.
En fait, en ne te justifiant pas, tu t'affirmes toi-même (et ta volonté). Tu es un être doté de volition et d'auto-détermination. Tu n'es pas juste le joujou d'un marionnettiste ou des stimulus ou un pur chien de Pavlov. Tu oses te plonger dans l'imprévu et plonger ainsi l'autre personne dans l'imprévu. [Bon, il est vrai que les personnes spectro-autistes ne sont pas trop fans des imprévus. Mais les personnes spectro-allistes non plus, bien qu'elles puissent s'y adapter parfois plus rapidement et facilement. Mais un être trop prévisible, que ce soit poker ou au quotidien, n'est pas un acteur, juste un figurant, juste un joueur qui ne gagnera jamais de tournoi. Mais, remarque que ça vaut aussi dans d'autres contextes : le preneur d'otage veut prendre un otage pour limiter le champ d'action de la police, mais, ce faisant, il limite aussi son champ d'action, puisqu'il doit contrôler l'otage. Limiter la liberté d'autrui, c'est limiter sa propre liberté. Idem avec les dictateurs et autres totalitaristes. Bon, c'est peut-être plus facile à comprendre pour les personnes très attachées à la liberté, et au hasard.]
Après, tout ce que je viens de dire vise à aider à entretenir sa propre liberté en général, y compris dans des relations (tu n'as pas être esclave de l'autre, tout comme l'autre n'a pas à être esclave de toi ; la liberté est un équilibre à sans cesse entretenir, jamais définitif), à te donner des points de repères. Ça ne donne pas une solution miracle à tes problèmes. Mais je crois que tu as pensé à ne pas être esclave de quelque despote tout en ayant le souci de ne pas devenir toi-même despote. [Je veux être despote à la place du despote. Ou encore : Animal farm ]
Au fait, comme tu le dis, as-tu vraiment besoin de beaucoup d'interactions sociales ? Que recherches-tu exactement ? La réponse est propre à chaque individu. Après tout, une personne peut être célibataire tout en ayant diverses autres relations (avec les potes du club d'échecs, avec ceux du poker, avec ceux du bar, avec la famille, avec les autres personnes spectro-autistes), ou tout en aimant vivre seule (je marche seul, comme Jean-Jacques Goldman) le gros pourcentage de son temps.
Pour ma part, je suis célibataire, sans pour autant me croire supérieur aux autres. L'humilité est l'un des piliers de la sérénité. Une des choses qui aide à entretenir l'humilité est de toujours apprendre (sans oublier que je ne saurais jamais tout, et que ce n'est pas forcément le but, et que ce n'est pas forcément le but de classer les individus du meilleur au pire, si tant est que ce fût possible), de toujours découvrir, de toujours se confronter à la réalité, à l'environnement, à l'expérience (nouvelle).
Bref, pour revenir à "ne pas être trop gentil" (et l'engagement, le pied-dans-la-porte, le conditionnement, etc.) :
Peut-être as-tu remarqué que :
Quand tu acceptes des requêtes, aides des personnes, celles-ci t'en redemandent souvent plus. [Elles ont trouvé une cible, un client, un filon, etc.]
Quand tu acceptes beaucoup de requêtes, les demandes répétées et répétitives deviennent innombrables. Tu risques de crouler sous le nombre, de te sentir coupable de dire NON, de vivre le syndrome d'épuisement. Tu n'es ni une machine, ni Dieu, ni un être omniscient ou omnipotent. Tu n'es pas un être sans limite.
Tu n'as pas à porter tout le poids du monde. Ça, c'est la job d'Atlas. [Atlas ne souffrait pas de lombalgies. ]
Le canard, tant qu'il est nourri, ne sait pas à quelle sauce il va être mangé. [La cage est dorée. ]
Pour tes sujets fétiches, il n'est pas forcément judicieux de les imposer à qui ne s'y intéresse pas. [On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Il faut donner envie, comme certaines entreprises ont donné envie à des personnes de boire du Coca Cola. Frotte-moi dans le sens du poil. ]
Pour le SDF, tu m'auras compris. Tu n'es pas obligé de te justifier. Tu peux arrêter. Tu peux oser casser la cohérence (consonance). Ce n'est pas parce que, jusqu'à maintenant, tu lui as fait causette pour te justifier que tu es obligé de continuer. Osons l'incohérence, ne nous emprisonnons pas dans une injuste justice (summum jus summa injuria).
Pour les justifications comme pour les drogues, il est plus facile de ne pas commencer que d'arrêter.
Je vais te le dire, il y'a un petit nombre de gens que j'apprécie de voir dont une femme de mon âge déjà en couple. Mais le reste de la masse des gens de ma ville, en fait je m'en fiche. Tu ne peux pas imaginer le nombre de personnes que j'ai finis par zapper du jour au lendemain et pas que des gillets jaunes ou des gens du partit dans lequel je suis adhérent ( le seul qui portait le frexit) .
J'ai consulté ma psychologue et elle m'as dit face to face que j'avais trop tendance à me laisser influencer par les idées, les opinions, les choix, les pensées des autres et en gros à ne pas vouloir exister en tant que personne à part ( ce qui explique pourquoi je ne veux pas tenir compte des signaux de danger qui apparaissent jusqu'à présent). Et c'est pour ça que c'est autant difficile de dire non parce que en gros il y'a une partie de moi qui n'existe pas. D'ou le pourquoi qu'une femme ai pu autant me retourner le cerveau et me modeler à son image en ne tenant pas compte de celui que j'étais vraiment.
Et ce que je te dit dure depuis très longtemps.
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Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Pas facile à commencer, mais tu peux le faire, tu peux commencer à façonner toi-même ton esprit.
Bonne chose que de décider toi-même de tes fréquentations.
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Oh bah je vais te dire, mon penchant se tourne toujours sur des bouquins iconoclastes ( genre le dernier bouquin de Laurent Obertone , la suite de Guerilla)
https://www.amazon.fr/teezily-Humour-Pe ... th=1&psc=1
Les bons petits bourgeois de chez moi vont l'avoir mauvaise mais j'aime bien porter des tshirts humouristiques ou le citoyen lambda voit tout de suite là oue je veux en venir.
https://www.amazon.fr/Veuillez-Patiente ... 230DQ72BFF (La z'allez voir les braves gens vont réagir)
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Marrant ! (je ne comprends pas, en quoi ça peut être choquant ? L'usage du mot "connerie" ?)Controleur a écrit : ↑dimanche 31 mai 2020 à 9:53 https://www.amazon.fr/Veuillez-Patiente ... 230DQ72BFF
Edit : ah, je n'avais pas vu le premier t-shirt (je serais plus sociable si...). C'est un peu brut de décoffrage, effectivement ("mais tellement vrai", me souffle mon conjoint )
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Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Pour le 1er, j'imagine tellement mon frère porter ça, ça lui va à la perfection ! Pour moi, c'est ce qu'on pense et dit en privé, mais je ne vois pas trop l'intérêt de le porter, mais il y a peut-être un âge.
Quand j'avais 20 ans, je portais un badge "j'aime pas les cons" à la Fac. Mais j'étais ambivalente par rapport aux réactions des gens : ça me plaisait que ça soit remarqué, mais ça me mettait mal à l'aise d'attirer l'attention. J'étais un peu niaise à l'époque, j'aimais la provoc'. Aujourd'hui je trouve ça vain - et surtout j'ai conscience que ça ne fait pas changer les gens.
Les personnes que je trouvais cons étaient les premières à me dire "ah oui, c'est complètement vrai !" Donc...
Quand j'avais 20 ans, je portais un badge "j'aime pas les cons" à la Fac. Mais j'étais ambivalente par rapport aux réactions des gens : ça me plaisait que ça soit remarqué, mais ça me mettait mal à l'aise d'attirer l'attention. J'étais un peu niaise à l'époque, j'aimais la provoc'. Aujourd'hui je trouve ça vain - et surtout j'ai conscience que ça ne fait pas changer les gens.
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
J'adore tes t shirts ! Ça ne passerait pas à mon boulot ceci dit, on doit avoir une "tenue correcte" puisqu'on croise des usagers et que la direction est un peu "l'oeil de Sauron" sur la question; il voit tout (et il fait peur) !
J'ai remarqué que ce genre de t shirt passaient mieux quand rédigés en anglais, vu que manifestement c'est pas tant parlé que ça, ou que les gens ne veulent pas faire l'effort de lire et réfléchir à la traduction ! (mais peut être que sur Paris c'est pas pareil qu'en province sur ce point)
Sinon: gros soutien pour ce problème d'être trop gentil ! C'est aussi un gros problème chez moi, donc merci de l'avoir soulevé, et merci pour les réponses qui ont été faites !
J'ai remarqué que ce genre de t shirt passaient mieux quand rédigés en anglais, vu que manifestement c'est pas tant parlé que ça, ou que les gens ne veulent pas faire l'effort de lire et réfléchir à la traduction ! (mais peut être que sur Paris c'est pas pareil qu'en province sur ce point)
Sinon: gros soutien pour ce problème d'être trop gentil ! C'est aussi un gros problème chez moi, donc merci de l'avoir soulevé, et merci pour les réponses qui ont été faites !
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Je préfère les vêtements unis en général, pour ne pas attirer l'attention.
Pour que les personnes s'adaptent à toi, tu peux t'inspirer de cette idée d'Autscape.
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
La bourgeoisie locale et familiale aime pas trop ce genre de messages trasch . Bah connerie c'est vulgaire, ça renvoit à colluche quoique bon vu le degré de connerie ordinaire que je vois chez certains....Curiouser a écrit : ↑dimanche 31 mai 2020 à 13:00Marrant ! (je ne comprends pas, en quoi ça peut être choquant ? L'usage du mot "connerie" ?)Controleur a écrit : ↑dimanche 31 mai 2020 à 9:53 https://www.amazon.fr/Veuillez-Patiente ... 230DQ72BFF
Edit : ah, je n'avais pas vu le premier t-shirt (je serais plus sociable si...). C'est un peu brut de décoffrage, effectivement ("mais tellement vrai", me souffle mon conjoint )
C'est moins trasch que mon ecusson à l'éfigie de l'union soviétique ( une insigne de la police soviétique avec un écriteau en russe).
Y'a pas d'âge pour porter ça et en fait je m'en fous de la réaction, c'est juste un message visible par tout le monde que je fais passer étant donné que si je me servais d'un panneau du code de la route ou y'a marqué en gras " Interdiction de me mépriser" alors là je suis sûr d'avoir l'effet inverse.lulamae a écrit : ↑dimanche 31 mai 2020 à 14:32 Pour le 1er, j'imagine tellement mon frère porter ça, ça lui va à la perfection ! Pour moi, c'est ce qu'on pense et dit en privé, mais je ne vois pas trop l'intérêt de le porter, mais il y a peut-être un âge.
Quand j'avais 20 ans, je portais un badge "j'aime pas les cons" à la Fac. Mais j'étais ambivalente par rapport aux réactions des gens : ça me plaisait que ça soit remarqué, mais ça me mettait mal à l'aise d'attirer l'attention. J'étais un peu niaise à l'époque, j'aimais la provoc'. Aujourd'hui je trouve ça vain - et surtout j'ai conscience que ça ne fait pas changer les gens.
Les personnes que je trouvais cons étaient les premières à me dire "ah oui, c'est complètement vrai !" Donc...
Bah la provoc agit plus trop puis quand tu vois des cohortes de poussettes et de gugus en lunettes de soleil avec leur marmaille et leur glacière, ça contraste par exemple aux manifestations des sans papiers qui défilaient avec pleins de pancartes dans paris....
J'avoue j'aimais bien quand je partais avec des gilets jaunes d'autres coins et encore c'était avant que la répression ne se durcisse.
En fait quand t'es trop généreux , les autres t'écrassent et te considèrent comme une merde alors que t'as fais trois fois plus d'efforts qu'eux pour arriver ou tu en est aujourd'hui.
Pas besoin d'armes à feux pour les matter un simple non bien ferme suffit.
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
À propos de la connerie, tu peux lire ce livre, puis leur dire que tu l'as bien aimé.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Ca résume tellement bien ma pensée du momentControleur a écrit : ↑dimanche 31 mai 2020 à 21:12 En fait quand t'es trop généreux , les autres t'écrassent et te considèrent comme une merde alors que t'as fais trois fois plus d'efforts qu'eux pour arriver ou tu en est aujourd'hui.
Tu sais, une psy m'a conseillé un truc (elle ne pense pas que j'ai un TSA, celle-ci, donc je te donne ce conseil indépendamment de ton TSA), je ne sais pas si ça peut t'aider.
Elle m'a dit que pour réussir à s'affirmer, il peut être intéressant de s'interroger sur : quels sont tes véritables désirs ?
En l'occurrence, elle pensait que le fait de ne pas "identifier" mes désirs pourrait venir d'une éducation trop autoritaire.
En réalité, je pense que ça pourrait aussi très bien s'expliquer par un TSA.
Mais bon, pour s'affirmer, il faut parfois effectivement s'identifier comme une personne (comme tu dis), douée d'opinions, de désirs, etc.
Ensuite l'étape de s'affirmer est délicate. Je dois dire que la psy m'a aidée en me faisant remarquer que j'étais trop "errante" dans la vie... Donc je dirais que si tu as conscience de ton problème c'est déjà un bon début !
Ca vient sûrement avec l'expérience. Moi, je fais des tests, en ce moment, j'essaie de m'affirmer un peu.
Autre remarque : tu peux rester gentil tout en t'affirmant.
Il peut être désagréable d'entrer dans le conflit (bien que certaines fois c'est vrai qu'on dirait que ça ne fait pas de mal de hausser le ton un petit peu, exprimer qu'on est en colère, etc...).
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
Oui c'est ça la clé. Et pour m'affirmer, bah j'ai des missions quotidiennes dont justement une vidéo courte que je vais publier au chateau de vincennes et au parc . Ca m'aide à prendre de l'aisance, à travailler la diction verbale, choisir mes mots mon vocabulaire .daphnée a écrit : ↑mardi 2 juin 2020 à 1:20Ca résume tellement bien ma pensée du momentControleur a écrit : ↑dimanche 31 mai 2020 à 21:12 En fait quand t'es trop généreux , les autres t'écrassent et te considèrent comme une merde alors que t'as fais trois fois plus d'efforts qu'eux pour arriver ou tu en est aujourd'hui.
Tu sais, une psy m'a conseillé un truc (elle ne pense pas que j'ai un TSA, celle-ci, donc je te donne ce conseil indépendamment de ton TSA), je ne sais pas si ça peut t'aider.
Elle m'a dit que pour réussir à s'affirmer, il peut être intéressant de s'interroger sur : quels sont tes véritables désirs ?
En l'occurrence, elle pensait que le fait de ne pas "identifier" mes désirs pourrait venir d'une éducation trop autoritaire.
En réalité, je pense que ça pourrait aussi très bien s'expliquer par un TSA.
Mais bon, pour s'affirmer, il faut parfois effectivement s'identifier comme une personne (comme tu dis), douée d'opinions, de désirs, etc.
Ensuite l'étape de s'affirmer est délicate. Je dois dire que la psy m'a aidée en me faisant remarquer que j'étais trop "errante" dans la vie... Donc je dirais que si tu as conscience de ton problème c'est déjà un bon début !
Ca vient sûrement avec l'expérience. Moi, je fais des tests, en ce moment, j'essaie de m'affirmer un peu.
Autre remarque : tu peux rester gentil tout en t'affirmant.
Il peut être désagréable d'entrer dans le conflit (bien que certaines fois c'est vrai qu'on dirait que ça ne fait pas de mal de hausser le ton un petit peu, exprimer qu'on est en colère, etc...).
Arrête Freeshost
Se pose pour moi le cercle social: je suis dans une citadelle bourgeoise ou avec le confinement les interactions sont encore plus limitées qu'avant et que il n'existe pas d'associations sur mes centres d'intérêts: la géopolitique, l'histoire.Ajoutez à ça que j'ai débarqué depuis un an et demi et que beaucoup de gens ignorent encore mon existence.
l'avantage c'est que j'ai pu faire des rencontres dont avec les crises.fr
En fait si je réfléchis ,les réseaux sociaux m'ont permit de croiser des personnes que jamais je n'aurais croisé si j'étais resté dans ma sphère relationelle traditionelle. Mais j'ai croisé la route aussi de personnes dangereuses et toxiques dont deux m'ont obligé d'aller en justice.
Cela me fait questionner d'une part sur le logiciel qui m'a fassoné: l'intégration. Ce truc que tout les pédaguogues affiliés aux syndicats proches du pouvoir avaient à la bouche quand ils voyaient pourtant que j'étais sans doute l'élève le plus exclus et mal intégré de l'école sans jamais qu'ils trouvent de réponses. L'intégration a conduit à une minorité d'élèves à chercher à m'exclure et la grande majorité silencieuse ne cherchait même pas à resister/protester. Toujours le même modèle qui se répète et aux études supérieurs bah c'était encore une minorité qui m'acceptait telle quel. Et que ce sont maintenant des professionnels du chiffre. J'ai protesté à de nombreuses reprises , j'ai du me détourner de ce milieu, une partie des gens de mon ancienne école ne veulent même plus entendre parler de mon histoire parce que en fait ça les met devant quelque chose qui les met mal à l'aise. Et Limoges c'était une ville plus grande que ma petite brive la gaillarde. J'ai quand même participé à virer un dictateur politicard qui a été maire de Limoges et cumulard ( taux de pauvreté à Limoges 22% et tu vois le rassemblement national aux côtés des restes du rpr ect..). j'ai aussi mis un bulletin blanc pour la première fois de ma vie d'électeur .
Ce n'est pas tout les autistes nés dans les années 1980 qui ont survécu à ce sytème, ont été médaillés par le conseil de la résistance ( on a une fibre communiste et gaulliste du côté familial), obtenu un bac avec mention, intégré une classe préparatoire pour une fillière qui est très exigeante scolairement , lu un tas de beaucoup depuis leur 17 ans sur la fracture sociale, la dette, l'otan ect... Et puis bah j'ai intégré la fonction publique d'état parce que le secteur privé n'as jamais été décidé à m'embaucher et c'est pas faute d'avoir fait du lobbyng en ma faveur auprès du patronnat. Et je suis décidé à ne pas me laisser voler mes acquis.
Donc quand j'entends parler d'inclusion, je dit méfiance.
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Re: Que je sois moins gentil sans tumultes
C'est bien, tu as de la volonté pour t'améliorer.
C'est mieux en effet d'être méfiant que trop naif, moi aussi j'ai appris à devenir méfiante avec l'expérience .
C'est mieux en effet d'être méfiant que trop naif, moi aussi j'ai appris à devenir méfiante avec l'expérience .
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