Justement j'écris beaucoup et j'ai l'impression que cela me fait sortir de la rumination.BlueFox a écrit : ↑mercredi 28 décembre 2022 à 8:31Tiens, ça me ferait des vacances
Moi je pense trop vite et à trop de choses en même temps. Du coup, je parle aussi à toute vitesse et je perds mes interlocuteurs en cours de route
Mais bon, des fois je ne sais pas quoi dire, et ce n'est pas que je n'ai rien à dire, mais trop de choses en même temps. Certaines questions ont aussi le don de vider mon esprit totalement, du coup je réponds "je ne sais pas" et on me le reproche. Alors que je n'y peux rien, c'est ma réponse et elle est valide
N'empêche, je me demande : quand on a la capacité d'auto analyser la qualité de sa propre pensée, peut-on réellement avoir "une pauvreté de contenu"? N'est-ce pas juste ton esprit qui doute, de la même façon que beaucoup de HPI se pensent plus bêtes que la moyenne une partie de leur vie ?
Et le fait que tu penses aux "mêmes choses", ça peut tout simplement être de la rumination. Ce n'est pas forcément signe de quelque chose en particulier, autre que de l'anxiété (éventuellement)
[Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Ah c'est génial que tu aies quelque chose qui t'aide à canaliser ça
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
On échange de "cerveau" quand tu veux comme ça, j'aurai des pauses et toi, tu penseras beaucoup.
Comme je ne connais pas ça, je me demande comment est ce possible de ne rien penser.
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Diagnostiquée TSA (anciennement Asperger) avec anxiété en mai 2023
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
ben je sais pas il y a des moments où je suis juste vide je voudrais penser mais je n'y arrive pas.Shana2 a écrit : ↑mercredi 28 décembre 2022 à 17:53On échange de "cerveau" quand tu veux comme ça, j'aurai des pauses et toi, tu penseras beaucoup.
Comme je ne connais pas ça, je me demande comment est ce possible de ne rien penser.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Capacité de lire dans les yeux :
Extrait :
Extrait :
Les femmes ont, en moyenne, une meilleure capacité de lire les émotions dans les yeux que les hommes, selon une grande étude internationale dont les résultats sont publiés en décembre 2022 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
L'étude, dirigée par l'Université de Cambridge (Angleterre), a été menée avec plus de 300 000 personnes dans 57 pays.
[...]
Les résultats du test confirment aussi que de nombreuses personnes, femmes et hommes, ont de la difficulté à lire les expressions faciales. Les personnes autistes (incluant le syndrome d'Asperger) peuvent notamment avoir plus de difficulté.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Parler avec des inconnus :
Extrait :
Extrait :
Brainstormez loin, affinez proche
Idéalement, il faudrait pouvoir pratiquer le brainstorming avec des individus qu'on ne connaît ni d'Ève ni d'Adam, expliquent Pier Vittorio Mannucci and Jill E. Perry-Smith, qui ont réalisé cette étude. Ensuite, après avoir soigneusement consigné les idées accumulées, il s'agirait de les reprendre avec des personnes plus proches (collaborateurs et collaboratrices, membres du cercle amical, etc.) afin de les affiner.
[...]
Il n'est pas question de choisir n'importe qui, mais pour peu qu'on trouve une personne avec qui le courant passe bien, lui parler de notre projet ou de nos objectifs peut permettre d'envisager soudain les choses d'une façon totalement neuve. La personne en question n'aura probablement aucun degré d'expertise sur le sujet, mais elle pourra poser un regard nouveau et candide sur ce que vous lui présentez.
En outre, n'ayant pas (encore) développé un lien affectif avec vous, cette personne se sentira sans doute plus libre de vous dire ce qu'elle pense vraiment. Et de votre côté, souligne le tandem à l'origine de l'étude, vous accueillerez bien mieux les remarques et les propositions émanant d'individus n'appartenant pas à l'un de vos cercles proches.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Les boîtes à butin dans les jeux vidéo :
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Petite question, c'est quoi l'avis des autistes sur le test d'Elaine Aron ?Tugdual a écrit : ↑mardi 15 juin 2021 à 9:28 Hypersensibilité :
Extrait :Le terme d’hypersensibilité est utilisé à tire-larigot et sans précaution sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias, pour désigner toute une panoplie de traits de personnalité ou de dispositions. Certains cuisinent même une soupe étrange à base d’intelligence émotionnelle, d’hypersensibilité et de haut potentiel intellectuel, mixant allégrement ces trois ingrédients.
[...]
Dans une série de billets, nous allons voir que la réalité est plus subtile. Certes, la notion d’hypersensibilité est utilisée parfois à tort et à travers un peu partout sur le web, notamment en lien avec le haut potentiel intellectuel. Cependant, elle existe bel et bien et s'appuie sur des travaux sérieux même si le domaine est probablement encore balbutiant.
Dans ce premier billet sur la question, nous allons seulement évoquer la question du questionnaire d’hypersensibilité le plus connu : celui de Elaine Aron (Aron & Aron, 1997).
Je suis en désaccord avec un pote qui est à fond dans la notion d'hypersensibilité car il a eu une sorte de renaissance en découvrant son HS. Je lui soutien qu'il ne faut pas être monomaniaque, que l'HS est définie (par Aron elle-même) comme un trait de personnalité et qu'elle peut donc être concomitante à tout autre trouble, et qu'en ne parlant que d'HS il invisibilise ces autres troubles (autisme, TDAH, etc), mais rien n'y fait, il semble dans une posture binaire.
Et si je reconnais que j'aurais tendance à avoir la posture inverse, que je trouve la notion d'HS plutôt accessoire vu la part importante de la population concernée et que toute personne trouvant dans l'HS une révélation passe probablement à côté d'autres facteurs (autre trouble, alexithymie, famille pas forcément mauvaise mais pas forcément épanouissante, etc) je fais en sorte de ne pas la nier bêtement, il s'agit probablement, comme souvent, d'un continuum gaussien, donc j'aime bien le genre d'article cité plus haut qui dépassionne le débat, mais qui au moins ne nie pas le débat. J'ai vu des articles parlant de 30% de très sensible, 40% de sensibles, et 30% de moins sensibles. Quand on a une stat de 30%, je trouve qu'on est forcé de relativiser...
Il semble vraiment dans une approche "hippie", genre l'HS est un cadeau, les médicaments c'est big pharma, le TDAH c'est des enfants mal compris etc etc...
Alors que même Aron mentionne le TDAH dans la FAQ de son site ( https://hsperson.com/faq/hs-or-adhd/ ). Elle mentionne aussi l'autisme mais là je trouve sa réponse limite, vu les questions de son questionnaire qui me semblent pouvoir concerner la plupart des autistes :
Justement, vu les similitudes de son test d'HS avec les difficultés qu'on peut trouver dans l'autisme, il serait peut-être bienvenu de s'y intéresser un peu, et à défaut, d'au moins formuler une réponse un peu plus développée concernant les similitudes possibles entre HS et TSA. S'il faut s'assurer que les experts de l'autisme aient des connaissance en trais de comportement, l'experte de l'HS ne devrait-elle pas avoir un minimum de connaissances en autisme ? La réponse concernant le TDAH me semble également assez caricaturale, et je me dis que des personnes avec TDA/H et dysphorie sensible de rejet pourraient rater d'éventuels traitement en trouvant dans l'HS une réponse simpliste à leurs profondes difficultés émotionnelles (même si rien ne dis qu'une HS forte non remarquée ne puisse pas amener à une dysphorie de rejet).How does sensitivity differ from Autistic spectrum disorders (Asperger’s Syndrome, etc.)?
Autistic diagnoses can be complex and dynamic. This area is not Elaine’s specialty, and she does not keep up on current research. This topic deserves accuracy and respect. Therefore, we advise those looking for more information to seek out autism experts. Just be certain they understand something about innate temperaments such as high sensitivity as well.
J'ai fait le test et si je réponds de façon restreinte (la notion d'être dépassé peut varier pas mal d'une personne à une autre, ou même d'un moment à l'autre) je suis à 13, donc juste sous les 14 nécessaire, si je répond large j'arrive à 18, si je réponds à l'arrache je suis à 16.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
jim.fr 6/01/2023
Controverse sur l’électroconvulsivothérapie
Dans sa rubrique consacrée aux courriers des lecteurs, le British Journal of Psychiatry (BJP) publie la réaction d’un psychiatre à un article antérieur[1] soulignant le bénéfice apporté par l’électroconvulsivothérapie (ECT). Selon ce lecteur, les données scientifiques ne plaideraient pas pour « généraliser l’expérience personnelle de l’auteur[2] » de ce texte favorable à l’ECT ni pour considérer cette technique comme systématiquement efficace contre la dépression.
Pour appuyer la controverse, ce lecteur du BJP rappelle qu’aucune étude contrôlée par placebo sur l’ECT contre la dépression n’a été menée depuis 1985 et que, selon une revue de la littérature médicale effectuée en 2019, la plupart des 11 études considérées comme apportant la preuve de l’effet de l’ECT comparativement à une ECT simulée (sham ECT controls), étaient mal conçues sur le plan méthodologique ; de plus elles n’impliquaient ensemble que 224 patients traités par une ECT (effective) et 187 témoins par une ECT (fictive), autrement dit des effectifs numériques trop faibles pour confirmer une efficacité présumée.
Appel à des études scientifiques rigoureuses
Aussi les auteurs de cette méta-analyse de 2019 estimaient-ils que la recherche suggère à peine les avantages à court terme de l’ECT et ne donne aucune indication d’un bénéfice à long terme, en matière de réduction du suicide ou d’une plus grande efficacité chez les patients âgés. Plus préoccupant encore, pour ce lecteur du BJP, est le constat d’une mortalité et de dommages cognitifs fréquents liés à l’ECT. Cependant note-t-il, si le terme « ECT » était remplacé (dans la publication en faveur de l’ECT) par « thérapie par coma à l’insuline », les lecteurs s’insurgeraient contre les allégations de bénéfice et l’absence de mention du danger concernant le traitement proposé. Alors qu’avec l’ECT, les psychiatres se contentent d’accepter de l’utiliser malgré la rareté des données d’efficacité et de sécurité.
Ce lecteur poursuit son réquisitoire contre l’ECT par un grief contre le BJP : « Le British Journal of Psychiatry semble se contenter de publier des opinions pro-ECT malgré le manque de preuves. » Or cette affirmation présentant l’ECT comme « l’un des traitements les plus efficaces de toute la psychiatrie » devrait être nuancée par une « publication scientifique rigoureuse. » Et ce lecteur du BJP de conclure sa correspondance par un appel à de grands essais bien conçus et contrôlés par placebo sur l’ECT.
[1] Tania Gergel: ‘Shock tactics’, ethics and fear: an academic and personal perspective on the case against electroconvulsive therapy. Br J Psychiatry 2022; 220-03: 109–112.
[2] Elle-même traitée dans sa jeunesse (« après plus d’un an d’échecs thérapeutiques et d’hospitalisations ») par des séances d’ECT, vécues comme un « remède miracle » lui permettant de « se réengager dans la vie et de retourner à l’université pour terminer ses études. »
Dr Alain Cohen
Référence : Yeomans D : Is there enough evidence for ECT? Br J Psychiatry, 2022-12: 766–767.
Controverse sur l’électroconvulsivothérapie
Dans sa rubrique consacrée aux courriers des lecteurs, le British Journal of Psychiatry (BJP) publie la réaction d’un psychiatre à un article antérieur[1] soulignant le bénéfice apporté par l’électroconvulsivothérapie (ECT). Selon ce lecteur, les données scientifiques ne plaideraient pas pour « généraliser l’expérience personnelle de l’auteur[2] » de ce texte favorable à l’ECT ni pour considérer cette technique comme systématiquement efficace contre la dépression.
Pour appuyer la controverse, ce lecteur du BJP rappelle qu’aucune étude contrôlée par placebo sur l’ECT contre la dépression n’a été menée depuis 1985 et que, selon une revue de la littérature médicale effectuée en 2019, la plupart des 11 études considérées comme apportant la preuve de l’effet de l’ECT comparativement à une ECT simulée (sham ECT controls), étaient mal conçues sur le plan méthodologique ; de plus elles n’impliquaient ensemble que 224 patients traités par une ECT (effective) et 187 témoins par une ECT (fictive), autrement dit des effectifs numériques trop faibles pour confirmer une efficacité présumée.
Appel à des études scientifiques rigoureuses
Aussi les auteurs de cette méta-analyse de 2019 estimaient-ils que la recherche suggère à peine les avantages à court terme de l’ECT et ne donne aucune indication d’un bénéfice à long terme, en matière de réduction du suicide ou d’une plus grande efficacité chez les patients âgés. Plus préoccupant encore, pour ce lecteur du BJP, est le constat d’une mortalité et de dommages cognitifs fréquents liés à l’ECT. Cependant note-t-il, si le terme « ECT » était remplacé (dans la publication en faveur de l’ECT) par « thérapie par coma à l’insuline », les lecteurs s’insurgeraient contre les allégations de bénéfice et l’absence de mention du danger concernant le traitement proposé. Alors qu’avec l’ECT, les psychiatres se contentent d’accepter de l’utiliser malgré la rareté des données d’efficacité et de sécurité.
Ce lecteur poursuit son réquisitoire contre l’ECT par un grief contre le BJP : « Le British Journal of Psychiatry semble se contenter de publier des opinions pro-ECT malgré le manque de preuves. » Or cette affirmation présentant l’ECT comme « l’un des traitements les plus efficaces de toute la psychiatrie » devrait être nuancée par une « publication scientifique rigoureuse. » Et ce lecteur du BJP de conclure sa correspondance par un appel à de grands essais bien conçus et contrôlés par placebo sur l’ECT.
[1] Tania Gergel: ‘Shock tactics’, ethics and fear: an academic and personal perspective on the case against electroconvulsive therapy. Br J Psychiatry 2022; 220-03: 109–112.
[2] Elle-même traitée dans sa jeunesse (« après plus d’un an d’échecs thérapeutiques et d’hospitalisations ») par des séances d’ECT, vécues comme un « remède miracle » lui permettant de « se réengager dans la vie et de retourner à l’université pour terminer ses études. »
Dr Alain Cohen
Référence : Yeomans D : Is there enough evidence for ECT? Br J Psychiatry, 2022-12: 766–767.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Rêverie compulsive :
Extrait :
Extrait :
Malgré ce que l’on entend souvent, la rêverie diurne peut être extrêmement utile. Non seulement elle peut être un moyen de gérer l’ennui voire une source de plaisir, mais des recherches montrent que notre capacité à nous échapper mentalement du présent peut également stimuler la créativité, la résolution de problèmes et la planification, et fournir un antidote à la solitude.
Le « rêve éveillé », lorsque défini comme les pensées qui ne sont pas liées à ce que vous faites en temps réel, occupe une bonne partie de votre vie éveillée – en moyenne environ 30 % de votre temps (d’après nos enquêtes). Cela fait partie de notre expérience consciente ordinaire et quotidienne. Il pourrait même s’agir d’un mode de fonctionnement par défaut de notre cerveau auquel nous revenons, en particulier lorsque nous effectuons des tâches qui ne demandent pas beaucoup d’énergie cérébrale, de réflexion – simples, automatiques comme étendre le linge, etc.
Mais on estime que 2,5 % des adultes sont confrontés à des rêveries qui peuvent être considérées comme excessives, un trouble potentiel qui reste discuté et qui est connu sous le terme de « rêverie compulsive » (maladaptive daydreaming, en anglais). Les personnes concernées connaissent des épisodes de rêveries si nombreux et envahissants qu’ils interfèrent avec leur vie quotidienne. Ils altèrent la capacité d’attention (par exemple lors de la lecture d’un texte), influent sur la mémoire, etc.
[...]
Contrairement aux rêveries typiques qui peuvent être fugaces (quelques secondes), les « rêveurs inadaptés » peuvent passer plusieurs heures d’affilée dans une seule rêverie. Selon une étude, ils passeraient en moyenne près de la moitié de leurs heures d’éveil immergés dans des mondes imaginaires qu’ils ont progressivement construits. Ces mondes inventés sont souvent riches et complexes, avec des intrigues et des scénarios à plusieurs niveaux qui évoluent sur des années.
[...]
Bien que la rêverie compulsive fasse l’objet d’une attention croissante en ligne et dans les médias sociaux, elle n’est pas encore officiellement reconnue comme trouble dans les manuels de diagnostic psychiatrique.
Cela signifie que de nombreux professionnels de santé peuvent ne pas l’identifier, ce qui conduit à des diagnostics erronés ou au rejet des symptômes.
[...]
Le fait que la rêverie compulsive ne soit pas reconnue comme un trouble psychiatrique signifie également que nous en savons peu sur les options de traitement.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Un mode exceptionnel de synesthésie :
Extrait :
Extrait :
C’est l’histoire de personnes qui transcrivent, de façon automatique et involontaire, ce qu’elles entendent sous forme de texte. Ces sons apparaissent alors sous forme de sous-titres devant leurs yeux ou dans leur espace mental. Une déclaration d’un ministre au JT de 20 heures, les confidences d’un ami, le miaulement d’un chat, et ces sons prennent instantanément la forme de sous-titres, écrits, selon les cas, en majuscules ou minuscules.
Ces personnes présentent ce que l’on appelle « la synesthésie des sous-titres » (tickertape synesthesia, en anglais). Chez ces individus, chaque mot entendu est, pour ainsi dire, orthographiquement reproduit sur une bande de papier imaginaire.
C’est l’anthropologue Francis Galton qui, en 1883, a le premier décrit l’étrange capacité de « quelques personnes à voir mentalement imprimé chaque mot qui est prononcé (…) et les lisent généralement comme sur une longe bande de papier imaginaire, comme celle qui est déroulée à partir d’instruments télégraphiques ». Galton remarque alors que « ces expériences diffèrent dans les détails, quant à la taille et au type de caractère, la couleur du papier, et ainsi de suite, mais sont toujours les mêmes chez la même personne ».
[...]
De tous les types d’expériences synesthésiques, la synesthésie des sous-titres est sans doute celle qui est la moins connue et la moins étudiée au plan scientifique. En 2015, une étude norvégienne a estimé que jusqu’à 1,4 % de la population vivait l’expérience de sous-titres apparaissant de façon systématique en entendant une voix extérieure ou leur propre voix intérieure, voire en pensant à des mots, un chiffre qui s’élevait même à 8,7 % des individus chez lesquels une certaine forme d’imagerie orthographique se produisait par intermittence. Ce chiffre reste finalement très incertain.
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Quand l’épilepsie est déclenchée :
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Est-ce que vous savez comment on appelle une personne qui regarde sans être vue ? Pas juste comme ça, non, non c’est constitutif, une manière d’être globale que j’observe depuis des mois. Comme une espèce de caméléon. Tout semble être de cet ordre. En tout cas, beaucoup de choses convergent vers ca. Je ne sais pas ce qui amène à de tels systèmes de défenses, mais c’est très problématique je trouve.
Et alors c’est « marrant ». Quand cette personne se laisse voir, c’est comme si la porte s’ouvre mais la lumière qui passe laisse juste apparaître des choses qui sont de véritables mises en scène, des dispositions soignées. « Pour voir » je suppose, sans être vue puisque tout est factice. Je trouve ça très intéressant. Surtout que j’ai un cerveau comme un miroir sorcière.
Si quelqu’un sait m’aiguiller, ce serait sympa.
Et alors c’est « marrant ». Quand cette personne se laisse voir, c’est comme si la porte s’ouvre mais la lumière qui passe laisse juste apparaître des choses qui sont de véritables mises en scène, des dispositions soignées. « Pour voir » je suppose, sans être vue puisque tout est factice. Je trouve ça très intéressant. Surtout que j’ai un cerveau comme un miroir sorcière.
Si quelqu’un sait m’aiguiller, ce serait sympa.
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Un espion (spy) ou un traqueur (stalker) camouflé ? Une taupe ou un agent dormant ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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