[Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Tugdual
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

À suivre (article publié en pré-impression) :
Extrait :
Dans de nouvelles études, les chercheurs ont trouvé des preuves que le LSD, un psychédélique, abaisse les barrières qui contraignent les pensées. Ce faisant, cela permet à l’esprit de vagabonder plus facilement et de « découvrir le monde à nouveau ». « Normalement, nos pensées et nos informations entrantes sont filtrées par notre expérience antérieure. Mais si vous supprimez ce filtrage, vous regardez le monde avec de nouveaux yeux. Vous obtenez une perspective totalement nouvelle », déclare Parker Singleton, de l’Université Cornell de New York.

[...]

La capacité du LSD à libérer l’activité cérébrale peut expliquer pourquoi les psychédéliques peuvent aider les personnes souffrant de dépression, d’anxiété et d’autres troubles de santé mentale tels que le trouble de stress post-traumatique. « Dans la dépression, les gens sont enfermés dans une façon de penser qui est répétitive et ruminative. C’est comme la pensée jalonnée. Les psychédéliques perturbent ce genre de processus afin qu’ils puissent y échapper », conclut Nutt.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Zia .
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Zia . »

Aujourd'hui j'ai cru que je devenais parano.
Alors je me suis renseigné et j'ai trouvé ça:
https://www.anxiete.fr/anxiete-hypervigilance/

Ça évoque un vécu à quelqu'un ?
Spoiler : 
moi ça me parle beaucoup ^^
Et du coup qu'est-ce qui fait la différence entre la sensibilité liée à l'hypervigilance et celle liée au trouble de l'intégration sensorielle ?
Sur le long et périlleux chemin du diagnostic
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freeshost
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par freeshost »

Gisou van der Goot: «Nous avons tous des biais de genre»
Julie Eigenmann

Publié lundi 14 juin 2021 à 08:00
Modifié lundi 14 juin 2021 à 08:02

L’égalité entre hommes et femmes est décrétée en Suisse depuis 1981. Les biais cognitifs inconscients subsistent pourtant, notamment dans le monde du travail, et ils ont des conséquences. Gisou van der Goot, à la tête de la vice-présidence à l’EPFL pour la Transformation responsable, nous donne des clés pour éviter ces préjugés

«Oui, c’est bien notre doyenne», sous-entendu «ce n’est pas une blague!». «Dans le laboratoire de quel professeur travaillez-vous?» Ce type de propos, Gisou van der Goot les a régulièrement entendus au cours de sa carrière. Aujourd’hui, et depuis janvier, elle est à la tête d’une nouvelle vice-présidence «pour la transformation responsable» de l’EPFL, avec pour but de renforcer la diversité et la durabilité. Mais elle reste aussi chercheuse en biologie. «Je dirige toujours mon laboratoire, je garde la double casquette», précise-t-elle. Ex-doyenne de la Faculté des sciences de la vie, elle a notamment reçu en 2020 le Prix Suffrage Science. Un parcours remarquable qui ne l’empêche cependant pas d’être régulièrement ramenée à son statut de femme.

Ce mois de juin qui marque les quarante ans de l’inscription de l’égalité dans la Constitution acceptée en votation populaire le 14 juin 1981 est l’occasion de rappeler que l’inégalité qui subsiste entre hommes et femmes dans la société suisse n’est pas seulement une question de salaire ou de parité, mais aussi de biais cognitifs. Notre cerveau, face à la masse d’informations qu’il reçoit, crée des raccourcis et associe inconsciemment des caractéristiques aux personnes que nous voyons, notamment aux femmes.

Ces préjugés ne sont pas sans conséquences, notamment sur un plan professionnel: par exemple, lors d’un entretien d’embauche, une candidate jeune sera plutôt considérée comme inexpérimentée alors qu’un candidat du même âge sera souvent présenté comme dynamique et prometteur. Et l’on sait aussi que lorsqu’un homme blanc en costard-cravate entre 40 et 50 ans entre dans une pièce, il bénéficie de ce qu’on appelle une «présomption de compétences». Gisou van der Goot revient sur l’impact de ces biais de genre et sur les façons de les éviter.

Le Temps: L’inégalité entre hommes et femmes en Suisse existe à travers des différences de salaires ou l’absence de parité à haut niveau (13% de femmes cadres dans les directions générales des sociétés du SMI). Mais elle est aussi constituée de dimensions moins palpables, comme nos propres biais de genre. Est-il plus difficile de lutter contre ces aspects que l’on voit moins?

Gisou van der Goot: Evidemment, quand on dit qu’une femme gagne 20% de moins qu’un homme, c’est un constat très clair et chiffré, qui demande un changement. Cela ne veut pas dire que c’est plus facile d’agir, puisque ces inégalités subsistent aujourd’hui. Ce qui est par contre vrai, c’est que les biais inconscients, qui relèvent du sexisme ordinaire – même si je n’aime pas cet adjectif qui banalise le problème – sont difficiles à mettre en évidence. Parce qu’ils peuvent être considérés comme subjectifs, et que les personnes n’ont pas toujours conscience de leurs propres préjugés, ou nient en avoir. Mais je pense que pour pouvoir avancer, il ne faut pas culpabiliser les gens parce qu’ils ont des biais. Par définition, nous en avons tous et il ne faut surtout pas se dire qu’on n’en a pas soi-même, parce qu’on est une femme par exemple. Mais ce constat implique qu’il y a forcément des efforts à faire.

Il faut quand même dire aussi qu’il y a eu des changements ces dernières années, et notamment parce que beaucoup d’hommes s’investissent. Souvent, en tant que femme, il est difficile de mettre le sujet de l’égalité sur la table, alors que lorsqu’un homme s’en empare, son action n’est pas perçue comme faite par intérêt pour lui-même. Les choses avancent donc plus vite.

Ces préjugés peuvent conditionner des étapes importantes de la vie professionnelle, comme un recrutement, par exemple. Avez-vous vous-même observé ce problème?

Il est toujours difficile de prouver sur le moment qu’un choix de candidat a été fait sur la base de biais, mais des études scientifiques montrent que c’est souvent avéré. Dans des commissions de recrutement dont j’ai fait partie, j’ai vécu des cas où lorsque le projet d’une femme est examiné, on se demande si elle en est vraiment le cerveau, alors que pour un projet similaire réalisé par un homme, on dira de lui qu’il est très créatif. Des études montrent que dans le milieu de la recherche, les mots utilisés pour décrire une femme qui réussit vont tourner autour du fait qu’elle a beaucoup travaillé, alors qu’on dira d’un homme qu’il est brillant. C’est une subtilité de vocabulaire, mais quand on recrute il faut avoir ce biais à l’esprit, parce que évidemment on aura davantage envie d’embaucher quelqu’un qui est naturellement doué.

Alors, comment éviter ces biais à l’embauche qui favorisent les candidats masculins?

Cela commence dès le début, dans la façon même dont on écrit les annonces. Il ne faut pas être trop restrictif dans les critères requis. Lorsqu’il est écrit: «Nous cherchons quelqu’un d’extraordinaire», les femmes ne se sentent souvent pas concernées, tout comme lorsque l’annonce est extrêmement précise. Elles se disent très vite qu’elles n’ont pas le profil, contrairement aux hommes. Je me souviens que nous avions ouvert à l’EPFL un poste qui n’était destiné qu’aux femmes. 30% d’hommes ont postulé quand même! (Rires.)

Il y a une autre solution que nous avons mise en place ces dernières années à l’EPFL. Lorsque nous ouvrons des postes de professeurs, nous faisons désormais une short list de femmes et une short list d’hommes, avant de n’en faire qu’une seule avec les deux. Avant, si une femme était écartée à cause d’un biais, il était très difficile de la faire remonter dans le «classement», ce qui est moins le cas quand on compare deux listes en parallèle. Nous exigeons actuellement que chaque personne qui est amenée à recruter des profs suive une formation sur les biais inconscients. Idéalement, cela devrait être généralisé à tout le personnel.

Est-ce qu’il n’existe pas un risque de tomber dans l’effet inverse, où une femme sera favorisée pour un poste simplement parce qu’elle est une femme?

Les hommes ont fait ça pendant des centaines d’années et la Terre tourne encore! (Rires.) Je voudrais rappeler que jusqu’en 1982, les filles du canton de Vaud devaient avoir de meilleurs résultats que les garçons pour entrer au gymnase [parce qu’elles étaient meilleures qu’eux aux examens et que le Conseil d’Etat avait peur qu’elles ne soient trop nombreuses au gymnase, ndlr]. Si ce n’est pas de la discrimination «positive»! Mais cette réflexion mise à part, je ne pense pas que ce soit un réel risque. L’idée est d’atteindre la parité, mais il n’y a aucune raison qu’on commence à avoir davantage de femmes.

Les biais n’interviennent pas que dans le recrutement, c’est aussi le cas dans le monde du travail ensuite.

Oui, il y a cet exemple connu de la réunion où lorsqu’il faut prendre des notes, on a tendance à demander aux femmes de le faire. Ou, si un événement festif est organisé dans le cadre du travail, il arrive qu’on attende des femmes qu’elles préparent nécessairement quelque chose à manger ou qu’on leur reproche de ne pas le faire, les remettant dans la position classique d’une femme au foyer. Et, plus haut dans la hiérarchie d’une entreprise, il n’est pas anodin non plus d’être une femme. Un homme qui arrive au sommet suit en quelque sorte le «chemin habituel», il correspond au profil attendu par la société, ce qui n’est pas le cas d’une femme.

Ce regard-là sur les femmes peut-il vraiment changer?

Je pense que oui. Mais il faut une vraie volonté d’embaucher plus de femmes. L’EPFL s’est par exemple engagée à identifier suffisamment de candidates pour que 40% des offres de nouveaux postes de professeur soient faites à des femmes. Ce n’est pas qu’une question d’égalité, c’est aussi une question de compétitivité: une institution ou une entreprise plus diverse, dans tous les sens du terme, sera meilleure.
Il faudrait des cours de psychologie sociale et cognitive dès les dernières années d'école obligatoire, juste après le primaire, histoire d'aider les enfants et les adolescents à prendre conscience des biais cognitifs, des sophismes, et à prendre conscience des spectres, des non-binarités. :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Dépression, idées reçues et réalité, par WhyDoc :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Hypersensibilité :
Extrait :
Le terme d’hypersensibilité est utilisé à tire-larigot et sans précaution sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias, pour désigner toute une panoplie de traits de personnalité ou de dispositions. Certains cuisinent même une soupe étrange à base d’intelligence émotionnelle, d’hypersensibilité et de haut potentiel intellectuel, mixant allégrement ces trois ingrédients.

[...]

Dans une série de billets, nous allons voir que la réalité est plus subtile. Certes, la notion d’hypersensibilité est utilisée parfois à tort et à travers un peu partout sur le web, notamment en lien avec le haut potentiel intellectuel. Cependant, elle existe bel et bien et s'appuie sur des travaux sérieux même si le domaine est probablement encore balbutiant.

Dans ce premier billet sur la question, nous allons seulement évoquer la question du questionnaire d’hypersensibilité le plus connu : celui de Elaine Aron (Aron & Aron, 1997).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Une conférence de Serge Marquis évoquée par WhyDoc,
« Du plaisir et du sens dans la vie de tous les jours » :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

« Trouble de la personnalité antisocial » par Psykocouac :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

La prévalence du TDAH :
Voir également :
Modifications :
  • 13/07/2021 : Ajout d'un lien.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Nano »

Tugdual a écrit : lundi 14 juin 2021 à 20:56 Dépression, idées reçues et réalité
Intéressant, merci.

Il n'est pas simple de dissocier dépression et stress post-traumatique complexe. Ils ont pas mal de points communs.
N.A.N.O. : Neuro Atypique Non Officielle > en quête de diagnostic :wink:

12/07/21 > questionnaire CRA
29/09/21 > sur liste d'attente
16/12/22 > première consultation

Plus de détails dans ma présentation
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

La notion d’hypersensibilité :
Extrait :
On lit parfois que l’hypersensibilité n’aurait aucun fondement scientifique, voire que l’intérêt grandissant pour la question dans les médias serait "inversement proportionnel à sa présence dans la littérature scientifique". Vérifions.

[...]

On donne souvent comme point de départ de la notion d’hypersensibilité l’article de Aron et Aron (1997) que je noterai AA97.

[...]

Dire qu’une théorie récente est "intéressante" ou "inintéressante" du point de vue scientifique est souvent subjectif et aventureux. En se rattachant à des éléments factuels, on peut cependant avoir une vue objective de certains indices en lien avec l’intérêt de la communauté scientifique. En ce qui concerne l’hypersensibilité, ces indices pointent vers un intérêt notable et grandissant, qui suit donc l’évolution de l’intérêt apparent du public.

Tout cela ne prouve évidemment pas que la notion d’hypersensibilité développée dans AA97 est "bonne", ou qu’elle débouchera sur des résultats marquants. En revanche, on ne peut pas affirmer que la communauté scientifique des experts de la question n’y trouve aucun sens ou aucun intérêt.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Des caractéristiques psychologiques :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

Étudier la psychologie en Belgique :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

Message par Tugdual »

« Trouble dissociatif de l'identité », par PsykoCouac :

Spoiler : ▮▶ : 
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...

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