
Edit : d'ailleurs, had, aurais-tu quelques liens pour illustrer ton propos?
Edit2 : en MP (si ça ne se fait pas sur le forum)
au complet, ça se comprends mieux :Pupuce a écrit :Où, GOB? Elle ne l'a pas modifiée (?)
la première phrase c'est clairement que on cherche à mettre en avant les choses bien de l'autisme, et les réussites des aspergers. mais ça a un coté tranchant : du coup, on ne parle pas du coté dur (violence, rupture avec la société, repli, pas d'autonomie, pas d'indépendance, comorbidités psychiatriques -parfois lourdes-, etc). et qq1 en souffrance psychique va pouvoir se retrouver dans cette vision aseptisé de l'asperger, plutot que dans une phobie sociale ou une schizophrénie. ben oui.faut dire que les descriptions que l'on trouve en ligne ne mettent pas volontairement l'accent sur le coté dark de l'autisme (souvent pcq les asso de parents veulent éviter l'image du ... kanner), et du coup, c'est comme un horoscope, tout le monde s'y retrouve.
(je crois que le pire que j'ai lu c'est certain articles sur les "femmes aspies adultes surdouées dépressives super adapté socialement et professionnellement sans incapacités ni handicap", où carrément, -faut oser- elles décrivaient leur propre critère de diag oO !)
Sa phrase comporte bien deux attaques distinctes, une contre certains articles et je vois très bien lesquels (par exemple çaou ça), et une autre plus spécifique, contre les personnes dont parlent ces articles et qui EN PLUS font de l'autodiag.(je crois que le pire que j'ai lu c'est certain articles sur les "femmes aspies adultes surdouées dépressives super adapté socialement et professionnellement sans incapacités ni handicap", où carrément, -faut oser- elles décrivaient leur propre critère de diag oO !)
Merci d'être venu préciser ainsi votre pensée.Cathy a écrit : Pour en revenir à mon fils, il est SA et l'assume super bien, j'espère qu'un jour vous aurez l'occasion de discuter avec lui ici. Finalement il a eu son BAC, il a eu son permis, il a eu une copine. Il veut rentrer dans la police, il sait que si il parle de son SA c'est mort. C'est juste pour trouver du travail qu'il ne veut plus porter l'étiquette. Dans la vie de tous les jours, il revendique sa différence, je dirai même qu'il est grave perché parfois, mais comme il traine beaucoup dans le milieu des cosplayeurs, cette différence est limite un plus.
Je ne suis certaine de rien, peut être qu'il n'aura jamais un CDI, peut être qu'il ne sera jamais indépendant. Mais on veut tenter le coup au maximum. Nous sommes suffisamment conscient de ne pas vivre à Disneyland, avec un diag SA il peut se brosser pour rentrer dans la police. C'est pas comme si nous n'avions pas tenté l'aventure, à chaque fois qu'il a expliqué qu'il était SA on lui a proposé de l'intérim genre tondre des pelouses , tailler des haies, etc... Voilà en bref pourquoi il ne veut plus porter cette étiquette dans le milieu du travail.
Cathy a écrit :Ok je suis soulagée de ne pas vous avoir trop contrariés . Je comprends tout à fait que le diag soit important. Se sentir différent dès sa plus tendre enfance et ne pas pouvoir mettre un nom sur ce mal être c'est terrible et je sais les dégâts que ça a pu engendrer pour beaucoup.
Ce que je voulais vous dire, c'est que beaucoup de jeunes ont eu un mauvais diag. Si je prends le cas de mon fils, à 3 ans autiste typique, à 5ans autiste avec DI (merci la psy scolaire) , HDJ, Cliss bref un parcours pourri. Lui aussi a vécu comme un soulagement de savoir qu'au final il était SA et qu'il ne serait plus obligé d'être dans des structures qui ne lui convenaient pas.
Je voulais juste vous faire relativiser, parfois un diagnostique précoce, ça n'aidait pas (aujourd'hui c'est différent, nous avons bossé avec les associations, le net a également permis aux parents de se documenter, les recommandation de la HAS existent )A l'époque un diag précoce, ça mettait juste l'enfant de côté. Pour tout le monde il était autiste, il n'avait rien à faire à l'école il devait être placé en institut.
Aujourd'hui il a 20 ans, je ne vais pas vous faire un dessin sur ce qu'étaient les instituts ou les Cliss de 97 à 2007. Il a perdu du temps, n'a pas été correctement pris en charge. Pour moi, bien que vous ayez eu un parcours difficile (et je n'ai aucun doute là dessus) , j'ai le sentiment que vous avez peut être échappé au pire.
C'était ça en fait mon message, et c'était en ça que j'adhérais à ce que disait Had. Pour nous l'interview des parents a été salvateur pour notre garçon, ça a permis à Eric de poser enfin le bon diag. Terminé l'errance, terminé les clichés de l'autiste qui ne pourra jamais lire, écrire, avoir son permis, une copine, des gosses et j'en passe.
Pour en revenir à mon fils, il est SA et l'assume super bien, j'espère qu'un jour vous aurez l'occasion de discuter avec lui ici. Finalement il a eu son BAC, il a eu son permis, il a eu une copine. Il veut rentrer dans la police, il sait que si il parle de son SA c'est mort. C'est juste pour trouver du travail qu'il ne veut plus porter l'étiquette. Dans la vie de tous les jours, il revendique sa différence, je dirai même qu'il est grave perché parfois, mais comme il traine beaucoup dans le milieu des cosplayeurs, cette différence est limite un plus.
Je ne suis certaine de rien, peut être qu'il n'aura jamais un CDI, peut être qu'il ne sera jamais indépendant. Mais on veut tenter le coup au maximum. Nous sommes suffisamment conscient de ne pas vivre à Disneyland, avec un diag SA il peut se brosser pour rentrer dans la police. C'est pas comme si nous n'avions pas tenté l'aventure, à chaque fois qu'il a expliqué qu'il était SA on lui a proposé de l'intérim genre tondre des pelouses , tailler des haies, etc... Voilà en bref pourquoi il ne veut plus porter cette étiquette dans le milieu du travail.
??Les autodiagnostiqués ne sont d'ailleurs jamais autiste, non il sont toujours asperger ou Hqi.
Idem, je lis parfois qu'il y a une mode, et ça me dépasse car je ne perçois pas ça.alors qu'il y ai des dérives ca c'est certains (perso je ne les comprends pas, ni ne les perçois, mais je pense que ça doit arriver, ou des gens qui se trompent de trouble alors)
Je crois qu'il faut lire la phrase comme une critique envers des personnes qui se revendiqueraient Aspies/Hqi mais qui ne voudraient pas assumer "leur part d'autisme".Lita a écrit :??Les autodiagnostiqués ne sont d'ailleurs jamais autiste, non il sont toujours asperger ou Hqi.
L'asperger est une forme d'autisme...
Si c'était moi qui écrivais cette phrase toute la clique bien pensante du forum me tomberait dessus !had a écrit :[
et malheureusement/evidemment, il y a bcp de gens, ces cons d'autodiag, les hqi, autres thqi (whatever that means !), phobique sociale, etc, qui ne voit que l'aspect identitaire de l'asperger,
C'est bon, j'ai récupéré un peu de mon sommeil en retard, je vais donc pouvoir préciser mon ressenti. FinementCiselé, je considère que nous sommes des chanceux d'avoir eu un diag tôt. C'est une chance pour les parents et une chance pour l'enfant parce que quand on a un diag (même si ça n'est pas totalement le bon) on peut adapter sa façon de faire. Mais là je parle au niveau familiale. Donc oui, quand tu sais que ton enfant est différent, tu peux plus facilement l'aider. Tu apprends son fonctionnement et tu peux lui épargner bien des écueils. Ca c'est la partie top du diag précoce.FinementCiselé a écrit :.
Je vais me faire l'avocat du diable, comme j'ai déjà dit, vous avez put ressentir votre parcours diagnostic comme péjoratif ou oppressant, on a clairement pris votre fils pour un idiot et vous aussi en passant. Mais au final, la prise en charge don il a bénéficié, lui a amené un niveau fonctionnel suffisant. Un niveau très certainement supérieur au notre. Et s'il a été diagnostiqué aussi tôt, c'est parce qu'il partait de plus bas, donc ... C'est pas adapté, c'est difficile a vivre pour vous, certes, mais ça a fonctionné en grosse partie, et c'était le but.
Maintenant, quid ?
Vas-t-on en rester là sur nos acquis, sur ces états de fait qui sont dans les deux cas vécus en souffrance non seulement par le diag tardif, mais aussi par le diag précoce ?
Non, pour ma part la réponse est de faire évoluer les choses, l'autisme, et le S.A. n'est pas une fatalité, mais de mon avis, ce n'est pas en se morfondant chacun de notre côté qu'on va faire avancer les choses dans le bon sens. Votre témoignage est important, parce que vous avez la légitimité de dire "voilà comment ça s'est passé a une époque, plus jamais ça". Le notre est important parce qu'on peut dire "voilà comment ça c'est passé pour nous", faut les mettre en commun pour réussir a faire sortir quelque chose de "mieux".
Faire évoluer les mentalités non seulement auprès des pro, mais également auprès des accompagnateurs, la bonne volonté ne suffit pas, ça passe aussi par des actions, et surtout ça passe par apporter nos propres solutions a nos propres problèmes, vœux pieux, difficilement réalisable, tant le chemin est difficile, nous sommes en plein dedans (la merde ?).