Pourquoi ils font ça ?

[J'ai un coeur]

Le soucis c'est que souvent je prends les transport à 12h00 est c'est plein de monde... Donc comment expliquer que les gens préfèrent rester debout et se coller plutôt que de s'assoir près de moi ?

Il faudrait observer si les gens ont ces mêmes réactions aussi envers les autres passagers assis en solo.

Mais oui, l'apparence me semble jouer un rôle, tant le nombre de personnes dépendantes de l'apparence (de la leur que des personnes qui les accompagnent, une sorte de "biais de proximité", peut-être à relier au biais de récence) et du qu'en-dira-t-on (de la réputation).

Mais, au final, est-ce que ça importe tant ? Voulons-nous être esclaves du qu'en-dira-t-on ?

Après tout, faut pas forcément prendre les choses "perso" (comme si nous étions visés, comme si nous étions toujours le facteur qui a influencé la prise de décision d'autrui).

Comme suggère cléa, tu peux aussi observer parfois le phénomène inverse : une personne qui s'assied à côté de toi (ou à proximité) alors qu'il y a des biplaces (nombreux) de libres.

Si tu penses déranger en adoptant un certain comportement, un certain choix, c'est probablement que tu as intériorisé que le comportement contraire comme une norme sociale à laquelle tu es censé te soumettre.

Prenons quatre situations dans un bus (ou dans un train, peu importe) avec des places assises : [Et tu n'as pas de priorité pour une place assise (comme la vieillesse, la grossesse, etc.). Tous les passagers t'observent sans en avoir l'air. Tous les passagers ont acquis la norme sociale selon laquelle aucune place assise libre n'est interdite d'occupation. Je prends le cas où tu ne connais aucun autre passager et où aucun autre passager ne te connaît.]

1. Tu entres dans le bus. Tu vois que TOUTES les places assises sont occupées.
2. Tu entres dans le bus. Tu vois que presque toutes les places assises sont occupées. Mais il reste JUSTE une place libre dans un biplace à moitié occupé.
3. Tu entres dans le bus. Tu vois que presque toutes les places assises sont occupées. Mais il reste deux places libres dans deux biplaces à moitié occupés.
4. Tu entres dans le bus. Tu vois que presque toutes les places assises sont occupées. Mais il reste n (n > 2) places libres dans n biplaces à moitié occupés.
5. Tu entres dans le bus. Tu vois que presque toutes les places assises sont occupées. Mais il reste un biplace entièrement libre.
6. Tu entres dans le bus. Tu vois que presque toutes les places assises sont occupées. Mais il reste au moins un biplace entièrement libre et un biplace à moitié libre.
7. Tu entres dans le bus. Tu vois que presque toutes les places assises sont occupées. Mais il reste au moins un biplace entièrement libre et au moins deux biplaces à moitié libres.
8. Tu entres dans le bus. Tu vois que presque toutes les places assises sont occupées. Et il ne reste que des biplaces entièrement libres.

1.1. Tu es obligé de rester debout. Cela paraît compréhensible puisque les passagers ont vu qu'il ne restait plus la moindre place assise libre.
1.2. Tu peux susciter interrogation si tu demandes à une personne assise si celle-ci peut te laisser la place libre.

2.1. Tu occupes la dernière place assise. La personne à côté de toi comprendra puisqu'elle sait que c'était la dernière place assise libre.
2.2. Tu restes debout. Peut-être que la personne assise à côté de la place libre va se demander pourquoi tu ne t'es pas assise à côté d'elle. [En général, la plupart des personnes se disent qu'il y a plus de bien-être à être assis qu'à être debout. C'est sans compter sans l'altruisme dont nous pouvons être capable. Et sans les avantages qu'il peut y avoir à rester debout.]

3.1. Tu reste debout. Voir 2.2.
3.2. Tu t'assieds à une des deux places libres. Peut-être que la personne à côté de toi aurait préféré que tu ailles à l'autre place libre. Peut-être qu'elle en est contente. Peut-être que la personne à côté de l'autre siège libre est contente de rester seule. Peut-être qu'elle aurait apprécié que tu t'asseyes à ses côtés. Peut-être que toutes deux s'en fichent. Comme elles ne sont que deux, on peut éventuellement suspecter / croire en une compétition entre les deux ("je gagne si la personne s'assied à côté de moi" ; ce qui sera rarement le cas).

4.1. Tu t'assieds à une des places libres. C'est tout comme 3.2. Mais il y a presque aucune chance que les personnes déjà assises sentent un mode de compétition. Car, si tu t'assieds à côté de A1, A2 peut, dans le bénéfice du doute, penser que tu ne voulais pas t'asseoir à côté de A3.

5.1. Tu restes debout. Beaucoup de personnes vont se demander pourquoi tu n'as pas occupé le biplace entièrement libre.
5.2. Tu occupes le biplace libre. Personne ne va se poser de questions.

6.1. Tu t'assieds à côté de la personne pour compléter le biplace à moitié libre. Elle va probablement se demander pourquoi tu n'as pas occupé le biplace entièrement libre. "Pourquoi moi ?" "Y/A m'veut quoi ?"
6.2. Tu t'assieds au biplace entièrement libre. Personne ne va se poser de questions. Ou, très peu probablement, la personne au biplace à moitié occupé va se demander pourquoi tu ne t'es pas assis à côté d'elle.

7.1. Tu t'assieds à côté d'une des deux personnes aux biplaces à moitié libre. Elles vont sûrement se demander pourquoi tu n'as pas pris le biplace entièrement libre. Plus rarement, elles vont se demander pourquoi tu as occupé tel biplace à moitié libre et pas l'autre ("pourquoi moi et pas lui ?" ou "pourquoi lui et pas moi ?").
7.2. Tu t'assieds au biplace entièrement libre. Indifférence !

8. Peu importe où tu te places, indifférence !

Ce que j'ai écrit par des prémisses (que l'on peut contester) suivantes :

- une personne préfère être assise plutôt que debout,
- une personne préfère être seule qu'accompagnée d'une personne qu'elle ne connaît pas,
- sauf éventuellement si elle préfère être accompagnée plutôt qu'une autre personne soit accompagnée,
- les passagers ne se connaissent pas deux à deux.

Si je décide de m'asseoir à côté d'une personne, je demande toujours "Est-ce que c'est libre ?" Cela donne le choix de réponse à la personne.

Je serai toujours admiratif des cerveaux comme le tien merci de m'avoir donner le sourire juste avant de dormir, je ne pensais pas que j'en aurai un aujourd'hui.

[freeshost]

Je prends souvent les transports publics.

[cléa]

C'est vraiment très complexe et observateur. J'imagine que tu t'ennuies rarement.

[freeshost]

Il n'y a pas de quoi s'ennuyer. Car tout reste à faire (écologie, droits humains, sérénité, esprit critique, etc.).

[cléa]

Ça m'a fait penser a un jeu d'échecs.

[freeshost]

À la différence que, aux échecs, c'est plus discret.

Dans la réalité, c'est plus continu.

[Lilas]

Ces histoires de place me font penser à une situation qui m'est arrivée récemment.
Pour reprendre la méthode Freeshosts :
1- Je suis assise seule dans un carré de 4
2- Je suis chargée de plusieurs sacs et en ai donc posé un sur la place à côté de moi
3- Il reste des places libres partout dans le wagon (RER)
4- Une personne monte et viens s'assoir pile à côté de moi en m'obligeant à enlever mon sac

Pourquoi ?!?

[Marisol]

Ces histoires de place me font penser à une situation qui m'est arrivée récemment.
Pour reprendre la méthode Freeshosts :
1- Je suis assise seule dans un carré de 4
2- Je suis chargée de plusieurs sacs et en ai donc posé un sur la place à côté de moi
3- Il reste des places libres partout dans le wagon (RER)
4- Une personne monte et viens s'assoir pile à côté de moi en m'obligeant à enlever mon sac

Pourquoi ?!?

Juste un casse-pieds qui ne voulait pas que tu sois à ton aise et dans le sens de la marche, peut-être, en plus ?

[freeshost]

Ouais... elle ne pourrait pas s'asseoir ailleurs ?

Elle veut juste faire chier les personnes qui ont beaucoup de sacs, en guise de "vengeance" ("Vous nous faites chier avec tous vos sacs !").

Tu ne lui as pas dit : "Hey, il y a de la place dans tout le reste du bus ?"

Tu aurais pu refuser. Cela l'aurait forcée à choisir une autre place, ou à en découdre à coups d'arguments.

[lulamae]

Tu ne lui as pas dit : "Hey, il y a de la place dans tout le reste du bus ?"

Tu aurais pu refuser. Cela l'aurait forcée à choisir une autre place, ou à en découdre à coups d'arguments.

Je comprends @Lilas : on aimerait réagir à propos, mais parfois aussi ça laisse sans voix le culot des gens.

[freeshost]

Avec l'expérience et l'anticipation, ça va venir.

Ou... autre possibilité... la personne s'assied inopinément à côté de toi. Comme une bonne partie des autres places sont libres, tu peux changer de places.

[le-type-en-bleu64]

J'aime vraiment beaucoup ce sujet, j'y trouve de nombreuses informations très utiles.
Je remercie toutes les personnes qui ont partagé leurs informations ici.

Pour l'heure, je me demande : pourquoi les enfants font des bêtises dangereuses ?

J'ai lu quelques trucs qui disaient que c'était pour attirer l'attention. Mais est-ce que c'est à chaque fois pour ça ? A n'importe quel âge ?

Pourquoi font-ils des bêtises quand cela les met en danger et qu'ils le savent ? Quand cela peut blesser physiquement et/ou moralement une ou des autres personnes ?

N'ont-ils pas compris que certaines choses sont interdites par pure sécurité ?
Et s'ils l'ont compris, alors pourquoi le font-ils quand même ?

N'ont-ils pas compris que le simple fait de briser une règle importante engendre une conséquence le plus souvent négative (restriction, punition, mise à l'écart etc) ?
Ou bien pensent-ils que la bêtise dangereuse mérite d'être faite tant elle est intéressante, et que les conséquences semblent minimes comparées au plaisir de la bêtise ?

Est-ce c'est parce qu'ils ne considèrent tout simplement pas un danger comme dangereux ?

Merci par avance pour vos éclairages !

[mathieu frank]

je pense que beaucoup de chose sont faites pour "exister"
une interaction meme négative pour l autre prouve leur existence

pour les enfants c est marrant j y pensait ces jours ci
pour moi deja les enfants ont une approche immature du " cause et effet" ils ont du mal a se projeter dans les conséquences de leur acte
le soucis c est que ca continu chez pas mal de personnes adultes
il y a aussi je pense une part d expérimentation et de curiosité
tout cela bien sur dans un supposé équilibre émotionnel et mental dans la norme
car des enfants peuvent tres tôt avoir une appétence a faire du mal aux autres , dégrader des biens ect

mais je ne suis pas pédopsychiatre et j ai pas d enfants

[Tedrainbow]

Pou ma par, je trouve plusieurs sports indiscutable contrairement au chose affreuse qui se pense dans le monde, dire que bien des gens ici, ont dit, bien de bonne chose vrais, je peut comprendre que les supporteurs aime la compétions et la gloire dans un sport et aime même la violence physique, parce qui ont la chance de se défouler sur un être humain qui aime moins.

Mais à par cela, au moins 75 % du soutien, du salaire et du plaisir d'un sport dangereux me parait terriblement prématuré à mon gout.

Je suis allez voir trois type de sport dans ma vie,uniquement un fois, et fut un ennui total.

Je me souvient que quand j’étaie jeune je suis allez voir, un match de baseball, de football et de hockey plus tard, par la suite.

L’ennuie est immense à mes yeux.

Je pense que ces que famille à toujours aimer le sports contrairement à moi.

Je dirais, j'aimais mieux les langues que le sport, pourtant j'ai réussi à devenir troisième dans certain secteur au primaire quand ils y avait certaine compétions de classe, juste parce que j'avais une bonne endurance, je pense.

[Zia .]

Pour l'heure, je me demande : pourquoi les enfants font des bêtises dangereuses ?

Avez vous remarqué comme, quand un enfant se met en danger, il y a toujours un adulte pour le rattraper au vol?
C'est peut être pour ça qu'ils le font: pour voir si l'adulte est toujours là pour assurer leur sécurité. Par extension on pourrait même se dire que l'enfant qui produit ce comportement ne trouve peut être pas d'autres preuve que les adultes assurent bien sa sécurité, et qu'il choisit donc cette méthode pour "tester" et s'assurer que les autres sont bien là pour le protéger. Une carence de sécurisation donc?

Je pense néanmoins que dans la plupart des cas les enfants sous-estiment juste le niveau de danger, car comme Mathieu Franck l'a dit, ils n'ont pas l'expérience suffisante pour savoir que l'action A va entraîner la réaction B.