les confidences d'autrui?
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Re: les confidences d'autrui?
Freeshost, j'espère que tu ne t'es pas senti insulté dans ta pingouitude...
Je suis d'accord avec toi, Atom, ce sont des stéréotypes. Mais mon message c'est plus une question qu'une réponse... Un constat sur lequel je m'interroge. Sur ma perception justement réduite. Je n'ai rien contre les vendeurs de meubles, ni contre la majorité de la population (que je ne juge pas): ils me font juste peur et j'aimerais comprendre pourquoi. Sincèrement. Parce que je pense que ça m'aiderait beaucoup à avancer...
Je suis d'accord avec toi, Atom, ce sont des stéréotypes. Mais mon message c'est plus une question qu'une réponse... Un constat sur lequel je m'interroge. Sur ma perception justement réduite. Je n'ai rien contre les vendeurs de meubles, ni contre la majorité de la population (que je ne juge pas): ils me font juste peur et j'aimerais comprendre pourquoi. Sincèrement. Parce que je pense que ça m'aiderait beaucoup à avancer...
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Re: les confidences d'autrui?
Non, bien sûr, les caricatures sont toujours des simplifications de la réalité.
Il n'empêche que... porter un costard, ça conditionne. Bon, ça conditionne sûrement moins les personnes Asperger. [J'ai rarement porté des costards, des chemises et des cravates.]
Je fais rarement des confidences sur moi. Et quand des personnes m'en font, j'espère (vainement) juste qu'elles ne se répètent pas trop.
Si on voulait éviter d'entretenir certains stéréotypes (liés à l'apparence), on penserait à ne pas imposer un uniforme dans divers métiers (ainsi que dans des religions), surtout quand il fait très chaud.
Il n'empêche que... porter un costard, ça conditionne. Bon, ça conditionne sûrement moins les personnes Asperger. [J'ai rarement porté des costards, des chemises et des cravates.]
Je fais rarement des confidences sur moi. Et quand des personnes m'en font, j'espère (vainement) juste qu'elles ne se répètent pas trop.
Si on voulait éviter d'entretenir certains stéréotypes (liés à l'apparence), on penserait à ne pas imposer un uniforme dans divers métiers (ainsi que dans des religions), surtout quand il fait très chaud.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: les confidences d'autrui?
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Re: les confidences d'autrui?
Spoiler : :
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Re: les confidences d'autrui?
Rudy a écrit :Spoiler : :
Spoiler : :
(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)
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Re: les confidences d'autrui?
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Re: les confidences d'autrui?
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Re: les confidences d'autrui?
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Re: les confidences d'autrui?
Moi, aussi, j'ai un aimant à "personnes inconnues aimant se confier sans rien écouter de leur côté" (c'est bô, ça rime). Mercredi matin, j'ai eu le droit au résumé des courses d'une dame, une histoire de neveu, et le compte-rendu du blocage des paysans dans mon coin.
Non, mais ça se voit que j'ai un casque vissé sur les oreilles (c'est une image, sinon, ça fait un peu mal, quoi), que je décroche à peine un mot, là?
Une fois, je dessinais dans la rue, à Lorient (des plantes, pour ceux qui aiment les détails), et là, une dame se pointe, genre: "ohlala, vous dessinez, moi aussi! Et vous faites les beaux-arts, rohhh! J'ai toujours faire ça moi aussi, mais j'ai pas pu..."
S'enchaîne un résumé entier de sa vie, j'osais à peine bouger, et j'étais trop polie pour me barrer en courant (et puis mince, quoi, elle m'a empêché de finir mon dessin!).
Il faut savoir que les études d'art, ça entraîne: gens frustrés parce qu'ils ont pas osés les faire ces études, tante/ mère /grand-mère, qui a un fils/fille/neveu/... qui dessine des mangas, on vous montre des dessins personnels amateurs (voire très amateurs -rahh, ces gens qui estompent avec le doigt!).
Voilà, je connais beaucoup de vies de gens que je ne connais pas. Je dois avoir une tête de "vite, il faut que j'aille lui raconter ma vie".
Et au niveau de connaissances plus poussées, voire des amis, on a aussi tendance à me parler de problèmes, ça me dérange moins, ça m'intrigue même. Et quand j'aime vraiment quelqu'un, je peux aussi l'engueuler ( de manière constructive), j'ai un ami à qui j'ai fait ça et que je voyais dépérir, il m'a dit qu'on lui avait jamais parlé comme ça, mais que ça lui faisait beaucoup de bien justement, parce qu'il avait l'impression de compter aux yeux de quelqu'un, et ça le poussait à faire les choses pour s'en sortir.
On me fait souvent le retour que j'écoute de façon sincère les gens, qu'ils se sentent suffisamment à l'aise pour me parler de certaines choses ("c'est marrant, j'en parle jamais de ça..."). Mon éducation a joué dans le fait que peu de choses me surprennent et que je suis très tolérante envers les autres. Je pense aussi que les mécanismes de l'esprit, sociologiques, psychologies m'intéressent énormément, alors je suis curieuse de l'autre, de façon sûrement différente. On me dit que j'ai un regard décalé, que je vois certains aspects.
Je donne beaucoup dans les relations plus proches, notamment sur ce point, ça me coûte de l'énergie quand même, mais quand je vois que je réussis à faire avancer mes amis sur quelques points (sans les forcer, plutôt les accompagner ou leur montrer que c'est possible), j'en suis contente (certainement parce que j'ai l'impression d'avoir une place, d'exister pour les autres, dans ces moments là...). C'est une forme d'empathie, c'est juste que je réagis autrement...
Non, mais ça se voit que j'ai un casque vissé sur les oreilles (c'est une image, sinon, ça fait un peu mal, quoi), que je décroche à peine un mot, là?
Une fois, je dessinais dans la rue, à Lorient (des plantes, pour ceux qui aiment les détails), et là, une dame se pointe, genre: "ohlala, vous dessinez, moi aussi! Et vous faites les beaux-arts, rohhh! J'ai toujours faire ça moi aussi, mais j'ai pas pu..."
S'enchaîne un résumé entier de sa vie, j'osais à peine bouger, et j'étais trop polie pour me barrer en courant (et puis mince, quoi, elle m'a empêché de finir mon dessin!).
Il faut savoir que les études d'art, ça entraîne: gens frustrés parce qu'ils ont pas osés les faire ces études, tante/ mère /grand-mère, qui a un fils/fille/neveu/... qui dessine des mangas, on vous montre des dessins personnels amateurs (voire très amateurs -rahh, ces gens qui estompent avec le doigt!).
Voilà, je connais beaucoup de vies de gens que je ne connais pas. Je dois avoir une tête de "vite, il faut que j'aille lui raconter ma vie".
Et au niveau de connaissances plus poussées, voire des amis, on a aussi tendance à me parler de problèmes, ça me dérange moins, ça m'intrigue même. Et quand j'aime vraiment quelqu'un, je peux aussi l'engueuler ( de manière constructive), j'ai un ami à qui j'ai fait ça et que je voyais dépérir, il m'a dit qu'on lui avait jamais parlé comme ça, mais que ça lui faisait beaucoup de bien justement, parce qu'il avait l'impression de compter aux yeux de quelqu'un, et ça le poussait à faire les choses pour s'en sortir.
On me fait souvent le retour que j'écoute de façon sincère les gens, qu'ils se sentent suffisamment à l'aise pour me parler de certaines choses ("c'est marrant, j'en parle jamais de ça..."). Mon éducation a joué dans le fait que peu de choses me surprennent et que je suis très tolérante envers les autres. Je pense aussi que les mécanismes de l'esprit, sociologiques, psychologies m'intéressent énormément, alors je suis curieuse de l'autre, de façon sûrement différente. On me dit que j'ai un regard décalé, que je vois certains aspects.
Je donne beaucoup dans les relations plus proches, notamment sur ce point, ça me coûte de l'énergie quand même, mais quand je vois que je réussis à faire avancer mes amis sur quelques points (sans les forcer, plutôt les accompagner ou leur montrer que c'est possible), j'en suis contente (certainement parce que j'ai l'impression d'avoir une place, d'exister pour les autres, dans ces moments là...). C'est une forme d'empathie, c'est juste que je réagis autrement...
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: les confidences d'autrui?
C'est presque l'histoire d'une partie de ma vie Sans doute pour ça que j'étais aussi douée comme barmaid L'alcool pour les clients, le travail nocturne pour moi, le meilleur cocktail pour attirer les confidences .Loup a écrit :Moi, aussi, j'ai un aimant à "personnes inconnues aimant se confier sans rien écouter de leur côté" (c'est bô, ça rime)...
Voilà, je connais beaucoup de vies de gens que je ne connais pas. Je dois avoir une tête de "vite, il faut que j'aille lui raconter ma vie".
Une psy quasi gratos, payée pour écouter mais surtout pas pour se confier . La règle d'or c'est qu'ils en sachent le moins possible sur nous, sinon c'est le début des em*****s.
Toujours garder à l'esprit que c'est des clients, pas nos amis et que dans le lot il y a trop de tarés pour s'amuser à faire confiance.
Donc là aussi on évite l'empathie, sinon ça n'est pas un boulot gérable.
Tu viens d'appuyer sur le bon bouton, l'éducation est à mon sens la clef de beaucoup de nos réactions. Si tu viens d'une famille atypique, la tolérance va de soi. De mon côté j'étais issue d'une famille marginale, suffisamment pour que peu de choses me choquent. Malheureusement les gens ont tendance à confondre tout, le fait de ne pas être choquée ne veut pas dire qu'on approuve.Loup a écrit : Mon éducation a joué dans le fait que peu de choses me surprennent et que je suis très tolérante envers les autres.
Perso j'ai mis du temps à comprendre que les confidences des autres pouvaient être un poids. Pas dans le cadre du boulot parce qu'à la rigueur, tu ne connais pas les gens et que, plus ils te parlent plus ils consomment et plus tu gagnes ta vie.
Dans le cadre privé c'est plus compliqué. Ton affecte prend le dessus et tu te sens obligée d'aider, de conseiller, d'écouter encore et encore.
Le comptoir du bar me manque rien que pour ça, ne pas avoir d'empathie était une chose bien plus facile à gérer.
Tu as bien fait d'en parler. Chez les gens du voyage, il y a une légende sur ce "don" de l'écoute. C'est une sorte de malédiction pour celui qui le possède et une bénédiction pour ceux à qui cela profite.Loup a écrit :On me fait souvent le retour que j'écoute de façon sincère les gens, qu'ils se sentent suffisamment à l'aise pour me parler de certaines choses ("c'est marrant, j'en parle jamais de ça...").
Les gens qui possédaient ce don avaient un nom au sein de chaque communauté de voyageurs, il faudra que je prenne un jour le temps de te la raconter.
La fin de la légende est triste, le porteur de fardeaux est aimé de tous parce qu'il soulage mais il est condamné à vivre seul parce que personne ne peut le soulager.
Une légende des fils du vent à méditer
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Re: les confidences d'autrui?
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Re: les confidences d'autrui?
Tu dessines comme ça, devant des gens, sans casque énorme sur les oreilles??? Mais c'est suicidaire comme comportement, Loup!!!Une fois, je dessinais dans la rue, à Lorient (des plantes, pour ceux qui aiment les détails), et là, une dame se pointe, genre: "ohlala, vous dessinez, moi aussi! Et vous faites les beaux-arts, rohhh! J'ai toujours faire ça moi aussi, mais j'ai pas pu..."
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Il faut savoir que les études d'art, ça entraîne: gens frustrés parce qu'ils ont pas osés les faire ces études, tante/ mère /grand-mère, qui a un fils/fille/neveu/... qui dessine des mangas, on vous montre des dessins personnels amateurs (voire très amateurs -rahh, ces gens qui estompent avec le doigt!).
Moi des fois, quand le casque ne suffit pas, je dis que je ne suis pas française... Et que je ne comprend pas (c'est maaaaal je sais ) Il y a toujours beaucoup de touristes par chez moi donc ça passe bien
On me l'a souvent dit aussi, c'est un truc que mes proches apprécient mais il faut que je j'apprenne à trouver le dosage et l'instinct du moment. Parce que j'y vais souvent trop fort au mauvais moment...Et quand j'aime vraiment quelqu'un, je peux aussi l'engueuler ( de manière constructive), j'ai un ami à qui j'ai fait ça et que je voyais dépérir, il m'a dit qu'on lui avait jamais parlé comme ça, mais que ça lui faisait beaucoup de bien justement, parce qu'il avait l'impression de compter aux yeux de quelqu'un, et ça le poussait à faire les choses pour s'en sortir.
Cathy, ça m'intéresse beaucoup ton histoire sur le don... J'adore les contes et folklores d'autres cultures et j'avoue que pour moi, les cultures tsigane/rom/gitane (même si je sais que ce n'est pas la même chose que les gens du voyage) sont parmi les plus riches à ce niveau là. Certainement parce qu'elles s'imprègnent de beaucoup d'autres cultures
Et j'ai bossé aussi dans le milieu "bar/restauration" plus jeune, ces moments décalés avec des gens décalés c'était bien ce que j'appréciais le plus... Bon des fois il y avait des réalisateurs/acteurs porno qui me racontaient de ces trucs... Et j'avais 19 ans, donc...
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Re: les confidences d'autrui?
Oh, il faut pas estomper avec le doigt?Loup a écrit :(voire très amateurs -rahh, ces gens qui estompent avec le doigt!).
Loup a écrit :Et au niveau de connaissances plus poussées, voire des amis, on a aussi tendance à me parler de problèmes, ça me dérange moins, ça m'intrigue même. Et quand j'aime vraiment quelqu'un, je peux aussi l'engueuler ( de manière constructive), j'ai un ami à qui j'ai fait ça et que je voyais dépérir, il m'a dit qu'on lui avait jamais parlé comme ça, mais que ça lui faisait beaucoup de bien justement, parce qu'il avait l'impression de compter aux yeux de quelqu'un, et ça le poussait à faire les choses pour s'en sortir.
On me fait souvent le retour que j'écoute de façon sincère les gens, qu'ils se sentent suffisamment à l'aise pour me parler de certaines choses ("c'est marrant, j'en parle jamais de ça..."). Mon éducation a joué dans le fait que peu de choses me surprennent et que je suis très tolérante envers les autres. Je pense aussi que les mécanismes de l'esprit, sociologiques, psychologies m'intéressent énormément, alors je suis curieuse de l'autre, de façon sûrement différente. On me dit que j'ai un regard décalé, que je vois certains aspects.
Je donne beaucoup dans les relations plus proches, notamment sur ce point, ça me coûte de l'énergie quand même, mais quand je vois que je réussis à faire avancer mes amis sur quelques points (sans les forcer, plutôt les accompagner ou leur montrer que c'est possible), j'en suis contente (certainement parce que j'ai l'impression d'avoir une place, d'exister pour les autres, dans ces moments là...). C'est une forme d'empathie, c'est juste que je réagis autrement...
Voilà qui semble une jolie histoire... Merci pour le partage.Cathy a écrit :Tu as bien fait d'en parler. Chez les gens du voyage, il y a une légende sur ce "don" de l'écoute. C'est une sorte de malédiction pour celui qui le possède et une bénédiction pour ceux à qui cela profite.
Les gens qui possédaient ce don avaient un nom au sein de chaque communauté de voyageurs, il faudra que je prenne un jour le temps de te la raconter.
La fin de la légende est triste, le porteur de fardeaux est aimé de tous parce qu'il soulage mais il est condamné à vivre seul parce que personne ne peut le soulager.
Une légende des fils du vent à méditer
Ce qui serait chouette, à ajouter à cette légende, serait lorsque deux personnes possédant ce don se rencontrent. Ça me semblerait bien curieux. Et ça doit finir l'histoire un peu moins tristement.
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Re: les confidences d'autrui?
Ca dépend comment tu le fais... J'ai des doigts très fins (et j'en ai 10! ) ce qui me permet d'éviter la plupart des traces... Mais même si j'utilise habituellement les estompes, c'est souvent un réflexe de mettre le doigt, je peux pas m'en empêcher (pas taper, Loup... )
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