Bipolaire ET Autiste Asperger ?

[Roxy]

Coucou,
Ne t'inquiète pas, je suis Asperger et bipolaire de type 2 aussi, j'ai été diagnostiquée au centre expert de Créteil en Octobre dernier. Après c'est vrai qu'avoir les deux peut être assez lourd, déjà que j'ai du mal à communiquer oralement parlant et les humeurs peuvent varier aussi vite que le temps brestois Bon cela dépend des personnes aussi et je ne prends pas de traitement non plus car je ne les supporte pas. En bref, être aspie et bipo en même temps cela existe. Voilà.

Modération (Idée) : Bienvenue sur le forum Roxy, je t'invite à poster une petite présentation par ici

[kawua]

Coucou,
Ne t'inquiète pas, je suis Asperger et bipolaire de type 2 aussi, j'ai été diagnostiquée au centre expert de Créteil en Octobre dernier. Après c'est vrai qu'avoir les deux peut être assez lourd, déjà que j'ai du mal à communiquer oralement parlant et les humeurs peuvent varier aussi vite que le temps brestois Bon cela dépend des personnes aussi et je ne prends pas de traitement non plus car je ne les supporte pas. En bref, être aspie et bipo en même temps cela existe. Voilà.

Je ne m'inquiétais pas mais juste savoir si il y avait quelques uns par ici

[Sapphir]

Je remonte le sujet, parce que ca m'interesse d'en savoir plus.

j'ai été diagnostiqué bipolaire, mais ce fut rapide comme diagnostique, on ne m'a jamais parlé de type par exemple. On en a parlé une fois, et aprés c'etait des sceance ou je parlait et j'avis pas de réponses.
J'ai été voir sur les forum, et je m'y retrouve, mais c'est pas excessif chez moi, du coup je me suis dit que c'etait plutot une cyclothimie.

Un an passe et je m'apercoi que d'autres membres de ma famille ont des problemes et je me dis que tout mes problemes ne sont pas liés à la bipolarité. Je par du postulat que je fait partie du spectre autistique, et je pense que ce sont mes problemes liées à l'autisme qui aggravent mes crises lié à la bipolarité..

Du coup j'essaye de me renseigner sur l'autisme pour faire la part des choses, mais deja en apprenant certains mechanisme ca a changé ma facon de vivre et bizarrement plus de depression et de manie depuis.
Mais ca reste trés difficile de faire la part des choses.

Par exemple:
Quand je suis en manie, je me sent pousser des ailes, je me sens invincible, confiante, j''ai pleins de projets, je depense plus (mais pas excessivement) et je me disperse facilement, je parle beaucoup et je deviens sociable, c'est un tgv dans ma tete, les idée arrive vite, et ca s'enchaine d'idée en idée.
Quand je disais à ma psy qu'avant mon burnout/depression j'etais intelligente elle me dis que ca devait surement être une periode de Manie, j'ai aussi des idée des creatives dans ces periodes la et du coup j'ai associé mes loisirs a la manie et j'ai un peu peur de m'y remettre.
Mais depuis que je regarde les choses sous un autre angle, j'ai vraiment l'impression que j'etais vraiment intelligente, et que mes passions sont plus des "interets speciaux", je j'ai pas de notion du temps et donc je peux y passer des heures et des nuits, ce qui a l'epoque a été interprete comme un episode maniaque.. j'en ai eu honte.
j'aimerai bien des temoignages de personnes qui arrivent a faire la part des choses..

Autre problemes, ma psy mettait tout mes problemes sur le compte de la depression, or aprés avoir prlé d'utisme a ma famille, il m'ont dit qu'il avait des problemes similaire, et ils ne sont pas du tout depressif. Ou elle n'a pas reconnu ce coté autiste/aspie en moi, ou je me suis mal exprimé, je n'y retourne plus de peur de ne pas pouvoir imposer mon vecu et mon ressenti. J'ai deja douté de moi, au point de faire confiance aveuglement au medecin, et de me dire que j'exagere ce qui je vis c'est moi qui l'exagere, c'est la depression ou autre qui me font penser que c'est dur d'aller vers les autres, ou de sortir de chez moi. On partait du principe qu'il fallait se forcer petit a petit, et qu'avec les efforts ca paye.. sauf qu'au final ca me deprime encore plus parce que j'y arrive pas et je commence a me dire que je suis bonne a rien.

[Bubu]

Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).


Le fait d'être autiste ne me pose plus aucun problème, je l'ai accepté.
Je vis seul et dans ma routine, seul, et je suis heureux.

Par contre je suis aussi bipolaire (avant on disait maniaco-dépressif).
Il y a des moments ou je me sens bien, normal, en forme.
Et des moments ou je me considère comme un déchet.

Depuis quelques temps je n'arrive plus à me contrôler.
Même au sein d'une journée, je peux passer d'un état à l'autre.
J'ai contacté mon psy pour un rendez-vous rapide.

J'ai eu du Depakote, j'étais tout le temps mou, mais au moins je n'avais pas ces sautes d'humeurs qui pourrissent ma vie.
J'envoie balader tout le monde avec une méchanceté absolue. Et après quand j'y repense, j'ai envie de me suicider.
En fait, c'est moi que je déteste.
Aujourd'hui, j'ai pleuré toute la journée. Car j'ai très mal agi récemment, et le remords est une douleur intrinsèque.
Je voudrais revenir en arrière, mais c'est pas possible.
Au bout d'un moment, les gens se lassent, et croient que l'on est pas sincère dans nos demandes de pardon. Je les comprends.

Mes crises prennent une ampleur atroce en ce moment, je ne le supporte plus. Je blesse (verbalement), je deviens extrêmement méchant dans mes propos.
Je ne le supporterai plus longtemps. Le remords m'accable et s'accumule.

La réalité, c'est que je suis très sensible aux avis des personnes que je respecte. Plus je les respecte, plus je prends mal le moindre mot pour moi déplaisant.
Et pour me défendre contre une attaque (imaginaire), j'emploie la méchanceté.

C'est un cercle infernal. En plus ça s'empire depuis ma dernière hospitalisation.
Mais j'ai pas envie de retourner en HP.

Il me faut en plus un régulateur de l'humeur rapidement, sinon je risque de faire une bêtise.

J'écris ce post pour avoir le témoignage d'autres autistes bipolaires.

[le jean moulant]

Eh bien bubu, je ne me permettrais pas de te donner de conseils...mais je te souhaite bon courage, moi perso je t'aime bien et je suis sûr que dans le fond tu as un bon fond.

[Pupuce]

..............

[Anja-louise]

Bonjour Bubu
Pour ma part je suis à la fin d'un bilan complet au CRA (ADOS,MINI,ADI, orthophonie et WAIS avec la psychologue) et j'attends mon entretien de restitution qui est dans quelques semaines.
Lors de ma petite enfance je présentais de nombreux traits autistiques qui perdurent encore à l'âge adulte, cependant je ne suis pas sure d'entrer dans le spectre donc on verra ce que dit le CRA
De plus j'ai aussi des troubles de l'humeur que je qualifierais de modérés n'allant pas jusqu'à un diagnostic de bipolaire ou de trouble de la personnalité. Cependant voilà près de dix ans que ces symptômes m'ont valu l'étiquette de schizo-affectif (pour info c'est schizophrène et bipolaire en même temps ) alors que je n'ai eu qu'une seule décompensation psychotique dans ma vie et que comme beaucoup de personnes m'ont expliqué (psychiatres ou pas) ce genre de manifestation peut très bien arriver chez une personne qui ne deviendra pas schizophrène par la suite
Pour en revenir à ce que tu ressens (méchancetés, agressivités envers autrui puis regrets avec crises de larmes et effondrement), j'ai pu ressentir cela intensément aussi avant que je prenne un thymorégulateur que je juge donc efficace malgré une faible dose. Par contre on me donne un antipsychotique mais très franchement je vois pas ce qu'il vient faire là sachant que j'ai aucune psychose ça m'énerve mais bon je peux rien faire contre les psys alors bon
Ce qui est sur et certains c'est que j'ai en plus des TOCs,TAG, et une phobie sociale massive, tout ça étant extrêmement invalidant dans mon quotidien
Voilà, j'espère que mon témoignage pourra t'aider un peu, Bubu et je te souhaite un bon courage

[Bubu]

Eh bien bubu, je ne me permettrais pas de te donner de conseils...mais je te souhaite bon courage, moi perso je t'aime bien et je suis sûr que dans le fond tu as un bon fond.

Sauf que ça ne se voit pas, mais j'ai effectivement un cœur d’artichaut, mais je crois le protéger derrière ma carapace de méchanceté. Sauf que ça ne l'empêche pas d'en sortir. Et me dire ses 4 vérités.

Je ne suis pas autiste mais j'ai eu de très graves fluctuations de l'humeur pendant longtemps et sais ce que ça fait. Je compatis Bubu. J'ai réussi à me stabiliser avec l'alimentation mais il m'arrive encore d'être très incisive verbalement quand je me sens dépassée mais c'ets beaucoup moins fort, je n'ai plus trop envie de me foutre à la poubelle quand mes mots et mes actes sont totalement opposés à ce que je souhaiterais dire/faire.

C'est un peu ça, je dis l'exact contraire de ce que je pense. Quand une opinion m'interpelle et m’intéresse, je prétends dire que je m'en fous et que c'est de la merde. (J'emploie volontairement un mot insultant, comme je le fais dans ces cas-là)

Bonjour Bubu
Pour ma part je suis à la fin d'un bilan complet au CRA (ADOS,MINI,ADI, orthophonie et WAIS avec la psychologue) et j'attends mon entretien de restitution qui est dans quelques semaines.
Lors de ma petite enfance je présentais de nombreux traits autistiques qui perdurent encore à l'âge adulte, cependant je ne suis pas sure d'entrer dans le spectre donc on verra ce que dit le CRA
De plus j'ai aussi des troubles de l'humeur que je qualifierais de modérés n'allant pas jusqu'à un diagnostic de bipolaire ou de trouble de la personnalité. Cependant voilà près de dix ans que ces symptômes m'ont valu l'étiquette de schizo-affectif (pour info c'est schizophrène et bipolaire en même temps ) alors que je n'ai eu qu'une seule décompensation psychotique dans ma vie et que comme beaucoup de personnes m'ont expliqué (psychiatres ou pas) ce genre de manifestation peut très bien arriver chez une personne qui ne deviendra pas schizophrène par la suite
Pour en revenir à ce que tu ressens (méchancetés, agressivités envers autrui puis regrets avec crises de larmes et effondrement), j'ai pu ressentir cela intensément aussi avant que je prenne un thymorégulateur que je juge donc efficace malgré une faible dose. Par contre on me donne un antipsychotique mais très franchement je vois pas ce qu'il vient faire là sachant que j'ai aucune psychose ça m'énerve mais bon je peux rien faire contre les psys alors bon
Ce qui est sur et certains c'est que j'ai en plus des TOCs,TAG, et une phobie sociale massive, tout ça étant extrêmement invalidant dans mon quotidien
Voilà, j'espère que mon témoignage pourra t'aider un peu, Bubu et je te souhaite un bon courage

Je n'ai pas de phases dites "maniaques", juste des phases de bien-être.
Mais j'ai des phases dépressives. A tire-larigot. Et là je deviens un monstre empli de méchanceté et de haine.
Je me répugne, et comme si cela pouvait me relâcher, je hais le monde entier, et je l'exprime de manière machiavélique.
C'est grave, je le dis. On peut me le dire.
Savez-vous que les bipolaires ont le plus haut taux de suicides """"réussis""" dans la population ?

Merci pour ton témoignage.
Je dois appeler mon psy pour une consultation spéciale à 16h.

Advienne que pourra.



Nicolas

[Manichéenne]

Par contre on me donne un antipsychotique mais très franchement je vois pas ce qu'il vient faire là sachant que j'ai aucune psychose ça m'énerve mais bon je peux rien faire contre les psys alors bon

Tu peux leur demander. Parfois ce n'est pas ce qu'on pense. On m'a prescrit il y a longtemps un antipsychotique (Solian), j'ai posé la question. En fait cette molécule à très faible dose pouvait avoir un effet antidépresseur, et comme aucune classe d'antidépresseur "classique" ne me faisait d'effet positif, il fallait bien essayer autre chose... Les psychiatres ne pensent malheureusement pas toujours à expliquer ce qu'ils font.

Sauf que ça ne se voit pas, mais j'ai effectivement un cœur d’artichaut, mais je crois le protéger derrière ma carapace de méchanceté. Sauf que ça ne l'empêche pas d'en sortir. Et me dire ses 4 vérités.

Tu crois vraiment que ça ne se voit pas ? Je fais personnellement une différence entre l'agressivité et la méchanceté, la grossièreté et la vulgarité, et je ne les trouve pas contradictoire avec la sensibilité ou la fragilité.
Bref, ta carapace de pseudo-méchanceté, elle te fait du mal, elle risque d'éloigner les gens, mais elle ne masque pas grand chose. C'est plus un masque qu'une carapace d'ailleurs : ça peut faire peur mais ça ne te renforce pas.

Et puis, ici ce n'est pas vraiment le monde extérieur. Dans la vraie vie les grandes-gueules ont toujours raison, et l'intello discret se fait casser la gueule. Ici on inverse les critères. Alors tu ne devrais pas tenter de paraître différent de ce que tu es justement là où c'est accepté.

Mais j'ai des phases dépressives. A tire-larigot. Et là je deviens un monstre empli de méchanceté et de haine.
Je me répugne, et comme si cela pouvait me relâcher, je hais le monde entier, et je l'exprime de manière machiavélique.
C'est grave, je le dis. On peut me le dire.

J'ai connu ça. Très intériorisé, puisqu'à l'époque je ne parlais pas et je n'avais pas internet. La haine, les idées horribles, l'agressivité enfouie... J'ai imaginé commettre des massacres, pendant des mois, et le jour où le monde à parlé de Columbine je n'ai pas été surprise.
La souffrance morale peut mener à des pensées et des actes atroces, très éloignés de notre personnalité réelle.


Je te souhaite que ton psy t'aide, et que tu ailles vite mieux.

[Pupuce]

..............

[Bubu]

Je vais parler de moi, si ça peut t'aider Bubu.

J'ai remarqué que cet état de fait venait du fait que depuis toujours, les gens interprétaient mal mes dires et comportements. Ils interprétaient toujours de façon négatives des choses qui ne l'étaient pas du tout par exemple. Ca fait qu'au bout d'un moment, j'ai pris l'habitude d'être jugée pour ce que je ne suis pas. Ca entraine une frustration, de la rumination, de l'agressivité. Oui, à quoi bon? A quoi bon être gentille/honnête/droite/avec des principes, une moralité etc.. puisque de toute façon, ce n'est pas interprété correctement, ça se retourne toujours contre soi au bout d'un moment?

J'ai fini par leur donner raison. Je leur montrais ce qu'ils voulaient voir puisque de toute façon, c'ets ce qu'ils pensaient. Moi aussi, je dis toujours des mots très grossiers dans ces cas-là. Une sorte de TOC de provocation? Alros que je suis très sensible à la vulgarité en générale. C'est vraiment bizarre. Mais ce comportement mène directement à la dépression, à la dépréciation de soi. J'essaie maintenant de renverser la vapeur. D'être moi-même, d'être en phase avec mes principes, peu importe ce qu'ils penseront en face. Je souffre toujours de leurs jugements, mais au moins, je suis plus en phase avec moi et pour le coup, je me préfère comme ça Donc je ne me fous plus à la poubelle

J'espère que ta consultation t'apaisera un peu.

Sauf que moi je leur donne raison. Je me rends volontairement méchant. Je le choisi, le veux sur le moment.
S'ils analysent au premier degré, je serais un """"connard"""" à leur yeux.
Sauf qu'en réalité, et c'est le paradoxe, plus j'apprécie certaines personnes, et plus je suis méchant avec eux. Et sensible à leur jugement.
Il y a aussi la case "Intouchable", ce sont des personnes contre lesquelles je ne peux pas me défendre. Je ne me sens pas en position, c'est un blocage.
Je ne sais même plus s'il y a quelque chose à y comprendre.

Je suis ininterprétable, un cas (un monstre), pour les gens qui ne me connaissent pas vraiment.
J'ai raté ma consultation, j'ai bu.
Je rappellerai demain.

[piedsboueux]

S'ils analysent au premier degré, je serais un """"connard"""" à leur yeux.

C'est pourtant une analyse juste: un connard est tout simplement con par ce qu'il souffre d'un conflit intrapsychique qui occulte sa conscience, la connerie est une sorte de violence du à une insatisfaction très profonde, une "insatisfaction d'utérus", nostalgie ou rêve d'une fusion avec ce qui donne la vie, c'est à dire maman (papa ne donne pas la vie mais donne le droit de la vivre en sécurité, à travers maman), d'où le nom d'hystérie "insatisfaction d'utérus", l'utérus d'où on est sorti (en principe), par le CON, sexe de la femme...

Voilà: c'est con...
c'est de la psychanalyse...
Et pour en sortir, rien de tel qu'une bonne fusion en se blotissant dans les bras d'un être humain, en ressentant le soulagement de recevoir et échanger afin des câlins, en dehors de l'idéal de procréation ou d'appartenance à un genre "homme ou femme"...

on devrait pas dire "y'a des baffes qui se perdent", mais "il ya des câlins qui se perdent"...

[le jean moulant]

Moi aussi cela m'arrive d'être méchante avec ceux que j'aime le plus.

J'ai tellement peur d'être déçue que je les attaque sans qu'ils ne me fasse rien.

C'est vrai que c'est un grand paradoxe vu que je ne souhaite pour eux rien d'autre que le meilleur.

Je peux aussi parfois me montrer horrible avec ceux que je n'aime pas...mais la plupart du temps ils me sont plutôt indifférents.

[Bubu]

S'ils analysent au premier degré, je serais un """"connard"""" à leur yeux.

C'est pourtant une analyse juste: un connard est tout simplement con par ce qu'il souffre d'un conflit intrapsychique qui occulte sa conscience, la connerie est une sorte de violence du à une insatisfaction très profonde, une "insatisfaction d'utérus", nostalgie ou rêve d'une fusion avec ce qui donne la vie, c'est à dire maman (papa ne donne pas la vie mais donne le droit de la vivre en sécurité, à travers maman), d'où le nom d'hystérie "insatisfaction d'utérus", l'utérus d'où on est sorti (en principe), par le CON, sexe de la femme...

Voilà: c'est con...
c'est de la psychanalyse...

C'est très juste...
Si l'on donne crédit à cette définition et à la psychanalyse.

Je crois que c'est plus subtile que ça.
Un simple régulateur cyclothymique devrait suffire.

Mais c'est pas faux. Du tout.

[piedsboueux]

CON ...par ce qu'il souffre d'un conflit intrapsychique

Mais... POURQUOI être MÉCHANT?