Je fais un essai, parce que le dossier de cet article fait 13 pages word et c'est chaud à traduire. Voici ce que donne une page :
L'INSAR 2019 vu par...
De Claire CAMERON / 4 Mai 2019
4 Mai 2019 : Jour 3
Steven Kapp
Chercheur associé en autisme et neurodiversité, Université d'Exeter
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Sur l'éducation sexuelle : « Mark Stokes, professeur associé à l'Université de Deakin, a fait un compte-rendu d'une étude en ligne sur la sexualité et les expériences sexuelles de personnes autistes et de sujets contrôles, en mettant l'accent sur les femmes autistes. Il en ressort pour ses collègues et lui que les femmes autistes présentent le même intérêt pour la vie sexuelle que les femmes neurotypiques. Elles ont connu le même nombre d'expériences sexuelles complètes, d'expériences sexuelles regrettées, et d'avances sexuelles non désirées. Toutefois, les femmes autistes ont 2,4 fois plus de risques que les femmes neurotypiques de considérer le sexe d'un point de vue purement transactionnel : c'était souvent un acte qu'elles consentaient pour se sentir aimées et désirées en retour par une autre personne. De même, les femmes risquaient de recevoir des avances sexuelles non désirées bien davantage que les hommes, dans les deux groupes, autiste et non-autiste. Les femmes montraient également moins d'intérêt pour le sexe que les hommes, en tant que groupe.
« Hier, Julie Lounds Taylor, professeure assistante à l'université de Vanderbilt, a démontré que les femmes autistes présentaient deux fois plus de problèmes de santé reconnus que les hommes autistes. En voyant cela avec l'exposé de Stokes, on comprend que la pression imposée aux femmes pour plaire aux autres, et l'exclusion des femmes dans la société, altèrent de manière négative la santé des femmes autistes. Tous ces aspects soulignent bien qu'il nous faut vraiment faire valoir les droits des femmes autistes, et des femmes en général. »
Sarah Cassidy
Professeure assistante de psychologie, Université de Nottingham
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S'allier avec les autistes :
Pour moi, le point fort des conférences cette année était la présence accrue des autistes. L'INSAR a mis en place désormais des fonds pour soutenir une meilleure inclusion des chercheurs autistes et de membres de la communauté autiste au congrès. Il faudra malgré tout encore des progrès pour s'assurer que les voix des autistes et de leurs alliés soient au centre des préoccupations pour fixer le calendrier des recherches sur l'autisme. »
Des priorités pressantes : Nous avons cette année présenté à l'INSAR, mes collègues et moi-même – en partenariat avec des autistes – la liste de nos 10 priorités pour la recherche à venir sur le suicide chez les autistes. Nous avons consulté plus de 1 000 personnes autistes et leurs alliés partout dans le monde, durant trois ans, pour mettre au point ces priorités. J'ai vécu un moment très fort lorsque plusieurs membres autistes présents dans le public sont venus nous voir pour partager leurs expériences personnelles. Ils ont approuvé l'importance de ces priorités de recherches pour les vies des personnes autistes dans le monde. La possibilité de changer les choses en abordant ces questions tragiques de vie ou de mort devient claire, lorsque nous écoutons et apprenons ensemble avec les membres de la communauté autistique. En tant que communauté de recherche, nous aurions bien besoin de voir à l'oeuvre les possibilités offertes et la valeur de ce mode d'étude participative reconnues aussi dans d'autres sphères de la recherche sur l'autisme.
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Diagnostic d'autisme juillet 2019.