La tomate de l'exclusion...

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Syberia
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La tomate de l'exclusion...

Message par Syberia »

Je connaissais des expressions telles que "mange de la soupe, ça fait grandir" ou "mange des carottes, ça permet de conserver une bonne vue", mais "mange tes tomates sinon t'es viré" pas encore. :shock:

Trouvé sur la Depeche.fr :
Mardi, à la cantine, le petit Enzo, 9 ans, de Pampelonne, tord le nez devant un quartier de tomate.[...] L'équipe éducative s'en mêle et, devant l'obstination de l'enfant, le prive de plat principal, de dessert et de l'activité scoubidou/bracelet brésilien de l'après-midi.
Dans un mail envoyé à la famille, la directrice du centre de loisirs explique que le cas d'Enzo a été évoqué en réunion. «L'équipe s'est relayée auprès d'Enzo afin de lui demander de faire un effort en goûtant au plat qui lui a été présenté. Ces camarades l'ont encouragé pendant le repas. Ce temps-là, qui lui a été consacré, l'a été au détriment du groupe. Nous sommes attentifs au bien-être des enfants qui nous sont confiés mais nous tenons compte aussi des règles de vie du groupe. Par conséquent, la décision de l'équipe est de ne pas accueillir Enzo, ce jeudi, pour la journée».
La directrice du centre, Nathalie Pigasse, rappelle que «l'équipe a été plus que présente pour lui. Tous les enfants ont fait l'effort de goûter la tomate mais Enzo est resté sur sa position». Elle met en avant le règlement intérieur de l'accueil de loisirs et le projet pédagogique. Nous y avons d'ailleurs relevé une phrase : «L'équipe d'animation visera à offrir à l'enfant des repères comportementaux sociables, mais aussi et surtout, à lui permettre de développer son sens critique et sa confiance en soi qui seront les sources de son équilibre…»
Donc, si je résumé bien, ne pas aimer un aliment et ne pas vouloir le manger est un grave manquement à la cohésion du groupe ?!? :crazy:
Ce comportement de la part de l'équipe "pédagogique" et de la directrice me rend vraiment furieuse. Je ne comprends pas comment on peut être aussi sûr de soi pour oser imposer un diktat aussi stupide. :evil:

Pour lire le reste de l'article : ici
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Benoit
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Benoit »

... où comment des adultes avec un diplôme pédagogique peuvent gagner haut la main un concours de puérilité avec un gamin de 9 ans.

J'ai envie de leur proposer de se mettre au Natto au petit déj. pour montrer l'exemple. (C'est aussi immonde que ça en a l'air). Au moins c'est un plat meilleur pour la santé que les tomates-pleines-de-flotte.
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Nath62
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Nath62 »

Mdrrrr, Benoît, oui, ça a l'air sacrément repoussant, surtout le matin, au petit déj :)

Syberia, je suis d'accord avec toi, c'est simplement honteux et... très puéril....
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Laura Ingalls
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Laura Ingalls »

J'y crois pas!! :shock: C'est limite du mauvais traitement!
Mais...ils/elles pensent que le gamin refuse de manger la tomate juste pour contrarier et par refus de faire des efforts????
Syberia a écrit :Donc, si je résumé bien, ne pas aimer un aliment et ne pas vouloir le manger est un grave manquement à la cohésion du groupe ?!?
je me pose la même question! Ne pas aimer la tomate c'est un comportement tellement mauvais, qui occasionne tant de nuisances aux autres, que ça mérite de l'exclure de l'école ??? L'exclure seulement de la cantine, ce serait déjà vache, mais alors carrément de l'école....Sérieux, j'hallucines!
Le pauvre gamin, il ne veut/peut probablement pas manger les tomates par dégoût (hé oui, ça arrive! Si, si, j'en connais personnellement), et non pas "pour emmerder", et pour ça, on lui inflige une punition des plus sévères! Je ne comprends vraiment pas!
Pour moi c'est une faute grave et ces personnes méritent d'être dénoncées!
Benoît a écrit :... où comment des adultes avec un diplôme pédagogique peuvent gagner haut la main un concours de puérilité avec un gamin de 9 ans.
C'est tout à fait ça!
Brassens disant "le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con".....ben, les études non-plus.....
Benoît a écrit :J'ai envie de leur proposer de se mettre au Natto au petit déj. pour montrer l'exemple. (C'est aussi immonde que ça en a l'air). Au moins c'est un plat meilleur pour la santé que les tomates-pleines-de-flotte.

mmm, c'est apétissant! ça doit sûrement aller très bien avec une plâtrée de ces gros vers blanc que Denis Brogniart fait manger aux candidats de Koh-Lanta! ...à la cantine aussi, si tu manges pas, t'es éliminé! ...oups, c'est sorti tout seul! :P
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Syberia »

Laura Ingalls a écrit :ça mérite de l'exclure de l'école ???
En fait, l'enfant n'a pas été exclu de l'école, "seulement" du centre de loisirs durant la journée du jeudi.
Laura Ingalls a écrit :Le pauvre gamin, il ne veut/peut probablement pas manger les tomates par dégoût (hé oui, ça arrive! Si, si, j'en connais personnellement), et non pas "pour emmerder", et pour ça, on lui inflige une punition des plus sévères! Je ne comprends vraiment pas!
Apparemment son comportement a été perçu comme un manque de respect envers la structure d'accueil, et une démonstration de la toute puissance de 'l'enfant roi". C'est inepte, je te l'accorde.
Benoit a écrit :J'ai envie de leur proposer de se mettre au Natto au petit déj. pour montrer l'exemple.
Oui mais eux ce n'est pas pareil, ce sont des adultes, donc ils peuvent s'abstenir de manger ce qu'ils n'aiment pas. Par contre, pour les enfants, il s'agirait d'irrespect. :roll:
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Nath62 »

Et je suis désolée, un enfant a aussi le droit d'avoir des goûts. Ce n'est pas un môme de 2-3 ans qui n'aurait jamais été en contact avec un aliment et qu'on veut faire goûter pour savoir s'il ai me ou pas. C'est un gamin de 9 ans, il sait ce qu'il aime ou pas.

Ok, informer les parents si le gamin refuse de manger en quantité suffisante ou toutes les crudités ou tous les légumes, enfin, un comportement alimentaire posant problème.

Insister pour qu'il goûte une préparation exotique "bizarre" à ses yeux et accepter qu'il aime ou pas mais faire de telles histoires pour un quartier de tomates.... C'est plus qu'exagéré. Ne me dites pas que tous les gamins qui mangent à la cantine de de centre de loisirs engouffrent toute leur assiette (parce qu'après, ça va être "il n'a pas mangé assez, il faut finir" ???) sans se poser de questions qu'ils aiment ou pas.

Il doit y avoir autre chose dans l'histoire, ce quartier de tomate est un prétexte, selon moi.
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Syberia »

L'une des très rares fois où je suis allée, enfant, à la cantine, une fille d'environ dix ans refusait de manger des tomates (c'est une récurrence ?), et la personne de service a pris la fourchette et lui a enfoncé de force (je n'ai pas d'autres mots) une fourchette débordante de tomates et lui a maintenu la tête pour qu'elle avale. C'était il y a environ 20 ans, mais je suppose qu'il existe encore des personnes de ce genre (attention, je ne dis pas que ceux qui s'occupent de cette structure en font partie, il s'agit d'un cas bien précis et pas d'une généralité).
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par bidouille »

ca me dépasse comment des adultes en sont arrivé a ce point la ???
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

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Mizton
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Mizton »

Je vous trouve assez radicaux face à une réaction également radicale....

Déjà, je suis désolé mais le gout se développe et évolue au cours de la vie, et certains aliments détestés/adorés pendant l'enfance peuvent être à l'inverse adorés/détestés adultes...
On peut aussi être dégouté d'un aliment pour telle ou telle raison (traumatisme, association à de mauvaises périodes de la vie, ou parce qu'on en a mangé tellement enfant qu'on en est écœuré...).
Syberia a écrit :Oui mais eux ce n'est pas pareil, ce sont des adultes, donc ils peuvent s'abstenir de manger ce qu'ils n'aiment pas. Par contre, pour les enfants, il s'agirait d'irrespect. :roll:
Le goût ça se forme, ça se développe, et forcer un enfant à goûter, c'est justement pour éviter qu'il devienne difficile ! J'ai eu une amie qui, adulte, ne mangeait que des féculents et de la viande. Tout ce qui était vert était banni ! Pourquoi ? Parce qu'elle n'avait jamais été forcée à manger ce qu'elle n'avait pas envie de manger, et avait décrété enfant ne pas aimer tel truc sans l'avoir jamais goûté... Et du coup, n'ayant jamais eu à se forcer dans la vie, ou à manger des trucs qui lui déplaisait, ben elle ne se forçait pas plus adulte....

Quand j'étais petit si on n'aimait pas, ben on mangeait quand même... ça aussi c'est de la politesse. Pour apprendre à manger lorsqu'on est invité chez des gens en faisant honneur à ce qu'ils ont préparé... Et j'ai appris à manger non pas que ce qui me faisait plaisir, mais ce qui était bon pour ma santé. Et ce genre de valeurs persistent à l'âge adulte... Alors oui, après, le goût se forge et on a tous des aliments que l'on apprécie plus ou moins, d'autres qu'on exècre carrément. Mais le plus souvent, tout est une question de préparation.... J'ai toujours détesté les endives cuites, et je m'en serais volontiers resservi la fois où on m'en a cuisiné d'une façon délicieuse....

Alors dans l'idée, forcer l'enfant à ne serait-ce que goûter car oui, en centre de loisir c'est la démarche adoptée.... Pas de forcer l'enfant à finir.. Mais qu'au moins il fasse l'effort de goûter. N'est-ce pas la moindre des choses, avant de décréter que l'on aime pas, de faire l'effort de le goûter ?!

Quand j'ai fait de la colo, les gamins goûtaient.S'ils n'aimaient pas, ben on leur demandait de faire un petit effort pour quand même ne pas sortir de table le ventre vide (par exemple : manger la salade en enlevant les concombres si vraiment ces derniers ne passaient pas), mais on n'insistait pas plus que ça... Ou si vraiment ils étaient trop chiants (car à faire les difficiles sans rien vouloir manger), il est arrivé qu'on fasse la carotte... (ben ceux qui ont fait l'effort de bien manger alors qu'ils n'aimaient pas trop auront le droit à une plus grosse part de gâteau...) L'effort était récompensé (ceux qui avaient tout mangé car ils avaient aimé eux bien sur n'avait pas une part de gâteau plus grande..).

Là où ça devient radical et con, c'est de décider de ne plus accueillir l'enfant... Le coup de forcer le gosse en lui tenant la tête c'est le meilleur moyen de le dégouter à vie de l'aliment, et la punition extrême dépasse totalement l'entendement..
Ceci dit, il faut distinguer l'enfant qui mange bien d'habitude mais qui a un ou deux aliments qui vraiment le révulse(nt), et l'enfant difficile qui n'aime rien et qui ne mangerait s'il le pouvait que des frites et des knakis.... Et là apriori on ne sait pas si ce gamin était dans l'une ou l'autre catégorie... Donc.. on manque de données pour vraiment porter un jugement ou un autre sur la réaction pour le moins étonnante de l'équipe pluridisciplinaire...
Si le gamin est un chieur invétéré, qui se comporte habituellement en "enfant-roi" irrespectueux de l'autorité et de la vie en communauté, là c'est une autre affaire quoi, et ça on en sait rien.
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot :) -> HPI confirmé
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par bidouille »

Ben non au contraire plus on va forcer un gamin a manger quelque chose qu'il ne veut pas manger plus il risque de se braquer et finalement d'en être définitivement dégouté.
La ce mome il pourra plus voir une tomate en peinture.
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Syberia »

Mizton a écrit :le gout se développe et évolue au cours de la vie
Je suis d'accord avec toi Mizton, il n'est pas rare de ne pas aimer un aliment en étant enfant et de l'apprécier à l'adolescence ou adulte (l'inverse aussi).
Mizton a écrit :Le goût ça se forme, ça se développe, et forcer un enfant à goûter, c'est justement pour éviter qu'il devienne difficile !
Dans ce cas précis, l'équipe pédagogique ne semble pas avoir voulu que l'enfant goûte, mais plutôt qu'il mange, ce n'est pas pareil. Et je suis désolé, forcer un enfant à mettre dans sa bouche quelque chose qui le rebute provoquera probablement un dégoût accentué de l'aliment en question (renforcement négatif). Je crois qu'il est important que la volonté de re-goûter un aliment vient de l'enfant et pas d'une "autorité".
Mizton a écrit :Quand j'étais petit si on n'aimait pas, ben on mangeait quand même... ça aussi c'est de la politesse.
Alors je dois être très impolie, car qu'il est hors de question que je mange quelque chose que je n'aime pas dans l'unique but d'être socialement acceptable. De mon côté, je trouve très bizarre ce concept de manger pour faire plaisir aux autres, si je suis malade, vont-ils être malades eux-aussi ? Non. Et, à la limite, je trouve qu'il s'agit d'une forme de mensonge (je te fais croire que ça me plaît, alors que j'ai envie de vomir).
Mizton a écrit :Et j'ai appris à manger non pas que ce qui me faisait plaisir, mais ce qui était bon pour ma santé.
'Les produits sains" vantés par les médias m'ont toujours paru dogmatiques. A titre personnel, je suis végétarienne et je ne compte plus le nombre de fois où l'on m'a certifié qu'il fallait manger de la viande pour être en bonne santé. Pourtant il est hors de question que je change mon mode d'alimentation, de surcroît pour faire plaisir aux badauds.
Mizton a écrit :Alors dans l'idée, forcer l'enfant à ne serait-ce que goûter car oui, en centre de loisir c'est la démarche adoptée.... Pas de forcer l'enfant à finir.. Mais qu'au moins il fasse l'effort de goûter. N'est-ce pas la moindre des choses, avant de décréter que l'on aime pas, de faire l'effort de le goûter ?!
Apparemment cet enfant avait déjà goûté des tomates chez lui, donc la question du goût ne se pose pas. Ici il s'agit bien de la volonté d'appliquer un règlement à la lettre. D'autant que le priver du reste du repas et d'activité, puis le sanctionner par une exclusion, c'est limite kafkaïen. De plus, je ne m'imagine pas une personne adulte interdire à son voisin de continuer son repas parce qu'il n'a pas mangé ses tomates...
Mizton a écrit :Le coup de forcer le gosse en lui tenant la tête c'est le meilleur moyen de le dégouter à vie de l'aliment
On est bien d'accord.
Mizton a écrit :Ceci dit, il faut distinguer l'enfant qui mange bien d'habitude mais qui a un ou deux aliments qui vraiment le révulse(nt), et l'enfant difficile qui n'aime rien et qui ne mangerait s'il le pouvait que des frites et des knakis.... Et là apriori on ne sait pas si ce gamin était dans l'une ou l'autre catégorie... Donc.. on manque de données pour vraiment porter un jugement ou un autre sur la réaction pour le moins étonnante de l'équipe pluridisciplinaire...
Si le gamin est un chieur invétéré, qui se comporte habituellement en "enfant-roi" irrespectueux de l'autorité et de la vie en communauté, là c'est une autre affaire quoi, et ça on en sait rien.
Je crois comprendre ce que tu veux dire, je suis d'accord qu'il est difficile de faire une généralité à propos d'un cas particulier (d'autant que nous n'avons pas forcement tous les éléments). Cependant, j'ai plus l'impression qu'il s'agit d'une affaire de "morale" et de "tradition" que de véritable respect et besoin de l'enfant. En France, la nourriture a quelque chose de sacré, voir de tabou, et il est très difficile de faire changer les mentalités à son propos.
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Mizton »

Bidouille : Il me semblait être clair en disant que tout dépendait de si c'était un aliment particulier (genre le môme mange de tout sauf des tomates... et puis tout dépend, ça se trouve ce ne sont que les tomates crues qu'il n'aime pas!) ou si c'est récurrent pour pleins d'aliments...
Ya des phases dans le développement du goût d'un enfant. Un stade où l'enfant goute tout et n'est pas difficile, un stade où il refusera de goûter tout ce qui est nouveau (d'où l'intérêt de lui avoir fait mangé varié auparavant.......) , un stade adolescent de "féculent-viande" et ensuite l'aplanissement. Si on est habitué tôt à manger de tout sans faire le difficile, on n'est pas difficile.... Franchement je vois clairement le résultat autour de moi, entre ceux qui ont été habitué à manger varié, (équilibré), et des plats cuisinés (je ne parle pas de plats industriels, mais de plats "cuisinés" : pas juste "t'ouvres la boite et tu cuis ton steak à la poêle") et ceux qui n'ont jamais été amenés à se forcer un minimum...
Parce que si on considère que surtout surtout il ne faut pas forcer un enfant à manger de tout sous prétexte que le paaauvre va être traumatisé, alors ben super, ton gosse mangera des steaks hachés, des féculents et du poisson pané.....
Syberia a écrit :Dans ce cas précis, l'équipe pédagogique ne semble pas avoir voulu que l'enfant goûte, mais plutôt qu'il mange, ce n'est pas pareil. Et je suis désolé, forcer un enfant à mettre dans sa bouche quelque chose qui le rebute provoquera probablement un dégoût accentué de l'aliment en question (renforcement négatif). Je crois qu'il est important que la volonté de re-goûter un aliment vient de l'enfant et pas d'une "autorité".
C'est vrai, là apparemment ça ressemble plus à une réaction face à une sensation de "perte d'autorité" mal vécue par les adultes, qu'une réelle volonté de le faire manger de tout.
Après, faut être malin.. Ma mère me faisait manger mes endives avec des morceaux de pommes... ça cassait l'amertume et c'était un bon moyen de me faire manger mes endives... (Et plus grand je mangeais mes endives sans problème, même si je n'aimais pas ça... Mais au moins j'en mangeais. Si j'avais été éduqué en "tu n'aimes pas, tu ne manges pas" j'aurais été un gosse pourri gâté capricieux à faire une histoire dés que qqch ne lui plait pas :p)

Syberia a écrit : Alors je dois être très impolie, car qu'il est hors de question que je mange quelque chose que je n'aime pas dans l'unique but d'être socialement acceptable. De mon côté, je trouve très bizarre ce concept de manger pour faire plaisir aux autres, si je suis malade, vont-ils être malades eux-aussi ? Non. Et, à la limite, je trouve qu'il s'agit d'une forme de mensonge (je te fais croire que ça me plaît, alors que j'ai envie de vomir).
Tu n'as pris qu'un bout de ma phrase pour y répondre, et tu y réponds à l'extrême... Je ne parlais pas d'aliment qui te font vomir, ou pire : te rendent malades ! Je parlais d'apprendre à manger même quand on aime pas. Ya une sacrée nuance tout de même. Si je me fais invité à manger quelque part, je préviens quant aux quelques aliments que vraiment je n'aime pas du tout, mais sinon je mange ce qu'on me donne. Je considère que la personne m'invite, qu'elle se donne du mal à cuisiner et que du coup, je me dois de faire honneur à ce qu'elle m'offrira... Si je ne mangeais pas dés que j'aime pas trop, alors quoi ? J'exige de la personne qui m'invite qu'elle me fasse un truc rien que pour moi ??? Ou alors je ne mange pas et je regarde les autres ?! Ou alors je trie mon assiette comme un gamin ?! Désolé mais je trouve ça impoli.
Après forcément si tu vas genre dans ta belle-famille ou chez des amis que tu connais bien, ils savent si ya des trucs à éviter.. Mon copain mange pas de porc (et pas par religion), alors on évite d'en faire quand il est là... Mais on ne va pas faire du porc pour tout le monde et lui donner une assiette spéciale, parce que ça peut aussi mettre mal à l'aise d'être celui qui a l'attention particulière etc...
Syberia a écrit :'Les produits sains" vantés par les médias m'ont toujours paru dogmatiques. A titre personnel, je suis végétarienne et je ne compte plus le nombre de fois où l'on m'a certifié qu'il fallait manger de la viande pour être en bonne santé. Pourtant il est hors de question que je change mon mode d'alimentation, de surcroît pour faire plaisir aux badauds.
J'ai du mal m'exprimer. Ce que je voulais dire par "bon pour la santé" c'est de manger varié et équilibré. Je n'ai pas parlé de "produits sains vantés par les médias". Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit s'il te plait. Mais par exemple pour le végétarisme, ben tout dépend comment tu l'appliques. Si tu n'as aucune notion de nutrition et que tu manges végétarien en ne veillant pas à avoir des protéines et, par exemple, du fer (surtout présent dans la viande rouge), ça peut entraîner des carences. Et là, bah ouais bien sur, tu fais ce que tu veux, mais tu joues avec ta santé, et c'est ton problème.. Un enfant n'est pas à même de faire ces choix par contre. (un ado (voire aussi certains adultes) a déjà du mal à s'auto-discipliner alors un gamin n'en parlons pas)

A la colo yavait une gamine qui a sorti à une autre qui, elle, ne voulait pas manger parce qu'elle n'aimait pas : "Ben moi je mange même si je n'aime pas trop, parce que ma maman m'a dit qu'il fallait que je mange bien mes légumes pour être en bonne santé". Ben j'étais content qu'elle fasse l'effort de manger en pensant aussi au fait que manger de tout contribue à être en bonne santé. La plupart des gens qui grossissent, font du diabète, ont des carences et compagnie c'est parce qu'ils mangent mal, pas assez varié et équilibré.

Syberia a écrit : Apparemment cet enfant avait déjà goûté des tomates chez lui, donc la question du goût ne se pose pas. Ici il s'agit bien de la volonté d'appliquer un règlement à la lettre. D'autant que le priver du reste du repas et d'activité, puis le sanctionner par une exclusion, c'est limite kafkaïen. De plus, je ne m'imagine pas une personne adulte interdire à son voisin de continuer son repas parce qu'il n'a pas mangé ses tomates...
En même temps tu verras pas non plus d'adulte dire à son voisin de ranger sa chambre ou d'aller au coin... La comparaison n'a pas franchement lieu d'être hein.
Ceci dit, oui c'est clair que sanctionner ce gosse si injustement est un problème, surtout que son père précise qu'il n'est pas insolent etc (enfin ça, on ne le sait pas et on ne le saura jamais donc bon, je me méfie de plus en plus des articles and co vu le travail si poussé des journalistes de nos jours....)

Syberia a écrit : Cependant, j'ai plus l'impression qu'il s'agit d'une affaire de "morale" et de "tradition" que de véritable respect et besoin de l'enfant. En France, la nourriture a quelque chose de sacré, voir de tabou, et il est très difficile de faire changer les mentalités à son propos.
Morale et Tradition, je ne sais pas, mais autorité mal contrôlée certainement. Là c'est vraiment "on a pas réussi à lui faire faire ce qu'on voulait, alors on veut aller plus loin et tacler bien fort pour retrouver notre crédibilité en tant qu'Autorité. On veut le respect de notre autorité sur l'enfant etc". Moi ça m'apparait plus comme une réelle affaire de pouvoir et d'influence plutôt que de "tradition" ou "morale". :/
Ils ont juste un peu oublié qu'ils étaient face à un enfant et qui plus est en vacances.. Si c'est pour qu'il y ait la même rigueur que l'école...C'est un peu n'importe quoi.

Après, comme le signale l'article : si leur cuisinier avait travaillé des produits de saison.... il n'y aurait pas eu tout ce foin à propos de tomates hahaha !
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Idée
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Idée »

Syberia a écrit : Apparemment son comportement a été perçu comme un manque de respect envers la structure d'accueil, et une démonstration de la toute puissance de 'l'enfant roi". C'est inepte, je te l'accorde.
Puissance de l'enfant roi ou bêtise (guerre de pouvoir) des adultes ? Bref, j'ai moi aussi été choquée du contenu de l'extrait que tu as mis. Cela touche des cordes qui me sont sensibles.

J'ai été ce qu'on appelle une "enfant difficile" au niveau de la nourriture (je ne mangeais pas de tomates d'ailleurs...). J'étais incapable d'avaler certains aliments (certains goûts, certaines textures me levaient le coeur). À la maison, j'arrivais à mieux me repérer, car le menu revenait régulièrement et je connaissais assez bien le goût des aliments, des recettes, etc. Je pouvais aussi ajuster certaines choses sans me faire dire des bêtises (j'émiettais des biscuits style crackers dans la soupe aux légumes, par exemple, jusqu'à former une texture que j'étais capable d'avaler).

Ailleurs, dans la famille élargie notamment, ça posait problème. À l'extérieur de la maison, je n'étais pas capable d'avaler autre chose qu'une tranche de pain avec un peu de beurre et un morceau de fromage. En plus du problème de texture, se surajoutait une anxiété hors normes. Anxiété liée au fait de me trouver dans un milieu fortement social et bruyant. Et Anxiété liée aux commentaires que certaines de mes tantes me disaient ou disaient à mère en ma présence (caprices, etc.). Je crois que mes tantes étaient offusquées que je ne goûte pas leurs bons petits plats. Et je me souviens, dans ma tête d'enfant, que je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas la pression qu'elles mettaient, je ne comprenais pas leurs commentaires. J'avais l'impression que ce que je demandais (pain + fromage) n'était pas compliqué. Et je ne comprenais pas en quoi cela pouvait choquer que je ne mange pas les plats. En fait, ces situations me rendaient malade de stress.

Il y a plusieurs années, ma mère m'avait raconté une anecdote à ce sujet dont je n'ai pas souvenir. Parait-il que ma mère avait un jour cédée aux commentaires de mes tantes et m'avait forcée à manger. Ça a eu pour seul résultat que j'avais tout dégobillé. Ma mère ne m'a plus jamais forcée par la suite.

En fait, j'aurais aimé être un peu plus guidée. Mais pas forcée. Ce n'était pas du caprice, c'était des impossibilités. Et si je ne pouvais pas agir directement sur les réactions physiologiques que j'avais face à certains aliments (hauts-le-coeur, etc.), je pense qu'il aurait été possible d'agir sur l'anxiété que je rencontrais. En favorisant un climat de détente, par exemple. En m'apprenant à me détendre, à me trouver des moyens lorsque j'étais en situation sociale et bruyante. Pour une raison que j'ignore, personne ne semble s'être questionné, personne n'a pris le temps de m'approcher, de voir ce qui me bloquait.

Je crois que, pour certains adultes, c'est plus facile de mettre sur le dos de l'enfant, de voir cela comme un affrontement ou je ne sais quoi, que de prendre le temps de se questionner, d'évaluer la situation et d'essayer de trouver des solutions.

Et je trouve ça encore difficile dans ma vie adulte. Je rencontre des problèmes de santé qui font que je ne peux pas manger de tout, j'ai des contraintes importantes et je dois manger à des heures précises. Les repas pris à l'extérieur de la maison sont pour moi très (très très très) anxiogène. Il y a quelques petits restos près de chez moi avec lesquels je suis ok (je prends pratiquement toujours le même repas, sachant qu'il n'y a pas de problèmes avec celui-ci, cela m'aide à faire diminuer l'anxiété). Mais j'avoue que j'ai bien du mal à aller manger chez des personnes, même celles que je connais. Il y a toujours des conversations autour du fait de ce que je peux ou pas manger, etc. Et même si c'est fait très doucement, cela me stresse.

J'ai quelqu'un de ma famille qui est adorable et qui essaie de trouver des solutions et qui achète parfois des aliments pour que je goûte. C'est fait avec coeur, sauf que ça me fait angoisser un max de goûter des aliments que je ne connais pas en pleine réunion sociale. Il m'est arrivée de bloquer et même de répondre agressivement une fois car je ne supportais pas la pression (qui est difficile à comprendre pour les autres - ce que je conçois). Ceci dit, cette personne persévère (je ne sais pas comment elle fait !) mais ça a porté fruit dernièrement car, je ne peux plus manger de pâtes depuis plusieurs années (et j'aime les pâtes !), et ce soir-là (nous n'étions pas beaucoup) j'ai été capable d'essayer les pâtes qu'elle avait achetées pour moi (des pâtes à base de haricots noirs). Et j'ai pris beaucoup de plaisir à manger ! (J'ai même pu intégrer cet aliment dans mon alimentation, j'en ai remangé récemment).

J'apprends petit à petit aussi à adapter (à oser). Ça fait deux ou trois fois que j'amène mon propre repas lors d'une sortie sociale (chez un couple d'amis, par exemple). Comme ça, ça évite aux autres d'avoir à adapter le repas en fonction de mes contraintes (ce qui me gène énormément, bien que ma santé ne me laisse pas le choix - ça enlève aussi la peur d'avoir mal ou d'être malade à cause d'un aliment qui ne passe pas). Je vois que c'est accepté et cela m'aide à me détendre et à profiter de prendre un repas en compagnie de personnes extérieures à ma petite famille. Bref, malgré les contraintes, il y a de l'espoir... !

Je m'égare du sujet initial. Mais voilà en quoi il m'a fait réagir.
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Syberia
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Syberia »

Mizton a écrit :Après, faut être malin.. Ma mère me faisait manger mes endives avec des morceaux de pommes... ça cassait l'amertume et c'était un bon moyen de me faire manger mes endives
C'est vrai que c'est un bon moyen de manger des légumes. Mais dans un sens c'est aussi une façon de modifier le goût de l'aliment, généralement on aime pas un aliment par rapport à son goût, ou à sa texture, et modifier le produit "brut" permet d'améliorer - du point de vue de la personne qui ne l'apprécie pas - ses qualités gustatives. Ce que je voulais dire, c'est que si on n'apprécie pas le céleri-rémoulade ce n'est pas en l'ayant quinze fois de suite dans son assiette qu'on va finir par l'apprécier. En revanche si un tiers le cuisine d'une autre façon, la personne ne départ pourra apprécier cette nouvelle forme et donc apprécier l'élément de départ. C'est intelligent.
Mizton a écrit :Tu n'as pris qu'un bout de ma phrase pour y répondre, et tu y réponds à l'extrême... Je ne parlais pas d'aliment qui te font vomir, ou pire : te rendent malades ! Je parlais d'. Ya une sacrée nuance tout de même. Si je me fais invité à manger quelque part, je préviens quant aux quelques aliments que vraiment je n'aime pas du tout, mais sinon je mange ce qu'on me donne. Je considère que la personne m'invite, qu'elle se donne du mal à cuisiner et que du coup, je me dois de faire honneur à ce qu'elle m'offrira... Si je ne mangeais pas dés que j'aime pas trop, alors quoi ? J'exige de la personne qui m'invite qu'elle me fasse un truc rien que pour moi ??? Ou alors je ne mange pas et je regarde les autres ?! Ou alors je trie mon assiette comme un gamin ?! Désolé mais je trouve ça impoli.
Je suis désolée si j'ai mal interprété ta phrase d'origine.
Je ne comprends pas bien le sens d"apprendre à manger même quand on aime pas", cela veut-il dire que si l'on apprécie pas un aliment (reprenons le cas du céleri) on doit quand même le goûter à chaque fois qu'il est proposé ? Si une personne t'invite, et que tu lui dis que tu n'aimes pas le céleri, et qu'elle te sert le fameux céleri-rémoulade en entrée (parce qu'elle a oublié, par exemple), tu vas quand même le manger ? De mon côté, je lui expliquerai calmement que je n'apprécie pas cette association céleri-mayonnaise et que je préfère m'abstenir de la manger. Pour moi il serait plus impoli de manger cet aliment en râlant intérieurement contre cette personne (forme de manipulation et de mensonge) que de lui dire aimablement que je préfère attendre le plat principal. Mais je suppose que c'est une question de point de vue (et de définition de la politesse). En revanche je n'obligerai pas cette personne à cuisiner autre chose uniquement pour moi.
Mizton a écrit :J'ai du mal m'exprimer. Ce que je voulais dire par "bon pour la santé" c'est de manger varié et équilibré. Je n'ai pas parlé de "produits sains vantés par les médias". Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit s'il te plait.
Lorsque je parle de "produits vantés par les médias", cela peut très bien faire référence au slogan "manger 5 fruits et légumes par jour". Je crois que tout cela est aléatoire (les études faites à se propos sont loin d'être unanime). Bien entendu, je ne pense pas que l'on peut être en parfaite santé en ne mangeant que des chips et des bonbons, mais je crois qu'il existe aussi une forme d'autoritarisme de la "bonne santé" de la part des institutions. Je pense que si l'on est attentif au besoin de son organisme (les fameuses envies) tout se passe à peu près bien. Néanmoins, il faut faire la distinction entre les envies naturelles de l'organisme et la manipulation des publicités (pour un enfant je suppose que cela est très difficile, même pour les adultes).
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Re: La tomate de l'exclusion...

Message par Nath62 »

Vu le blocage du môme, pour moi, le problème devait être réglé avec les parents. La punition dépasse de loin le "problème" rencontré à la cantine.

Il y a ne pas manger à un repas des tomates, ne pas manger du tout de tomates, ne manger que certains types d'aliments.... Ce n'est pas un refus d'un aliment qui doit engendrer ce genre de réactions.

Moi aussi, en société, je me force à avaler le peu que je n'aime pas mais je ne digère pas l'ail, quelque soit sa présentation.... Et là, désolée, je dis pourquoi je m'en mange pas et je ne touche pas au plat où il est visible. Et si je pense devoir manger à nouveau chez ce même hôte, si l'ail était caché (je peux ne pas m'apercevoir en mangeant qu'un plat en contenait parce qu'en petite quantité et morfler après, je le dis à mon hôte. Il y a des limites à la politesse.

On ne parle pas de problème récurrent, on ne sait pas ce qu'il y avait au plat principal qui aurait été mangé par le môme. Un repas, c'est un tout, on ne sanctionne pas un refus sur une entrée de cette manière. C'est abuser d'autorité.

Par contre, moi, j'avoue que j'en aurais parlé aux parents. Parce que oui, selon ce qui se passe à la maison, ça peut cacher d'autres choses et pour que les parents, en premier, insistent pour que l'enfant essaie avant de dire non. Après, si ça persiste, oui, il faut voir ce qui peut être fait (juste un aliment, des refus aléatoires juste pour tester l'autorité, des refus de catégories d'aliments....) mais pas juste punir, surtout en privant de repas, c'est débile, excusez le mot.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..