Cataly12 a écrit :Un généraliste peut te faire une lettre pour t'orienter vers un CRA.
Sinon tu peux demander des conseils sur le forum.
J’ai besoin d’une référence d’un psychiatre (mon généraliste m’en avait faite une, mais ce n’est pas suffisant car ils ont un moratoire actuellement à la clinique spécialisée) pour avoir accès à une consultation et, s’il y a lieu, à une évaluation auprès d’une équipe spécialisée (je n'habite pas en France, le centre spécialisé me semble être l’équivalent d’un CRA).
Cataly12 a écrit :C'est je pense tout à fait normal d' être angoissée car c'est peu connu et très contesté en France.
Le profil qui m’interroge (adulte, femme, personne avec douance) ne semble pas être bien connu par chez nous non plus… sauf dans le centre spécialisé en question.
Lorsque je me dégage des difficultés que j’ai rencontrées à ce sujet sur mon parcours (voir mon post de présentation :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=5&t=3586), je ressens une anxiété de base (mais surmontable) liée à cette démarche et à ce que ça implique.
Ce qui a rendu la consultation avec mon psychiatre sur-anxiogène était le fait que je savais par avance qu’il n’était pas ouvert à envisager cette piste (mon psychologue lui en avait parlé peu de temps auparavant et m’avait dit qu’il réfutait cette idée). Sachant que ce que je dirais n’était pas pour être reçu et sachant à l’avance que l’anxiété liée à cette situation me ferait perdre mes moyens… j’ai décidé d’amener le sujet en lisant les notes que j’avais prises pour m’aider et ça a été un fiasco.
Cataly12 a écrit :Dis toi bien que c'est TOI qui sait ce que tu vis.
Je trouve difficile de faire comprendre mon point de vue. Je trouve également difficile de recevoir des interprétations qui ne collent pas avec ce que je vis, ni avec ce que je pense et je m’en défends bien mal…
Cataly12 a écrit :Si tu as un doute et que tu es mal, que tu as besoin de savoir, fais tout pour faire un bilan. Quelque soit le résultat tu sauras mieux comment ajuster ta prise en charge, tu sera de toute manière soulagée car tu auras évacué une inquiétude importante.
J’ai souhaité entamer cette démarche entre autre chose pour faire cesser les questionnements (j’ai fait ce que je pouvais seule, j’ai fait mon boulot, j’ai besoin d’aller plus loin pour faire débloquer les choses, car sinon je tourne en rond). Je souhaite savoir s’il y a effectivement des traits autistiques, s’il y en a je souhaite comprendre comment ça s’articule chez moi et s’il n’y en a pas, que l’on m’explique calmement et avec des arguments qui ont du sens en quoi les difficultés que je rencontre, qui ressemblent à des traits autistiques, sont dus. Ceci dit, je retiens ta seconde phrase pour un éventuel argumentaire.
Cataly12 a écrit :on dirait que certains Psy en tout genre préfèrent te faire culpabiliser et te laisser dans un mal être indiscible (d'où l'introspection!) plutôt que d' admettre qu'ils n'ont pas LE savoir, ou qu'ils se sont plantés, ou par conflits d' interets financiers et intellectuels !
Je serais soulagée que mon psychiatre ouvre un questionnement réel à ce sujet.
Pour une raison que j’ignore, j’ai du mal à communiquer ce que je vis. Ce que je dis me semble clair, mais n’est pas reçu tel quel par les professionnels. Ça m’a déjà causé des ennuis (délais dans les soins et prises en charge, aggravation de mon état) par rapport à des problèmes de santé somatiques bien réels. Du coup, je crains aussi une erreur diagnostic de la part de mon psychiatre car il y a, en effet, une pluralité d’éléments présents depuis ma petite enfance qui pointent en direction de possibles traits autistiques. Je crains que ça ne soit pas vu, pas pris en compte. Et je crois que j’ai déjà assez morflé pour que ça soit considéré comme une piste envisageable (non pas comme réponse à tout, mais comme faisant peut-être parti du tableau).
Cataly12 a écrit :
Bon courage à toi.
Merci. Bon courage à toi aussi.
Cataly12 a écrit :
Nb. Pour info, pour m'aider j'ai fais une liste pendant plusieurs jours de tout ce qui m'a marquée depuis mon enfance et de toutes mes difficultés et compétences. (il ne faut pas se mentir pour le faire, parce que l'on a tellement refoulé que l'on ne se rend meme pas compte que l'on dissimule plein de trucs!). Au fur et à mesure ma liste s'est étoffée et je l'ai envoyée au psychologue (pour éviter d' oublier plein de trucs qui me semblent importants).
C’est ce que j’avais fait l’an dernier. Mon psychiatre m’avait arrêté de lire après quelques lignes.
Par rapport à la dissimulation, je perçois plusieurs mécanismes de compensation chez moi, mais ne sais pas les déprogrammer.