Je renouvelle ma question : Pourquoi aller chercher des "pro" ?
Une "aspie" pourrait-elle se déguiser en psychanalyste ?

Y croyez-vous vraiment ?
Jacline
Et bien, il faut savoir que dans le packing, il y a un choc thermique et vasodilatation. Il est fort probable que le cerveau est mal irrigué et une hypothèse serait qu'intervienne un phénomène analogue à celui évoqué par le Dr Tuffreau dans le bulletin scientifique de l'ARAPI, c'est à dire l'effacement provisoire des signes autistiques dans un contexte de forte fièvre ou lors d'un réveil après coma ou anesthésie profonde, alors que la personne n'est pas encore revenue complètement à la conscience. Aucune donnée concernant l'état physique des enfants n'a jamais été publiée. pas de taux d'oxygénation, pas de doppler, pas de rythme cardiaque, rien.dans son packing, il est souriant, détendu, dans la relation avec des regards de bonne qualité
On n'en arriverait pas là, avec des enfants qui préfèrent le packing à leur routine quotidienne s'ils n'étaient pas mis dans des milieux sans stimulation.Nous raccompagnons Magnolia à l'hôpital où elle séjourne pour un temps. La chambre sans décor est triste
C'est à l'honneur de la psychomotricienne de reconnaître ça. Au moins cela n'est pas un message totalitaire.nicolew a écrit :Dans le témoignage intitulé : "premier pack", on trouveNous raccompagnons Magnolia à l'hôpital où elle séjourne pour un temps. La chambre sans décor est triste
Le "cocon" dont vous parlez Nath, ce n'est en effet pas tout à fait un cocon. Il est trop sec !une intervenante faisant partie de son groupe d’accueil s’effondre en larmes lors de la reprise, remplie d’émotions : « Je ne l’aurai jamais imaginé détendu, qu’il se love comme ça dans les couvertures, avec ses petits yeux rieurs »… en effet, pendant la séance elle avait assisté à un bien-être total de Belkélifa. Le contraste et la différence au niveau du comportement sont frappants : dans le groupe de vie, Belkélifa se tape continuellement et étale ses excréments ; et là, dans son packing, il est souriant, détendu, dans la relation avec des regards de bonne qualité, il s’y blottit comme dans une couette… un moment de grande émotion.
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« Si je suis restée, c’est que c’était pas maltraitant, que ça lui faisait du bien ».
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« Quoi ? Mettre les serviettes au frigo avant l'enveloppement ? ».
On nous répond d'essayer, les afférences sensorielles étant différentes pour les enfants autistes par rapport aux nôtres...
« Mais quand même, il va être malade ?! »…
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Nous observons la réaction de Belkélifa qui touche les serviettes et sommes étonnées de le voir s’allonger dessus, bras et jambes écartés en attendant que nous l’enveloppions. La dernière couverture mise, il ferme les yeux, semble apaisé, est calme. Il nous regarde, fait des petits bruitages, des vocalises.
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Lorsqu’il est angoissé, il s’enroule lui-même dans une couverture, il prend un adulte par la main et le conduit devant la salle de packing.
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Car, depuis la suspension des packings, Belkélifa se remet à crier de plus en plus fort dans son groupe d’accueil, il se cogne la tête contre les murs, se pince différentes parties de son corps, agresse physiquement les adultes, ce qui n’est pas habituel et les conduit même devant la porte de la salle de packing.
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A la 3ème séance d’enveloppement sec, il s’allonge sur les serviettes, nous regarde l’envelopper, il ferme les yeux, s’apaise quelques secondes, bouge à droite, à gauche, il semble être dérangé, il gémit, sort ses bras, attrape une intervenante aux cuisses qu’il pince puis se retourne violemment vers une autre et lui attrape les cheveux qu’il tire. Il crie, il n’est pas content. On l’aide à sortir du cocon, il s’assoit sur une chaise et pleure à gros sanglots. Il nous regarde tour à tour avec un regard infiniment triste et on ne sait que lui dire… « Tu voudrais que ce soit comme avant ? Avec des serviettes mouillées et froides ? ». Il s’arrête de pleurer, nous écoute, nous regarde. On lui redit : « On n’a pas le droit, on ne peut plus faire de packing comme avant » et dans l’obligation de se justifier : « Ce n’est pas de notre faute... ». Il pleure de nouveau, nous pousse.
Nous ne nous étions jamais senties aussi impuissantes et maltraitantes qu’à cet instant...
Dominique Skrzypczak
Aude Varlez
Carole Lamour
Coralie Desmons
Ce n'est pas que je vous ai mal lu... Sauf que, en bonne Aspie, j'ai pris ça à la lettre.Nath62 a écrit : Dans mes écrits, je me fais une identité neuve ici et je me fais passer pour Aspi sans réel problème (pas dans la vie évidemment), il suffit d'avoir potassé le sujet et d'avoir lu les présentations des autres. Après, je n'en vois pas l'intérêt mais bon, un esprit plus tordu pourrait en voir un...
Et le soir, les parents sont obligés de tremper la couette dans l'eau froide pour que leur enfant veuille bien aller se coucher.Le "cocon" dont vous parlez Nath, ce n'est en effet pas tout à fait un cocon. Il est trop sec !
La différence c'est que dans ce cas, l'enfant a un contrôle total (ou presque) sur le fonctionnement de sa machine. Temple Grandin a dit détester le packing et n'aimerait certainement pas être récupérée par des pro-packing.Jacline a écrit : Temple Grandin est sans doute addict à sa machine à serrer. Mais bon... elle en est seule responsable.