En fait c'est beaucoup plus simple et personnel : je n'arrive pas à digérer que mes parents m'envoient
en procès parce que je les empêche de faire ce qui leur passe par la tête avec mon fils
comme si mon fils était leur "expérimentation éducative".
J'ai tenté de faire une médiation familiale entre eux et moi pour "assainir" la situation.
J'ai plutôt constaté : qu'ils feraient "nécéssairement mieux que moi à ma place" selon eux.
Je leur ai donné le téléphonne du pédopsychiatre du petit, ils l'ont trouvé "nul voire incompétent"
(le docteur en question est assez actif avec l'Arapi ...)
J'ai entendu en médiation, pas mal d'autres choses assez bizarres comme "je leur pourri la vie depuis mes 10 ans"
et ...
Or si je prends le profil de ma mère en creux, je suis quasiment son opposé en plein.
Elle n'est pas du tout porté sur les démonstrations affectives = je suis très calins
Elle est très superficielle et maniérée = je suis spontanée et naturelle
Elle vit extrèmement solitaire dans sa grande maison (femme au foyer) qu'elle aime "peupler" le week end en recevant du monde
= Je suis en collaboration avec des collègues souvent, ca me saoule, et j'aime bien rester en très petit comité le week-end (mon foyer)
Tout est comme ça, je pourrai en faire des pages.
En fait je ne digère pas le total manque d'intérêt de mes parents à mon égard.
Me détester depuis que j'ai 10 ans, c'est un peu jeune pour se mettre à détester sa progéniture.
C'est sûr qu'ils ne sont pas affectueux avec moi et qu'ils aiment avoir toujours raison mais
alors pourquoi vouloir dicter leurs normes éducatives avec mon gamin
Ils sont prêts à briser mon foyer, ils ont essayer de faire partir mon homme, pour pouvoir affirmer que je suis un cas social
Mère seule, gamin autiste, ancienne femme battue, études bien en dessous le Bac + 5 apprécié dans leur ordinaire....
De toute manière, c'est comme ça qu'ils me percoivent et me présentent au monde = un cas social, une ratée quoi
Au fond, si c'était mon petit autiste et son bien-être qui les intéressait alors ils ne chercheraient pas à détruire son foyer pourtant
Bon j'arrive à la question bizarre : est ce que ce serait possible que ma mère soit une Asperger dans le déni ?
Elle est vraiment associable. Elle n'a aucunen empathie. J'ai un petit garçon autiste moi même.
Et franchement parfois quand je lis des témoignages de personnes qui voudraient se faire diagnostiquer
c'est un peu effrayant les points de similitude tout de même.
Mon père est vraiment plutôt dans le style rigide et rigide tout en prétandant être sympa (bref c'est un hypocrite)
et avec ma mère il la controle beaucoup. Elle n'a quasi aucunne autonomie.
Je ne crois même pas qu'elle a la notion de la valeur de l'argent.
Est ce que ce se peut que ce soit une femme Asperger et une mère frigidaire
La question est purement théorique mais vraiment je vis très mal la non relation avec mes parents
Pour tout dire, je n'ai quasiment plus d'ongles à force de les ronger. (et dans mon secteur d'activité ça fait vraiment bizarre !)
La médiation avec mes parents ne m'a apporté aucunne réponses puisqu'ils étaient dans l'accusation (mauvaise fille)
donc je suis face à moi -même, je suis soulagée que j'ai pu éloigner ces tordus de mes deux trésors,
mon fils et mon homme, mais je ne comprends pas cette situation.
J'ai un instinct maternel absolumment hyper développé (je fais vraiment des efforts pour le réduire)
et ma mère avec moi, elle n'a pas de lien ! (Mon père est un égoiste fini qui s'en contrefiche des autres sauf pour ses intérêts.)
