Si je connaissais vraiment bien l'art de la rhétorique, je vous aurais persuadé Pipof !pifpof a écrit :Kaki, fait ce que l'on appelle de la rhétorique, ce n'est ni plus ni moins l'art d'avoir raison. L'objet de la discutions sur le fond importe peu, seul la raison compte pour un psy quoi de plus normal.
Et pourquoi vous ne vous adressez pas à moi ?
Vous parlez devant moi comme si je n'étais pas là.
Faites-vous cela avec votre enfant ? Je deviens un peu méchante ! Je ne vous demande pas de répondre.
Il y a une violence aveugle à propos de ce sujet. Je me suis tu et vous revenez me chercher.
Je ne suis plus psy ! Je le dis et je le répète. Pour moi, c'est une fonction. Mais mon parcours autistique (et même psy) me permet de comprendre ce qui est bon ou mauvais dans les différentes méthodes.
Je n'ai jamais utilisé cette méthode qui consisterait à « embrouiller » l'autre. Du moins sciemment. Je connais le texte de Searles : L'effort pour rendre l'autre fou...
Dans la conversation, il m'arrive de répéter ce que l'autre a dit. Surtout avec les étrangers. (Je redis avec l'accent français.) Ils croient que je les corrige, mais je répète ce qu'ils ont dit en français sur un ton interrogatif (mais l'entendent-il mon ton ?). Vous voyez, j'ai mes mêmes problèmes que les personnes autistes à rechercher la lettre (ou le concret). Ce n'est pas « pour rebondir » je ne fais pas de ping pong ! Ce n'est pas non plus pour coincer l'autre (ce que d'aucuns ont tenté de faire envers moi). Je suis dans un effort d'échange et d'adresse à l'autre aux autres.
J'ai pu décaler ma réponse par rapport à ce qui était dit, mais c'est là mon humour (l'astro et les astéroïdes et en même temps c'est sérieux pour moi). Et pour tenter de vous dire que je ne suis pas que psy, même si j'ai de beaux restes !!!
pifpof a écrit :L'objet de la discutions sur le fond importe peu,...
Si, il importe ! Sinon pourquoi témoignerais-je ? Et c'est bien parce que ce qui se disait me heurtait que j'écris, je dis.
Je reconnais j'ai argué avec Nicolew qui déplaçait mes propos.
Ce n'est pas parce que certains d'entre vous ne comprennent pas certaines théories psychanalytiques même des plus basiques qu'elles sont à jeter.
Je reconnais qu'en tant qu'autiste l'intellect est majeur. Le mien aussi. Je cherche à comprendre.
La théorie de la « mère froide » qui a tant heurté n'est certainement pas valable à propos de toutes les mères. D'accord. Mais si je vous dis que ma mère ne me voyait pas, ne m'entendait pas. Elle ne pouvait me regarder et constater que j'avais changé que sur des photos et dire devant moi : « Tiens, elle a... » (Par ailleurs, tout comme vos commentaires : « Kaki, ci... Kaki ça... »)
pifpof a écrit :seul la raison compte
La « raison » dieu que non ! Je vous dis que j'ai abandonné le langage mathématique en réalisant sa froideur, son manque d'humanité.
Avoir toujours raison ? Non ! Je ne suis pas pour les horreurs psy que vous décrivez ici les uns les autres (en les mettant toutes sur le dos des psychanalystes).
J'ai participé pendant un certain temps à un séminaire de psychanalyse où l'on réfléchissait sur l'autisme et la pratique avec eux. Eh bien, j'ai rarement vu de groupe où on osait penser comme ceux là. Où même les pensées freudienne et lacanienne n’étaient pas des dogmes. Faites attention que votre manière de penser ne devienne pas elle-même sectaire dans votre manière d'être contre.
Par contre je suis d'accord avec vous contre toute forme d'irrespect vis à vis des personnes autistes (ou leur parents).
Vous connaissez aussi sans doute comment D Williams a vécu comme une horreur les tentatives cognitivistes à son égard ou comportementalistes à l'égard d'enfants qui étaient horriblement envahis tellement c'était intrusif...
A bon entendeur !
Kaki
PS J'ai aussi fait une chute assez terrible (composée de plusieurs chutes successives même : un vrai ribouldingue !). Une de mes vertèbres s'est écrasée. Je vous assure que même chutant on sent la pesanteur.