Jean a écrit :Il faut peut-être envisager un temps partiel plutôt qu'un épuisement permanent.
En même temps, il est normal que le temps d'adaptation soit dur : ce qu'il faut espérer, c'est que l'entreprise apprenne aussi à s'adapter pour éviter de l'épuiser. Parce que ce qui l'épuise, ce n'est pas le boulot particulier, mais l'environnement : c'est mon hypothèse - en fait , je n'en sais rien, mais il faut se poser la question.
Tu met un doigt ou il faut jean:l'adaptation à l'environnement.Je pense que pour une personne avec TED,l'adaptation doit être double:à la personne ted d'accepter de faire des efforts tout en sachant mettre le haula vis à vis des autres pour ne pas se laisser marcher dessus.ET ce point qui est fondamental est souvent négligé lors des aménagements car on considère que ce qui a marché dans un cas,marchera tout le temps.or un adulte TED est spécifique.
C'est un point important qui a permis ma bonne intégration.Et je me rend compte qu'avec le recul,malgré la bienveillance de l'époque,dans mes stages en cabinet,c'était dur parce que je savais pas si c'était moi qui en fesait trop ou si aussi les autres en fesait pas suffisament...
En tout cas un de mes maîtres de stage l'a dit à maman(médeçin du travail de la boîte aussi) qu'il a pas par quel bout me rpendre et qu'il a pas voulu surcharger la mule.
Ca me pose en tout cas un + ou un frein:en l'état actuel du marché de l'emploi et des politqiues rh,je n'ai aucune garntie que l'entreprise qui veut me recruter va comprendre l'intérêt d'aménager l'environnement(qui recquiert de petites choses...)
Nath62 a écrit :Son souci est de garder son boulot. Je me rends compte que c'est un travail de tous les instants pour les aspies. Ils paraissent "normaux", sont obligés d'expliquer le pourquoi du comment pour être acceptés (ma copine est bourrée de fonctionnements "anormaux") tout en faisant un travail monstre pour supporter le quotidien, avec ses sollicitations et ses aspects sociaux. Oui, Jean, c'est ça qui la faitgue, besoin intense de se retrouver seule le week end pour se ressourcer. L'employeur a des infos sur l'apserger mais pas sûr qu'il les ait toutes.
J'avoue craindre pour elle et je ne pense pas qu'un mi temps soit envisageable sur son poste. Du télé travail, oui, je la pousse à inciter son employeur à le faire plus souvent (ça a super fonctionné les fois où elle l'a fait) parce que je le sens plus que border line ces derniers temps (prise du poste en mai). Je sais qu'elle est en famille pour les fêtes, ça va lui demander des efforts monstres, et c'est con, mais elle n'a pas répondu à mon sms de Noël et j'en suis inquiète. Je sais aussi que si elle ne va pas bien, ce n'est pas le moment de la solliciter en plus. Je ne serai rassurée que lorsqu'elle appellera, quand elle ira mieux. Avec elle (à part quand je sens par avance qu'elle est en train de perdre pied), je sais après coup les hospitalisations et cie.
Dur, les amis aspis

Moi pareil j'essaie de garder le boulot.en même temps j'ai jamais été habitué à travailler en alternance,j'aif ais des stages jusque là.
Je suis pas bourrée de fonctionnement anormaux mis à part l'étourderie quand je sais pas réagir à une nouveauté soit que je n'ai pas l'info correspondnante ou que j'ai pas su la chercher ou il fallait.
Pour ce qui est de solliciter plus,oui pour toi c'est limpide;En est il de même pour un manager,chef qui est lui même soumis aux sacro saintes lois de l'effiscience,de l'efficacité et de la rentabilité absolue?
En fesant un point recement sur les offres que j'ai postulé,je me dit que finallement dans les refus y'en a un paquet ou l'environnement était inadaptée et d'ailleurs en abordant le sujet à l'entretien,j'ai vu parfois des réticences s'afficher...
Kaki a écrit :Nath,
Ce à quoi votre amie a à veiller, c'est à ne pas vouloir tenir à tout prix. Sa santé a un prix. Je parle d'expérience.
Et en reprenant le fil du sujet. Je crois moi aussi, Jean, qu'il y a beaucoup plus d'autistes qu'on ne les compte. Parce qu'on est loin de tous les diagnostiquer. Ils sont nombreux à passer en dehors des fourches caudines des humiliations de l'étiquette (je différencie du diagnostic), des accompagnateurs qui n'ont pas les bons outils.
Il y en a des autistes qui travaillent, inaperçus, non reconnus. Et c'est bien pour eux : ils travaillent.
Je suis aussi vieille « aspie » que Temple Grandin. Je ne l'ai pas crié trop fort tant que je travaillais.
Mon père l'était aussi (étiqueté – je dis bien étiqueté -). Il est mort récemment à 98 ans (des suites d'un vaccin anti-grippe !). Il n'était pas seul parce qu'il avait fait le choix d'aller en Maison de Retraite depuis ses 75 ans.
Mais quand on pense à l'isolement de Glenn Gould ou de Thelonius Monk à la fin de leur vie (quoique ce dernier était en famille, mais il s'était retiré socialement, comme Gould), c'est un peu inquiétant. Autant pour les personnes autistes que pour nos sociétés (française, canadienne ou étatsunienne).
Kaki
bah ça c'est sûr.Et je pense que l'an prochain,certains vont peut être se rendre compte que cap emploi et cie ne peuvent rien faire pour eux...
mais combien sont dans des jobs qualifiés,jobs peu qualifiés?
j'avais vu un ancien légionnaire se faire diagnostiquer à 40 ans :il s'est barrer en suède et tout roule pour lui.
Notre volonté de vouloir cadre les choses qui passe pour certains à une forme de manaiquerie(trop de rigueur=pas positif,pas maléable,ect..)
ne serait elle pas défavorable en france mais mieux valoriser dans d'autres pays?