Asperger?

[Kaki]

Croyez-vous que ce soit possible pour une personne autiste de "jouer la comédie de la normalité" ?
Il leur est déjà tellement difficile de "jouer" de "faire semblant".

Par contre la société, culturellement, demande plus d'élan aux garçons qu'aux filles qui peuvent donc se permettre d'être passives, d'attendre l'autre. Alors leur "anormalité" passe inaperçue.
Dur dur pour les garçons autistes !
Kaki

[bidouille]

Oui je pense que c'est possible

[Benoit]

C'est d'autant plus possible que, dans les relations humaines, beaucoup de neurotypiques ne prêtent attention qu'aux apparences.

Sinon je suis persuadé que ça doit exister des comédiens autistes. J'ai pas de nom qui me vienne à l'idée là tout de suite (quelqu'un à mentionné Louis de Funès sur un autre fil) mais je ne vois pas d'incompatibilité.
Ca pourrait même faire de bons acteurs.

[Lupine]

Woody Allen, Keanu Reeves...

[nonie]

Croyez-vous que ce soit possible pour une personne autiste de "jouer la comédie de la normalité" ?
Il leur est déjà tellement difficile de "jouer" de "faire semblant".

Par contre la société, culturellement, demande plus d'élan aux garçons qu'aux filles qui peuvent donc se permettre d'être passive, d'attendre l'autre. Alors leur "anormalité" passe inaperçue.
Dur dur pour les garçons autistes !
Kaki

Mais j'ai du mal avec l'idée que les filles peuvent être passives. Elles ne le sont pas, et pour ce que 'j'ai lu du SA, elles se battent dans relache pour intégrer un monde pas fait pour elles.

Moi, j'ai toujours joué à faire semblant, à être une autre, qui soit acceptée comme je me devais de l'être, parce que dans ma famille, il n'y avait aucune place pour un dysfonctionnement quel qu'il soit : je devais être parfaite. Bon, c'est raté, mais j'ai donné le change tant que j'ai pu.
Je vis depuis aussi longtemps que je me souvienne avec un sentiment d'imposture, parce que je n'ai que l'air d'être ou de faire comme les autres, je suis profondément différente et je me sens vide souvent. Comme si tout n'était que superficiel.

[Etienne]

C'est possible de jouer la comédie sociale à partir du moment ou on a conscience de l'intérêt à le faire...Et ce qu'on dit sur les garçons aspies,ca marche aussi pour les filles....

Croyez-vous que ce soit possible pour une personne autiste de "jouer la comédie de la normalité" ?
Il leur est déjà tellement difficile de "jouer" de "faire semblant".

Et si ce serait pas plutôt le fait d'être géné d'être "obligé" à faire ça?

ca m'arrive de plus en plus souvent d'obtenir des services auprès des nts et pourtant je leur cache mes véritables intentions...

Aujourd'hui ca sert pas à grand chose d'avoir des principes,on est parfois obligé de les piétiner...

Mais j'ai du mal avec l'idée que les filles peuvent être passives. Elles ne le sont pas, et pour ce que 'j'ai lu du SA, elles se battent dans relache pour intégrer un monde pas fait pour elles.

J'en ai connu des actives et des jolies aussi

Le monde est surtout anti femmes dans un sens:vendre le plus désirable et pousser à de multiples relations sexuelles

http://www.youtube.com/watch?v=gsfjNQ5g4Sg

Moi, j'ai toujours joué à faire semblant, à être une autre, qui soit acceptée comme je me devais de l'être, parce que dans ma famille, il n'y avait aucune place pour un dysfonctionnement quel qu'il soit : je devais être parfaite. Bon, c'est raté, mais j'ai donné le change tant que j'ai pu.

une combattante

Je vis depuis aussi longtemps que je me souvienne avec un sentiment d'imposture, parce que je n'ai que l'air d'être ou de faire comme les autres, je suis profondément différente et je me sens vide souvent. Comme si tout n'était que superficiel.

Non c'est surtout les autres qui sont vides et asservis par les médias populaires.Un exemple très simple:tu leur parle de consommation tous te répondront que c'est normal et que c'est comme ça on peut rien y changer.

Quelques lectures plus tard et quelques recherches,tu vois que ces gens sont manipulés par une croyance baisée:celle d'une civilisation babylonienne..

Même la séxualité aussi...

Et d'ailleurs une femme aspie m'a dit que l'industrie pornographie ne sert à rien pour celui qui veut vraiment prendre son temps et aimer sensuellement sa partenaire...

[freluc]

Pour répondre à un peu tout le monde, je pense moi aussi que des aspies peuvent arriver à se cacher du moins, un certain moment, après ça devient compliqué (mais y en a qui y arrivent encore à l'âge adulte, je crois).
Ca a été un peu mon cas. Les premières années de mon enfance, j'ai caché que je savais lire et compter avant les autres. Je suis ensuite devenu très introverti. Je ne me faisais même pas aider pour l'école.
Après, mon père décédé (il y a 4 ans) et je suis encore devenu plus renfermé sur moi-même pendant 2 ans.
Puis, j'ai eu ma première copine vers 14 ans mais on se connaissait depuis longtemps. Ca n'a pas duré très longtemps, peut-être parce qu'intimement, j'étais trop spécial. Elle me l'avait déjà dit: "tu n'es pas un garçon comme les autres". Depuis, je n'ai plus de copine.
Maintenant, je me suis un peu rapproché d'un ami (mais je ne suis pas attiré par les garçons donc ça ne va pas aller plus loin, je dis ça car ça peut porter à confusion) et on se voit assez souvent en allant faire du BMX et tout ensemble. Enfin, je suis très nul en Bmx mais je suis nul dans tous les sports et c'est celui qui me plaît le plus.
Par contre, on peut paraître encore plus normal quand on parle par sms par exemple?

[nonie]

Le monde est surtout anti femmes dans un sens:vendre le plus désirable et pousser à de multiples relations sexuelles


Non c'est surtout les autres qui sont vides et asservis par les médias populaires.Un exemple très simple:tu leur parle de consommation tous te répondront que c'est normal et que c'est comme ça on peut rien y changer.

Quelques lectures plus tard et quelques recherches,tu vois que ces gens sont manipulés par une croyance baisée:celle d'une civilisation babylonienne..

Même la séxualité aussi...

Et d'ailleurs une femme aspie m'a dit que l'industrie pornographie ne sert à rien pour celui qui veut vraiment prendre son temps et aimer sensuellement sa partenaire...

Je suis d'accord avec ce que tu dis de la consommation, et ça m'énerve aussi de voir mes enfants sensibles à ces sirènes. Et les médias m'agacent aussi. D'ailleurs, je ne regarde plus le JT depuis trèèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps (peut-être après Y.Mourouzy, mais pas bcp ). Moi quand je regarde des "vrais gens" à la télé, je suis fascinée... J'aime bien la télé, ça me donne le sentiment de voir du monde sans rien avoir à payer en retour... Mais pas trop longtemps, parce que la bétise, c'est agaçant rapidement (quand je pense des choses comme ça, je ne me considère pas comme asperger, juste condescendante...)
Quant à ta dernière phrase, n'est-ce pas valable pour tout le monde ?

[bidouille]

C'est d'autant plus possible que, dans les relations humaines, beaucoup de neurotypiques ne prêtent attention qu'aux apparences.

Sinon je suis persuadé que ça doit exister des comédiens autistes. J'ai pas de nom qui me vienne à l'idée là tout de suite (quelqu'un à mentionné Louis de Funès sur un autre fil) mais je ne vois pas d'incompatibilité.
Ca pourrait même faire de bons acteurs.

L'acteur qui joue albert Ingalls dans la ptite maison dans la prairie

[Kaki]

Peut-être les personnes autistes peuvent-elles cacher leurs dysfonctionnements cognitifs, perceptifs. Mais ça n'est pas "jouer".
Arrivez-vous à avoir l'air normal, ceux qui "jouent" ? Sans avoir un sentiment de vide comme Nonie.
J'ai l'air normale et pourtant je suis une personne autiste. Ce qui m'aide c'est l'authenticité.
Entrer dans un rôle, permet peut-être de ne pas être autiste... Peut-être... Mais en sortant du rôle...
Pourriez-vous demander à Josef Shovanec de changer sa voix par exemple ? Pour avoir l'air de n'être pas ce qu'il est.
Woody Allen, s'il joue un rôle, c'est toujours le même, le sien. Est-ce un rôle ? C'est lui qui se met en scène.
Désolée, je ne connais pas Keanu Reeves, ni l'acteur qui joue dans la prairie.

La passivité dont je parle n'empêche pas de se battre pour "être" parmi les autres.
Il y a se battre (comme des garçons) et se battre (comme une personne qui veut trouver sa place)...
Etienne, Je ne comprends pas :

Et ce qu'on dit sur les garçons aspies, ca marche aussi pour les filles....

sinon que filles et garçons ont les mêmes difficultés. Mais pourquoi, y a-t-il plus de garçons ?
Kaki

[bidouille]

Enfant j'avais un ton de voie très aigu qui me valait des moqueries j'ai appris a baisser le ton de ma voie pour les eviter, j'ai fait ca constament resultat aujourd'hui je la considere comme ma propre voie et ne saurait pas parler comme a cette epoque.

[Lupine]

Keanu Reeves c'est l'acteur de Les Liaisons Dangereuses, Matrix, Constantine...

Personnellement, je ne sais pas encore si je suis vraiment dans le spectre autistique ou non, mais je vais parler pour ma part,
j'ai fait du théâtre et je vis le quotidien comme un film en continu, je ne fais que jouer des rôles de composition plus ou moins élaboré selon mes interlocuteurs, la situation ect...

Ce qui est extrêmement fatiguant, car parfois ces "rôles" sont dur à évacuer quand je veux juste être moi-même, du coup les gens ne comprennent plus mes réactions.

Je pense même que tout comme l'humour, il est beaucoup plus facile avec l'âge et l'expérience de vie de développer une grande capacité à "jouer des rôles" extrêmement crédible ou tout du moins pas trop en décalage.

Je me souviens très bien dans ma pré-adolescence, je comprenais rien aux sarcasmes ou à l'ironie, du coup j'avais l'impression que l'on m'attaquait gratuitement, on m'a rétorqué que j'étais susceptible ou à l'ouest, j'ai passé mon temps à observer, m'entrainer ect... Maintenant c'est une chose que j'ai moins de difficulté à décrypter ou utiliser si je suis suffisamment concentré.

Passer son temps à tenter de décrypter, comprendre et analyser les expressions/réactions des autres pour devenir comme eux, normal, parce que c'est pas inné ou pas logique ou pas naturellement acquis c'est le même travail qu'un acteur qui compose un rôle, cherche à incarner son personnage.

Mais c'est fatiguant, pas naturel, pas spécialement agréable, à tout moment on risque de craquer, la peur de perdre le fil et de redevenir la bête de foire de service, l'originale, la pariât.

Alors très souvent le soir, ben on pleure, on s'isole, on déprime. Enfin bref... Je m'épanche peut-être beaucoup trop, mais je sais que j'ai passé ma courte vie à peaufiner mon camouflage de normalité et pour moi c'est très proche du "jeu de rôle" car il y a des règles à apprendre par cœur et à respecter au quotidien.

D'ailleurs il y a une série qui m'avait fascinée pendant un moment c'est Lie To Me, du coup j'ai passé mon temps à essayer de percevoir les micro-expressions des gens ou à les reproduire volontairement pendant des discussions.

Et j'avais lu dans l'interview d'Attwood et dans Aspergirl que les filles étaient plus apte à être caméléon. Plus apte ça ne veut pas dire que les garçons n'en sont pas capable. Peut-être qu'ils mettent plus de temps ou que sais-je encore. Enfin tout ça n'est que supposition.

Je me demande aussi si la réelle différence entre les jeux de mimétisme NT et celui des autistes ne serait pas le fait qu'ils n'aient pas le même but ni le même ressentie mais aussi qu'ils n'arrivent pas au même moment...

Enfin encore une fois je tâtonne là, ce ne sont que des pures suppositions, ça fais que quelques mois que je me documente vraiment sur la question.

[nonie]

Keanu Reeves c'est l'acteur de Les Liaisons Dangereuses, Matrix, Constantine...

Personnellement, je ne sais pas encore si je suis vraiment dans le spectre autistique ou non, mais je vais parler pour ma part,
j'ai fait du théâtre et je vis le quotidien comme un film en continu, je ne fais que jouer des rôles de composition plus ou moins élaboré selon mes interlocuteurs, la situation ect...

Ce qui est extrêmement fatiguant, car parfois ces "rôles" sont dur à évacuer quand je veux juste être moi-même, du coup les gens ne comprennent plus mes réactions.

Je pense même que tout comme l'humour, il est beaucoup plus facile avec l'âge et l'expérience de vie de développer une grande capacité à "jouer des rôles" extrêmement crédible ou tout du moins pas trop en décalage.

Je me souviens très bien dans ma pré-adolescence, je comprenais rien aux sarcasmes ou à l'ironie, du coup j'avais l'impression que l'on m'attaquait gratuitement, on m'a rétorqué que j'étais susceptible ou à l'ouest, j'ai passé mon temps à observer, m'entrainer ect... Maintenant c'est une chose que j'ai moins de difficulté à décrypter ou utiliser si je suis suffisamment concentré.

Passer son temps à tenter de décrypter, comprendre et analyser les expressions/réactions des autres pour devenir comme eux, normal, parce que c'est pas inné ou pas logique ou pas naturellement acquis c'est le même travail qu'un acteur qui compose un rôle, cherche à incarner son personnage.

Mais c'est fatiguant, pas naturel, pas spécialement agréable, à tout moment on risque de craquer, la peur de perdre le fil et de redevenir la bête de foire de service, l'originale, la pariât.

Alors très souvent le soir, ben on pleure, on s'isole, on déprime. Enfin bref... Je m'épanche peut-être beaucoup trop, mais je sais que j'ai passé ma courte vie à peaufiner mon camouflage de normalité et pour moi c'est très proche du "jeu de rôle" car il y a des règles à apprendre par cœur et à respecter au quotidien.

D'ailleurs il y a une série qui m'avait fascinée pendant un moment c'est Lie To Me, du coup j'ai passé mon temps à essayer de percevoir les micro-expressions des gens ou à les reproduire volontairement pendant des discussions.

Et j'avais lu dans l'interview d'Attwood et dans Aspergirl que les filles étaient plus apte à être caméléon. Plus apte ça ne veut pas dire que les garçons n'en sont pas capable. Peut-être qu'ils mettent plus de temps ou que sais-je encore. Enfin tout ça n'est que supposition.

Je me demande aussi si la réelle différence entre les jeux de mimétisme NT et celui des autistes ne serait pas le fait qu'ils n'aient pas le même but ni le même ressentie mais aussi qu'ils n'arrivent pas au même moment...

Enfin encore une fois je tâtonne là, ce ne sont que des pures suppositions, ça fais que quelques mois que je me documente vraiment sur la question.

Je suis emballée par ce que tu écris, simplement parce que je me reconnais entièrement, avec 20 ans de plus, donc je suis aguerrie.
Enfant, j'étais extrêmement susceptible selon mes proches, je ne comprenais pas la plaisanterie, j'étais terrorrisée par les cours de récréations et leurs jeux brutaux, où les règles ne sont pes édictées clairement.

Et Lie to me m'a fait le même effet, et je ne suivais pas toujours. J'ai cessé de regarder, parce que je ne trouvais pas ça crédible. Je trouve les américains, dans les séries, très stéréoptypés, et donc faciles à comprendre. Parce que je me suis faite une grille de lecture, super simple. MAis les détails de Lie to me m'ont paru artificiels, et peu crédibles. Et puis l'acteur (Tim Roth ?) est extrêmement fatigant, selon moi

En plus, je suis d'une naïveté terrible, ce qu'on me dit, je le crois.Ensuite, je le décrypte, et je ne suis pas idiote donc je peux réagir, après coup.

Pour ce qui est de l'isolement, avant d'être mariée j'avais une vie à l'extérieur, minimale mais présente, avec des amis, fréquentations de la fac, qui m'appréciaient dans que je comprenne vraiment pourquoi : je suis incapable de me taire, et on me surnommait Gaston (en référence à Gaston Lagaffe), parce que s'il y avait quelque chose à ne pas dire, je le disais...
Après mon mariage, et surtout la rencontre de ma deuxiième moitié d'orange (Platon), j'ai très vité posé les bases de al vie telle que je l'entendais : personne ou presque, jamais JAMAIS de visites à l'improviste, etc. J'avais trouvé un équilibre (mais j'ai bcp grossi, car j'ai tendance à l'hyperphagie).
Et puis j'ai eu des enfants, et je craque à nouveau.
On peut pas jouer un rôle avec eux, et être moi, je ne sais plus ce que c'est, j'ai l'impression que c'est juste des positions étrnages, des agitations des membres, et le refus du contact...

Je ne suis pas non plus sure d'appartenir au spectre autistique.
Mais la question qui me hante en ce moment, c'est : si c'est pas le SA, c'est quoi ?

[freluc]

Bonjour!

Je viens encore des nouvelles en ce qui me concerne et des nouvelles plutôt bonnes. Aujourd'hui, j'ai de nouvea été voir mon psychologue, je lui ai parlé de mon possible haut potentiel et de mon probable SA. J'ai même commencé la séance comme ça: "Je joue la comédie depuis le début". Ses yeux se sont tout de suite après écarquillés et il a sorti un "Pardon?". Je lui ai donc résumé un peu ce que j'avais tout dit sur ce forum puis j'ai aussi rajouté que j'avais joué plusieurs rôles qui n'étaient pas les miens pour me cacher. Il a conclu ceci: "Je ne pense pas que tu veuilles totalement te cacher puisque tu te cherches toujours quelques chose. Ca veut donc dire que tu ne veux pas réellement te cacher. Mais c'est un peu comme tous les adolescents, tu te cherches une identité à la différence que toi, c'est plutôt une identité complexe que tu recherches. Si tu veux, tu peux déjà passer un test de QI chez nous." (parce que c'est dans un centre où il y a plusieurs psy différents qui travaillent ensemble)
Je lui demande alors: "Ah bon? Vous faites ça ici aussi? Mais c'est pas 300 euros au moins comme j'ai pu voir parfois sur des forums..."
Il m'a répondu, même en riant un peu: "Non non voyons, ça sera en fonction du nombre de consultations que tu auras, mais ça tourne autour de 20 euros."
J'étais content, je vais donc pouvoir déjà faire un test de QI Il est possible qu'après, on m'oriente peut-être vers la SUSA mais j'en suis pas encore là.
Maintenant, il reste plus qu'à attendre que j'aie mon premier rendez-vous pour les tests.

[Madu]

Super (et bienvenue avec beaucoup de retard)