Disons que même pour un Aspi qui se serait persuadé de faire un travail alimentaire (et prendrait soin de ses obsessions par ailleurs), il se rajoute de menus problèmes consistant à le trouver, ce travail.Murielle a écrit :Hi,hi,hi.!!! Si Benoît.!!!
Dans l'IDEAL.....je suis parfaitement d'accord.!
Mais tu le sais bien, nous sommes tous confrontés à ces difficultés....Trouver du travail.! Rien que ça, c'est déjà une sinécure.! Alors trouver un travail qui nous plaise ou qui soit en rapport avec nos passions....gloup's.!
Mais si c'est possible: c'est formidable.! C'est encore une fois l'idéal.!
Par exemple, il est indispensable de faire passer son enthousiasme pour le poste en entretien d'embauche. Lorsqu'on est déjà occupé à jouer à être neurotypique (rien qu'en tentant de suivre le fil de l'entretien, qui est codé comme chacun sait), je trouve que c'est impossible. J'ai tendance à penser que les neurones nécessaires sont déjà occupés (par la fameuse mascarade neurotypique) et donc aux abonnés absent...
Après, je comprends bien dans quelle situation est "le marché du travail" mais je pense que pour un Asperger le problème se pose aussi simplement que "ce travail va t il me faire plus de bien que de mal ?"
J'ai écris plus de bien, pas entièrement du bien, mais il faut un gros minimum de sources de plaisir asperger au boulot pour tenir le coup, sinon ça risque de très mal finir je pense (d'expérience moi aussi).
C'est là une des différences fondamentales entre aspi et neurotypique, je pense. Un aspi fonctionne de façon plus binaire, marche/arrêt qu'un neurotypique. Là où un neurotypique va pouvoir régler le curseur de l'intérêt et de l'efficacité au travail, (de 4 à 10 sur une échelle de 10 on va dire), l'Asperger lui n'aura accès qu'aux valeurs limites de l'efficacité, disons 1 et 11
Entre parenthèse, l'argument de la crise, je ne le considère pas comme recevable.
D'expérience toujours, je n'ai pas l'impression que les Asperger soient équipés pour "tirer les fruits de croissance" quand l'économie va bien (en gros) et je ne vois pas pourquoi il faudrait qu'ils "fassent plus d'efforts" quand elle va mal, c'est une stricte question de logique et d'équité pour moi.