Bonjour,
voila je suis inquiète et je ne sais pas par où commencer... Bon je reprend un peu l'historique de mon fils pour mieux vous faire comprendre mes craintes. J'ai consulté un psychiatre pour mon petit de 8 ans qui m'a orienté vers le CRA de montpellier pour une évaluation d'un TED type ASPERGER. Avant de contacter ce psy en libéral, j'avais téléphoné au CMPEA pour un rendez vous sous les conseils du professeur d'école de Noé. Le CMPEA m'a contacté après le psy , je suis donc allé quand même à ce rendez vous avec mon fils voir une pédopsychiatre, sachant que le dossier au CRA était déjà engagé. Dès que l'on est entré dans le bureau de cette pedopsychiatre mon fils et moi elle m'a mis mal à l'aise par sa façon de parler . Elle a vu Noé inquiet ,le regard fuyant elle l'a rassuré en lui disant avec une voix un peu trop calme et suave à mon gout : "t'inqiete pas Noé ici c'est un centre de soin on va s'occuper de toi , on va prendre soin de toi ..." j'ai trouvé ca un peu trop pour un premier contact enfin bref... à l'issue de cette consultation elle a voulu qu'on se revoit avec le papa pour faire une approche pasychanalytique ... euh il est là le hic . D'après tout ce que j'ai lu sur le sujet d'un TED j'ai compris que cette approche n'était pas appropriée alors pourquoi ??? ma crainte c'est qu'elle me rappelle pour nous revoir et moi je l'esquive ou alors je ne repond pas au tel .Je ne veux plus la revoir , je n'aime pas sa facon de parler , elle me fiche la chair de poule. Aujourd'hui encore elle me reclame un rdv avec Noé pour faire cette machin psy , je ne veux pas. J'ai une amie maman d'une autiste de 5ans qui a été menacé par le personnel d'un CAMPS pour refus de soin pour son enfant on l'obligeait presque a faire suivre la gamine dans ce centre . Elle m'a conseillé de m'en éloigner mais je ne sais que penser car je sais que Noé a besoin d'aide mais je ne veux pas qu'on lui propose l'hospit de jour . Je l'ai encore esquivé au tel en pretextant que j'etais debordé et que je la rapellerais la semaine prochaine mais je ne le ferais pas . J'aimerais vos conseil sur cette psychanalyse et sur les CMPEA j'ai vraiment peur qu'on me signale aux services sociaux . Je vois tellement de bavures que je deviens parano ... s'il vous plait j'ai besoin d'un avis . AUTRE CHOSE est ce que je peux consulter en liberal ??? pour aider Nono?? si oui par quelles demarches ?? j'ai besoin de reponses car nono va vraiment pas bien en ce moment merci merci
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Re: Peur du CMPEA
Je ne trouve pas anormal que le psy veuille voir aussi le père.
Par contre, si c'est pour une approche "psychanalytique", cela ne me semble pas approprié - et au mieux une perte de temps.
Il faut continuer les démarches auprès du CRA.
En théorie, personne ne peut obliger à suivre des soins particuliers : vous avez entamé une démarche auprès du CRA. On ne peut vous accuser de refus de soins.
Si vous vivez seule, vous êtes une cible trouvée des services sociaux ou pédopsychiatriques. Vous pouvez vous défendre si vous ne cédez pas à leurs pressions insidieuses, si vous n'en avez pas peur (pas trop).
Vous pouvez tout à fait consulter en libéral : trouvez des professionnels compétents ou au moisn compréhensifs.
Par contre, si c'est pour une approche "psychanalytique", cela ne me semble pas approprié - et au mieux une perte de temps.
Il faut continuer les démarches auprès du CRA.
En théorie, personne ne peut obliger à suivre des soins particuliers : vous avez entamé une démarche auprès du CRA. On ne peut vous accuser de refus de soins.
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Re: Peur du CMPEA
merci Jean
de quelle façon je dois leur dire les choses ?? je ne sais pas comment aborder le refus de ma part d'un suivi dans leur centre puis je dire que mon fils est en attente d'un diagnostique et que je prefère attendre le diag pour entamer des demarches?? d'ici fevrier , date des évaluations, ils m'auront peut être oublié
de quelle façon je dois leur dire les choses ?? je ne sais pas comment aborder le refus de ma part d'un suivi dans leur centre puis je dire que mon fils est en attente d'un diagnostique et que je prefère attendre le diag pour entamer des demarches?? d'ici fevrier , date des évaluations, ils m'auront peut être oublié
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Re: Peur du CMPEA
Il ne devrait pas y avoir de problème de leur dire qu'il y a une évaluation en cours par un centre spécialisé.
Ce n'est pas une marque de défiance envers eux.
C'est une démarche normale de parent;
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Re: Peur du CMPEA
Je suis d'accord. J'ai toujours entendu dire que multiplier les prises en charges n'était pas dans l'intérêt de l'enfant. Par ailleurs, ma fille est passée par le CAMSP puis le CMPP et je n'ai jamais eu de diagnostic en l'espace de 9 ans malgré des demandes répétées, certains professionnels sont encore très "vieille école" du point de vue psy et je pense que je suis considérée comme la vilaine maman qui n'aime pas bien son enfant autiste (bon là j'exagère). En tous cas, je me suis entendue dire l'an passé que ma fille en avait encore pour des années de psychothérapie... Bref, je me suis battue contre les institutions en passant par des chemins détournés (qui ont nécessité quasiment que je fasse le diagnostic moi-même...) afin d'arriver au CRA, un diagnostic a été posé et le médecin m'a dit que tant que ma fille aimait voir la psy ça ne coûtait pas grand chose mais que ça ne servait à rien . Je crois que la réflexion sur l'autisme a évolué plus vite que la formation psy et que les CRA sont vraiment les plus à la pointe pour établir un diagnostic. Par ailleurs, je crois qu'il faut s'écouter et clairement vous ne "sentez" pas la personne en question, donc à mon avis il n'y aurait pas de collaboration possible entre vous...
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Re: Peur du CMPEA
Chaque membre du personnel thérapeutique doit donner chaque fin d'année un bilan chiffré de son activité. Il y a un minimum à faire pour ne pas avoir droit à une réduction de poste. Donc oui, cela peut tourner au "harcèlement" si la psy en question n'a pas atteint son quota ( on est en septembre!).
Pour l'approche psychanalytique, c'est encore la démarche la plus courante dans toutes ces institutions, sauf si tu vois une neuropsychologue qui a une approche différente.
Il y a ce qui est nommé "file active" qui chaque année est étudiée pour l'obtention des financements de l'année suivante. Donc un patient hospitalisé sera plus rentable s'il rentre chez lui, rechute, revient, ressort... car il est compté comme un nouveau patient à chaque fois (une "entrée"). Alors que s'il reste longtemps, il compte juste pour une entrée, donc pas "rentable". C'est pourquoi les patients "chroniques" n'ont droit qu'à un dessert lors des repas et deux biscottes le matin, sinon ils doivent payer les autres!
Comme te dit Jean, tu peux répondre gentiment que: mon enfant est suivi en milieu spécialisé, merci beaucoup de votre appel, excusez-moi je dois raccrocher j'ai un gâteau au four bonne journée à vous au revoir.
Tu enregistres le n° du cmpea sur ton téléphone et tu ne réponds plus ensuite à leurs appels. J'ai l'air un peu parano comme ça, mais pour avoir travaillé dans ce milieu, c'est juste la réalité (sans vouloir t'angoisser davantage). Donc il est plus facile d'arrêter maintenant que plus tard.
Pour l'approche psychanalytique, c'est encore la démarche la plus courante dans toutes ces institutions, sauf si tu vois une neuropsychologue qui a une approche différente.
Il y a ce qui est nommé "file active" qui chaque année est étudiée pour l'obtention des financements de l'année suivante. Donc un patient hospitalisé sera plus rentable s'il rentre chez lui, rechute, revient, ressort... car il est compté comme un nouveau patient à chaque fois (une "entrée"). Alors que s'il reste longtemps, il compte juste pour une entrée, donc pas "rentable". C'est pourquoi les patients "chroniques" n'ont droit qu'à un dessert lors des repas et deux biscottes le matin, sinon ils doivent payer les autres!
Comme te dit Jean, tu peux répondre gentiment que: mon enfant est suivi en milieu spécialisé, merci beaucoup de votre appel, excusez-moi je dois raccrocher j'ai un gâteau au four bonne journée à vous au revoir.
Tu enregistres le n° du cmpea sur ton téléphone et tu ne réponds plus ensuite à leurs appels. J'ai l'air un peu parano comme ça, mais pour avoir travaillé dans ce milieu, c'est juste la réalité (sans vouloir t'angoisser davantage). Donc il est plus facile d'arrêter maintenant que plus tard.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
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Re: Peur du CMPEA
MERCI pour vos témoignages . Si vous saviez comment mon coeur bat la chamade ... je flippe vraiment. En tout cas ca me rassure de voir que mon instinct ne m'a pas trompé . Par contre dites moi ce que vous pensez de cette demarche?? j'ai l'intention de tel au psychiatre qui a vu mon fils et de lui demandé de me faire une prise en charge pour l'ALD et de me dire quel spécialiste je dois voir pour aider mon fils en fonction de ses besoins en ettendant le CRA en fevrier. Si l'ALD est reconnu j'entame un dossier MDPH et je consulte different professionnel en liberal (travaillant avec les autistes bien sur). Est ce que ceci est cohérent dans le système d'aide pour ces enfants??
merci d'avance pour vos réponses.
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Re: Peur du CMPEA
N'hésitez pas à demander un certificat médical pour la reconnaissance en ALD (pour l'assurance maladie).
Il n'et pas nécessaire d'avoir un diagnostic confirmé pour faire une demande à la MDPH. Le certificat médical peut se contenter de mentionner qu'il y a un TED envisagé : l'essentiel est que le certificat détaille les problèmes de l'enfant qui justifient l'aide.
La demande à la MDPH ne sera pas rétroactive. Donc autant demander, même si des éléments supplémentaires seront ensuite à fournir.
Il n'et pas nécessaire d'avoir un diagnostic confirmé pour faire une demande à la MDPH. Le certificat médical peut se contenter de mentionner qu'il y a un TED envisagé : l'essentiel est que le certificat détaille les problèmes de l'enfant qui justifient l'aide.
La demande à la MDPH ne sera pas rétroactive. Donc autant demander, même si des éléments supplémentaires seront ensuite à fournir.
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Re: Peur du CMPEA
Quand j’ai rencontré mon compagnon, il était déjà évident pour lui qu’il y avait un truc qui n’allait pas chez mon fils de 2 ans. Pour être honnète, moi aussi je le pensais (même si j’étais encore beaucoup sous l’emprise de mes parents à ce moment là et qu’ils le niaient). Suite à l'insistance de mon assistante maternelle et de la directrice de l'école primaire (où mon fils a fait sa petite section de maternelle à l'âge de 3 ans), nous avons consulté un pédospychiatre en libéral peu après la rentrée scolaire. Il a vu immédiatement des symptomes autistiques et a orienté mon enfant en CMP. Trois séances par semaine (en 2008). Tout un programme.
La pédopsychiatre du CMP a dit devant lui que mordre les enfants était très bien puisque ça voulait dire qu'il avait conscience des autres. Après ça, il est devenu très mordant. Nous sommes retourné voir le pédospychiatre en libéral qui a enfin tenu un discours sensé devant mon enfant du style "on ne mord pas les autres".
Quelques mois plus tard, quand je réclamais un diagnostic pour mon enfant, la pédopsychiatre du CMP m'a déclarée que c'était superflu et que cétait encore " une de ces demandes pour avoir accès à la carte handicapée afin de garer sa voiture sur les parking avec la place handicapée". C'est pour cette raison là que nous avons retiré ce petit du CMP et que nous nous sommes investis dans un programme à domicile. Comme je n'avais plus confiance dans la pédopsychiatre du CMP, je me suis adressée au CRERA de ma région pour obtenir un diagnostic sans passer par l'intermédiaire d'un/e spécialiste.
En revanche, j'ai transmis de la main à la main à l'assistante de la pédopsychiatre du CMP ce document instructif de la Fédération Française de Psychiatrie: Le temps d'attente pour avoir un rdv bilan avec le CRERA (qui était à l'époque de 2 ans environ) s'est réduit à 2 mois. Nous avons été reçus en un temps record. Le médecin du CRERA nous a dit avoir communiqué avec la pédopsychiatre du CMP qui a insisté pour que nous soyons pris en charge pour le diagnostic sans délais. Mon petit a été diagnostiqué par le CRERA de ma région à l’âge de 4 ans avec un autisme de kanner d’intensité moyenne.
Nous avons effectué des recherches sur les CMP pour savoir si c'était partout pareil parce que nous étions assez choqués Apparemment non. L'orientation pro des CMP dépend de leur personnel donc c'est totalement variable selon les départements (plus ou moins modernes) .. et selon la période (renouvellement des équipes ...) Finalement nous en avons conclu que c'est un peu comme loterie. Il y a peu de chances de tomber sur un CMP qui réponde aux besoins de son enfant même s'il est possible de trouver des professionnels compétents en CMP.
La pédopsychiatre du CMP a dit devant lui que mordre les enfants était très bien puisque ça voulait dire qu'il avait conscience des autres. Après ça, il est devenu très mordant. Nous sommes retourné voir le pédospychiatre en libéral qui a enfin tenu un discours sensé devant mon enfant du style "on ne mord pas les autres".
Quelques mois plus tard, quand je réclamais un diagnostic pour mon enfant, la pédopsychiatre du CMP m'a déclarée que c'était superflu et que cétait encore " une de ces demandes pour avoir accès à la carte handicapée afin de garer sa voiture sur les parking avec la place handicapée". C'est pour cette raison là que nous avons retiré ce petit du CMP et que nous nous sommes investis dans un programme à domicile. Comme je n'avais plus confiance dans la pédopsychiatre du CMP, je me suis adressée au CRERA de ma région pour obtenir un diagnostic sans passer par l'intermédiaire d'un/e spécialiste.
En revanche, j'ai transmis de la main à la main à l'assistante de la pédopsychiatre du CMP ce document instructif de la Fédération Française de Psychiatrie: Le temps d'attente pour avoir un rdv bilan avec le CRERA (qui était à l'époque de 2 ans environ) s'est réduit à 2 mois. Nous avons été reçus en un temps record. Le médecin du CRERA nous a dit avoir communiqué avec la pédopsychiatre du CMP qui a insisté pour que nous soyons pris en charge pour le diagnostic sans délais. Mon petit a été diagnostiqué par le CRERA de ma région à l’âge de 4 ans avec un autisme de kanner d’intensité moyenne.
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"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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Re: Peur du CMPEA
pour le dossier MDPH, voici une très bonne ressource :
http://www.egalited.org/DossierMDPH.html
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