Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS)
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Merci Jean!
Justement quand j'ai vu Xavier sortir son "dossier" ca m'enerve un peu.
Je viens de remplir ENCORE un dossier, cette fois pour mendier le PCH. Alors ils demandent ENCORE d'identifier le demandeur, ENCORE les photocopies, ENCORE un certif medicale!
Si, comme dans le cas de Loic, il a eté a la CDES, COTOREP, MDPH avec le meme numero de dossier, si, comme Loic il est reconnu handicapé, pourquoi ils ne peuvent pas simplement recuperer les infos necessaire chez eux?
Et si, comme Loic il est reconnu a 80% handicapé (toute forme d'autisme est reconnu a 80% et est une pathologie non progressive) pourquoi nous, on doit tout mendier? Je pense qu'une personne a 80% handicapé a besoin d'une Tierce Personne, a besoin d'une aide humaine. Le PCH est plus porté sur les aides materiels!!
J'ai un peu l'impression d'entendre "Dis ce que tu as besoin, on l'achete" mais si on dit on a besoin que quelqu'un prends notre place de temps en temps, c'est nyet!!
C'est pareil pour un AVS, on ne devrait pas avoir a le mendier, ca devrait etre proposer d'office, et a chacun de choisir.
Je trouve qu'on colle vite une etiquette, une categorie, un accord, et on nous laisse avec!!
C'est sur que le CDAPH, ca ne coute rien d'accorder, j'ai des piles d'accords, mais une plus grande pile de refus des organismes payeur!!
J'ai mis plus d'un mois sur ce dernier dossier, en voulant voir tous les propositions de SAVS, Foyer etc. et meme si par miracle c'est accepté, ca sera a moi de trouver l'aide humaine convenable!!
Justement quand j'ai vu Xavier sortir son "dossier" ca m'enerve un peu.
Je viens de remplir ENCORE un dossier, cette fois pour mendier le PCH. Alors ils demandent ENCORE d'identifier le demandeur, ENCORE les photocopies, ENCORE un certif medicale!
Si, comme dans le cas de Loic, il a eté a la CDES, COTOREP, MDPH avec le meme numero de dossier, si, comme Loic il est reconnu handicapé, pourquoi ils ne peuvent pas simplement recuperer les infos necessaire chez eux?
Et si, comme Loic il est reconnu a 80% handicapé (toute forme d'autisme est reconnu a 80% et est une pathologie non progressive) pourquoi nous, on doit tout mendier? Je pense qu'une personne a 80% handicapé a besoin d'une Tierce Personne, a besoin d'une aide humaine. Le PCH est plus porté sur les aides materiels!!
J'ai un peu l'impression d'entendre "Dis ce que tu as besoin, on l'achete" mais si on dit on a besoin que quelqu'un prends notre place de temps en temps, c'est nyet!!
C'est pareil pour un AVS, on ne devrait pas avoir a le mendier, ca devrait etre proposer d'office, et a chacun de choisir.
Je trouve qu'on colle vite une etiquette, une categorie, un accord, et on nous laisse avec!!
C'est sur que le CDAPH, ca ne coute rien d'accorder, j'ai des piles d'accords, mais une plus grande pile de refus des organismes payeur!!
J'ai mis plus d'un mois sur ce dernier dossier, en voulant voir tous les propositions de SAVS, Foyer etc. et meme si par miracle c'est accepté, ca sera a moi de trouver l'aide humaine convenable!!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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être comme les autres
Extrait de : Assistant de manager. Le BTS pour s'ouvrir des horizons...
A 17 ans, Guillaume est devenu brusquement malvoyant. Il fait cependant un parcours sans faute, depuis le BEP Métiers du secrétariat jusqu'à sa formation actuelle, le BTS Assistant de direction.(...)
Une auxiliaire de vie scolaire (AVS) est à ses côtés pour l'aider. « Au début, je n'en voulais pas, confie-t-il. Je voulais être comme les autres. Mais c'est impossible d'aller aussi vite que le reste de la classe. Elle prend mes notes, me donne un coup de main dans les manipulations informatiques. »
Le Télégramme du 21.11.2008
A 17 ans, Guillaume est devenu brusquement malvoyant. Il fait cependant un parcours sans faute, depuis le BEP Métiers du secrétariat jusqu'à sa formation actuelle, le BTS Assistant de direction.(...)
Une auxiliaire de vie scolaire (AVS) est à ses côtés pour l'aider. « Au début, je n'en voulais pas, confie-t-il. Je voulais être comme les autres. Mais c'est impossible d'aller aussi vite que le reste de la classe. Elle prend mes notes, me donne un coup de main dans les manipulations informatiques. »
Le Télégramme du 21.11.2008
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Les aides scolaires prêtes pour le tribunal
Les aides scolaires prêtes pour le tribunal
Finistère - jeudi 27 novembre 2008 - Ouest-France
Elles travaillent dans les écoles, aux côtés des enseignants. Mais veulent absolument bénéficier des formations promises lors de l'embauche.
Leur situation. Elles sont 527, emploi de vie scolaire (EVS) ou aide de vie scolaire (AVS). Mises à disposition des écoles maternelles et élémentaires du Finistère et du Morbihan, elles sont rattachées au lycée Yves-Thépot de Quimper. Recrutées le plus souvent contrat d'avenir, il s'agit de femmes qui étaient souvent en situation difficile. Leurs emplois devaient être accompagnés d'une formation pour les aider à se réinsérer.
Leur travail. « Moi, j'ai été recrutée comme AVS, raconte Martine (1). Je devais aider un enfant handicapé. Au final, j'aide souvent l'enseignant pour toute sa classe. Je ne me charge pas de pédagogie, mais je surveille, ou j'encadre des petits groupes. » Autre cas, celui de Françoise (1). Elle travaille comme EVS. « Normalement, je dois décharger le directeur de l'école des tâches de bureautique, de courrier, de téléphone. Mais j'aide aussi quand on dédouble un cours, pour surveiller un groupe. » (...) A suivre dans :
http://www.ouest-france.fr/2008/11/27/f ... 59950.html
Finistère - jeudi 27 novembre 2008 - Ouest-France
Elles travaillent dans les écoles, aux côtés des enseignants. Mais veulent absolument bénéficier des formations promises lors de l'embauche.
Leur situation. Elles sont 527, emploi de vie scolaire (EVS) ou aide de vie scolaire (AVS). Mises à disposition des écoles maternelles et élémentaires du Finistère et du Morbihan, elles sont rattachées au lycée Yves-Thépot de Quimper. Recrutées le plus souvent contrat d'avenir, il s'agit de femmes qui étaient souvent en situation difficile. Leurs emplois devaient être accompagnés d'une formation pour les aider à se réinsérer.

http://www.ouest-france.fr/2008/11/27/f ... 59950.html
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Une fois n'est pas coutume, j'ai regardé le journal de 13h00 de TF1...On y voyait une jeune femme en contrat EVS (600€/par mois qui ne parvenait pas à joindre les 2 bouts et qui était obligée d'aller au restau du coeur pour pouvoir manger ), ça se passait à Brest.!....
C'est révoltant, indécent...
C'est révoltant, indécent...

Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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L'école peine encore à accueillir des handicapés
L'école peine encore à accueillir des handicapés
LE MONDE | 03.12.08 |
En affirmant le droit à la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire, la loi du 11 février 2005 avait suscité beaucoup d'espoir pour les parents concernés. Qu'en est-il aujourd'hui ? A l'occasion de la Journée nationale du handicap, mercredi 3 décembre, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a interrogé 501 directeurs d'école maternelle et primaire, 250 élus municipaux et 214 parents d'élèves handicapés. Résultats : les parents expriment toujours un sentiment de solitude et de lourdeur dans les démarches à réaliser et 55 % jugent que la scolarisation des enfants handicapés ne fonctionne pas bien dans leur commune. Pour obtenir des informations, 54 % des parents se sont tournés vers les nouvelles Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Du côté des écoles, 45 % des directeurs doutent des capacités des élèves handicapés à acquérir dans de bonnes conditions les fondements du socle commun de connaissances et seulement 29 % ont suivi une formation continue pour l'accueil de ces enfants. En revanche, 86 % des directeurs qui prennent déjà en charge des élèves handicapés ont le sentiment que leur scolarisation fonctionne bien. Quant aux élus, 54 % d'entre eux estiment que cette scolarisation n'est pas prioritaire et 50 % n'ont pas installé de commission communale d'accessibilité. Si le taux de scolarisation des enfants handicapés a progressé depuis la loi, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Sandrine Blanchard
Article paru dans l'édition du 04.12.08
La synthèse du sondage (3 pages)
La HALDE publie un sondage sur la scolarisation des enfants handicapés (2 décembre 2008)
La scolarisation des enfants handicapés a-t-elle progressé depuis la loi du 11 février 2005 ? Les acteurs concernés se donnent-ils les moyens de scolariser les enfants handicapés en milieu ordinaire ? Comment se passe la scolarisation effective de ces enfants ? Autant de questions auxquelles 501 directeurs d’écoles maternelle et primaire, 250 élus et 214 parents d’élèves handicapés ont répondu.
Les troubles cognitifs sont le 1er handicap cité.
96% des parents interrogés, 97% des élus et 88% des directeurs sont favorables à la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire. 59% des directeurs d’école interrogés accueillent un enfant handicapé dans leur établissement.
86 % d’entre eux estiment que la scolarisation de ces enfants fonctionne bien contre seulement 45% des parents. Et 58% des directeurs qui n’accueillent pas d’enfant handicapé ont le sentiment que cet accueil serait difficile et appréhendent la 1ère expérience.
Concernant la loi du 11 février 2005, si la majorité des directeurs d’établissement (85%) et des élus (63%) estime bien la connaitre, ils s’interrogent sur leur responsabilité exacte.
Les parents expriment un sentiment de solitude et de lourdeur dans les démarches à réaliser, et restent critiques vis-à-vis des MDPH (maisons départementales des personnes handicapées).
La HALDE va proposer au Ministère de l’éducation nationale et aux collectivités un plan d’action pour répondre aux difficultés exprimées.
Infos sur la page http://www.halde.fr/Journee-internation ... 12648.html
LE MONDE | 03.12.08 |
En affirmant le droit à la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire, la loi du 11 février 2005 avait suscité beaucoup d'espoir pour les parents concernés. Qu'en est-il aujourd'hui ? A l'occasion de la Journée nationale du handicap, mercredi 3 décembre, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a interrogé 501 directeurs d'école maternelle et primaire, 250 élus municipaux et 214 parents d'élèves handicapés. Résultats : les parents expriment toujours un sentiment de solitude et de lourdeur dans les démarches à réaliser et 55 % jugent que la scolarisation des enfants handicapés ne fonctionne pas bien dans leur commune. Pour obtenir des informations, 54 % des parents se sont tournés vers les nouvelles Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Du côté des écoles, 45 % des directeurs doutent des capacités des élèves handicapés à acquérir dans de bonnes conditions les fondements du socle commun de connaissances et seulement 29 % ont suivi une formation continue pour l'accueil de ces enfants. En revanche, 86 % des directeurs qui prennent déjà en charge des élèves handicapés ont le sentiment que leur scolarisation fonctionne bien. Quant aux élus, 54 % d'entre eux estiment que cette scolarisation n'est pas prioritaire et 50 % n'ont pas installé de commission communale d'accessibilité. Si le taux de scolarisation des enfants handicapés a progressé depuis la loi, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Sandrine Blanchard
Article paru dans l'édition du 04.12.08
La synthèse du sondage (3 pages)
La HALDE publie un sondage sur la scolarisation des enfants handicapés (2 décembre 2008)
La scolarisation des enfants handicapés a-t-elle progressé depuis la loi du 11 février 2005 ? Les acteurs concernés se donnent-ils les moyens de scolariser les enfants handicapés en milieu ordinaire ? Comment se passe la scolarisation effective de ces enfants ? Autant de questions auxquelles 501 directeurs d’écoles maternelle et primaire, 250 élus et 214 parents d’élèves handicapés ont répondu.
Les troubles cognitifs sont le 1er handicap cité.
96% des parents interrogés, 97% des élus et 88% des directeurs sont favorables à la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire. 59% des directeurs d’école interrogés accueillent un enfant handicapé dans leur établissement.
86 % d’entre eux estiment que la scolarisation de ces enfants fonctionne bien contre seulement 45% des parents. Et 58% des directeurs qui n’accueillent pas d’enfant handicapé ont le sentiment que cet accueil serait difficile et appréhendent la 1ère expérience.
Concernant la loi du 11 février 2005, si la majorité des directeurs d’établissement (85%) et des élus (63%) estime bien la connaitre, ils s’interrogent sur leur responsabilité exacte.
Les parents expriment un sentiment de solitude et de lourdeur dans les démarches à réaliser, et restent critiques vis-à-vis des MDPH (maisons départementales des personnes handicapées).
La HALDE va proposer au Ministère de l’éducation nationale et aux collectivités un plan d’action pour répondre aux difficultés exprimées.
Infos sur la page http://www.halde.fr/Journee-internation ... 12648.html
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Asperansa se demande si le ministre sait lire..
Asperansa se demande si le ministre sait lire... - Finistère - Ouest-France
mercredi 03 décembre 2008
« C'est une chose qui serait drôle si elle n'était pas grave », déclare Asperansa, association de parents d'enfants autistes.
Petit rappel. Fin septembre, elle avait dénoncé une rentrée déplorable pour les enfants autistes scolarisés, dont certains se sont retrouvés sans auxiliaires de vie scolaire, ou ont peiné pour en avoir une. Déjà, l'an passé, la rentrée avait été « chaotique ». Asperansa, qui menace de porter plainte si elle n'obtient pas de garantie pour la reprise scolaire de septembre 2009, avait écrit à François Fillon, le Premier ministre. « Dans le courrier, il était précisé que nous envoyions des copies de la lettre à Valérie Létard, Xavier Darcos et Xavier Bertrand. Nous avons obtenu deux réponses du ministère. La première indique : « Nous prenons note de votre dossier et le transférons à Valérie Létard. La deuxième précise : « Nous prenons note de votre dossier et le transférons à Xavier Darcos ». Nous ne savons s'ils savent lire... ou s'ils se moquent de nous. »
http://www.ouest-france.fr/2008/12/03/f ... 00890.html
mercredi 03 décembre 2008
« C'est une chose qui serait drôle si elle n'était pas grave », déclare Asperansa, association de parents d'enfants autistes.
Petit rappel. Fin septembre, elle avait dénoncé une rentrée déplorable pour les enfants autistes scolarisés, dont certains se sont retrouvés sans auxiliaires de vie scolaire, ou ont peiné pour en avoir une. Déjà, l'an passé, la rentrée avait été « chaotique ». Asperansa, qui menace de porter plainte si elle n'obtient pas de garantie pour la reprise scolaire de septembre 2009, avait écrit à François Fillon, le Premier ministre. « Dans le courrier, il était précisé que nous envoyions des copies de la lettre à Valérie Létard, Xavier Darcos et Xavier Bertrand. Nous avons obtenu deux réponses du ministère. La première indique : « Nous prenons note de votre dossier et le transférons à Valérie Létard. La deuxième précise : « Nous prenons note de votre dossier et le transférons à Xavier Darcos ». Nous ne savons s'ils savent lire... ou s'ils se moquent de nous. »
http://www.ouest-france.fr/2008/12/03/f ... 00890.html
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Ca ressemble a mon cri de desespoir, envoyé il y a 2 ans (deja???) et j'ai recue des reponses de cheque ministere et le Pres (Chirac a l'epoque) et a chaque fois on renvoyait ma lettre a "untel"
A force elle fait une cercle complete!!!
Courage Asperansa!!! Nous on croit en vous!!!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Chossy
Tiens, encore des nouvelles du député Chossy, suite à la réaction de parents qui vienent d'obenir un AVS pour leur fils (13 ans) en cours de diagnsotic.
Jean-François Chossy : « Un diagnostic complexe »
Jean-François Chossy est très sensibilisé par la situation des autistes. Le député UMP de la Loire est l’auteur d’un rapport remis en octobre 2003 au ministre de la Santé de l’époque, Jean-François Mattei.
>> Qu’est-ce qui caractérise les difficultés liées à l’autisme?
D’abord son diagnostic est très difficile à faire. Je ne parle pas du type d’autisme de Kanner qui est relativement repérable, mais celui d’Azperger qui l’est beaucoup moins. Tous les signes en sont complexes et souvent ce sont les parents eux-mêmes qui doivent inventer des solutions. Découvrir qu’un enfant est autiste à treize ans, ce n’est pas rare, j’en ai vu même diagnostiqués beaucoup plus tard. Souvent, on marche sur des œufs car les parents refusent le diagnostic.
>>Des moyens ont été mis en œuvre?
Le dernier plan sur l’autisme signé par Roselyne Bachelot, Valérie Letard et Xavier Bertrand le 16 mai 2008, propose des solutions sur pas mal de pistes comme l’accueil, la structuration, l’accompagnement, l’approche scientifique ou le diagnostic. Il est pratique pour les autistes et les parents. Aujourd’hui, les moyens évoluent dans le bon sens mais on se heurte souvent à l’impatience légitime des familles. Il faut savoir qu’il faut entre trois à dix ans pour monter un établissement. C’est fastidieux, laborieux et éprouvant. On se sent impuissant face aux pouvoirs publics.
>>La Loire offre-t-elle des possibilités suffisantes?
Des établissements existent déjà avec notamment des accueils temporaires. Ils donnent des réponses ponctuelles, structurelles. A ce niveau-là notre département n’est pas le moins bien loti. Aujourd’hui on n’a pas tous les moyens pour accompagner les autistes. J’ai personnellement tous les jours des messages de familles de la France entière confrontées à ce problème. On peut réagir au désarroi mais c’est très complexe. En fait la notion d’autisme en France a été soulevée pour la première fois en 1995 par Simone Weil. C’était hier.
Propos recueillis par Guy Poix -
Textes complets : http://www.leprogres.fr/infosdujour/loire/1062502.html
Jean-François Chossy : « Un diagnostic complexe »
Jean-François Chossy est très sensibilisé par la situation des autistes. Le député UMP de la Loire est l’auteur d’un rapport remis en octobre 2003 au ministre de la Santé de l’époque, Jean-François Mattei.
>> Qu’est-ce qui caractérise les difficultés liées à l’autisme?
D’abord son diagnostic est très difficile à faire. Je ne parle pas du type d’autisme de Kanner qui est relativement repérable, mais celui d’Azperger qui l’est beaucoup moins. Tous les signes en sont complexes et souvent ce sont les parents eux-mêmes qui doivent inventer des solutions. Découvrir qu’un enfant est autiste à treize ans, ce n’est pas rare, j’en ai vu même diagnostiqués beaucoup plus tard. Souvent, on marche sur des œufs car les parents refusent le diagnostic.
>>Des moyens ont été mis en œuvre?
Le dernier plan sur l’autisme signé par Roselyne Bachelot, Valérie Letard et Xavier Bertrand le 16 mai 2008, propose des solutions sur pas mal de pistes comme l’accueil, la structuration, l’accompagnement, l’approche scientifique ou le diagnostic. Il est pratique pour les autistes et les parents. Aujourd’hui, les moyens évoluent dans le bon sens mais on se heurte souvent à l’impatience légitime des familles. Il faut savoir qu’il faut entre trois à dix ans pour monter un établissement. C’est fastidieux, laborieux et éprouvant. On se sent impuissant face aux pouvoirs publics.
>>La Loire offre-t-elle des possibilités suffisantes?
Des établissements existent déjà avec notamment des accueils temporaires. Ils donnent des réponses ponctuelles, structurelles. A ce niveau-là notre département n’est pas le moins bien loti. Aujourd’hui on n’a pas tous les moyens pour accompagner les autistes. J’ai personnellement tous les jours des messages de familles de la France entière confrontées à ce problème. On peut réagir au désarroi mais c’est très complexe. En fait la notion d’autisme en France a été soulevée pour la première fois en 1995 par Simone Weil. C’était hier.
Propos recueillis par Guy Poix -
Textes complets : http://www.leprogres.fr/infosdujour/loire/1062502.html
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rapport de recherche
De l'intégration à la scolarisation des élèves handicapés : état des lieux et nouveaux besoins de formation des enseignants
Éclairages sur la situation européenne

Coordinateur scientifique : Philippe Mazereau
Recherche réalisée pour l'UNSA éducation avec le concours de l'IRES
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/ce ... s/rapports
Rapport : 315 pages (4,11 Mégaoctets)
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/fi ... t.SEH_.pdf
Éclairages sur la situation européenne

Coordinateur scientifique : Philippe Mazereau
Recherche réalisée pour l'UNSA éducation avec le concours de l'IRES
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/ce ... s/rapports
Rapport : 315 pages (4,11 Mégaoctets)
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/fi ... t.SEH_.pdf
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pour une professionnalisation de la fonction
Auxiliaire de Vie Scolaire, pour une professionnalisation de la fonction (AVS) : un programme de formation et de recherche est mené en partenariat avec l'Éducation Nationale pour mieux cerner les fonctions et besoins des Auxiliaires de vie scolaire et pour ainsi contribuer à faciliter l'intégration des élèves en situation de handicap au milieu ordinaire.
http://www.respect2.org/avs.htm
Les outils pour une professionnalisation de la fonction d'AVS :
* Référentiels de fonction, de compétences de l'emploi d'AVS (brochure)
* Une enquête quantitative auprès de 119 AVS (présentation des résultats)
* AVS, une nouvelle fonction dans le quotidien de l'école (vidéo)
* Tu es là pour m'aider ? Elèves et auxiliaires de vie scolaire... paroles (livret)
* Pour la professionnalisation des AVS (DVD Rom)
* La Scolarisation des élèves en situation de handicap en France
* Collaboration AVS-enseignants (article dans la revue ALTER)
* Auxiliaire de vie scolaire : accompagner l'élève handicapé (ouvrage Scérén CRDP)

http://www.respect2.org/avs.htm
Les outils pour une professionnalisation de la fonction d'AVS :
* Référentiels de fonction, de compétences de l'emploi d'AVS (brochure)
* Une enquête quantitative auprès de 119 AVS (présentation des résultats)
* AVS, une nouvelle fonction dans le quotidien de l'école (vidéo)
* Tu es là pour m'aider ? Elèves et auxiliaires de vie scolaire... paroles (livret)
* Pour la professionnalisation des AVS (DVD Rom)
* La Scolarisation des élèves en situation de handicap en France
* Collaboration AVS-enseignants (article dans la revue ALTER)
* Auxiliaire de vie scolaire : accompagner l'élève handicapé (ouvrage Scérén CRDP)

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Délibération de la HALDE
Délibération relative à la scolarisation des enfants handicapés n° 2009-102 du 16/02/2009
Recommandations du Collège de la HALDE sur la scolarisation des enfants handicapés.
La loi du 11 février 2005 pose le principe de l’inscription de tout enfant handicapé dans l’établissement scolaire le plus proche de son domicile, dit "de référence", quel que soit son lieu d’accueil effectif, la scolarisation pouvant se dérouler, selon la situation de l’enfant, ses besoins et son potentiel, dans un établissement scolaire, dans un établissement médico-social ou sanitaire, ou bien en alternance dans les deux types d’établissements scolaire et spécialisé.
Quatre ans après la promulgation de la loi, la HALDE a souhaité disposer, à partir d’un sondage d’opinion, de premiers éléments de bilan sur la scolarisation en milieu ordinaire des enfants handicapés dans les établissements du premier degré. Les résultats de ce sondage conduisent la HALDE à adresser les recommandations suivantes.
Extrait concernant les AVS:
L’égalité dans la scolarisation des élèves handicapés dépend notamment de la qualité de l’accompagnement, qui elle-même suppose que la situation du personnel accompagnant soit professionnellement valorisée et stabilisée.
La situation de précarité actuelle de ce personnel est préjudiciable aux enfants handicapés qui, plus que les autres, ont besoin de stabilité et de durée dans l’accompagnement.
Le recrutement actuel ouvre en effet la fonction d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) à des publics en insertion, par le biais des contrats aidés et donc par définition précaires. Or, le statut précaire de ces contrats ne permet aux personnes ni de pérenniser leur emploi, ni d’évoluer vers des métiers du secteur médico-social.
Pour les contrats d’assistant d’éducation (AED) dont la durée peut aller jusqu’à six ans non renouvelable, les possibilités de parcours professionnel et d’investissements sont satisfaisantes tant que dure le contrat, mais il est regrettable de ne pas pouvoir pérenniser l’emploi des agents les plus expérimentés. Les contrats des premiers AED arrivent à terme et bon nombre auraient souhaité continuer. Pour les Emplois de Vie Scolaire sous contrats d’avenir ou de retour à l’emploi, le renouvellement des contrats s’effectue tous les six mois jusqu’à trente-six mois maximum. Cette courte durée de renouvellement se révèle être un facteur d’instabilité.
Pour garantir l’égalité, l’accompagnement doit être adapté à chaque cas. Certaines situations nécessitent un accompagnement humain (aides dans les actes essentiels de la vie quotidienne, par exemple se déplacer, se nourrir,….), d’autres un accompagnement pédagogique, d’autres encore un accompagnement nécessitant des compétences techniques (exemple des interprètes en Langage Parlé Complété), de nombreuses situations demandant une combinaison de ces différentes formes d’appui.
Le Collège de la haute autorité recommande :
1° - Au Gouvernement :
De clarifier les compétences entre le Ministère de l’Education nationale qui recrute les Auxiliaires de Vie Scolaires et le Secrétariat d’Etat à la Solidarité qui a en charge l’élaboration d’un plan des métiers d’aide à la personne ;
De faire évoluer les dispositions législatives et réglementaires en vigueur afin de permettre aux AVS et emplois assimilés [Pour faire face au besoin croissant d’AVS-I, l’éducation nationale a développé trois types de contrats : assistants d’éducation, emplois de vie scolaire et les contrats d’accompagnement dans l’emploi.] de sortir de la précarité et de faire durablement carrière dans l'accompagnement scolaire. La HALDE, dans ce cadre, rejoint la recommandation portée par la CNCDH qui propose de les rapprocher des Auxiliaires de Vie Sociale, en complétant le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) ;
De mettre en place une professionnalisation des métiers de l’accompagnement scolaire et social des élèves handicapés tenant compte de la diversité des besoins. Les formes d’accompagnement varient en fonction des formes de handicap ;
D’établir un référentiel métiers pour le personnel accompagnant scolaire et social des élèves handicapés.
2° Au ministère de l’Education nationale :
De mieux anticiper le recrutement des AVS (et autres emplois assimilés). Le processus de décision d’affectation doit se faire plus rapidement et efficacement ;
De mettre en place des formations adaptées à la spécificité du handicap sans attendre la prise de fonction des personnels accompagnants.
3° Au Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville et à la Commission Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (Direction des établissements et services médico-sociaux)
De garantir la scolarisation des élèves handicapés dans les établissements médicosociaux.
Recommandations du Collège de la HALDE sur la scolarisation des enfants handicapés.
La loi du 11 février 2005 pose le principe de l’inscription de tout enfant handicapé dans l’établissement scolaire le plus proche de son domicile, dit "de référence", quel que soit son lieu d’accueil effectif, la scolarisation pouvant se dérouler, selon la situation de l’enfant, ses besoins et son potentiel, dans un établissement scolaire, dans un établissement médico-social ou sanitaire, ou bien en alternance dans les deux types d’établissements scolaire et spécialisé.
Quatre ans après la promulgation de la loi, la HALDE a souhaité disposer, à partir d’un sondage d’opinion, de premiers éléments de bilan sur la scolarisation en milieu ordinaire des enfants handicapés dans les établissements du premier degré. Les résultats de ce sondage conduisent la HALDE à adresser les recommandations suivantes.
Extrait concernant les AVS:
L’égalité dans la scolarisation des élèves handicapés dépend notamment de la qualité de l’accompagnement, qui elle-même suppose que la situation du personnel accompagnant soit professionnellement valorisée et stabilisée.
La situation de précarité actuelle de ce personnel est préjudiciable aux enfants handicapés qui, plus que les autres, ont besoin de stabilité et de durée dans l’accompagnement.
Le recrutement actuel ouvre en effet la fonction d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) à des publics en insertion, par le biais des contrats aidés et donc par définition précaires. Or, le statut précaire de ces contrats ne permet aux personnes ni de pérenniser leur emploi, ni d’évoluer vers des métiers du secteur médico-social.
Pour les contrats d’assistant d’éducation (AED) dont la durée peut aller jusqu’à six ans non renouvelable, les possibilités de parcours professionnel et d’investissements sont satisfaisantes tant que dure le contrat, mais il est regrettable de ne pas pouvoir pérenniser l’emploi des agents les plus expérimentés. Les contrats des premiers AED arrivent à terme et bon nombre auraient souhaité continuer. Pour les Emplois de Vie Scolaire sous contrats d’avenir ou de retour à l’emploi, le renouvellement des contrats s’effectue tous les six mois jusqu’à trente-six mois maximum. Cette courte durée de renouvellement se révèle être un facteur d’instabilité.
Pour garantir l’égalité, l’accompagnement doit être adapté à chaque cas. Certaines situations nécessitent un accompagnement humain (aides dans les actes essentiels de la vie quotidienne, par exemple se déplacer, se nourrir,….), d’autres un accompagnement pédagogique, d’autres encore un accompagnement nécessitant des compétences techniques (exemple des interprètes en Langage Parlé Complété), de nombreuses situations demandant une combinaison de ces différentes formes d’appui.
Le Collège de la haute autorité recommande :
1° - Au Gouvernement :
De clarifier les compétences entre le Ministère de l’Education nationale qui recrute les Auxiliaires de Vie Scolaires et le Secrétariat d’Etat à la Solidarité qui a en charge l’élaboration d’un plan des métiers d’aide à la personne ;
De faire évoluer les dispositions législatives et réglementaires en vigueur afin de permettre aux AVS et emplois assimilés [Pour faire face au besoin croissant d’AVS-I, l’éducation nationale a développé trois types de contrats : assistants d’éducation, emplois de vie scolaire et les contrats d’accompagnement dans l’emploi.] de sortir de la précarité et de faire durablement carrière dans l'accompagnement scolaire. La HALDE, dans ce cadre, rejoint la recommandation portée par la CNCDH qui propose de les rapprocher des Auxiliaires de Vie Sociale, en complétant le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) ;
De mettre en place une professionnalisation des métiers de l’accompagnement scolaire et social des élèves handicapés tenant compte de la diversité des besoins. Les formes d’accompagnement varient en fonction des formes de handicap ;
D’établir un référentiel métiers pour le personnel accompagnant scolaire et social des élèves handicapés.
2° Au ministère de l’Education nationale :
De mieux anticiper le recrutement des AVS (et autres emplois assimilés). Le processus de décision d’affectation doit se faire plus rapidement et efficacement ;
De mettre en place des formations adaptées à la spécificité du handicap sans attendre la prise de fonction des personnels accompagnants.
3° Au Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville et à la Commission Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (Direction des établissements et services médico-sociaux)
De garantir la scolarisation des élèves handicapés dans les établissements médicosociaux.
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Un éditorial de Michçle Fitoussi dans Le Télégrame du 10 avril 2008
L'Air du temps. L'école pour les handicapés
Un de mes amis a un fils de 14 ans qui est né avec un oeil en moins et une dyspraxie, handicap de la motricité fine. Pas de graphisme, pas d'écriture, pas de lacets, pas de boutons, et une allure lente. Avec sa vision limitée, la scolarisation de David a été un véritable chemin de croix.
Les parents se sont battus pour ne pas le placer dans un institut, comme on les y poussait. David a pu être scolarisé à Colombes avec le premier auxiliaire de vie scolaire (AVS). Aujourd'hui, cet homme arrive en fin de contrat. Malgré son expérience et son dévouement, il va se retrouver au RMI. Car il n'existe pas de reconnaissance professionnelle pour les AVS. De plus, pour les nouveaux contrats, les salaires ont été réduits à 540euros par mois, au lieu du double, ce qui entraîne des démissions en masse et la peur que ces enfants handicapés, environ 50.000 en France, retournent à l'obscurité. Ce qui serait dommage: de nombreux adultes handicapés sont aujourd'hui assistés car ils n'ont pas été accompagnés et soutenus dans leur enfance et leur scolarité. Plus d'un million de personnes, en fait, sont concernées. Le récent arrêt du Conseil d'État, qui condamne l'État pour défaut de scolarisation d'une petite fille handicapée (cette fois, dans un institut médico-éducatif), met une fois de plus en lumière le sérieux problème que rencontrent les enfants handicapés légers ou lourds dans toutes les étapes de leur scolarisation, et ce malgré toutes les belles promesses faites. Malgré leurs difficultés particulières, rappelées par le Conseil d'État, ces enfants ont un droit à l'éducation qui est garanti à chacun. Mais on l'oublie trop souvent.
* Michèle Fitoussi
http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 329652.php
L'Air du temps. L'école pour les handicapés
Un de mes amis a un fils de 14 ans qui est né avec un oeil en moins et une dyspraxie, handicap de la motricité fine. Pas de graphisme, pas d'écriture, pas de lacets, pas de boutons, et une allure lente. Avec sa vision limitée, la scolarisation de David a été un véritable chemin de croix.
Les parents se sont battus pour ne pas le placer dans un institut, comme on les y poussait. David a pu être scolarisé à Colombes avec le premier auxiliaire de vie scolaire (AVS). Aujourd'hui, cet homme arrive en fin de contrat. Malgré son expérience et son dévouement, il va se retrouver au RMI. Car il n'existe pas de reconnaissance professionnelle pour les AVS. De plus, pour les nouveaux contrats, les salaires ont été réduits à 540euros par mois, au lieu du double, ce qui entraîne des démissions en masse et la peur que ces enfants handicapés, environ 50.000 en France, retournent à l'obscurité. Ce qui serait dommage: de nombreux adultes handicapés sont aujourd'hui assistés car ils n'ont pas été accompagnés et soutenus dans leur enfance et leur scolarité. Plus d'un million de personnes, en fait, sont concernées. Le récent arrêt du Conseil d'État, qui condamne l'État pour défaut de scolarisation d'une petite fille handicapée (cette fois, dans un institut médico-éducatif), met une fois de plus en lumière le sérieux problème que rencontrent les enfants handicapés légers ou lourds dans toutes les étapes de leur scolarisation, et ce malgré toutes les belles promesses faites. Malgré leurs difficultés particulières, rappelées par le Conseil d'État, ces enfants ont un droit à l'éducation qui est garanti à chacun. Mais on l'oublie trop souvent.
* Michèle Fitoussi
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Bonjour,
La prochaine rentrée scolaire se prépare aujourd'hui : Le Télégramme - Côtes d'Armor - 16 Avril 2009
http://www.evs-avs-descotesdarmor.com/
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Xavier - "Je ne regrette rien, j'avance" (Paul ELUARD)
Père d'un enfant, devenu adolescent et qui sera bientôt un adulte, pour lequel un syndrome d'Asperger a été diagnostiqué à l'âge de 6 ans.
Père d'un enfant, devenu adolescent et qui sera bientôt un adulte, pour lequel un syndrome d'Asperger a été diagnostiqué à l'âge de 6 ans.