bonjour ETIENNE
Ce que je ne comprend pas, c'est que ce sont bien des emplois réservés pour
des personnes handicapées, donc l'employeur devrait presque "être content"
de se retrouver avec un employé n'ayant pas un fort handicap, non ?
Je suis peut etre naive
Ce sont des emplois ouverts aux personnes avec TH.Les employeurs qui me contactent sont membre d'ARPEJEH ,une association qui bosse essentiellement avec des grandes entreprises sur paris.
Ils devraient presque être content,seulement,ils veulent aussi que la personne soit pas un frein et soit exploitable.C'est pour ça que les rh me voyent toujours avant pour voir si ca passe sur "le plan humain".
pourtant les personnes ayant le S.A. sont réputées pour être
des employés intéressants de par leur façon appliquée au travail
leur côté rigoureux et méticuleux, le respect des horaires,
le respect des consignes etc...
Toutes les entreprises ne cherchent pas ce type de profil,selon le poste et leur organisation interne.Y'a des boîtes ou ces qualités peuvent coincer car il faut bosser,avoir du rendement.
D'autres sont plus ouvertes,ca les gênent pas.Mais ça on peut jamais le savoir à l'avance.
Je ne suis pas d'accord avec Etienne car l'éventuel employeur voit tout de suite que "quelque chose ne va pas". Il vaut mieux, dans ce cas, annoncer carrément la couleur et, d'ailleurs, rechercher du travail par la voie spécifique aux handicapés (mission handicap de Pôle Emploi par ex. ou concours réservés) en faisant valoir sa RQTH.
Une RQTH montre juste que tu as fais reconnaître ta situation de handicap.L'employeur va vouloir savoir si le candidat ne va pas désorganiser le service par des aménagements trop contraignants.
Et puis même par la voie du handicap,rien ne te protège contre les abus:il existe des gens qui font ça par obligation adminsitrative mais n'embauche pas ensuite.Ca suffit pas de faire valoir sa rqth,ca se saurait si ca suffisait de faire ça.
Est ce que l'on a des données sur l ' implication des médecins du travail dans le cadre du SA? Pour adapter le poste et faire un intermédiaire avec l ' employeur?
Je ne comprends pas bien ou se situe la limite du secret médical.
Bah je peut vous le dire:presque aucun.Dans l'AIST ou je bosse,y'a qu'un médeçin qui connaît bien la situation,il est très impliqué il est lui même en situation de handicap.
J'en ai discuté avec lui et le point important c'est le tutorat.Ce qui coince toujours c'est de faire admettre à un employeur qu'un profil ted est pas aussi bête qu'un autre,bien au contraire,il a des capacités opérationneles mais a une petite difficulté relationnelle,ce qui necessite un tutorat,contrairement au salarié lambda.
Vous pouvez jamais savoir comment réagissent les gens,ni les forcer à changer.
Il faut effectivement former les médeçins du travail mais personne n'en parle à cause des risques de retombées négatives pour les candidats.