Mes propos de tout à l'heure à l'endroit : d'abord on dit stop à la méthode.
Et on doit écouter les gens quand ils souffrent, quelque soit leur façon de s'exprimer. Je ne comprends pas (mais là je ne parle que pour moi) que ce principe ne soit pas encore évident, au moins chez les soignants.
...Je viens de lire ton message entre temps Manu. Je pensais bien vos avis comme différents et pas diamétralement opposés, et "dans ma tête" ils ne s'excluent pas l'un l'autre.
La technique est tellement barbare ( le mot est faible) que je la rejette d'emblée; avec ou sans témoignages. J'avais dit à Miss Tigry il y a quelques jours que les victimes ( en général) parlent rarement.
Après si des personnes ont les moyens de s'exprimer et veulent témoigner à mon avis c'est une bonne chose. Je crois que je comprends tes réticences. Mais bien sûr je ne peux pas me mettre à ta place.
Je suis plutôt d'avis qu'il faut éduquer à la bientraitance ( écouter des témoignages peut en faire partie). C'est un sujet plus vaste. Il faut apprendre à s'indigner, à désobéir.
Voilà, je me sens impliquée dans le sujet en tant que soignante d'une part et d'autre part parce que mon enfant est potentiellement victime.
En tant que citoyenne aussi tout simplement.
Par contre il y a des tas de choses dans ce sujet que je sens bien ne pas pouvoir comprendre complètement parce que je ne les ai pas vécues. Mais ce n'est pas parce que je ne les comprends pas que je ne les accepte pas telles quelles.
Donc je voulais juste rétablir mon propos : je n'attends pas les témoignages de victimes pour dire que la technique est inadmissible.
Encore désolée si j'ai froissé quelqu'un. J'ai l'impression de foncer avec mes gros sabots parmi des gens beaucoup plus sensibles et plus fins.
... reprise après interruption : Mimosa, je pense qu'une solution (à long terme) passe par l'éducation.
Je suis beaucoup moins pessimiste sur l'humanité en général. J'ai une "carapace" d'optimisme je crois. Sinon j'abandonne tout tout de suite.