Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
-
- Familier
- Messages : 148
- Enregistré le : mercredi 2 mars 2011 à 17:56
Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Comme l'annonce le sujet, comment gérer une telle situation ?
Je m'explique : j'ai le diagnostic mais ma mère refuse totalement d'admettre que mon comportement était caractéristique dans mon enfance.
Elle a de ce fait énormément de mal à accepter ce que je peux lui expliquer à propos de mes réactions, etc...
Par exemple, pour elle, il est normal pour un enfant qui a du caractère de hurler dès qu'il entre dans un lieu public jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de l'immobiliser à plusieurs pour qu'il ne se blesse ou ne frappe pas les gens alentours, détruise ce qui l'entoure.
Il est aussi normal pour un enfant de passer 10/11h par jour sur des intérêts, de ne s'ouvrir à rien d'autre. De hurler dès que le parent change d'expression faciale sans comprendre le sens de ce changement... d'être maltraité depuis toujours à l'école.
Elle a été élevée par une psychotique (avec vrais délires et "pétages de câble") et sans père. Elle n'arrive pas à envisager que ce n'est pas commun à la majorité des enfants d'agir de cette façon.
Sa scolarité a été très difficile et elle avait parfois des comportements proches pour des raisons radicalement différentes, mais même face à ces différences très claires, elle ne reconnaît pas.
Je ne sais pas comment lui faire comprendre tout cela. Elle a des façons de réagir tellement anxiogènes pour quelqu'un qui ne comprend pas les raisons de ces réactions que je ne peux plus rester dans la même pièce qu'elle sans finir par devenir incontrôlable. Elle le prend très mal.
Elle ne supporte pas mon angoisse qui est de + en + visible, vu que maintenant je l'assume.
Vous auriez des idées ? Même si je lui montre des témoignages très ressemblants, elle ne reconnaît pas et dit "oui, ça c'est bizarre, mais je ne te reconnais pas dedans". Sachant qu'elle admet avoir remarqué une espèce de dysharmonie évolutive très marquée et que j'ai eu des retards assez caractéristiques.... Elle refuse totalement d'admettre que ça peut être lié. Pour elle, c'est l'éducation, de toute façon "sa mère aussi a eu ce genre de soucis", et donc c'est normal.
Je m'explique : j'ai le diagnostic mais ma mère refuse totalement d'admettre que mon comportement était caractéristique dans mon enfance.
Elle a de ce fait énormément de mal à accepter ce que je peux lui expliquer à propos de mes réactions, etc...
Par exemple, pour elle, il est normal pour un enfant qui a du caractère de hurler dès qu'il entre dans un lieu public jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de l'immobiliser à plusieurs pour qu'il ne se blesse ou ne frappe pas les gens alentours, détruise ce qui l'entoure.
Il est aussi normal pour un enfant de passer 10/11h par jour sur des intérêts, de ne s'ouvrir à rien d'autre. De hurler dès que le parent change d'expression faciale sans comprendre le sens de ce changement... d'être maltraité depuis toujours à l'école.
Elle a été élevée par une psychotique (avec vrais délires et "pétages de câble") et sans père. Elle n'arrive pas à envisager que ce n'est pas commun à la majorité des enfants d'agir de cette façon.
Sa scolarité a été très difficile et elle avait parfois des comportements proches pour des raisons radicalement différentes, mais même face à ces différences très claires, elle ne reconnaît pas.
Je ne sais pas comment lui faire comprendre tout cela. Elle a des façons de réagir tellement anxiogènes pour quelqu'un qui ne comprend pas les raisons de ces réactions que je ne peux plus rester dans la même pièce qu'elle sans finir par devenir incontrôlable. Elle le prend très mal.
Elle ne supporte pas mon angoisse qui est de + en + visible, vu que maintenant je l'assume.
Vous auriez des idées ? Même si je lui montre des témoignages très ressemblants, elle ne reconnaît pas et dit "oui, ça c'est bizarre, mais je ne te reconnais pas dedans". Sachant qu'elle admet avoir remarqué une espèce de dysharmonie évolutive très marquée et que j'ai eu des retards assez caractéristiques.... Elle refuse totalement d'admettre que ça peut être lié. Pour elle, c'est l'éducation, de toute façon "sa mère aussi a eu ce genre de soucis", et donc c'est normal.
-
- Prolifique
- Messages : 1338
- Enregistré le : lundi 1 février 2010 à 20:31
- Localisation : Alpes martimes
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
dès que je lis c'est deux mots j'ai les cheveux qui se dressent direct sur ma tête.une espèce de dysharmonie évolutive
Il me semble nous avoir dit que ta mère était psychiatre donc attends toi à ce qu'elle ne reconnaisse JAMAIS ton diag.
Courage à toi
Maman de Léon 13 ans
-
- Familier
- Messages : 148
- Enregistré le : mercredi 2 mars 2011 à 17:56
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Même si je lui explique que ces "deux mots" comme tu dis sont généralement reliés à l'autisme, elle écoute mais n'entend pas...
Elle est psychanalyste, plus exactement.
Je vais finir par abandonner après un an (vu qu'elle a fini par décréter que j'avais des périodes psychotiques ) à tenter de faire passer l'info...
Mais ça devient invivable et elle se vexe de + en + à mesure que l'angoisse croît et du coup c'est pratiquement aussi compliqué d'aller en cours/à l'extérieur que de rester à la maison. J'aimerais bien qu'elle ne serait-ce qu'envisage...
Elle est psychanalyste, plus exactement.
Je vais finir par abandonner après un an (vu qu'elle a fini par décréter que j'avais des périodes psychotiques ) à tenter de faire passer l'info...
Mais ça devient invivable et elle se vexe de + en + à mesure que l'angoisse croît et du coup c'est pratiquement aussi compliqué d'aller en cours/à l'extérieur que de rester à la maison. J'aimerais bien qu'elle ne serait-ce qu'envisage...
-
- Prolifique
- Messages : 4927
- Enregistré le : lundi 9 août 2010 à 22:08
- Localisation : Bretagne
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
je ne sais que te dire Soraan..mais n'ayant pas de solution miracle, je ne peux que t'encourager à tenir sans craquer.
peut etre qu'avec le temps?.....
courage. (contacte d'autres personnes te ressemblant, etc, ça t'aidera peut etre?..)
peut etre qu'avec le temps?.....
courage. (contacte d'autres personnes te ressemblant, etc, ça t'aidera peut etre?..)
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Malheureusement, je ne sais pas quoi dire non plus... Ta mère est psy et doit donc être sûre de sa propre façon de voir les choses.
A mon avis, il vaut mieux éviter le sujet, mais ce n'est peut-être pas facile pour toi...
Et tu sais, ce n'est pas forcément dans la famille qu'on a le plus de soutien.
A mon avis, il vaut mieux éviter le sujet, mais ce n'est peut-être pas facile pour toi...
Et tu sais, ce n'est pas forcément dans la famille qu'on a le plus de soutien.
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Tu n'avais pas parlé de l'emmener à une réunion avec d'autres proches et autistes, genre un Café ?
Je vais te répondre "benoîtement" que malheureusement la seule chose qu'on ne peut maîtriser même avec le diagnostic c'est la réaction des gens, et que si ta mère a sa propre grille de lecture - que cette dernière soit datée ou obsolète n'arrangeant rien - le mieux pour toi est de te faire à l'idée de faire avec.
Je pense que comme c'est ta mère elle doit être ouverte à ce qui pourrait être mis en place pour t'aider, mais sa formation et son point de vue ne vont pas faciliter les choses c'est sûr.
Vu comment tu dis qu'elle a été élevée, je crois aussi que ce n'est pas facile pour elle non plus, et qu'elle doit être aussi désemparée que toi par la situation, du moins je l'espère.
Je vais te répondre "benoîtement" que malheureusement la seule chose qu'on ne peut maîtriser même avec le diagnostic c'est la réaction des gens, et que si ta mère a sa propre grille de lecture - que cette dernière soit datée ou obsolète n'arrangeant rien - le mieux pour toi est de te faire à l'idée de faire avec.
Je pense que comme c'est ta mère elle doit être ouverte à ce qui pourrait être mis en place pour t'aider, mais sa formation et son point de vue ne vont pas faciliter les choses c'est sûr.
Vu comment tu dis qu'elle a été élevée, je crois aussi que ce n'est pas facile pour elle non plus, et qu'elle doit être aussi désemparée que toi par la situation, du moins je l'espère.
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Si elle parle de "dysharmonie évolutive", c'est qu’elle utilise des mots différents pour parler de la même chose.
Mais évidemment, elle y voit une origine psychologique. Elle doit se sentir concernée comme mère, et en même temps, tu remets en cause son savoir. Pas étonnant qu'elle freine des 4 fers.
Mais évidemment, elle y voit une origine psychologique. Elle doit se sentir concernée comme mère, et en même temps, tu remets en cause son savoir. Pas étonnant qu'elle freine des 4 fers.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Familier
- Messages : 148
- Enregistré le : mercredi 2 mars 2011 à 17:56
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Oui. Elle se sent coupable, de ce qu'elle dit. Pour elle, quoi qu'il arrive, l amère est quand même très responsable, et donc "tout est de sa faute". D'ailleurs, lorsque je lui fais remarquer qu'elle ne veut pas entendre, elle redit que c'est "de sa faute". Puis après elle change totalement de comportement et dit que je suis immonde et plein d'autres termes charmants, en gros Alternance quotidienne et épuisante, même si là elle se calme de ce côté.
J'avais pensé au café mais de préférence sans moi parce que sinon l'angoisse me ferait entrer en mode "surexcitation/logorrhée incohérente à demi-consciente" pour ne pas me sentir trop mal...
Ce qui compliquerait tout.
Après, oui, elle est plutôt ouverte aux possibles changements TANT que ça ne concerne pas sa façon de réagir face à moi.... elle ne veut même pas me répéter les consignes orales alors qu'elle sait que j'ai du mal (beaucoup), ou me dire clairement les "implicites évidents"...
J'ai essayé de parler avec quelques asperger qui ont décrété que j'étais... trop autiste pour eux. Oui oui. Deux m'ont fait la même réflexion, ils trouvaient que je n'avais pas assez de sentiments "sociaux" (rancune, suceptibilité, compassion) et étais trop rigide.
C'était presque drôle de s'entendre dire "tu dois être + autiste que moi, c'est pas horrible de vivre comme ça ?"
J'avais pensé au café mais de préférence sans moi parce que sinon l'angoisse me ferait entrer en mode "surexcitation/logorrhée incohérente à demi-consciente" pour ne pas me sentir trop mal...
Ce qui compliquerait tout.
Après, oui, elle est plutôt ouverte aux possibles changements TANT que ça ne concerne pas sa façon de réagir face à moi.... elle ne veut même pas me répéter les consignes orales alors qu'elle sait que j'ai du mal (beaucoup), ou me dire clairement les "implicites évidents"...
J'ai essayé de parler avec quelques asperger qui ont décrété que j'étais... trop autiste pour eux. Oui oui. Deux m'ont fait la même réflexion, ils trouvaient que je n'avais pas assez de sentiments "sociaux" (rancune, suceptibilité, compassion) et étais trop rigide.
C'était presque drôle de s'entendre dire "tu dois être + autiste que moi, c'est pas horrible de vivre comme ça ?"
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Je viens juste réagir la dessus. Les Aspi(e)s sont par nature au niveau zéro de la diplomatie, et devraient penser un petit peu aux conséquences avant d'exprimer des jugements de valeur (d'exclusion?) alors qu'eux mêmes sont les mieux placés pour savoir les effets que cela a.Soraan a écrit :J'ai essayé de parler avec quelques asperger qui ont décrété que j'étais... trop autiste pour eux. Oui oui. Deux m'ont fait la même réflexion, ils trouvaient que je n'avais pas assez de sentiments "sociaux" (rancune, suceptibilité, compassion) et étais trop rigide.
C'était presque drôle de s'entendre dire "tu dois être + autiste que moi, c'est pas horrible de vivre comme ça ?"
Certes, ils ne sont pas équipés pour l'empathie sur le plan émotionnel mais ils ont largement de quoi compenser avec le reste de ce qu'ils ont entre les oreilles ...
Sinon, pour ta mère, je crois que le prochain Café parisien (et toute autre réunion lié à la polémique du Mur) ne sera pas forcément appropriée - c'était une litote - étant donné qu'il y aura une tendance à casser en règle du Psykk... Y'a peut être moyen pour elle de rencontrer des personnes hors de ce cadre, que ce soit à l'initiative du CRA ou d'une association.
De ton côté, dis-toi tout de même que les neurotypiques ont facilement des sautes d'humeur, que les mots dépassent souvent leur pensée et qu'il faut éviter de t'angoisser à ce sujet, surtout maintenant que tu fais ce qui est nécessaire pour mobiliser les aides.
-
- Assidu
- Messages : 256
- Enregistré le : dimanche 23 octobre 2011 à 19:15
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
........
Modifié en dernier par Dakota le mercredi 27 mars 2013 à 18:40, modifié 1 fois.
TSA
-
- Passionné
- Messages : 350
- Enregistré le : mardi 2 février 2010 à 9:20
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
De ce que tu décris de ta mère et donc de ta grand-mère, il semblerait que ta mère soit à peu près dans le même état que toi et que face à face, vous vous retrouviez en miroir et que ça crée une spirale exponentielle, les troubles de l'une aggravant ceux de l'autre.
Ce qui m'étonne, c'est qu'elle ai pu devenir psychanalyste, sachant que normalement, il faut avoir suivi deux psychanalyses et continuer dans sa pratique à être suivi par un autre psychanalyste, comment personne n'a-t-il rien pu voir?
En partant de la même idée mais en plus général, on peut comprendre pourquoi certains psychanalystes sont hermétiques à l'autre. Mais, ce ne sont pas des psychanalystes, en tout cas tels qu'ils devraient l'être.
La seule solution que je verrais c'est de passer par un tiers, un psy connaissant l'autisme, et qui t'aide peut-être en vous éloignant l'une de l'autre pour un temps.
A ton âge, j'ai fui par le mariage pour arrêter ce genre de situation, c'est pas ce qu'on fait de mieux, mais c'était déjà un progrès.
Ce qui m'étonne, c'est qu'elle ai pu devenir psychanalyste, sachant que normalement, il faut avoir suivi deux psychanalyses et continuer dans sa pratique à être suivi par un autre psychanalyste, comment personne n'a-t-il rien pu voir?
En partant de la même idée mais en plus général, on peut comprendre pourquoi certains psychanalystes sont hermétiques à l'autre. Mais, ce ne sont pas des psychanalystes, en tout cas tels qu'ils devraient l'être.
La seule solution que je verrais c'est de passer par un tiers, un psy connaissant l'autisme, et qui t'aide peut-être en vous éloignant l'une de l'autre pour un temps.
A ton âge, j'ai fui par le mariage pour arrêter ce genre de situation, c'est pas ce qu'on fait de mieux, mais c'était déjà un progrès.
-
- Familier
- Messages : 148
- Enregistré le : mercredi 2 mars 2011 à 17:56
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Ma mère a beaucoup de traits autistiques mais ils sont causés par des choses totalement différentes. C'est une personne angoissée, mais douée dans le social et l'ayant toujours été. Elle n'a aucun soucis de communication ou de compréhension. Elle est solitaire, et après 30 ans d'analyse (elle voit toujours un psy et en a vu un bon nombre) elle s'est calmée (avant elle était "totalement hystérique", comme elle dit, tellement dans l'émotion que peu pouvaient le supporter). On a beau avoir des réactions similaires, le niveau est totalement différent et la cause aussi.
De +, les traits qu'on a en commun sont très souvent dus à son éducation, et pour le coup ma grand-mère a des points réellement autistiques quand elle ne "délire" pas.
D'ailleurs, les médecins la disent Asperger lorsqu'elle ne le fait pas. Et l'étrange est que dans son enfance, elle avait tous les traits autistiques (toujours seule, faisait des crises durant lesquelles elle se frappait la tête contre les murs, complètement obsédée par le dessin, supportant très difficilement les autres et n'arrivant pas du tout à communiquer ou les comprendre, d'ailleurs quand je lui ai parlé de mon enfance elle a failli pleurer "si tu savais comme je te comprends"), mais que maintenant, elle a des "hallucinations" (drogues/alcool ?). Cela dit, j'ai des doutes face à la thèse de la psychose. Les accès de "folies" qu'elle avait dans sa jeunesses ne sont pas étonnant quand on voit les ENORMES quantités de drogues et d'alcools consommées... Et lorsqu'elle a une "crise", ça me fait plus penser à une personne qui ne supporte pas qu'on aille à l'encontre de son éducation et pourrait juste se mettre à pleurer et hurler lorsque ça arrive => ce que je faisais aussi avec + de tenue... Après, elle a vraiment beaucoup plus d'émotions sociales (rancune, compassion, légitimité, hiérarchie, etc...) que moi, mais la plupart sont liés à une éducation très spéciale et les autres j'ai l'impression que c'est dû à une passion (complètement obsédée par les pays étrangers, à un point inquiétant mais on se retrouvait là dessus. Elle parle assez bien un nombre impressionnant de langues et passe sa vie à lire en rangeant ses livres par couleur, elle est très très maniaque de l'ordre). Visiblement, c'est très courant dans la famille. Il y a des cas "flagrants".
Les gens disent que c'est dû aux nombreux consanguins + qu'autre chose... Et ils sont indiqués "psychotique sans délires", même les non-verbaux...
De +, les traits qu'on a en commun sont très souvent dus à son éducation, et pour le coup ma grand-mère a des points réellement autistiques quand elle ne "délire" pas.
D'ailleurs, les médecins la disent Asperger lorsqu'elle ne le fait pas. Et l'étrange est que dans son enfance, elle avait tous les traits autistiques (toujours seule, faisait des crises durant lesquelles elle se frappait la tête contre les murs, complètement obsédée par le dessin, supportant très difficilement les autres et n'arrivant pas du tout à communiquer ou les comprendre, d'ailleurs quand je lui ai parlé de mon enfance elle a failli pleurer "si tu savais comme je te comprends"), mais que maintenant, elle a des "hallucinations" (drogues/alcool ?). Cela dit, j'ai des doutes face à la thèse de la psychose. Les accès de "folies" qu'elle avait dans sa jeunesses ne sont pas étonnant quand on voit les ENORMES quantités de drogues et d'alcools consommées... Et lorsqu'elle a une "crise", ça me fait plus penser à une personne qui ne supporte pas qu'on aille à l'encontre de son éducation et pourrait juste se mettre à pleurer et hurler lorsque ça arrive => ce que je faisais aussi avec + de tenue... Après, elle a vraiment beaucoup plus d'émotions sociales (rancune, compassion, légitimité, hiérarchie, etc...) que moi, mais la plupart sont liés à une éducation très spéciale et les autres j'ai l'impression que c'est dû à une passion (complètement obsédée par les pays étrangers, à un point inquiétant mais on se retrouvait là dessus. Elle parle assez bien un nombre impressionnant de langues et passe sa vie à lire en rangeant ses livres par couleur, elle est très très maniaque de l'ordre). Visiblement, c'est très courant dans la famille. Il y a des cas "flagrants".
Les gens disent que c'est dû aux nombreux consanguins + qu'autre chose... Et ils sont indiqués "psychotique sans délires", même les non-verbaux...
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Cette longue description : il s'agit bien de ta grand-mère ?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Familier
- Messages : 148
- Enregistré le : mercredi 2 mars 2011 à 17:56
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Oui.
Voilà que ma mère avoue m'avoir principalement envoyée à l'hosto pour "avoir la paix".
Et qu'elle me dit de sérieusement envisager l'internat thérapeutique en disant ne pas comprendre en quoi ça serait + dur qu'autre chose.
Voilà que ma mère avoue m'avoir principalement envoyée à l'hosto pour "avoir la paix".
Et qu'elle me dit de sérieusement envisager l'internat thérapeutique en disant ne pas comprendre en quoi ça serait + dur qu'autre chose.
-
- Prolifique
- Messages : 2321
- Enregistré le : mardi 16 novembre 2010 à 18:58
- Localisation : Bretagne
Re: Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?
Est-ce que je suis dure si je te conseille de "laisser tomber"? Chacun de nous recherche l'acceptation de sa mère, sans je crois jamais y parvenir. Les relations mère-fille sont souvent un peu difficiles, avec ou sans pathologie. Pour ma part j'y ai renoncé, je crois que j'avais à peu près 4 ou 5 ans. Ta mère est comme elle est et si elle a réussi à se construire comme elle pouvait n'y a t' il pas un risque de tout casser, de tout mettre par terre ce fragile équilibre?
Tu as l'air d'avoir la tête sur les épaules malgré ton vécu, que cela va t 'il t'apporter de la forcer?
Elle n'arrête pas de te dire par sous-entendus qu'elle ne peut pas affronter cela, veux-tu qu'elle s'effondre? J'espère que je n'ai pas l'air agressive en m'adressant à toi ainsi, mais j'ai l'impression que tu es bien plus forte qu'elle et ta volonté m'effraie un peu pour ta mère. J'ai également l'impression que vous reproduisez une génération plus tard son propre vécu avec sa mère (si j'ai bien compris).
Tu sais qui tu es, n'est-ce pas le plus important pour toi?
Tu as l'air d'avoir la tête sur les épaules malgré ton vécu, que cela va t 'il t'apporter de la forcer?
Elle n'arrête pas de te dire par sous-entendus qu'elle ne peut pas affronter cela, veux-tu qu'elle s'effondre? J'espère que je n'ai pas l'air agressive en m'adressant à toi ainsi, mais j'ai l'impression que tu es bien plus forte qu'elle et ta volonté m'effraie un peu pour ta mère. J'ai également l'impression que vous reproduisez une génération plus tard son propre vécu avec sa mère (si j'ai bien compris).
Tu sais qui tu es, n'est-ce pas le plus important pour toi?
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.